30 septembre 2021

Impardonnable!

Au lieu de déclencher des élections à contretemps en pleine vague de COVID-19, Justin Trudeau aurait mieux fait d’attribuer les 612 milliards de dollars + à des réseaux d’alimentation en eau potable pour les communautés autochtones en manque depuis des décennies. Pourtant, Trudeau ne ratait pas une occasion de déchirer sa chemise dès qu’il était question des défis soulevés par la Commission vérité et réconciliation.

Rappelons que son but non avoué était d’obtenir une majorité au Parlement. Or la preuve que ces élections étaient totalement inutiles, c’est que l’assemblée est quasi au statu quo. Il serait peut-être temps que le Parti libéral du Canada se dégote un/e leader mature et lucide qui aura le courage d’agir au lieu de parler. Nous avons d’immenses défis sous notre nez.

Journée nationale de la vérité et de la réconciliation 

À l’occasion de la Journée nationale de la vérité et de la réconciliation, deux victimes des pensionnats rapportent des expériences troublantes dans le reportage de Jean-François Bélanger (ICI Radio-Canada reportage). Quelques extraits :

Lorsqu’il entend parler d’excuses, de vérité et de réconciliation, Ben Pratt ne cache pas son scepticisme. «J’en ai marre de voir les politiciens mentir en direct à la télé pour se faire élire. Ce truc vérité et réconciliation, ce ne sont que de beaux mots… C’est de la foutaise! Je n’ai jamais rien vu se produire à Gordon après tous ces abus ou à l’école de Muskowekwan avec tous ces enfants disparus, tous ces corps retrouvés.» (Ben Pratt, ancien élève du pensionnat de George Gordon)

Photo via «Parlez et Agissez». Une classe du secondaire au Pensionnat de Muskowekwan. Pas besoin d’être psychologue pour lire la souffrance, la tristesse, l’angoisse, la fermeture et la crainte sur ces visages... des traumatisés pour la vie.

Le pensionnat pour Autochtones de Muskowekwan, en Saskatchewan, est l’un des derniers restants sur les 139 construits au Canada. Fermé en 1997, il donne encore froid dans le dos, surtout lorsqu’on le visite après avoir entendu les récits terrifiants de ceux qui l’ont fréquenté.  

Ed Bitternose est aujourd’hui un gaillard de près de deux mètres. Et pourtant, c’est avec des yeux d’enfant qu’il redécouvre les lieux qui ont hanté sa jeunesse. Le dortoir des garçons est associé à ses pires souvenirs. «J’y entendais des pleurs étouffés la nuit. J’ai compris plus tard pourquoi. J’ai été agressé sexuellement dans le dortoir des garçons.» (Ed Bitternose, ancien élève des pensionnats de Muskowekwan et de George Gordon)

Ed a tenté de s’enfuir à plusieurs reprises, mais, chaque fois, évasion rimait avec punition. Il était forcé de s’agenouiller plusieurs jours sur un manche à balai dans la salle de bains. Il boite encore de nos jours. Le pensionnat de Muskowekwan était géré par les oblats, donc par l'Église catholique. Mais tout ce dont Ed Bitternose se souvient à propos du personnel, c’est sa méchanceté.

Les élèves du pensionnat de la communauté George Gordon, juste à côté, sous la férule de l’Église anglicane, n’étaient pas mieux traités. Ben Pratt en est resté traumatisé.

Pire, entre 1968 et 1984, le pensionnat était dirigé par un pédophile notoire, William Starr. Ce prédateur sexuel a par la suite reconnu avoir abusé de centaines d’enfants. Il a plaidé coupable en 1993 d’avoir agressé 10 élèves âgés de 7 et 14 ans. Il a été condamné à quatre ans et demi de prison.  

Ben Pratt raconte avoir été violé à de multiples reprises par William Starr. «Derrière son bureau, il avait une petite pièce avec une télévision, un lit et un canapé. Il faisait venir quatre ou cinq d’entre nous et nous violait tous. On ne disait rien. On rentrait au dortoir en pleurant.» Il se souvient de la honte ressentie, de son caleçon taché de sang qu’il cachait pour que personne ne sache.

https://ici.radio-canada.ca/reportage-photo/2983/pensionnats-pour-autochtones-enfant  

28 septembre 2021

Vas-y Jenny!

