30 novembre 2012

Quand la nostalgie...



29 avril au 28 mai
Vincent Delerm  
Album Les piqûres d'araignée

Si elle devait dire
A priori elle dirait
Que l´affiche qui se déchire
Peinture flamande au Grand Palais

Comme ça de mémoire
Elle dirait qu'elle l'a toujours vue
Sur la porte au fond du couloir
Que ses yeux l´ont toujours connue

Même les soirs où cet homme
Qui vit maintenant à Bruxelles
Se penchait pour jouer avec elle

Même les soirs où cette femme
Qui a voulu rester ici
Disait nous avons la belle vie

Si elle devait dire
A priori elle dirait
Que l´affiche qui se déchire
29 avril au 28 mai

Comme ça sans y penser
Elle dirait qu´elle était déjà
Vraisemblablement punaisée
Il y a quinze ans au même endroit

Même les soirs où cet homme
Qui s´endort ce soir à Bruxelles
S´approchait pour jouer avec elle

Même les soirs où cette femme
Qui a voulu rester ici
Disait nous avons la belle vie

Si elle devait dire
A priori elle dirait
Que l´amour finit par pâlir
Comme les affiches du Grand Palais

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Intimisme. Douceur.
Ah la voix ... très chaleureuse. Il n'y a pas que les yeux qui reflètent l'âme. 

Ce style de chanson me plait parce que j'ai l'impression qu'on me parle à l'oreille. Les chanteurs qui hurlent leur nostalgie ne m'émeuvent pas.

Le fond musical a un p'tit quelque chose du Prélude en do mineur op. 28 de Chopin...
Superbe.

***
Il y a de ces soirs où la nostalgie m'empoigne... J'assume, j'écoute de belles choses et ça finit par passer.

J’ai imploré pour oublier
Tous les êtres aimés
Disparus du décor
J’ai imploré pour me rappeler
Tous les êtres aimés
Des chemins partagés
J’ai imploré pour apprécier
Tous les êtres aimés
Ces éphémères mirages
~ Boudabla, 30.11.12

***
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Philo pour insomniaques


Vendredi dernier, j’ai enfin reçu les chroniques de Marie-Noëlle Agniau : de savoureux clins d’œil philosophiques adressés aux petites choses du quotidien, agréables ou dérangeantes, apparemment anodines. Mais, si l’on prend le temps d’y réfléchir à la manière de l’auteur, ces incidents prennent un nouveau sens, une valeur insoupçonnée.

La grande finesse de l’écriture fait sourire le cœur et l’esprit.
 
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Plusieurs personnes de mon entourage souffrent d’insomnie chronique. De mon côté, aussitôt que je ferme les yeux pour un cat-nap ou pour la nuit, je perds littéralement connaissance – pur délice! Ne connaissant donc pas l’insomnie, je peux néanmoins imaginer le caractère obsédant du «vouloir dormir».
 
Voici la réflexion de l’auteur sur le sommeil – que je dédie à mes ami(e)s insomniaques…
 
Le rêve des papillons
Marie-Noëlle Agniau*
MÉDITATIONS DU TEMPS PRÉSENTS; La philosophie à l’épreuve du quotidien
L’Harmattan, coll. Ouverture philosophique; 2008 

L’autre jour, à l’occasion d’une insomnie, je me rappelle cette phrase lue très rapidement sur une affiche publicitaire : «entrez dans l’univers du sommeil». Ironie du sort comme on dit toujours quand deux séries d’événements viennent s’entrechoquer. Et voilà que, précisément, je n’arrive pas à entrer dans l’univers du sommeil. Est-ce que je ne peux pas? Est-ce que je ne veux pas? Mon problème, c’est dormir. Je veux dormir!

Ah, qu’est-ce que le sommeil? Le repos de la journée bien remplie, soit. C’est surtout comme une perte de conscience progressivement consentie. Oui, dormant, je perds (j’ai déjà perdu) le savoir que j’ai de moi-même – savoir à l’œuvre quand nous sommes éveillés. Je perds une forme de présence à soi (et même plus ou moins claire), une forme de tonicité et fraîcheur d’être, bref une forme d’attention qui semble définir la conscience humaine et son rapport au monde. Mais ce que je perds, je le perds avec confiance, sachant que cet abandon de soi, à commencer par le corps, sera compensé. Dormir n’est donc qu’une manière, douce manière de perdre connaissance, manière chronique mais salutaire. On s’abandonne au repos de l’âme et du corps, certain de se retrouver au petit matin tel qu’on est. La question «qui suis-je?» ou «est-ce bien moi?» n’a pas lieu d’être. Le sommeil ne vient pas rompre l’unité, l’identité que nous sommes fondamentalement. Seulement, il la fait passer en dehors, ou sous, ou au creux de la conscience active que recommande chaque jour. Ainsi il n’y a pas de rupture dans notre solide continuité mais seulement une manière différente d’être cette continuité. Le sommeil n’admet que des degrés. Petite mort, disait-on. Anesthésie, encore.

