31 octobre 2011
Nouvel onglet
J'ai regroupé différents messages relatifs au "Changement de fréquence" sur une page fixe pour ceux qui aimeraient les consulter en enfilade. Voyez l'onglet ci-dessus. J'ai cependant laissé les articles originaux en vrac dans l'espace principal des messages.
30 octobre 2011
La vie est un thriller…
L’Halloween est peut-être une manière d’apprivoiser la mort et l’après-mort – mais ô combien lugubre et superstitieuse. Toujours ce besoin maladif d’avoir peur et de faire peur. Je plains les pauvres chats noirs, encore victimes de croyances stupides.
On peut toujours se rabattre sur les bonbons, mais là, c’est la mort des dents…
J'attribue donc le Prix Citrouille à cette autre fête lucrative - pour le plaisir de la chose, voyez les statistiques à la fin.
Notre civilisation scientifique a généré la croyance qu’en dehors de la période entre la naissance et la mort il n’y a pas de vie; qu’il n’y a en fait que la vie matérielle qui nous permet d’exister. Avec son effet égocentrique pernicieux qui nous pousse à vouloir tout contrôler, tout prévoir, afin d’éviter la maladie et la mort.
Nous vivons désormais dans un monde «sur» – surconsommation, surmédication, surprotection, surpopulation, surproduction, sursaturation, surpassement, surveillance, etc., en raison de ce désir de survivance à tous crins. Or toutes ces précautions ne changeront rien à l’aboutissement inévitable qu’est la mort. Il n’existe aucune assurance tous risques contre la maladie et la mort. Le pire, c’est qu’au nom de cette sacrosainte préservation, nous sommes capables des pires cruautés et barbaries imaginables – je pense notamment à la vivisection qui ne nous sauve de rien car le dernier cobaye c’est vous et moi.
«Vous ne pouvez rien quant à la durée de votre vie, mais vous pouvez faire quelque chose quant à son ampleur et sa profondeur.» ~ Shira Tehrani
Commentaire de «Spark people» :
«La vie est une drôle de chose. C'est un marathon continuel, cependant, personne ne sait où se trouve son fil d’arrivée. Nous ne faisons que courir et courir, espérant qu’il nous reste encore un grand bout de chemin à parcourir. Nous faisons tout notre possible pour prolonger la course, mais parfois, malgré tous nos efforts, le marathon coupe court. Ainsi, beaucoup d'entre nous sont uniquement préoccupés par la distance et la durée de la course. Nous perdons de vue ce qui se passe durant la course, alors que c'est la partie la plus importante; c’est à nous de choisir d’en tirer avantage. Faites reculer certaines de vos limites personnelles, allez au delà de votre zone de confort, essayez de nouvelles choses. Il y aura des bosses et des crevasses sur le chemin, des raccourcis et des impasses; cela fait partie du voyage. La façon dont vous gèrerez les obstacles déterminera votre itinéraire. Rappelez-vous que vous ne pouvez pas choisir la distance et la durée, mais que vous pouvez choisir le chemin.»
Le stand-up Jon Dore disait :
***
Stastiques bonbons/citrouilles/films
Source pour plus de détails : http://www42.statcan.ca/smr08/smr08_124-fra.htm
***
On peut toujours se rabattre sur les bonbons, mais là, c’est la mort des dents…
J'attribue donc le Prix Citrouille à cette autre fête lucrative - pour le plaisir de la chose, voyez les statistiques à la fin.
Notre civilisation scientifique a généré la croyance qu’en dehors de la période entre la naissance et la mort il n’y a pas de vie; qu’il n’y a en fait que la vie matérielle qui nous permet d’exister. Avec son effet égocentrique pernicieux qui nous pousse à vouloir tout contrôler, tout prévoir, afin d’éviter la maladie et la mort.
Nous vivons désormais dans un monde «sur» – surconsommation, surmédication, surprotection, surpopulation, surproduction, sursaturation, surpassement, surveillance, etc., en raison de ce désir de survivance à tous crins. Or toutes ces précautions ne changeront rien à l’aboutissement inévitable qu’est la mort. Il n’existe aucune assurance tous risques contre la maladie et la mort. Le pire, c’est qu’au nom de cette sacrosainte préservation, nous sommes capables des pires cruautés et barbaries imaginables – je pense notamment à la vivisection qui ne nous sauve de rien car le dernier cobaye c’est vous et moi.
«Vous ne pouvez rien quant à la durée de votre vie, mais vous pouvez faire quelque chose quant à son ampleur et sa profondeur.» ~ Shira Tehrani
Commentaire de «Spark people» :
«La vie est une drôle de chose. C'est un marathon continuel, cependant, personne ne sait où se trouve son fil d’arrivée. Nous ne faisons que courir et courir, espérant qu’il nous reste encore un grand bout de chemin à parcourir. Nous faisons tout notre possible pour prolonger la course, mais parfois, malgré tous nos efforts, le marathon coupe court. Ainsi, beaucoup d'entre nous sont uniquement préoccupés par la distance et la durée de la course. Nous perdons de vue ce qui se passe durant la course, alors que c'est la partie la plus importante; c’est à nous de choisir d’en tirer avantage. Faites reculer certaines de vos limites personnelles, allez au delà de votre zone de confort, essayez de nouvelles choses. Il y aura des bosses et des crevasses sur le chemin, des raccourcis et des impasses; cela fait partie du voyage. La façon dont vous gèrerez les obstacles déterminera votre itinéraire. Rappelez-vous que vous ne pouvez pas choisir la distance et la durée, mais que vous pouvez choisir le chemin.»
Le stand-up Jon Dore disait :
«Je le sais que le but de ma vie c’est de mourir, je ne m’en fais pas avec ça – mourir est le seul but de la vie. Toutes les choses que je fais jusqu’à ce que ça arrive, ne sont que des distractions. Voilà tout. La mort n’est pas un problème. Quand je vois les gens avoir peur en avion par exemple, je trouve ça stupide. Si l’avion tombe, il tombe, je n’y peux rien. Alors, pourquoi m’en ferais-je?»
À chacun son agenda.
«Puisque je ne connais pas l’avenir, je choisis de ne pas m’en inquiéter…»
Vous aimerez peut-être :
La mort taboue, S’accrocher à la Vie et fuir la Mort – http://situationplanetaire.blogspot.com/2010/06/la-mort-taboue.html
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Les régals d’Halloween
Que serait la journée de l’Halloween sans toutes ces sucreries?
285 millions de dollars — Le sommet des ventes mensuelles de bonbons, de confiseries et de grignotines atteint par les grands détaillants en octobre 2007.
Cependant, décembre a été le mois au cours duquel les ventes mensuelles ont été les plus élevées en 2007, s'étant établies à 380 millions de dollars.
***
Les courges et les citrouilles illuminées
C'est à cette occasion qu'on illumine les citrouilles évidées et décorées d'un visage humain. En outre, durant l’Halloween et l’Action de grâce, les décorations faites de citrouilles et de courges sont de plus en plus populaires. Ces fruits d’automne font d’ailleurs de délicieux repas!
2 317 — Le nombre d’exploitations agricoles qui se consacraient à la culture de citrouilles au Canada en 2006.
65 000 tonnes métriques — Le poids de citrouilles et de courges produit au Canada en 2007.
38 000 tonnes métriques — Le poids de citrouilles et de courges importé au Canada en 2007.
880 — Le nombre estimatif de fermes cultivant des courges et des courgettes à des fins commerciales à l’automne 2007.
3 000 hectares — La superficie approximative consacrée à la culture de citrouilles en 2007 et en 2008.
Que serait la journée de l’Halloween sans toutes ces sucreries?
285 millions de dollars — Le sommet des ventes mensuelles de bonbons, de confiseries et de grignotines atteint par les grands détaillants en octobre 2007.
Cependant, décembre a été le mois au cours duquel les ventes mensuelles ont été les plus élevées en 2007, s'étant établies à 380 millions de dollars.
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Les courges et les citrouilles illuminées
C'est à cette occasion qu'on illumine les citrouilles évidées et décorées d'un visage humain. En outre, durant l’Halloween et l’Action de grâce, les décorations faites de citrouilles et de courges sont de plus en plus populaires. Ces fruits d’automne font d’ailleurs de délicieux repas!
2 317 — Le nombre d’exploitations agricoles qui se consacraient à la culture de citrouilles au Canada en 2006.
65 000 tonnes métriques — Le poids de citrouilles et de courges produit au Canada en 2007.
38 000 tonnes métriques — Le poids de citrouilles et de courges importé au Canada en 2007.
880 — Le nombre estimatif de fermes cultivant des courges et des courgettes à des fins commerciales à l’automne 2007.
3 000 hectares — La superficie approximative consacrée à la culture de citrouilles en 2007 et en 2008.
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Les films qui donnent la chair de poule
L’Halloween c’est le temps des films d’horreur.
Voici quelques données sur la fréquentation des cinémas au Canada :
102,9 millions — Le nombre de billets vendus dans les salles de cinéma (y compris les salles de cinéma, les ciné-parcs et les festivals du film) au Canada en 2006, en hausse par rapport à 101 millions en 2005.
3,34 $ — Le montant moyen dépensé par les amateurs canadiens de cinémas dans les concessions (pour acheter du maïs soufflé, des boissons gazeuses, des friandises, etc.) en 2006. Cette moyenne tient compte de toutes les personnes qui fréquentent les cinémas, qu'elles effectuent ou non des achats dans les concessions.
1,5 milliard de dollars — Les revenus d'exploitation de l'industrie de la location de vidéocassettes et de DVD en 2006, en baisse de 1,3 % par rapport à 2005. Cette diminution s'explique en partie par la popularité croissante de services alternatifs, comme la vidéo sur demande, l'Internet et l'achat (plutôt que la location) de DVD et de vidéo cassettes.
Mars 2008
Voici quelques données sur la fréquentation des cinémas au Canada :
102,9 millions — Le nombre de billets vendus dans les salles de cinéma (y compris les salles de cinéma, les ciné-parcs et les festivals du film) au Canada en 2006, en hausse par rapport à 101 millions en 2005.
3,34 $ — Le montant moyen dépensé par les amateurs canadiens de cinémas dans les concessions (pour acheter du maïs soufflé, des boissons gazeuses, des friandises, etc.) en 2006. Cette moyenne tient compte de toutes les personnes qui fréquentent les cinémas, qu'elles effectuent ou non des achats dans les concessions.