Le poème de Jenny Joseph est à l’origine de la création de la Red Hat Society (RHS) en 1998, aux États-Unis, par Sue Ellen Cooper. Elle était alors dévolue aux femmes de 50 ans et plus mais elle est aujourd'hui ouverte à toutes. En 2011, elle comptait plus de 40 000 chapitres aux États-Unis ainsi que dans 30 autres pays. Il y a eu une troisième vague en 2015. Nous sommes mûres pour une quatrième vague...

Photo : Alamy. La Red Hat Society encourage les femmes à s'amuser et à trouver des âmes soeurs pour discuter des divers rôles que jouent les femmes dans la société.

Ici, on est à l’opposé de la Red Hat Society. Il s’agit d’une séance de propagande ou d’une cérémonie de punition pour les servantes écarlates.... Tout ce qu’on espère c’est que ce roman / télésérie horrifiant ne se réalise jamais, pas même dans les états américains les plus chrétiens-fondamentalistes, qui malheureusement se battent crocs et griffes pour faire abolir le droit à l’avortement, la planification familiale, la pilule anticonceptionnelle, et ainsi de suite (1). 

Photo via Wikipédia 

Avertissement

Jenny Joseph

Quand je serai vieille, je m’habillerai de violet

Je mettrai un chapeau rouge qui jure avec ma robe et ne me va pas

Je dépenserai ma pension en cognac, en gants de dentelle

et en sandales de satin, et je dirai que nous n’avons pas d’argent pour le beurre

 

Je m’assoirai sur le trottoir quand je serai fatiguée

J'avalerai des échantillons dans les magasins et je tirerai les sonnettes d’alarme

Je ferai courir ma canne sur les barreaux des clôtures publiques

Je compenserai la sobriété de ma jeunesse

 

Je sortirai en chaussons sous la pluie

et cueillerai des fleurs dans les jardins des autres

Et j'apprendrai à cracher

 

Tu peux porter d’horribles chemises et grossir encore plus

Et manger trois livres de saucisses d’un coup

ou seulement du pain et des cornichons pendant une semaine

Et amasser des stylos, des crayons, des tapis de souris et plein de choses dans des boîtes

 

Mais maintenant nous devons avoir des vêtements qui nous gardent au sec

Payer notre loyer et ne pas jurer dans la rue

Et donner le bon exemple aux enfants.

Nous devons inviter des amis à dîner et lire les journaux

 

Mais peut-être devrais-je m’exercer un peu, maintenant

Afin que mes amis ne soient pas surpris et choqués

Quand tout à coup je serai vieille

Et que je m’habillerai de violet   

 

(1) LCI / 10 mars 2021 – L'Arkansas a adopté mardi 9 mai une loi interdisant l'avortement même en cas de viol ou d'inceste. La seule exception prévue dans le texte promulgué dans cet État du Sud des États-Unis, longé par le Mississippi et connu pour son conservatisme chrétien, est pour «sauver la vie de la mère lors d'une urgence médicale», a annoncé son gouverneur, le républicain Asa Hutchinson. Il a dit avoir ratifié cette loi en raison de ses «convictions sincères» contre l'avortement.

Mais l'enjeu de cette loi dépasse les frontières de l'Arkansas. Les opposants à l'interruption volontaire de grossesse (IVG) espèrent pousser à un revirement de la Cour suprême des Etats-Unis qui, en 1973, a déclaré que les Américaines avaient un droit à avorter. Il s'agit du célèbre arrêt Roe VS Wade. Un tel revirement permettrait à chaque État de faire ce qu'il veut et augmenterait encore les inégalités territoriales.