Or, ce qui soutient ce que nous sommes, cette formidable identité du Même qui en changeant demeure Soi, est autant la conscience que la mémoire profonde et la possibilité de dire «je» et donc de ramener nos actes (divers) à cette singularité. Et comme nous sommes capables de nous éprouver et de nous reconnaître comme tels, nous éprouvons aussi ce qui vient mettre à mal cette existence consciente et personnelle. Comme si nous assistions du dedans à la déchirure du tissu que nous sommes.

Ainsi du sommeil. Quand on se sent partir. Mais contre toute attente, dormir n’est pas mourir. Je renais à chaque fois : se développe en moi, pendant que je dors, toute une vie onirique. Je rêve et c’est moi qui rêve et malgré le régime mobile des métamorphoses, je suis celui ou celle qui a été traversé(e) par cette épaisseur d’êtres. La conscience ne cède pas à son anéantissement, elle cède simplement à son enfouissement dans le corps, le corps même du rêve. Et voilà qu’au moment du réveil, nous sommes frappés de stupeur tant ce corps nous paraissait réel. Et nous-mêmes. Combien de vies avons-nous ainsi vécu? Ah la belle échappée : inconsciente, impersonnelle, créatrice, secrète, originaire, tout se libère (et parfois même la voix, inaudible, surgie du plus profond).  Et c’est pourtant moi que je retrouve. Avons-nous été transformés? peut-être.

Dormir fait autant provision d’énergie. Notre petite hibernation.

On comprend mieux alors la terrible douleur de l’insomnie. L’impossible renaissance de l’insomniaque. L’impossible renaissance de l’insomniaque. Que refuse-t-on? L’abandon, la chute dans le corps, le délaissement de soi, la vulnérabilité des images du rêve. Car tout est possible en dormant. En sa propre absence. Tout est possible. Il s’agit alors d’entrer dans le cycle divin de l’ubiquité : l’insomniaque veut le réveil absolu et toujours il veut il veut la conscience active. Il refuse toute zone d’ombre, toute métamorphose, il refuse la nuit qu’il aime, peut-être. Angoisse. Car tout doit être tenu. Et dormir, ce n’est plus rien tenir. Le centre s’affole. Dormir serait faire aveu de faiblesse. En cela, l’insomniaque veut le pouvoir. Une pleine lucidité sur soi et le monde qui l’entoure. C’est comme si tout devait être vu et visible. À commencer par l’existence. Oui, il y a de la peur en lui.

Comme il y a sans doute un excès d’être qui n’arrive pas à se transformer, à se délaisser, à prendre littéralement une autre forme, plus fluide et moins obstinée, une forme qui précéderait le langage et tous les discours, une forme antédiluvienne, irrationnelle, comme si après tout, nous n’étions plus que le rêve d’un papillon.

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* Marie-Noëlle Agniau est une écrivaine, poète et philosophe française. Professeur de philosophie à Limoges, publiée en revue, adaptée à la radio et sur scène, elle a fait également de nombreuses lectures publiques, à Limoges, Bruxelles, Port-Louis etc. Elle est mariée à l'historien et écrivain Laurent Bourdelas, avec qui elle a eu deux enfants.

Autres titres : Les Moustiques dorment aussi; Faire usage du sablier; Il pleut sur les verrières; Mon amour est lampe d’ogre; Délogée du monde, L’arbre à paroles; La philosophie à l’épreuve du quotidien, 2005; Le tumulte et la faim; journal d’une lectrice remise au monde, 2011; Dans un corps zéro contour, 2012

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COMMENTAIRE

Bien des facteurs peuvent empêcher le sommeil : le buffet chinois mental, les soucis concernant le passé et le futur, les peurs, notamment celle de mourir, etc. Une de mes amies ne s’endormait que lorsque son corps était complètement épuisé. Pendant une thérapie de régression nous avons découvert une vie antérieure où elle avait été enterrée vivante. L’angoisse éprouvée à l’époque, au moment de son réveil à l’intérieur du cercueil sous terre, était incrustée dans la mémoire vive du subconscient. Le phénomène s’est graduellement estompé par la suite. Si la cause d’une phobie ne dépend pas d’une expérience traumatisante de la vie présente, il peut être profitable de fouiller les vies antérieures… 