1,5 milliard de dollars — Les revenus d'exploitation de l'industrie de la location de vidéocassettes et de DVD en 2006, en baisse de 1,3 % par rapport à 2005. Cette diminution s'explique en partie par la popularité croissante de services alternatifs, comme la vidéo sur demande, l'Internet et l'achat (plutôt que la location) de DVD et de vidéo cassettes.
Mars 2008
27 octobre 2011
26 octobre 2011
KO en 2 films
L’industrie lourde mise KO en deux films... mais il est possible qu’elle continuera à boxer même étampée au plancher. Nous verrons donc la suite des événements.
Deux documentaires qui se complètent et confirment ce que disait George Bernard Shaw «L’expérience nous apprend que les hommes n’apprennent jamais de l’expérience.»
Survivre au Progrès (Surviving Progress)
À l’affiche à Montréal et Québec le 4 novembre
Présenté au dernier Festival international de films de Toronto, ce documentaire cinématographique, librement inspiré du best-seller A Short History of Progress de Ronald Wright, pose un diagnostic subversif sur le progrès de l’humanité et les pièges qu’il apporte. Le réalisateur Mathieu Roy et coréalisateur Harold Crooks, par le biais de scènes mémorables et le regard lucide de grandes personnalités tels que David Suzuki, Jane Goodall, Margaret Atwood, Stephen Hawking, Colin Beavan et J. Craig Venter sondent la nature fondamentale et dérangeante de ce qui est qualifié de progrès.
Ce film nous démontre à quel point l'humanité est myope et manque de perspective à long terme et rappelle que c'est du passé que l'homme peut tirer des leçons pour le futur. En radiographiant le sort des grandes civilisations disparues, nous découvrirons une similarité entre les erreurs du passé et le rythme actuel de la surexploitation de nos ressources. La chute des civilisations anciennes nous laisse-t-elle présager que notre avenir n'a rien de prometteur? L'ingéniosité et la technologie sont-elles suffisantes pour nous sortir de ce qui semble être une crise planétaire? Ce film s'inscrit tout à fait dans le 21ieme siècle et traite de sujets qui touchent tous les terriens!
Produit par Daniel Louis et Denise Robert
Producteurs exécutifs : Martin Scorsese, Mark Achbar, et Betsy Carson
Coproduit avec l’Office national du film du Canada
Musique de Michael Ramsey et Patrick Watson
Trou Story
À l’affiche à partir du 4 novembre
Richard Desjardins et Robert Monderie renouent avec la veine pamphlétaire de L'erreur boréale dans ce long métrage documentaire sur l'histoire minière au Canada. Une industrie qui réalise ses profits faramineux au mépris de l'environnement et de la santé des travailleurs.
Trou Story est un film qui sonne l'éveil dans un pays qui ne contrôle pas son sous-sol, où les minières ne paient pas de taxes sur leurs activités et où les municipalités paient les routes sur lesquelles roulent les camions qui emportent les richesses à l'étranger. Certains films sont pertinents, d’autres sont nécessaires. Trou Story est de ceux -là!
La première mondiale de Trou Story aura lieu le 30 octobre prochain au Festival du cinéma international en Abitibi-Témiscamingue. Le film prendra ensuite l’affiche sur les écrans québécois le 4 novembre.
Produit par Colette Loumède
Production et distribution : Office national du film
Site de Richard Desjardins :
http://www.richarddesjardins.com/filmographie/trou-story.html
Bande annonce ONF :
http://troustory.onf.ca/#/troustory
Deux documentaires qui se complètent et confirment ce que disait George Bernard Shaw «L’expérience nous apprend que les hommes n’apprennent jamais de l’expérience.»
Survivre au Progrès (Surviving Progress)
À l’affiche à Montréal et Québec le 4 novembre
Présenté au dernier Festival international de films de Toronto, ce documentaire cinématographique, librement inspiré du best-seller A Short History of Progress de Ronald Wright, pose un diagnostic subversif sur le progrès de l’humanité et les pièges qu’il apporte. Le réalisateur Mathieu Roy et coréalisateur Harold Crooks, par le biais de scènes mémorables et le regard lucide de grandes personnalités tels que David Suzuki, Jane Goodall, Margaret Atwood, Stephen Hawking, Colin Beavan et J. Craig Venter sondent la nature fondamentale et dérangeante de ce qui est qualifié de progrès.
Ce film nous démontre à quel point l'humanité est myope et manque de perspective à long terme et rappelle que c'est du passé que l'homme peut tirer des leçons pour le futur. En radiographiant le sort des grandes civilisations disparues, nous découvrirons une similarité entre les erreurs du passé et le rythme actuel de la surexploitation de nos ressources. La chute des civilisations anciennes nous laisse-t-elle présager que notre avenir n'a rien de prometteur? L'ingéniosité et la technologie sont-elles suffisantes pour nous sortir de ce qui semble être une crise planétaire? Ce film s'inscrit tout à fait dans le 21ieme siècle et traite de sujets qui touchent tous les terriens!
Produit par Daniel Louis et Denise Robert
Producteurs exécutifs : Martin Scorsese, Mark Achbar, et Betsy Carson
Coproduit avec l’Office national du film du Canada
Musique de Michael Ramsey et Patrick Watson
Trou Story
À l’affiche à partir du 4 novembre
Richard Desjardins et Robert Monderie renouent avec la veine pamphlétaire de L'erreur boréale dans ce long métrage documentaire sur l'histoire minière au Canada. Une industrie qui réalise ses profits faramineux au mépris de l'environnement et de la santé des travailleurs.
Trou Story est un film qui sonne l'éveil dans un pays qui ne contrôle pas son sous-sol, où les minières ne paient pas de taxes sur leurs activités et où les municipalités paient les routes sur lesquelles roulent les camions qui emportent les richesses à l'étranger. Certains films sont pertinents, d’autres sont nécessaires. Trou Story est de ceux -là!
La première mondiale de Trou Story aura lieu le 30 octobre prochain au Festival du cinéma international en Abitibi-Témiscamingue. Le film prendra ensuite l’affiche sur les écrans québécois le 4 novembre.
Produit par Colette Loumède
Production et distribution : Office national du film
Site de Richard Desjardins :
http://www.richarddesjardins.com/filmographie/trou-story.html
Bande annonce ONF :
http://troustory.onf.ca/#/troustory
Trou Story |
23 octobre 2011
Équithérapie
Pour les amoureux des chevaux : Equinisity, un centre d’équithérapie exceptionnel situé en Colombie-Britannique. D’autres animaux que les chevaux sont présents au domaine.
Un site web à visiter, l’énergie qui s’en dégage est magnifique; plusieurs vidéos disponibles. En anglais seulement, mais les gestes (et les images) parlent plus fort que les mots, comme toujours.
http://www.equinisity.com/index.html
Traduction libre de la présentation du site :
Equinisity Retreats
Kamloops, Colombie Britannique, Canada
Notre Terre Sacrée est la demeure d’un troupeau de chevaux errant en liberté, de lamas et d’un Bouddha en résidence, notre taureau Tesoro. Les 320 acres de forêts enchanteresses, de collines, lacs, de rivières de cristaux souterrains, et les splendides panoramas, forment une matrice énergétique propice à la transformation personnelle à travers l’élévation de conscience, l’amour universel et la connexion à tout ce qui vit.
Tesoro |
Les sessions d'Equinisity sont des voyages de transformation offerts par Liz Mitten Ryan (auteure, artiste, communicatrice animalière) et son troupeau équin. Ces sessions spirituelles peuvent reconnecter, revitaliser et guérir, dissiper l'illusion, ouvrir la conscience, unifier et élever la fréquence vibratoire personnelle et universelle.
Nous proposons une gamme de sessions en croissance spirituelle inspirantes et personnalisées. Des thérapeutes de renommée internationale, conjointement avec Liz et son troupeau, offrent diverses spécialités conformes à la vision d'Equinisity.
L'expérience d’une session
Une visite au ranch Gateway 2 est une expérience transcendante. Liz Mitten Ryan – co-auteure du livre « Herd of horses, dogs and cats » qui a remporté quatre prix – est une experte en communication animale en interprétation du langage de troupeaux.
Les chevaux semi-sauvages courent librement à travers les 320 acres de forêts, collines et prairies naturelles. Les chevaux sont des êtres supérieurs, des professeurs et des guérisseurs capables de partager leur sagesse avec nous.
Liz et son troupeau vous invitent à développer un plus grand respect et une nouvelle façon de communiquer avec ces animaux, à les considérer comme des égaux spirituels. Vous découvrirez le langage et la sagesse du cheval, et vous deviendrez éventuellement « Un avec le troupeau » (One with the Herd). Comme avec la natation avec des dauphins et des baleines, l’on commence à résonner à des niveaux supérieurs de conscience. Les guérisons spontanées, les épiphanies personnelles, les connexions véritables et la compréhension claire d’un chemin de vie sont choses quotidiennes au ranch Gateway 2.
Des cristaux, des vortex, une flore et une faune incroyables vous attendent dans les anciennes forêts, collines et prairies du domaine. Vous découvrirez le pouvoir de guérison du cheval, vous vous relierez au TOUT et communiquerez avec les esprits de la terre et des animaux.
La communauté équine orchestre les guérisons, que vous soyez étendu sur une table de thérapie ou simplement en leur présence. Nos thérapeutes vous guideront dans les procédures et les exercices à faire pendant votre parcours de connexion et d’unification au troupeau.
***
COMMENTAIRE
J’ai vu, en effet, des «miracles» de guérison se produire avec les chevaux.
Vous aimerez peut-être :
http://situationplanetaire.blogspot.com/2010/08/autisme-et-equitherapie.html
http://situationplanetaire.blogspot.com/2011/03/parler-avec-les-animaux.html
http://situationplanetaire.blogspot.com/2011/10/mes-chevaux.html
http://equibook.free.fr/histoire/datesclefs.php
http://www.equi-libre.fr/
http://www.wildhorsepreservation.org/
Et le libellé zoofriendly
Si le Saint-Laurent...
Si la préservation du fleuve Saint-Laurent vous tient à cœur consultez ce site - synthèse et pétition à signer
La Coalition Saint-Laurent a été créée afin de convaincre les instances gouvernementales d’adopter, sans délai, un moratoire sur l’exploration et l’exploitation gazière et pétrolière dans l’ensemble du golfe du Saint-Laurent.
La Coalition Saint-Laurent vise à rallier autour de cette position commune l’ensemble des communautés qui jouissent des ressources naturelles et qui occupent le territoire du golfe du Saint-Laurent.