«Le but de cette loi est de préparer le terrain pour que la Cour suprême annule la jurisprudence actuelle », a indiqué sans détour le gouverneur de l'Arkansas, dans un communiqué. Le temple du droit américain est ancré solidement à droite depuis la nomination par Donald Trump de la juge catholique conservatrice Amy Coney Barrett, quelques jours avant sa défaite à la présidentielle.  

Caricature : Serge Chapleau La Presse, 16.10.2020. Amy Coney Barrett portait une robe rouge lors d’une des audiences devant le sénat.

Barrett est chrétienne et membre de la secte People of Praise dont les adeptes suivent les préceptes de la Bible à la lettre et pratiquent la prière en langues (que j’appelle charabia-pizza). Elle affirme haut et fort son opposition à la sexualité hors mariage, à l’avortement et à l’homosexualité.

Depuis une vingtaine d'années, les États du Sud (la «Ceinture de la Bible» comme on les appelle aux États-Unis) et du centre du pays ont multiplié les textes de loi restrictifs sur l'avortement, imposant par exemple une largeur pour les couloirs menant aux blocs opératoires, contraignant de nombreuses cliniques à fermer leurs portes. Par exemple, dans l'Alabama, un médecin qui réalise une IVG, même après un viol, risque 99 ans de prison. Du côté de la Géorgie ou du Tennessee, une femme ne peut pas avorter après six semaines de grossesse.

 

L'avortement divise encore fortement la population américaine, avec une opposition toujours très vive notamment dans les milieux religieux. Cette offensive contre l'IVG a été fortement encouragée par la politique du président américain Donald Trump, soucieux de flatter son électorat fondamentaliste. Lors de son mandat, l'ex-magnat de l'immobilier a eu l'occasion de nommer plusieurs juges anti-avortement à la Cour suprême : Neil Gorsuch et surtout Brett Kavanaugh, un catholique pratiquant. En janvier 2020, Donald Trump avait d'ailleurs été le premier président à participer à une marche anti-avortement.

 

https://www.lci.fr/international/etats-unis-l-avortement-quasi-interdit-dans-l-arkansas-meme-en-cas-de-viol-et-d-inceste-2180354.html

 

Le Texas a emboité le pas : La nouvelle loi, entrée en vigueur le 1er septembre 2021, interdit d’avorter – même en cas de viol ou d’inceste – une fois que les battements de cœur de l’embryon sont détectés, soit à environ six semaines de grossesse.


Peut-on trouver plus stupide? Le pire du pire est arrivé en Alabama. Associated Press 27 juin 2019 – Une femme de l'Alabama atteinte par balle dont le fœtus est mort dans l'altercation a été accusée d'homicide involontaire, tandis que la femme qui aurait ouvert le feu sur elle a été libérée. Selon le média local AL.com, Marshae Jones, âgée de 28 ans, a été accusée mercredi par un grand jury du comté de Jefferson. En décembre dernier, la femme, qui était enceinte de cinq mois, s'était fait tirer dans le ventre par Ebony Jemison lors d'une dispute concernant le père de l'enfant.

https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1202155/marshae-jones-accusation-grossesse

16 septembre 2021

Ne vous démasquez pas!

L’histoire suivante confirme  ce que je suggère depuis un certain temps sur l'un ou l'autre de mes blogues, même si je ne suis pas médecin. Peut-être que les gens vont finir par comprendre...

Doublement vaccinés contre la COVID-19, mais trop confiants

Isabelle Paré / Le Devoir, 16 septembre 2021

Une éclosion dans une retraite de yoga a contaminé en quelques jours au moins une quinzaine de personnes le mois dernier, dont plusieurs doublement vaccinées. Un cinglant rappel des limites du vaccin, mais surtout de l’importance de maintenir les gestes barrière – que l’on soit vacciné ou pas –, rappellent certains experts.

En fin de stage, un courriel envoyé par les organisateurs a finalement avisé les participants que l’un d’entre eux avait été déclaré positif à la COVID-19.

La directrice du centre a toutefois soutenu que «toutes les règles avaient été observées», mais qu’une personne avait malheureusement introduit le virus dans le groupe.

