21 octobre 2011

Réactions à la musique

Introduction au prochain article «Changement de fréquence» qui portera sur les diapasons et l’harmonisation vibratoire.


Le cerveau a quatre manières distinctes de percevoir ou de réagir à la musique. Ces réactions (ou réponses) étant expérimentées dans le monde physique, l’environnement (ou le contexte) dans lequel nous sommes exposés à la musique peut influencer nos réactions.

Le Docteur Arthur Harvey, professeur de musique à l'université d'Hawaï, définit ces quatre réactions à la musique comme suit : réponses cognitive, affective, physique, et transpersonnelle.  

La réponse cognitive
La réponse cognitive fait appel à l’analyse et utilise principalement le cerveau gauche. Les musicologues qui se passionnent pour les mécanismes de la musique réagissent de cette façon. Par exemple après un concert, les fonctions analytiques et cognitives du cerveau se rappellent les notes manquées, les mauvaises prononciations, le tempo inexact, les structures musicales, etc.

La réponse affective
La réponse affective fait appel aux émotions, interprète la musique à travers des sentiments et des symboles, et utilise principalement le cerveau droit. Il y a presque un raccordement, ou une «approche intuitive» de la musique par les émotions. Les gens qui écoutent de cette façon quitteront un concert en se rappelant les variations du tempo, le volume, l'équilibre accord/dissonance et l'instrumentation.

La réponse physique
Les études en physique montrent (lorsqu’on mesure les ondes cérébrales des personnes qui écoutent divers styles de musique) que le corps réagit de différentes manières. La fréquence des pulsions électriques produites par le cerveau est grandement influencée par la musique; les styles de musique et le volume produisent des effets variés.

L'histoire suivante illustre à quel point la musique peut aider les gens à transcender les contraintes physiques et améliorer l’existence.

Il s’agit d’une anecdote à propos de Pablo Casals (le célèbre virtuose du violoncelle). À tous les matins, l’épouse de Casals devait l’aider à sortir du lit pour qu’il puisse commencer sa journée. Il souffrait de rhumatisme articulaire et d'emphysème de sorte qu’il avait beaucoup de difficulté à s’occuper de lui-même.

Peu avant son quatre-vingt-dixième anniversaire, Pablo Casals  reçut la visite de son vieil ami Norman Cousins à sa résidence portoricaine.

Après s’être habillé, Casals se dirigea vers le piano, traînant les pieds, la tête penchée.  Parvenu à destination, ses mains enflées s’agrippèrent au banc de piano. Cousins raconte qu'il ne s’attendait pas du tout au miracle qui allait suivre. Casals s’assit et se délia les doigts. Quand il desserra les mains et les posa sur le clavier, il devint comme un bourgeon qui se déploie à la lumière du soleil – son dos se redressa et sa respiration devint plus ample et détendue.

Casals commença à jouer une fugue de Bach (Clavier bien tempéré) avec la même compétence et agilité qui l’avaient rendu si célèbre avec son violoncelle. Il fredonnait pendant qu'il jouait et disait que Bach lui «parlait». Quand il enchaîna avec un  concerto de Brahms, ses doigts devinrent extrêmement agiles et survolèrent le clavier avec dextérité. Tout son corps était fluide et bougeait avec la musique.

Quand il eut terminé, il se leva pour aller déjeuner. Don Pablo avait grandi de plusieurs pouces! Il ne traînait plus les pieds et sa respiration était à peine audible. Après un copieux déjeuner, les deux amis firent une longue promenade sur la plage.

La réponse transpersonnelle
Certaines musiques, combinées à la méditation, la relaxation, le biofeedback ou le training subliminal, peuvent être utilisées pour favoriser des états de conscience altérés.

L'ADN entend la musique et participe aux phénomènes de la conscience
Depuis qu’on utilise la musique en thérapie, on a réalisé que les vibrations acoustiques avaient une influence directe ou indirecte sur l'organisme humain. Grâce aux travaux de Szent Gyorgyi et Herbert Frolich (gagnants de prix Nobel) et particulièrement ceux de Fritz Albert sur la biologie de la lumière et la bio-communication intercellulaire et électromagnétique, nous savons aujourd'hui que les cellules nucléées, de par la configuration physique et vibratoire de leur ADN, sont capables de capter, stocker et diffuser de l’information (ordre/néguentropie) au sujet de l'environnement. Cela suggère, parmi bien d’autres découvertes, que la matière vivante organise son environnement. Une idée qui rappelle l'Hypothèse Gaia de James Lovelock (1989) démontrant que les cellules communiquent avec cohérence entre elles par échange de quanta photoniques.

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