Il s’agit donc d’une coalition qui se veut interprovinciale car cinq provinces sont concernées : l’Île-du-Prince-Édouard, le Nouveau-Brunswick, la Nouvelle-Écosse, le Québec et Terre-Neuve-et-Labrador.
Cette industrie aura nécessairement des impacts importants sur le Saint-Laurent et sur la vie des communautés côtières du Saint-Laurent (pour en savoir plus, voir notre diaporama).
Le golfe est une petite mer intérieure semi-fermée. Si une province s’engage dans la voie de l’exploration et de l’exploitation des hydrocarbures, ses choix auront des impacts sur toutes les autres provinces du golfe.
Avant d’ouvrir la porte à cette industrie, il faut se demander si nous sommes collectivement prêts à explorer et exploiter le gaz et le pétrole dans le Saint-Laurent et à en assumer les impacts.
***
En lien : les articles du libellé «Série noire»
21 octobre 2011
Réactions à la musique
Introduction au prochain article «Changement de fréquence» qui portera sur les diapasons et l’harmonisation vibratoire.
Le cerveau a quatre manières distinctes de percevoir ou de réagir à la musique. Ces réactions (ou réponses) étant expérimentées dans le monde physique, l’environnement (ou le contexte) dans lequel nous sommes exposés à la musique peut influencer nos réactions.
Le Docteur Arthur Harvey, professeur de musique à l'université d'Hawaï, définit ces quatre réactions à la musique comme suit : réponses cognitive, affective, physique, et transpersonnelle.
La réponse cognitive
La réponse cognitive fait appel à l’analyse et utilise principalement le cerveau gauche. Les musicologues qui se passionnent pour les mécanismes de la musique réagissent de cette façon. Par exemple après un concert, les fonctions analytiques et cognitives du cerveau se rappellent les notes manquées, les mauvaises prononciations, le tempo inexact, les structures musicales, etc.
La réponse affective
La réponse affective fait appel aux émotions, interprète la musique à travers des sentiments et des symboles, et utilise principalement le cerveau droit. Il y a presque un raccordement, ou une «approche intuitive» de la musique par les émotions. Les gens qui écoutent de cette façon quitteront un concert en se rappelant les variations du tempo, le volume, l'équilibre accord/dissonance et l'instrumentation.
La réponse physique
Les études en physique montrent (lorsqu’on mesure les ondes cérébrales des personnes qui écoutent divers styles de musique) que le corps réagit de différentes manières. La fréquence des pulsions électriques produites par le cerveau est grandement influencée par la musique; les styles de musique et le volume produisent des effets variés.
L'histoire suivante illustre à quel point la musique peut aider les gens à transcender les contraintes physiques et améliorer l’existence.
Il s’agit d’une anecdote à propos de Pablo Casals (le célèbre virtuose du violoncelle). À tous les matins, l’épouse de Casals devait l’aider à sortir du lit pour qu’il puisse commencer sa journée. Il souffrait de rhumatisme articulaire et d'emphysème de sorte qu’il avait beaucoup de difficulté à s’occuper de lui-même.
Peu avant son quatre-vingt-dixième anniversaire, Pablo Casals reçut la visite de son vieil ami Norman Cousins à sa résidence portoricaine.
Après s’être habillé, Casals se dirigea vers le piano, traînant les pieds, la tête penchée. Parvenu à destination, ses mains enflées s’agrippèrent au banc de piano. Cousins raconte qu'il ne s’attendait pas du tout au miracle qui allait suivre. Casals s’assit et se délia les doigts. Quand il desserra les mains et les posa sur le clavier, il devint comme un bourgeon qui se déploie à la lumière du soleil – son dos se redressa et sa respiration devint plus ample et détendue.
Casals commença à jouer une fugue de Bach (Clavier bien tempéré) avec la même compétence et agilité qui l’avaient rendu si célèbre avec son violoncelle. Il fredonnait pendant qu'il jouait et disait que Bach lui «parlait». Quand il enchaîna avec un concerto de Brahms, ses doigts devinrent extrêmement agiles et survolèrent le clavier avec dextérité. Tout son corps était fluide et bougeait avec la musique.
Quand il eut terminé, il se leva pour aller déjeuner. Don Pablo avait grandi de plusieurs pouces! Il ne traînait plus les pieds et sa respiration était à peine audible. Après un copieux déjeuner, les deux amis firent une longue promenade sur la plage.
La réponse transpersonnelle
Certaines musiques, combinées à la méditation, la relaxation, le biofeedback ou le training subliminal, peuvent être utilisées pour favoriser des états de conscience altérés.
L'ADN entend la musique et participe aux phénomènes de la conscience
Depuis qu’on utilise la musique en thérapie, on a réalisé que les vibrations acoustiques avaient une influence directe ou indirecte sur l'organisme humain. Grâce aux travaux de Szent Gyorgyi et Herbert Frolich (gagnants de prix Nobel) et particulièrement ceux de Fritz Albert sur la biologie de la lumière et la bio-communication intercellulaire et électromagnétique, nous savons aujourd'hui que les cellules nucléées, de par la configuration physique et vibratoire de leur ADN, sont capables de capter, stocker et diffuser de l’information (ordre/néguentropie) au sujet de l'environnement. Cela suggère, parmi bien d’autres découvertes, que la matière vivante organise son environnement. Une idée qui rappelle l'Hypothèse Gaia de James Lovelock (1989) démontrant que les cellules communiquent avec cohérence entre elles par échange de quanta photoniques.
Le cerveau a quatre manières distinctes de percevoir ou de réagir à la musique. Ces réactions (ou réponses) étant expérimentées dans le monde physique, l’environnement (ou le contexte) dans lequel nous sommes exposés à la musique peut influencer nos réactions.
Le Docteur Arthur Harvey, professeur de musique à l'université d'Hawaï, définit ces quatre réactions à la musique comme suit : réponses cognitive, affective, physique, et transpersonnelle.
La réponse cognitive
La réponse cognitive fait appel à l’analyse et utilise principalement le cerveau gauche. Les musicologues qui se passionnent pour les mécanismes de la musique réagissent de cette façon. Par exemple après un concert, les fonctions analytiques et cognitives du cerveau se rappellent les notes manquées, les mauvaises prononciations, le tempo inexact, les structures musicales, etc.
La réponse affective
La réponse affective fait appel aux émotions, interprète la musique à travers des sentiments et des symboles, et utilise principalement le cerveau droit. Il y a presque un raccordement, ou une «approche intuitive» de la musique par les émotions. Les gens qui écoutent de cette façon quitteront un concert en se rappelant les variations du tempo, le volume, l'équilibre accord/dissonance et l'instrumentation.
La réponse physique
Les études en physique montrent (lorsqu’on mesure les ondes cérébrales des personnes qui écoutent divers styles de musique) que le corps réagit de différentes manières. La fréquence des pulsions électriques produites par le cerveau est grandement influencée par la musique; les styles de musique et le volume produisent des effets variés.
L'histoire suivante illustre à quel point la musique peut aider les gens à transcender les contraintes physiques et améliorer l’existence.
Il s’agit d’une anecdote à propos de Pablo Casals (le célèbre virtuose du violoncelle). À tous les matins, l’épouse de Casals devait l’aider à sortir du lit pour qu’il puisse commencer sa journée. Il souffrait de rhumatisme articulaire et d'emphysème de sorte qu’il avait beaucoup de difficulté à s’occuper de lui-même.
Peu avant son quatre-vingt-dixième anniversaire, Pablo Casals reçut la visite de son vieil ami Norman Cousins à sa résidence portoricaine.
Après s’être habillé, Casals se dirigea vers le piano, traînant les pieds, la tête penchée. Parvenu à destination, ses mains enflées s’agrippèrent au banc de piano. Cousins raconte qu'il ne s’attendait pas du tout au miracle qui allait suivre. Casals s’assit et se délia les doigts. Quand il desserra les mains et les posa sur le clavier, il devint comme un bourgeon qui se déploie à la lumière du soleil – son dos se redressa et sa respiration devint plus ample et détendue.
Casals commença à jouer une fugue de Bach (Clavier bien tempéré) avec la même compétence et agilité qui l’avaient rendu si célèbre avec son violoncelle. Il fredonnait pendant qu'il jouait et disait que Bach lui «parlait». Quand il enchaîna avec un concerto de Brahms, ses doigts devinrent extrêmement agiles et survolèrent le clavier avec dextérité. Tout son corps était fluide et bougeait avec la musique.
Quand il eut terminé, il se leva pour aller déjeuner. Don Pablo avait grandi de plusieurs pouces! Il ne traînait plus les pieds et sa respiration était à peine audible. Après un copieux déjeuner, les deux amis firent une longue promenade sur la plage.
La réponse transpersonnelle
Certaines musiques, combinées à la méditation, la relaxation, le biofeedback ou le training subliminal, peuvent être utilisées pour favoriser des états de conscience altérés.
L'ADN entend la musique et participe aux phénomènes de la conscience
Depuis qu’on utilise la musique en thérapie, on a réalisé que les vibrations acoustiques avaient une influence directe ou indirecte sur l'organisme humain. Grâce aux travaux de Szent Gyorgyi et Herbert Frolich (gagnants de prix Nobel) et particulièrement ceux de Fritz Albert sur la biologie de la lumière et la bio-communication intercellulaire et électromagnétique, nous savons aujourd'hui que les cellules nucléées, de par la configuration physique et vibratoire de leur ADN, sont capables de capter, stocker et diffuser de l’information (ordre/néguentropie) au sujet de l'environnement. Cela suggère, parmi bien d’autres découvertes, que la matière vivante organise son environnement. Une idée qui rappelle l'Hypothèse Gaia de James Lovelock (1989) démontrant que les cellules communiquent avec cohérence entre elles par échange de quanta photoniques.
20 octobre 2011
Glenn Gould plays J.S.Bach
Piano Concerto No.7 in G minor
Oh-là-là, j'ai eu une "attaque" de Glenn Gould tantôt. Nostalgie. J'avais une douzaine d'années quand je l'ai entendu "live" pour la première fois.
Jamais oublié cette présence "absente" parce que totalement dans la musique...
La créativité, l'art, faire ce que nous aimons du fond du coeur, nous permet de rayonner la lumière du Soi... d'être vraiment "qui" nous sommes. Nous perdons toute notion du temps et de l'espace.