Sébastien a choisi de parler de ce dérapage pour mettre en garde les personnes vaccinées contre les risques posés par le variant Delta quand les gestes barrière tombent.

Bien qu’une distance de deux mètres séparait les élèves lors de leurs cours à l’intérieur, ils pouvaient retirer leurs masques pendant la formation, et dans bien d’autres contextes. «Nous partagions les mêmes espaces communs – sans masque – pour manger, dormir et nous doucher. Nous avons partagé notre nourriture et notre intimité, en faisant du yoga, de la danse, du chant, et j’en passe…», dit-il.

«On a mal géré cette crise. Des bulles fixes auraient pu être créées et il aurait fallu isoler rapidement les gens symptomatiques. Mais ça n’a pas été le cas», déplore-t-il.

Le virus s’est rapidement frayé un chemin, tant chez des personnes protégées par le vaccin que chez les non-vaccinés, dont certains ont été très mal en point. «Collectivement, on a mis la tête dans le sable, car nos symptômes étaient tous différents», raconte-t-il.

Pour Benoît Barbeau, expert en virologie et professeur au Département des sciences biologiques de l’UQAM, il est clair que le vaccin peut conférer un faux sentiment de sécurité aux personnes adéquatement immunisées. «Il y a un nuage gris au-dessus de nos têtes, car le virus continue à circuler quand même chez les vaccinés. Les gens doivent garder en tête qu’ils peuvent être un vecteur et éviter les accolades et les embrassades», dit-il.

Tous les experts consultés jugent que, pour faire face à la quatrième vague, le port du masque et la distanciation sociale doivent être maintenus, d’autant plus que bien des activités migrent à l’intérieur à l’automne. «Le vaccin peut donner l’impression d’être complètement protégé. Or, avec certains variants, le vaccin est un peu moins efficace. Il faut rester vigilants. La transmission aéroportée reste un gros problème. Porter le masque, ça reste la meilleure façon de protéger les autres», affirme la Dre Marie-Christine Pomey, professeure titulaire à l’École de santé publique de Montréal.

Article intégral :

https://www.ledevoir.com/societe/sante/632760/coronavirus-doublement-vaccines-contre-la-covid-19-mais-trop-confiants

Photo : Journal Métro

Les manifestants anti-vaccination dépassent les bornes. Il y a bien d’autres endroits pour manifester outre les écoles et les établissements de santé!

13 septembre 2021

Peut-on se fier à des sondages?

Même si les résultats font souvent mentir les sondages, ça bouge d’un jour à l’autre. Ils peuvent quand même, mine de rien, modifier les intentions de vote des électeurs. Qui veut voter pour des loosers?

Sébastien Bovet, avec son humour craquant, disait ce midi : «Nos mordus sont notre phare dans la nuit pour nous y retrouver dans la noirceur des élections. Et les sondages sont un peu comme des étoiles qui nous guident «sondage, sondage, dis-moi qui est le plus fort, qui est en avance». Il faut lui voir la tête. Si jamais il songeait à devenir humoriste, je lui prédis un énorme succès. Je suis fana de l’émission, tous les panelistes ont le sens de l’humour et c’est rafraichissant.

https://ici.radio-canada.ca/info/videos/media-8500656/que-disent-sondages

En passant, je suis incapable de regarder les débats de chefs en entier, simplement parce que je suis allergique au mensonge et à la dissimulation.

Le chef du Parti populaire conservateur Maxime Bernier a été exclu des débats... il est le chien dans le jeu de quilles du Parti conservateur du Canada.

Les opposants aux mesures sanitaires influenceront-ils le résultat des élections?

Mathieu Gobeil / ICI Radio-Canada Info, 13 septembre 2021)

(...) Au fil des mois, on a vu descendre dans la rue des opposants au masque et au couvre-feu, puis au passeport vaccinal, des partisans de la gauche comme de la droite radicale, des adeptes des médecines alternatives, dont certains rejettent la science, et des tenants de théories du complot, pour ne citer que ces exemples.

C’est sans compter des syndicats du secteur public qui se sont joints aux manifestations ces dernières semaines quand il a été question d’obligation vaccinale dans des milieux de travail.