Pensées du jour 

Parfois on se réveille en sursaut après un cauchemar en se disant, soulagé, «fiou, c’était juste un rêve!» Eh bien, quand on meurt et qu’on se réveille de l’autre côté on pense exactement la même chose… Sauf si l’on reste très attaché aux êtres et aux choses «prêtées» qu’on croyait posséder durant l’incarnation. 

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Un jour, moi, Zhuangzi, j’ai rêvé que j’étais un papillon, volant ici et là. J’étais tout à ma joie d’être papillon, ignorant que j’étais Zhuangzi. Soudain je m’éveillai, et j’étais à nouveau moi-même.
       Or maintenant, je ne sais pas si j’étais un homme rêvant qu’il était un papillon ou si je suis maintenant un papillon rêvant qu’il est un homme.
       Il y a bien sûr une différence entre un homme et un papillon.
       La transition, c’est la transformation des choses matérielles.
~ Zhuangzi

28 novembre 2012

Actualités et stress

«Retirez-en une à toutes les quatre heures.»
Cartooniste : Jim Unger
Les bulletins de nouvelles peuvent facilement déclencher des émotions stressantes chez moi. Ressentez-vous la même chose? Par définition, les médias grossissent les évènements pour accrocher le public – que le sensationnalisme soit justifiable ou non. Notez l'énergie que dégagent les actualités – il s’agit d’une énergie de stress destinée à déclencher des réactions émotionnelles. Si nous y participons en consommant régulièrement ce genre de média, nous vivons dans un bain de stress. Non merci!
 
Quand nous laissons entrer ces idées et croyances angoissantes, nous pouvons éprouver de la colère, de la frustration, de l'angoisse, de l’inquiétude ou de la peur. On a tendance à penser que nous sommes plus productifs quand nous sommes bouleversés; mais en réalité, cela réduit notre capacité de créer des changements productifs. Lorsque les gens ont peur ou tombent dans le désespoir, ils se sentent souvent paralysés, expérimentent des blocages cognitifs et ne peuvent pas prendre de bonnes décisions. Et ces émotions stressantes ressenties régulièrement ne disparaissent pas : elles s'accumulent. L’amplification continuelle des émotions négatives libère dans tout le corps des niveaux excessifs d'hormones de stress comme le cortisol et l'adrénaline, entrainant des déséquilibres hormonaux et une modification du rythme cardiaque. Nous pouvons mal dormir, nous sentir confus et fatigués ou sur le bord de disjoncter; le cerveau est embrouillé et notre système immunitaire peut se retrouver passablement atteint. À long terme, une cascade de symptômes physiques se manifesteront : maux de tête, troubles gastro-intestinaux, syndrome métabolique, hypertension artérielle, surconsommation alimentaire, attaques de panique, dépression, insomnie – des maladies chroniques courantes.
 
L'impact sur le cœur est capital. Émotionnellement le cœur se ferme, ce qui entraine des blocages dans la communication avec les autres; comme nous nous sentons déconnectés, le sentiment de solitude qui en résulte augmente notre stress. Cela peut mener à la crise cardiaque.
 
Que font les gens après avoir vu ou lu des nouvelles qui les perturbent? Ils les racontent à leur famille et aux amis et propagent le drame tel un virus émotionnel, de sorte que de plus en plus de gens s'énervent. Nous cocréons involontairement une culture de stress que les médias sociaux accélèrent grâce à leur puissante rapidité et facilité de propagation. Nous recevons et transmettons personnellement quantité de messages dramatiques via Internet, et pour beaucoup d'entre nous, ce bain de stress émotionnel est devenu la norme. Alors, apprendre à gérer nos réactions face aux nouvelles de l’actualité n'a jamais été si indispensable à notre santé et à nos relations.
 
Être médiatrice et psychologue depuis quarante ans ne m’avait pas immunisée contre cette influence. C’est seulement lorsque j’en ai eu assez de jouer au yoyo entre tranquillité d’esprit et surcharge de stress que j'ai commencé à éliminer les sources de tension inutiles.
 