À lire si vous l'aimez :
Changement de fréquence 4
Ce billet peut paraître futile en ce monde où tous les systèmes s’écroulent; mais cela fait partie de la transition. On ne peut pas faire du neuf avec du vieux. Tout ce qui meurt se transforme. Le «mouvement des indignés» est une amorce…
Et, il faut bien commencer un jour à changer notre fréquence vibratoire, au moins individuellement, et même si la suggestion qui suit peut sembler utopique au niveau purement matériel. À tous les jours, on voit des preuves que le rabâchage négatif médiatique est efficace; alors il n’y a pas de raison pour que cela ne fonctionne pas en sens inverse. Il nous appartient de tester la méthode dans notre propre vie. Qu'avons-nous à perdre?
L’estime de soi suppose l'humilité, une expression du cœur et non pas de l’ego. L'humilité signifie : «Je suis ouvert. Je suis disposé à écouter. Il est possible que je n’aie pas toutes les réponses.» L'humilité est une qualité qui permet de recevoir davantage, parce que l'humilité suppose une ouverture. Elle n’est pas synonyme de manque de confiance, elle requiert plutôt une bonne dose de foi et de confiance en soi. Agissez avec humilité aujourd’hui.
Réfléchissez à ce que vous ferez aujourd’hui ou demain. À quoi ressemble cette journée? Que pourriez-vous faire pour démontrer plus d’amour envers quelqu'un ou envers vous-même?
Si vous souhaitez vous sentir plus léger et créer des événements plus heureux, il importe d’utiliser des mots et des pensées positives à la fois dans votre dialogue intérieur et dans vos échanges avec autrui. Vos pensées créent votre réalité; elles se répandent dans le monde et affectent les autres. Si votre pensée est plus pure et plus aimable, si vous répandez de la bienveillance, vous modifierez le magnétisme de votre corps qui commencera à vibrer en résonnance aux énergies de fréquence supérieure.
Vous pouvez maîtriser vos pensées, votre dialogue intérieur et vos transmissions personnelles. Avec vigilance, substituez constamment les pensées négatives qui se présentent à des pensées positives. Concentrez-vous sur de meilleures idées, plus créatives, quel que soit le scénario qui se déroule autour de vous. Prenez aussi du temps pour apprendre à vous concentrer, à maîtriser votre esprit et à vous en faire un allié. Ce faisant, vous deviendrez une source de lumière et d’amour pour tous ceux qui vous entourent.
Prenez le temps de fantasmer et de rêvasser. Il vous arrive sûrement de penser à votre avenir et d’imaginer comment les choses pourraient être différentes. Même si vous n’avez pas encore trouvé la façon de matérialiser la vie que vous souhaitez, continuez d’imaginer votre idéal. Vos visions créent votre futur; celles-ci attireront les circonstances pouvant concrétiser cet idéal *.
Certains estiment que leurs projets, leurs idées ou leur créativité ne valent pas la peine d’être développés. Votre parcours est aussi valable que celui de n’importe qui d’autre, même s’il ne vous semble pas aussi significatif. Même si d'autres personnes ont un travail plus fascinant, gagnent plus d'argent ou atteignent de plus grands auditoires, cela ne rend pas leur parcours plus important ou moins important que le vôtre. Votre contribution est importante.
Élargir votre champ de conscience et intensifier la connexion à votre âme au quotidien, avec l’intention de rendre votre vision intérieure réelle, vous attireront beaucoup d’énergie. L’énergie circulant librement entre votre âme et vous accélérera votre capacité de manifestation.
À chaque instant vous faites des choix qui déterminent si oui ou non vous manifesterez l'amour de votre âme. Tous vos choix, si minimes soient-ils, comptent pour créer des relations harmonieuses en résonance avec vos aspirations. Pour aimer les autres vous devez commencer par prendre conscience de vos choix, de vos actes et des décisions que vous prenez d’instant en instant. Les relations harmonieuses et significatives ne se créent pas à partir d’un seul grand événement. Elles se construisent avec une série de petits choix quotidiens déterminés par le désir d’être bienveillant, d’aimer et de pardonner. Créez de l'harmonie là où il y a eu de la discorde. Utilisez des mots qui pacifient et redonnent aux autres leur propre pouvoir. Créez-vous des relations qui réjouissent le cœur et font sourire; vous y avez droit.
Sanaya Roman, Soul Love (Traduction libre)
***
COMMENTAIRE
* En fait il est préférable de se concentrer sur l'essence de cet idéal, à savoir des qualités telles que la paix, l'équanimité, la liberté, etc., et non pas sur une forme de réalisation quelconque car ce pourrait être quelque chose de totalement nouveau. Important aussi d'éviter de focusser sur ce qu'on ne veut pas...
Liens complémentaires :
http://situationplanetaire.blogspot.com/2011/09/changement-de-frequence-1.html
http://situationplanetaire.blogspot.com/2011/09/changement-de-frequence-2.html
http://situationplanetaire.blogspot.com/2011/10/changement-de-frequence-3.html
Et, il faut bien commencer un jour à changer notre fréquence vibratoire, au moins individuellement, et même si la suggestion qui suit peut sembler utopique au niveau purement matériel. À tous les jours, on voit des preuves que le rabâchage négatif médiatique est efficace; alors il n’y a pas de raison pour que cela ne fonctionne pas en sens inverse. Il nous appartient de tester la méthode dans notre propre vie. Qu'avons-nous à perdre?
Apophysis, Roger Johnston |
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L’estime de soi suppose l'humilité, une expression du cœur et non pas de l’ego. L'humilité signifie : «Je suis ouvert. Je suis disposé à écouter. Il est possible que je n’aie pas toutes les réponses.» L'humilité est une qualité qui permet de recevoir davantage, parce que l'humilité suppose une ouverture. Elle n’est pas synonyme de manque de confiance, elle requiert plutôt une bonne dose de foi et de confiance en soi. Agissez avec humilité aujourd’hui.
Réfléchissez à ce que vous ferez aujourd’hui ou demain. À quoi ressemble cette journée? Que pourriez-vous faire pour démontrer plus d’amour envers quelqu'un ou envers vous-même?
Si vous souhaitez vous sentir plus léger et créer des événements plus heureux, il importe d’utiliser des mots et des pensées positives à la fois dans votre dialogue intérieur et dans vos échanges avec autrui. Vos pensées créent votre réalité; elles se répandent dans le monde et affectent les autres. Si votre pensée est plus pure et plus aimable, si vous répandez de la bienveillance, vous modifierez le magnétisme de votre corps qui commencera à vibrer en résonnance aux énergies de fréquence supérieure.
Vous pouvez maîtriser vos pensées, votre dialogue intérieur et vos transmissions personnelles. Avec vigilance, substituez constamment les pensées négatives qui se présentent à des pensées positives. Concentrez-vous sur de meilleures idées, plus créatives, quel que soit le scénario qui se déroule autour de vous. Prenez aussi du temps pour apprendre à vous concentrer, à maîtriser votre esprit et à vous en faire un allié. Ce faisant, vous deviendrez une source de lumière et d’amour pour tous ceux qui vous entourent.
Prenez le temps de fantasmer et de rêvasser. Il vous arrive sûrement de penser à votre avenir et d’imaginer comment les choses pourraient être différentes. Même si vous n’avez pas encore trouvé la façon de matérialiser la vie que vous souhaitez, continuez d’imaginer votre idéal. Vos visions créent votre futur; celles-ci attireront les circonstances pouvant concrétiser cet idéal *.
Certains estiment que leurs projets, leurs idées ou leur créativité ne valent pas la peine d’être développés. Votre parcours est aussi valable que celui de n’importe qui d’autre, même s’il ne vous semble pas aussi significatif. Même si d'autres personnes ont un travail plus fascinant, gagnent plus d'argent ou atteignent de plus grands auditoires, cela ne rend pas leur parcours plus important ou moins important que le vôtre. Votre contribution est importante.
Élargir votre champ de conscience et intensifier la connexion à votre âme au quotidien, avec l’intention de rendre votre vision intérieure réelle, vous attireront beaucoup d’énergie. L’énergie circulant librement entre votre âme et vous accélérera votre capacité de manifestation.
À chaque instant vous faites des choix qui déterminent si oui ou non vous manifesterez l'amour de votre âme. Tous vos choix, si minimes soient-ils, comptent pour créer des relations harmonieuses en résonance avec vos aspirations. Pour aimer les autres vous devez commencer par prendre conscience de vos choix, de vos actes et des décisions que vous prenez d’instant en instant. Les relations harmonieuses et significatives ne se créent pas à partir d’un seul grand événement. Elles se construisent avec une série de petits choix quotidiens déterminés par le désir d’être bienveillant, d’aimer et de pardonner. Créez de l'harmonie là où il y a eu de la discorde. Utilisez des mots qui pacifient et redonnent aux autres leur propre pouvoir. Créez-vous des relations qui réjouissent le cœur et font sourire; vous y avez droit.
Sanaya Roman, Soul Love (Traduction libre)
***
COMMENTAIRE
* En fait il est préférable de se concentrer sur l'essence de cet idéal, à savoir des qualités telles que la paix, l'équanimité, la liberté, etc., et non pas sur une forme de réalisation quelconque car ce pourrait être quelque chose de totalement nouveau. Important aussi d'éviter de focusser sur ce qu'on ne veut pas...
Liens complémentaires :
http://situationplanetaire.blogspot.com/2011/09/changement-de-frequence-1.html
http://situationplanetaire.blogspot.com/2011/09/changement-de-frequence-2.html
http://situationplanetaire.blogspot.com/2011/10/changement-de-frequence-3.html
19 octobre 2011
Toutes mes excuses
Encore une fois!
En juin dernier, j’ai publié une amusante vidéo de jitterbug intitulée «Gary, Charlotte and Debbie, double your pleasure». Les «vidéos similaires» suggérées à la fin du visionnement étaient des démonstrations du style.
Cet après-midi je faisais du ménage « à garder / éliminer ». Les vidéos similaires avaient été changées pour des vidéos pornographiques qui ont l’air particulièrement dégoûtantes. J’ai éliminé la vidéo de mon blog. Des visiteurs sur le site de Youtube se sont plaints et ont demandé que le titre soit changé. Ce qui fut fait, mais c'est toujours la même porno qu'on trouve en marge...
Je ne sais pas quel est le bolé qui a modifié les liens. À moins que ce soit automatisé par les mots-clés «double your pleasure». Une preuve que l’ordinateur n’est pas intelligent. Des gens intelligents de chez Youtube auraient intérêt à maintenir un minimum de cohérence.