Selon Marc André Bodet, professeur de science politique à l’Université Laval, l’opposition aux mesures sanitaires et à la vaccination est transpartisane et même transidéologique, parce que «l'opposition vient des extrémités du spectre, allant de l'extrême gauche à l'extrême droite».

La réticence à la vaccination est présente à la fois chez les classes populaires, mais également chez les personnes très scolarisées, note-t-il.

«Toutefois, la participation active à la contestation, que ce soit par des manifestations dans les rues ou encore sur les réseaux sociaux, semble davantage concentrée dans la proportion qu’on qualifierait de classe populaire ou à revenu moins élevé, donc associée à un niveau d'éducation plus bas», poursuit M. Bodet. (...)

https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1822894/opposants-mesures-sanitaires-vote-election-federale-partis-abstention

~~~

Agréablement surprise de voir que les Québécois sont préoccupés par l’environnement et la crise climatique.

Quelques données cueillies dans la Boussole électorale d’ICI Radio-Canada

• La très forte majorité (76 %) des participants estime que le Canada devrait faire plus d’efforts pour réduire ses émissions de gaz à effet de serre. [Au Québec 87 % des répondants veulent que le gouvernement en fasse davantage; dans les Prairies, c’est 67 %.]  

La distinction entre les partis est particulièrement frappante : les participants qui songent à voter pour le Bloc québécois, le Parti libéral du Canada (PLC), le Nouveau Parti démocratique (NPD) et le Parti vert ont indiqué à plus de 90 % que le Canada devait réduire davantage ses émissions de GES.

Près du tiers de ceux qui voteraient pour le PCC croient que le Canada en fait assez; 49 % pas assez et 20 % trop. Quant aux répondants qui appuieraient le PPC, près de la moitié estiment que le Canada devrait en faire moins pour réduire les GES.

Ce sont les plus jeunes (18-29 ans) et les répondants de plus de 65 ans qui souhaitent que le gouvernement fédéral en fasse davantage pour réduire les émissions de GES.

Les jeunes appuient un peu moins l’idée de faire payer davantage les Canadiens pour leurs émissions de GES (38 % des répondants de 18-20 ans croient que le gouvernement ne devrait pas faire payer plus les Canadiens, contre 47 % pour les 65 ans et plus).

• L’idée de stopper la construction de plus d’oléoducs est moins populaire dans l’Ouest et les Prairies (environ la moitié aimerait avoir plus d'oléoducs), contrairement au Québec, où plus de 60 % des répondants estiment qu'il ne faut plus construire d'oléoducs.

La différence est très marquée selon les partis. La majorité (près de 70 %) de ceux qui songent à voter pour le PCC et pour le PPC aimeraient voir plus d’oléoducs construits au pays. Ceux qui penchent vers un vote libéral ont une préférence plus nuancée; 28 % souhaiteraient que l’on construise plus d’oléoducs; 20 % sont neutres et 48 % ne veulent plus que l'on en construise.

Les femmes (49 %) sont un peu plus opposées à la construction de nouveaux oléoducs que les hommes (38 %).

Ce sont les plus jeunes et les plus vieux qui estiment que le Canada ne devrait pas construire plus d’oléoducs; en fait, c’est le cas pour presque la moitié des participants de 18-29 ans et ceux de 65 ans et plus.

• Plus de 50 % des Canadiens qui ont participé à la Boussole croient que les peuples autochtones devraient davantage avoir leur mot à dire sur la façon dont les ressources naturelles du Canada sont utilisées. C’est au Québec (61 %) que le plus de participants souhaitent leur donner plus la parole, contrairement à 46 % pour les répondants de l’Ouest et des Prairies.

Plus de femmes (63 %) que d’hommes (42 %) ainsi que les participants de 18 à 29 ans (61 %) souhaitent donner plus la parole aux peuples autochtones.

https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1822908/environnement-boussole-election-oleoduc-ges

La plateforme est bien faite; les graphiques nous donnent un portrait en un clin d’œil.