Quoiqu’il en soit, j’ai trouvé la solution pour désactiver l’affichage «vidéos similaires», et c'est ce que je ferai à l'avenir.
Je tiens quand même à m’excuser auprès des lecteurs de ce grossier accroc à la décence la plus élémentaire.
En juin dernier, j’ai publié une amusante vidéo de jitterbug intitulée «Gary, Charlotte and Debbie, double your pleasure». Les «vidéos similaires» suggérées à la fin du visionnement étaient des démonstrations du style.
Cet après-midi je faisais du ménage « à garder / éliminer ». Les vidéos similaires avaient été changées pour des vidéos pornographiques qui ont l’air particulièrement dégoûtantes. J’ai éliminé la vidéo de mon blog. Des visiteurs sur le site de Youtube se sont plaints et ont demandé que le titre soit changé. Ce qui fut fait, mais c'est toujours la même porno qu'on trouve en marge...
Je ne sais pas quel est le bolé qui a modifié les liens. À moins que ce soit automatisé par les mots-clés «double your pleasure». Une preuve que l’ordinateur n’est pas intelligent. Des gens intelligents de chez Youtube auraient intérêt à maintenir un minimum de cohérence.
Quoiqu’il en soit, j’ai trouvé la solution pour désactiver l’affichage «vidéos similaires», et c'est ce que je ferai à l'avenir.
Je tiens quand même à m’excuser auprès des lecteurs de ce grossier accroc à la décence la plus élémentaire.
18 octobre 2011
Aide inopinée
Peut-être du déjà-vu pour vous...
Regardez cette captivante vidéo puis les photos… Stupéfiant!
Regardez cette captivante vidéo puis les photos… Stupéfiant!
Dans une partie de la province de Sindh au Pakistan, un effet secondaire dû aux inondations serait une bénédiction.
Des millions d'araignées se sont réfugiées dans les arbres pour échapper aux flots ravageurs. Et, comme les eaux ont mis beaucoup de temps à se retirer, plusieurs arbres se sont retrouvés encoconnés de toiles d’araignées.
La population de la région n'avait jamais observé ce phénomène auparavant. On rapporte que malgré la proximité des eaux stagnantes il y a eu beaucoup moins de moustiques que prévu.
On peut logiquement supposer que les moustiques se soient retrouvés prisonniers des toiles d'araignées réduisant ainsi le risque de malaria; ce qui, pour la population du Sindh qui doit faire face à bien d'autres épreuves, est plutôt favorable.
Si l'homme cessait de vouloir tout contrôler, peut-être qu'on verrait plus de "miracles" naturels...
***
L’animal a cet avantage sur l’homme qu’il ne peut être sot.
C’est une triste chose de penser que la nature parle et que le genre humain n’écoute pas.
~ Victor Hugo
C’est une triste chose de penser que la nature parle et que le genre humain n’écoute pas.
~ Victor Hugo
16 octobre 2011
Effeuillage
Y’a toujours un maudit grand vent qui strip-tease les arbres quand ils sont le plus colorés…
L’approche de l’hiver me vire le cœur à l’envers.
L’approche de l’hiver me vire le cœur à l’envers.
Automne malade
Automne malade et adoré
Tu mourras quand l’ouragan soufflera dans les roseraies
Quand il aura neigé
Dans les vergers
Tu mourras quand l’ouragan soufflera dans les roseraies
Quand il aura neigé
Dans les vergers
Pauvre automne
Meurs en blancheur et en richesse
De neige et de fruits mûrs
Au fond du ciel
Des éperviers planent
Sur les nixes nicettes aux cheveux verts et naines
Qui n’ont jamais aimé
Meurs en blancheur et en richesse
De neige et de fruits mûrs
Au fond du ciel
Des éperviers planent
Sur les nixes nicettes aux cheveux verts et naines
Qui n’ont jamais aimé
Aux lisières lointaines
Les cerfs ont bramé
Les cerfs ont bramé
Et que j’aime ô saison que j’aime tes rumeurs
Les fruits tombant sans qu’on les cueille
Le vent et la forêt qui pleurent
Toutes leurs larmes en automne feuille à feuille
Les feuilles
Qu’on foule
Un train
Qui roule
La vie
S’écoule
Les fruits tombant sans qu’on les cueille
Le vent et la forêt qui pleurent
Toutes leurs larmes en automne feuille à feuille
Les feuilles
Qu’on foule
Un train
Qui roule
La vie
S’écoule
Guillaume Apollinaire, Alcools, 1913
14 octobre 2011
Amusez-vous!
Avec codebarre : http://codebarre.tv/fr/#/fr
Pour une fois, on peut s'amuser avec le code barre sans arrière-pensée de contrôle...
Vu qu’il pleut, j’ai tapé parapluie - surprenant le mini clip…
Info :
CODE BARRE est une application documentaire simple et ludique qui fait parler les objets qui vous entourent. En entrant le nom d’un objet ou en scannant son code-barre, l’application vous fait découvrir un film de 60 secondes qui changera votre regard sur l’objet.
Avec ses 100 courts métrages signés par 30 réalisateurs, ce projet collectif transcendera votre regard quotidien sur les objets en vous proposant une nouvelle manière de les concevoir. Chacune des œuvres est inspirée d’un objet et le présente sous une perspective nouvelle.
En utilisant un objet de votre entourage comme point de départ, vous êtes également invité à partager vos propres anecdotes et histoires d’objets. Vous pouvez également découvrir les films et contenus créés par les internautes en fonction de votre position géographique.
Cette application est l’extension mobile du documentaire interactif CODEBARRE.TV coproduit par l'Office national du film du Canada et ARTE France qui explore ce que nous sommes à partir d’objets qui nous entourent.
Courriel de support: codebarre@onf.ca
Pour une fois, on peut s'amuser avec le code barre sans arrière-pensée de contrôle...
Vu qu’il pleut, j’ai tapé parapluie - surprenant le mini clip…
Info :
CODE BARRE est une application documentaire simple et ludique qui fait parler les objets qui vous entourent. En entrant le nom d’un objet ou en scannant son code-barre, l’application vous fait découvrir un film de 60 secondes qui changera votre regard sur l’objet.
Avec ses 100 courts métrages signés par 30 réalisateurs, ce projet collectif transcendera votre regard quotidien sur les objets en vous proposant une nouvelle manière de les concevoir. Chacune des œuvres est inspirée d’un objet et le présente sous une perspective nouvelle.
En utilisant un objet de votre entourage comme point de départ, vous êtes également invité à partager vos propres anecdotes et histoires d’objets. Vous pouvez également découvrir les films et contenus créés par les internautes en fonction de votre position géographique.
Cette application est l’extension mobile du documentaire interactif CODEBARRE.TV coproduit par l'Office national du film du Canada et ARTE France qui explore ce que nous sommes à partir d’objets qui nous entourent.
Courriel de support: codebarre@onf.ca
13 octobre 2011
Le délire audiovisuel
Suite de l’article précédent
L’autre soir, je suis allée au parc, mug de café en main – nous avons connu des records de température clémente en ce début d’octobre. Assise sur un banc, j’'observais les fenêtres des quelques résidences autour, comme un spectateur devant sa télé. Et justement, je ne voyais que des éclairages bleutés et des flashs provenant des écrans. J'ai extrapolé à la grandeur de l'Amérique du Nord, puis à la planète entière. Wow! Parlez-moi de vraie communication.
La télévision est certes une invention formidable qui a contribué à élargir nos horizons. Que dire de la bibliothèque Internet! Les gens qui ne sortent pas de leurs villages peuvent visiter le monde entier en quelques clics. Et, ce média nous permet aussi d’échanger avec nos amis éloignés plus rapidement qu’avec le courrier postal.
Lors du passage obligatoire à la télé numérique en septembre, j’ai résolu de balancer mon téléviseur… au recyclage, bien sûr. Aucun manque, je fais partie de la minorité qui ne regarde pas la télé. Je dois avouer que je trouve la radio souvent plus intéressante à bien des égards.
Si je regarde un documentaire sur Internet ou un DVD au lieu de la télé, je n’ai pas à zapper «mute» aux 15 minutes durant les rafales publicitaires destinées à me séduire, à me vendre des choses dont je n’ai pas besoin, de la malbouffe, des bagnoles de luxe, des jouets, des céréales sucrées, des moquettes, du savon, des cosmétiques, etc.
Le nord-américain regarde la télé en moyenne 35 heures par semaine et les jeunes environ 28 heures (!). Ce à quoi il faut ajouter les heures/Internet. Imaginez ce qu’ils pourraient faire de créatif avec tout ce temps-là.
La télévision offre des émissions intéressantes, j’en conviens. Mais si vous passez de nombreuses heures assis devant l’écran, de grâce coupez au moins le brain-washing publicitaire. Si ce n’est pour vous, faites-le pour vos enfants, ils seront moins matérialistes, moins enclins à vous faire acheter plein de gadgets inutiles et votre portefeuille sera mieux garni pour les essentiels... En plus, vos jeunes seront moins turbulents et agressifs. Double bénéfice.
La banalisation de la violence
Ça fait très longtemps qu’on parle de la banalisation de la violence, mais rien de concret n’est fait pour nous débarrasser de cette mauvaise haleine sociale. Plusieurs associations pédiatriques ont dénoncé le contenu violent véhiculé par la télévision, les vidéos, les films, les jeux-vidéos et certains types de musique. Au bout 30 ans de recherche, un groupe concluait que les enfants exposés depuis le bas-âge à de la programmation télévisuelle violente finissent souvent par appliquer/transférer ces comportements virtuels dans la réalité; et il semble que les enfants perçoivent de plus en plus les actes de cruauté comme tout à fait acceptables et justifiables. D’autant plus que les auteurs de crimes violents sont fréquemment présentés comme des «héros»!
Quelques conclusions tirées de rapports de recherche (Dr. Singer, Child and Adolescence Psychiatry 1998) :
- les enfants qui regardent la télé seulement 3 heures par jour présentent déjà des problèmes comportementaux, une tendance à la dépression et une augmentation de l’agressivité.
- les enfants qui regardent la télévision plus de 5 heures par jour battent des records en matière de symptômes traumatiques.
Je n'insiste pas, tout a été dit sur le sujet. L’idée n’est pas de se rouler dans de la mousse rose, de fuir vers une montagne non fréquentée ou une caverne – il n’y en a plus de toute façon… Il s’agit simplement de prendre conscience de toute cette pollution et de choisir le dosage en fonction de nos propres valeurs.
Extraits
Il y a un siècle et demi (et ce n’est rien, un siècle et demi; c’est la naissance de nos grands-parents, autant dire rien), les écrivains pouvaient encore viser à élargir les horizons de leurs lecteurs.
Tout comme nous autres modernes, le lecteur d’antan avait une existence tantôt heureuse et tantôt malheureuse, comparée à la nôtre, la sienne était restreinte à la réalité à un point que nous avons du mal à imaginer. Une réalité présente, plutôt que présentée, représentée. Il n’avait ni appareil photo, ni radio, ni téléphone, ni voiture; encore moins, bien sûr, avait-il un poste de télévision chez lui ou une salle de cinéma dans son voisinage, et je ne parle même pas des ordinateurs, télécopieurs, caméras vidéo, visiophones, CD-ROM et autres Internet.
Du matin au soir, ce lecteur ne savait pour ainsi dire que ce qu’il voyait, entendait, et touchait. Les rues de la ville ou du village où il évoluait n’étaient qu’elles-mêmes. Elles n’avaient jamais été enregistrées, doublées par leur propre image ou leur propre son, encore moins envahies par des sons et images venus d’autre part. La littérature sous toutes ses formes (parfois accompagnée de dessins ou de gravures) s’appliquait à faire exister, dans l’ici et le maintenant, des réalités d’ailleurs ou d’autrefois : légendes et contes transmis par les aïeuls, divertissements théâtraux à l’occasion des fêtes, histoires de l’Évangile écoutées chaque dimanche, Bibliothèque bleue ou romans de colportage, et enfin, pour ceux qui avaient plus d’instruction et de loisirs : vrais romans, poésie, vraies pièces de théâtre.
Le lecteur de cette époque fréquentait presque exclusivement des gens du même milieu que lui; il n’avait pas de congés payés pour aller visiter d’autres régions; la littérature, sous ses formes nobles ou vulgaires, était son unique moyen de s’évader du réel; elle seule lui permettait de décoller du visible et du tangible, de se familiariser avec des milieux, pays et modes de vie, mais aussi des mondes imaginaires, différents des siens. (Je mets de côté ces merveilleux moyens d’évasion que sont la musique, car elle ne transmet aucun contenu précis, et le rêve, qui n’est pas un phénomène culturel.)
En dépit de la relative monotonie de son existence, ce lecteur d’antan avait quelques certitudes rassurantes. L’existence de Dieu, par exemple, était une certitude; et la vie après la mort, une quasi. Il avait aussi des traditions centenaires, et il y tenait : fêtes religieuses à date fixe, veillées d’hiver à la campagne, coiffes des femmes en dentelle, danses débridées après la moisson ou le soir du Quatorze Juillet, dinde aux marrons à Noël, gâteaux de Pâques que l’on fait cuire comme ceci ou cela, bouteille de vin ou de bière que l’on débouche… En un mot, ce lecteur avait une identité culturelle.
Le lecteur contemporain, en revanche, en a mille : autant dire aucune. Même à la campagne, où les coutumes anciennes perdurent jusqu’à un certain point, l’arrivée des téléviseurs il y a trente ans a mis fin aux veillées : l’image a remplacé les mots et le poste, usurpant la place symbolique du feu, est devenu le foyer, le centre convivial autour duquel s’assemblent les membres d’une famille… pour se taire.
Alors voici ce que je me suis dit, l’été dernier, quand j’ai pu regagner ma chambre dans la maison de la dame si bienveillante et si chaotiquement cultivée : le rôle de l’écrivain, depuis un siècle et demi, s’est transformé du tout au tout. Nous ne sommes plus là pour faire miroiter d’autres réalités aux yeux de nos lecteurs, élargir leurs horizons, les faire rêver ou réfléchir à de nouvelles choses, multiplier leurs expériences… Non, car ils ont déjà touché à tout. Ce soir à la télévision, ils auront le choix entre un documentaire sur le vaudou au Bénin, un film policier américain des années quarante, un «débat de société» sur le sida, un panorama historique des Ballets Bolchoï; à la radio ils pourront écouter du rap de Harlem, des chants religieux en hébreu, un merengue antillais, un opéra de Monteverdi; et, pour peu qu’ils habitent une grande ville et qu’ils veuillent bien sortir de chez eux, ils pourront visiter la Suède, l’Inde ou le Japon en allant aux festivals Bergman, Satyajit Ray ou Ozu; assister à une pièce de Bertolt Brecht ou d’Eschyle, se pâmer devant un spectacle de danse sud-africaine ou un concert de musique expérimentale; prendre l’apéritif aux USA, dîner au Viêt-Nam, aller danser ensuite en Argentine et finir la nuit au pub irlandais.
Le rôle des intellectuels et des écrivains, me suis-je dit (ayant fermé la porte de ma chambre pour faire comprendre à mon hôtesse que je dormais), serait maintenant, au contraire, de rétrécir. D’isoler. D’ériger des cloisons. De concentrer. D’écarter le flux affolant d’images et de bruits, de choix miroitants, d’informations et d’influences parasites. De faire le vide, le silence.
De dire une chose, une seule. Ou deux… mais en profondeur.
L’autre soir, je suis allée au parc, mug de café en main – nous avons connu des records de température clémente en ce début d’octobre. Assise sur un banc, j’'observais les fenêtres des quelques résidences autour, comme un spectateur devant sa télé. Et justement, je ne voyais que des éclairages bleutés et des flashs provenant des écrans. J'ai extrapolé à la grandeur de l'Amérique du Nord, puis à la planète entière. Wow! Parlez-moi de vraie communication.
La télévision est certes une invention formidable qui a contribué à élargir nos horizons. Que dire de la bibliothèque Internet! Les gens qui ne sortent pas de leurs villages peuvent visiter le monde entier en quelques clics. Et, ce média nous permet aussi d’échanger avec nos amis éloignés plus rapidement qu’avec le courrier postal.
Lors du passage obligatoire à la télé numérique en septembre, j’ai résolu de balancer mon téléviseur… au recyclage, bien sûr. Aucun manque, je fais partie de la minorité qui ne regarde pas la télé. Je dois avouer que je trouve la radio souvent plus intéressante à bien des égards.
Si je regarde un documentaire sur Internet ou un DVD au lieu de la télé, je n’ai pas à zapper «mute» aux 15 minutes durant les rafales publicitaires destinées à me séduire, à me vendre des choses dont je n’ai pas besoin, de la malbouffe, des bagnoles de luxe, des jouets, des céréales sucrées, des moquettes, du savon, des cosmétiques, etc.
Le nord-américain regarde la télé en moyenne 35 heures par semaine et les jeunes environ 28 heures (!). Ce à quoi il faut ajouter les heures/Internet. Imaginez ce qu’ils pourraient faire de créatif avec tout ce temps-là.
La banalisation de la violence
Ça fait très longtemps qu’on parle de la banalisation de la violence, mais rien de concret n’est fait pour nous débarrasser de cette mauvaise haleine sociale. Plusieurs associations pédiatriques ont dénoncé le contenu violent véhiculé par la télévision, les vidéos, les films, les jeux-vidéos et certains types de musique. Au bout 30 ans de recherche, un groupe concluait que les enfants exposés depuis le bas-âge à de la programmation télévisuelle violente finissent souvent par appliquer/transférer ces comportements virtuels dans la réalité; et il semble que les enfants perçoivent de plus en plus les actes de cruauté comme tout à fait acceptables et justifiables. D’autant plus que les auteurs de crimes violents sont fréquemment présentés comme des «héros»!
Quelques conclusions tirées de rapports de recherche (Dr. Singer, Child and Adolescence Psychiatry 1998) :
- les enfants qui regardent la télé seulement 3 heures par jour présentent déjà des problèmes comportementaux, une tendance à la dépression et une augmentation de l’agressivité.
- les enfants qui regardent la télévision plus de 5 heures par jour battent des records en matière de symptômes traumatiques.
Je n'insiste pas, tout a été dit sur le sujet. L’idée n’est pas de se rouler dans de la mousse rose, de fuir vers une montagne non fréquentée ou une caverne – il n’y en a plus de toute façon… Il s’agit simplement de prendre conscience de toute cette pollution et de choisir le dosage en fonction de nos propres valeurs.
***
Nancy Huston a superbement décrit la manière dont les médias audiovisuels ont transformé le rôle de l’écrivain et rapidement chamboulé nos rapports sociaux. (Âmes et corps; textes choisis 1981-2003) Extraits
Il y a un siècle et demi (et ce n’est rien, un siècle et demi; c’est la naissance de nos grands-parents, autant dire rien), les écrivains pouvaient encore viser à élargir les horizons de leurs lecteurs.
Tout comme nous autres modernes, le lecteur d’antan avait une existence tantôt heureuse et tantôt malheureuse, comparée à la nôtre, la sienne était restreinte à la réalité à un point que nous avons du mal à imaginer. Une réalité présente, plutôt que présentée, représentée. Il n’avait ni appareil photo, ni radio, ni téléphone, ni voiture; encore moins, bien sûr, avait-il un poste de télévision chez lui ou une salle de cinéma dans son voisinage, et je ne parle même pas des ordinateurs, télécopieurs, caméras vidéo, visiophones, CD-ROM et autres Internet.
Du matin au soir, ce lecteur ne savait pour ainsi dire que ce qu’il voyait, entendait, et touchait. Les rues de la ville ou du village où il évoluait n’étaient qu’elles-mêmes. Elles n’avaient jamais été enregistrées, doublées par leur propre image ou leur propre son, encore moins envahies par des sons et images venus d’autre part. La littérature sous toutes ses formes (parfois accompagnée de dessins ou de gravures) s’appliquait à faire exister, dans l’ici et le maintenant, des réalités d’ailleurs ou d’autrefois : légendes et contes transmis par les aïeuls, divertissements théâtraux à l’occasion des fêtes, histoires de l’Évangile écoutées chaque dimanche, Bibliothèque bleue ou romans de colportage, et enfin, pour ceux qui avaient plus d’instruction et de loisirs : vrais romans, poésie, vraies pièces de théâtre.
Le lecteur de cette époque fréquentait presque exclusivement des gens du même milieu que lui; il n’avait pas de congés payés pour aller visiter d’autres régions; la littérature, sous ses formes nobles ou vulgaires, était son unique moyen de s’évader du réel; elle seule lui permettait de décoller du visible et du tangible, de se familiariser avec des milieux, pays et modes de vie, mais aussi des mondes imaginaires, différents des siens. (Je mets de côté ces merveilleux moyens d’évasion que sont la musique, car elle ne transmet aucun contenu précis, et le rêve, qui n’est pas un phénomène culturel.)
En dépit de la relative monotonie de son existence, ce lecteur d’antan avait quelques certitudes rassurantes. L’existence de Dieu, par exemple, était une certitude; et la vie après la mort, une quasi. Il avait aussi des traditions centenaires, et il y tenait : fêtes religieuses à date fixe, veillées d’hiver à la campagne, coiffes des femmes en dentelle, danses débridées après la moisson ou le soir du Quatorze Juillet, dinde aux marrons à Noël, gâteaux de Pâques que l’on fait cuire comme ceci ou cela, bouteille de vin ou de bière que l’on débouche… En un mot, ce lecteur avait une identité culturelle.
Le lecteur contemporain, en revanche, en a mille : autant dire aucune. Même à la campagne, où les coutumes anciennes perdurent jusqu’à un certain point, l’arrivée des téléviseurs il y a trente ans a mis fin aux veillées : l’image a remplacé les mots et le poste, usurpant la place symbolique du feu, est devenu le foyer, le centre convivial autour duquel s’assemblent les membres d’une famille… pour se taire.
Alors voici ce que je me suis dit, l’été dernier, quand j’ai pu regagner ma chambre dans la maison de la dame si bienveillante et si chaotiquement cultivée : le rôle de l’écrivain, depuis un siècle et demi, s’est transformé du tout au tout. Nous ne sommes plus là pour faire miroiter d’autres réalités aux yeux de nos lecteurs, élargir leurs horizons, les faire rêver ou réfléchir à de nouvelles choses, multiplier leurs expériences… Non, car ils ont déjà touché à tout. Ce soir à la télévision, ils auront le choix entre un documentaire sur le vaudou au Bénin, un film policier américain des années quarante, un «débat de société» sur le sida, un panorama historique des Ballets Bolchoï; à la radio ils pourront écouter du rap de Harlem, des chants religieux en hébreu, un merengue antillais, un opéra de Monteverdi; et, pour peu qu’ils habitent une grande ville et qu’ils veuillent bien sortir de chez eux, ils pourront visiter la Suède, l’Inde ou le Japon en allant aux festivals Bergman, Satyajit Ray ou Ozu; assister à une pièce de Bertolt Brecht ou d’Eschyle, se pâmer devant un spectacle de danse sud-africaine ou un concert de musique expérimentale; prendre l’apéritif aux USA, dîner au Viêt-Nam, aller danser ensuite en Argentine et finir la nuit au pub irlandais.
Le rôle des intellectuels et des écrivains, me suis-je dit (ayant fermé la porte de ma chambre pour faire comprendre à mon hôtesse que je dormais), serait maintenant, au contraire, de rétrécir. D’isoler. D’ériger des cloisons. De concentrer. D’écarter le flux affolant d’images et de bruits, de choix miroitants, d’informations et d’influences parasites. De faire le vide, le silence.
De dire une chose, une seule. Ou deux… mais en profondeur.
***
Liens complémentaires :
http://situationplanetaire.blogspot.com/2011/06/pater-noster-mater-nostra.html
http://situationplanetaire.blogspot.com/2011/07/linjustice.html
http://situationplanetaire.blogspot.com/2011/04/lenfance-1.html
http://situationplanetaire.blogspot.com/2011/04/lenfance-2.html
http://situationplanetaire.blogspot.com/2011/03/la-violence.html
http://situationplanetaire.blogspot.com/2011/07/linjustice.html
http://situationplanetaire.blogspot.com/2011/04/lenfance-1.html
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11 octobre 2011
Changement de fréquence 3
Je n’avais pas vu le documentaire «L’enfance sous contrôle» (2009) : http://www.tou.tv/l-enfance-sous-controle . Pas à jour dans le domaine … et j’ai sauté au plafond.
On prétend que tous les comportements émotionnels classés «maladies mentales» (le DSM compte maintenant plus de 400 maladies mentales) sont traitables par la chimie, c’est-à-dire, avec des antidépresseurs, anxiolytiques, benzodiazépines et autres. À l’aide d’une batterie de tests sophistiqués, on dit aussi qu’il est possible de détecter très tôt dans l’enfance qui sera délinquant ou ne le sera pas. On peut également modifier les composants chimiques du cerveau de manière à éradiquer tout comportement délinquant chez les enfants turbulents. Des mesures préventives prétendument pour protéger les sociétés.
Ce qu’on ne dit pas, c’est que certaines de ces drogues stimulent parallèlement l’agressivité, la violence et la dépression. Double service. Dès lors, on peut facilement imaginer un système pouvant fabriquer des enfants «pacifiques» aussi bien que «malveillants», en renforçant leurs tendances initiales. De parfaits enfants sages comme des images ou de braves petits soldats qui n’auront pas peur de tuer.
On sait que l’enfant en bas-âge est aussi perméable qu’une éponge et qu’il copie et reproduit tout ce qu’il voit et entend dans son entourage*. Certains enfants sont plus absorbants que d’autres, comme les essuie-tout. Le bambin dont les parents passent leur temps à se quereller risque fort de développer des comportements agressifs.
La chimie peut certes modifier le cerveau, mais au prix de la dépendance. En revanche, enseigner un savoir-vivre aux enfants par un training mental et émotionnel adéquat serait plus approprié.
Par ailleurs, selon certains psychanalystes, la détresse psychologique atteindrait maintenant des proportions alarmantes – il semble qu’une bonne partie de la population se dope aux antidépresseurs.
Causons des «vraies» affaires…
Dès l’enfance, on nous apprend à voir le monde comme quelque chose de menaçant (un brain-washing socioculturel bien rodé) de sorte que la plupart de nos comportements sont colorés par cette perception négative.
La pensée produit l’émotion, et l’émotion produit une réaction (attitude, comportement). Par exemple, si vous pensez au patron qui vous a viré récemment, il se peut qu’une émotion de colère ou de frustration émerge. Si vous pensez à une prochaine rencontre avec un être cher, il est probable qu’une émotion de joie vous envahisse, et ainsi de suite. Se concentrer sur la guerre, la misère, la pauvreté, la souffrance, la maladie, etc., fait radicalement chuter notre fréquence vibratoire; et inversement, se concentrer sur la beauté, les événements heureux, la santé, etc., nous fait rayonner. Le tandem pensées/émotions (négatives/positives) déteint sur tous nos corps (physique et subtils) et en modifie la fréquence vibratoire.
Une des meilleures façons de comprendre le phénomène est d’utiliser notre clairvoyance. Le clairvoyant ne fait que capter, avec plus ou moins d’acuité, le contenu de l’aura mentale et émotionnelle d’une personne (programmation parentale, socioculturelle et médiatique, peurs, attentes, désirs, rêves, déceptions, obsessions, projections, souvenirs de la vie présente, bribes de vies antérieures, etc.). Disons que beaucoup de données inutiles stagnent ou tournent en boucles dans notre aura, et que souvent ce contenu n’offre pas plus d’intérêt qu’un soap-opera de second ordre. Très rares sont les personnes dont les pensées volent haut. En réalité, le clairvoyant ne fait que renvoyer à la personne ses propres projections. Au moins 40,000 pensées traversent notre mental quotidiennement… Les pensées créent, choisissons et entretenons les meilleures!
L’énergie la plus polluante : ce maladif besoin d’avoir peur
La peur est la dépendance la plus nocive du corps émotionnel. Partout sur la planète, les gens adorent avoir et faire peur en utilisant de l’imagerie morbide et violente pour contrôler, mais aussi pour divertir (!).
On commence à faire peur aux enfants en très bas-âge avec des histoires de croque-mitaines, monstres, ogres, etc. Lorsqu’ils atteignent l’âge de l’humain primitif (entre 7 et 9 ans), ils connaissent déjà l’essentiel de la mort et de la cruauté. Certains enfants développent même une fascination. Ils s’adonnent à des activités violentes pour tester leur courage, et s’amusent à se faire peur en se racontant des histoires macabres et horrifiantes.
Quand le corps est saturé de peur, les nerfs du plexus solaire reçoivent un choc brutal, le système nerveux autonome réagit sous la pulsion attaque/défense, et le rush d’adrénaline court-circuite l’irrigation du cerveau. De tels chocs produisent une dépendance dans le corps, de sorte qu’en vieillissant, l’on continue de se fabriquer, de choisir (inconsciemment), des circonstances qui reproduiront cette stimulation. Pour le corps physique, c’est quasi une expérience orgasmique. L’adrénaline répandue dans tout le système crée l’impression d’être plus vivant, de sortir de l’insensibilité, de la dormance. Malheureusement, c’est une drogue qui use rapidement le corps physique.
Les vidéos et les films d’horreur ne remplissent qu’une seule fonction : stimuler la peur. La vie courante nous anesthésie à tel point qu’elle nous dépouille d’une grande part de notre sensibilité et de notre compassion naturelles. Par conséquent, seuls les chocs graves peuvent nous faire réagir – et encore, car l’accoutumance requiert des émotions de plus en plus fortes – c’est la raison pour laquelle les drogues et les sports extrêmes ont tant de succès. Nous aimons la peur et les expériences traumatisantes, que les moins audacieux vivront par procuration en regardant les autres se faire massacrer; on n’est pas loin du Colisée... Nous nous ingénions même à trouver des façons d’utiliser la peur comme une arme dans nos relations.
Quand on examine les thèmes du divertissement grand public, on remarque qu’ils ne rabâchent que des émotions malsaines. La répétition de scénarios qui inspirent la peur ne nous aide pas à transformer notre vie positivement. Ces stimuli en apparence anodins laissent des empreintes. Ils gardent l’esprit captif, et ce focus négatif se répand dans toute notre vie. C’est une tragédie qu’une telle paranoïa obsède tant de jeunes aujourd’hui. Regarder des films, des vidéos et des psychodrames d’horreur n’est pas vraiment un divertissement car nous devenons ce que nous absorbons à répétition. Le processus normal de la conscience s’ouvre non seulement à l’inconscient mais aussi à une invasion d’énergies astrales indésirables.
Le corps émotionnel est incapable de se soustraire de lui-même aux infinies variations d’images associées à la peur, et cette boue astrale finit par avoir raison de lui. Or si nous ne faisons rien pour éliminer – volontairement – la dépendance du corps émotionnel à ce pattern, nous continuerons de choisir des amours malheureuses, des maladies graves et des accidents inexplicables par attraction magnétique; ce qui en définitive nous empêchera de vivre notre plein potentiel tant matériel que spirituel.
Si les parents et les éducateurs décidaient de couper ne serait-ce qu’un peu dans la malbouffe émotionnelle et mentale, cela aurait déjà un impact favorable sur les enfants. La tâche est néanmoins colossale puisque la contamination au virus de la peur n’épargne personne. Il reste donc l’éducation… des parents d’abord.
* Addenda
Faut-il s’étonner que des enfants prépubères se suicident comme l’affirme Boris Cyrulnik, même si c’est en petit nombre? Selon lui, il s’agit d’un indice de défaillance sociale.
«À peine le gène s'exprime-t-il que cette expression est pétrie, sculptée par les pressions du milieu. (…) Désormais, l'information dans notre cerveau empruntera plus volontiers ce chemin qu'un autre. Prenons l'exemple d'un enfant génétiquement sain, porté par une mère stressée par la guerre. Cet enfant sain sera in utero façonné par le malheur de la mère. À la naissance, il sera 50 % plus petit, plus léger qu'un enfant moyen et il souffrira d'une atrophie fronto-limbique. Il a donc été altéré par l'épigenèse. Attention, le façonnage peut être inverse. Un enfant faible transporteur de sérotonine, donc hyper-vulnérable, porté par une mère heureuse, dans un milieu stable, deviendra un adulte équilibré, tout juste plus enclin à l'émotion. Le gène est déterminant de pas grand-chose, tandis que l'épigenèse, elle, est très déterminante, elle sculpte l'expression des gènes et du cerveau.»
COMMENTAIRE
Il y a une chose primordiale qu'on devrait apprendre en bas-âge, à savoir que le vie est faite de gains et de pertes, de succès et d'échecs. Il semble que plus personne ne veut accepter ou assumer cette réalité inhérente au mode de vie terrestre.
«Parfois quand on gagne on perd. Parfois quand on perd on gagne.»
On prétend que tous les comportements émotionnels classés «maladies mentales» (le DSM compte maintenant plus de 400 maladies mentales) sont traitables par la chimie, c’est-à-dire, avec des antidépresseurs, anxiolytiques, benzodiazépines et autres. À l’aide d’une batterie de tests sophistiqués, on dit aussi qu’il est possible de détecter très tôt dans l’enfance qui sera délinquant ou ne le sera pas. On peut également modifier les composants chimiques du cerveau de manière à éradiquer tout comportement délinquant chez les enfants turbulents. Des mesures préventives prétendument pour protéger les sociétés.
Ce qu’on ne dit pas, c’est que certaines de ces drogues stimulent parallèlement l’agressivité, la violence et la dépression. Double service. Dès lors, on peut facilement imaginer un système pouvant fabriquer des enfants «pacifiques» aussi bien que «malveillants», en renforçant leurs tendances initiales. De parfaits enfants sages comme des images ou de braves petits soldats qui n’auront pas peur de tuer.
On sait que l’enfant en bas-âge est aussi perméable qu’une éponge et qu’il copie et reproduit tout ce qu’il voit et entend dans son entourage*. Certains enfants sont plus absorbants que d’autres, comme les essuie-tout. Le bambin dont les parents passent leur temps à se quereller risque fort de développer des comportements agressifs.
La chimie peut certes modifier le cerveau, mais au prix de la dépendance. En revanche, enseigner un savoir-vivre aux enfants par un training mental et émotionnel adéquat serait plus approprié.
Par ailleurs, selon certains psychanalystes, la détresse psychologique atteindrait maintenant des proportions alarmantes – il semble qu’une bonne partie de la population se dope aux antidépresseurs.
Causons des «vraies» affaires…
Dès l’enfance, on nous apprend à voir le monde comme quelque chose de menaçant (un brain-washing socioculturel bien rodé) de sorte que la plupart de nos comportements sont colorés par cette perception négative.
La pensée produit l’émotion, et l’émotion produit une réaction (attitude, comportement). Par exemple, si vous pensez au patron qui vous a viré récemment, il se peut qu’une émotion de colère ou de frustration émerge. Si vous pensez à une prochaine rencontre avec un être cher, il est probable qu’une émotion de joie vous envahisse, et ainsi de suite. Se concentrer sur la guerre, la misère, la pauvreté, la souffrance, la maladie, etc., fait radicalement chuter notre fréquence vibratoire; et inversement, se concentrer sur la beauté, les événements heureux, la santé, etc., nous fait rayonner. Le tandem pensées/émotions (négatives/positives) déteint sur tous nos corps (physique et subtils) et en modifie la fréquence vibratoire.
Une des meilleures façons de comprendre le phénomène est d’utiliser notre clairvoyance. Le clairvoyant ne fait que capter, avec plus ou moins d’acuité, le contenu de l’aura mentale et émotionnelle d’une personne (programmation parentale, socioculturelle et médiatique, peurs, attentes, désirs, rêves, déceptions, obsessions, projections, souvenirs de la vie présente, bribes de vies antérieures, etc.). Disons que beaucoup de données inutiles stagnent ou tournent en boucles dans notre aura, et que souvent ce contenu n’offre pas plus d’intérêt qu’un soap-opera de second ordre. Très rares sont les personnes dont les pensées volent haut. En réalité, le clairvoyant ne fait que renvoyer à la personne ses propres projections. Au moins 40,000 pensées traversent notre mental quotidiennement… Les pensées créent, choisissons et entretenons les meilleures!
L’énergie la plus polluante : ce maladif besoin d’avoir peur
La peur est la dépendance la plus nocive du corps émotionnel. Partout sur la planète, les gens adorent avoir et faire peur en utilisant de l’imagerie morbide et violente pour contrôler, mais aussi pour divertir (!).
On commence à faire peur aux enfants en très bas-âge avec des histoires de croque-mitaines, monstres, ogres, etc. Lorsqu’ils atteignent l’âge de l’humain primitif (entre 7 et 9 ans), ils connaissent déjà l’essentiel de la mort et de la cruauté. Certains enfants développent même une fascination. Ils s’adonnent à des activités violentes pour tester leur courage, et s’amusent à se faire peur en se racontant des histoires macabres et horrifiantes.
Quand le corps est saturé de peur, les nerfs du plexus solaire reçoivent un choc brutal, le système nerveux autonome réagit sous la pulsion attaque/défense, et le rush d’adrénaline court-circuite l’irrigation du cerveau. De tels chocs produisent une dépendance dans le corps, de sorte qu’en vieillissant, l’on continue de se fabriquer, de choisir (inconsciemment), des circonstances qui reproduiront cette stimulation. Pour le corps physique, c’est quasi une expérience orgasmique. L’adrénaline répandue dans tout le système crée l’impression d’être plus vivant, de sortir de l’insensibilité, de la dormance. Malheureusement, c’est une drogue qui use rapidement le corps physique.
Les vidéos et les films d’horreur ne remplissent qu’une seule fonction : stimuler la peur. La vie courante nous anesthésie à tel point qu’elle nous dépouille d’une grande part de notre sensibilité et de notre compassion naturelles. Par conséquent, seuls les chocs graves peuvent nous faire réagir – et encore, car l’accoutumance requiert des émotions de plus en plus fortes – c’est la raison pour laquelle les drogues et les sports extrêmes ont tant de succès. Nous aimons la peur et les expériences traumatisantes, que les moins audacieux vivront par procuration en regardant les autres se faire massacrer; on n’est pas loin du Colisée... Nous nous ingénions même à trouver des façons d’utiliser la peur comme une arme dans nos relations.
Quand on examine les thèmes du divertissement grand public, on remarque qu’ils ne rabâchent que des émotions malsaines. La répétition de scénarios qui inspirent la peur ne nous aide pas à transformer notre vie positivement. Ces stimuli en apparence anodins laissent des empreintes. Ils gardent l’esprit captif, et ce focus négatif se répand dans toute notre vie. C’est une tragédie qu’une telle paranoïa obsède tant de jeunes aujourd’hui. Regarder des films, des vidéos et des psychodrames d’horreur n’est pas vraiment un divertissement car nous devenons ce que nous absorbons à répétition. Le processus normal de la conscience s’ouvre non seulement à l’inconscient mais aussi à une invasion d’énergies astrales indésirables.
Le corps émotionnel est incapable de se soustraire de lui-même aux infinies variations d’images associées à la peur, et cette boue astrale finit par avoir raison de lui. Or si nous ne faisons rien pour éliminer – volontairement – la dépendance du corps émotionnel à ce pattern, nous continuerons de choisir des amours malheureuses, des maladies graves et des accidents inexplicables par attraction magnétique; ce qui en définitive nous empêchera de vivre notre plein potentiel tant matériel que spirituel.
Si les parents et les éducateurs décidaient de couper ne serait-ce qu’un peu dans la malbouffe émotionnelle et mentale, cela aurait déjà un impact favorable sur les enfants. La tâche est néanmoins colossale puisque la contamination au virus de la peur n’épargne personne. Il reste donc l’éducation… des parents d’abord.
* Addenda
Faut-il s’étonner que des enfants prépubères se suicident comme l’affirme Boris Cyrulnik, même si c’est en petit nombre? Selon lui, il s’agit d’un indice de défaillance sociale.
«À peine le gène s'exprime-t-il que cette expression est pétrie, sculptée par les pressions du milieu. (…) Désormais, l'information dans notre cerveau empruntera plus volontiers ce chemin qu'un autre. Prenons l'exemple d'un enfant génétiquement sain, porté par une mère stressée par la guerre. Cet enfant sain sera in utero façonné par le malheur de la mère. À la naissance, il sera 50 % plus petit, plus léger qu'un enfant moyen et il souffrira d'une atrophie fronto-limbique. Il a donc été altéré par l'épigenèse. Attention, le façonnage peut être inverse. Un enfant faible transporteur de sérotonine, donc hyper-vulnérable, porté par une mère heureuse, dans un milieu stable, deviendra un adulte équilibré, tout juste plus enclin à l'émotion. Le gène est déterminant de pas grand-chose, tandis que l'épigenèse, elle, est très déterminante, elle sculpte l'expression des gènes et du cerveau.»
COMMENTAIRE
Il y a une chose primordiale qu'on devrait apprendre en bas-âge, à savoir que le vie est faite de gains et de pertes, de succès et d'échecs. Il semble que plus personne ne veut accepter ou assumer cette réalité inhérente au mode de vie terrestre.
«Parfois quand on gagne on perd. Parfois quand on perd on gagne.»
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