Quelques moyens efficaces pour réduire le stress causé par l'actualité :
 
• Prenez congé des médias. Ouais, désactivez, fermez, simplement. Vous serez plus heureux, garanti.
 
• Notez votre réaction au stress dès que vous vous en apercevez. Si vous stoppez la réaction sur-le-champ, moins il y a de dégâts et plus vous retrouvez un état optimal rapidement. Plus on pratique, plus il devient facile de les repérer.
 
• N'en rajoutez pas aux drames des autres, n’augmentez pas leur stress en propageant des virus émotionnels à travers les médias sociaux ou par courriel.
 
• Lors des reportages, reconnaissez la souffrance des victimes. Mais ne vous sentez pas impuissant ou ne donnez pas dans la pitié; au contraire, transmettez-leur de la compassion. Il est normal d'éprouver des émotions – mais ne les supprimez pas – c'est ce que vous faites de ces sentiments qui crée toute la différence. Connectez-vous à votre cœur et canalisez l’énergie vers quelque chose de dynamique et productif. Si vous avez envie de contribuer davantage, donner de l’argent ou faire du bénévolat ajoutera au mieux-être collectif, vous aidera à réduire votre stress personnel et celui des victimes.
 
• Trouvez une alternative. Si vous avez l’habitude de vous énerver avec les gens, essayez plutôt d’avoir de la bienveillance à leur égard, avec authenticité. Une fois que vous vous serez engagé à privilégier la nouvelle attitude, laissez-la monter et permettez-lui de prendre le dessus sur l’ancienne.
 
• Éprouvez plus de compassion envers vous-même et les autres. Cette pratique équilibre le rythme cardiaque et réduit le stress; elle agit même favorablement sur les personnes que vous traitez avec gentillesse.
 
Lorsque vous gérez le stress en temps réel, l'énergie économisée aide à rétablir votre équilibre et favorise la clarté d’esprit et l'initiative positive. Prenez soin de ne pas vous juger si parfois vous flanchez et retournez aux drames. C'est correct, nous le faisons tous. Réaffirmez votre engagement à pratiquer la voie du cœur et allez de l’avant. Chaque petit effort compte réellement.
 
Deborah Rozman, Ph.D.
Source : Care2

Un peu de renforcement…

Nous pouvons supporter de bonnes quantités de stress provenant de notre environnement, mais si nous allons trop loin, notre réaction au stress se retourne contre notre propre corps en créant des courts-circuits, mentalement et physiquement.

Le cerveau humain conserve une mémoire primitive programmée pour lutter contre toute forme de stress, à peu près de la même manière que nos ancêtres affrontaient les tigres aux dents affutées comme des sabres. La plupart du temps, vos cellules sont occupés à renouveler les stocks – à peu près 90 % de l’énergie d’une cellule est consacrée à la fabrication de nouvelles protéines, d’ADN et d’ARN neufs. Cependant, quand le cerveau perçoit une menace, le processus de fabrication est laissé de côté.  Quelle que soit votre décision face aux situations où il faut «lutter ou fuir», votre corps a besoin d’un apport massif d’énergie afin de propulser vos muscles. Pour que cela se produise, le processus normal du métabolisme qui construit les tissus, l’anabolisme, se transforme en son contraire, le catabolisme, qui décompose les tissus.

L’adrénaline provoque une cascade de réactions – la tension artérielle augmente, les muscles se tendent, la respiration se fait superficielle et plus rapide, le désir sexuel et la faim sont supprimés, la digestion s’arrête, le cerveau devient hyper vigilant et l’acuité sensorielle s’affine à l’extrême.

Ce qui est frappant à propos des conséquences du stress à long terme, c’est que dans l’ensemble, elles sont similaires aux effets du vieillissement. L’hypertension, les ulcères, l’impuissance, l’atrophie musculaire et le diabète en sont des symptômes communs. Les personnes âgées résistent moins facilement aux maladies et la sénilité semble avoir un lien direct avec la dégradation des neurones dans le cerveau. Les gens âgés ressemblent aux victimes du «syndrome du combattant», épuisées par une trop longue exposition à la lutte pour la survie. Aucun être humain ne peut s’épanouir lorsque son corps secrète sans arrêt du cortisol et de l’adrénaline; la fonction de ces hormones est de décomposer les tissus, et si elles sont libérées trop souvent et longtemps la maladie survient.

Gérer le stress s’avère donc nettement plus compliqué qu’on ne le suppose en général, parce que l’interprétation d’une quelconque situation par une personne est d’abord une projection de sa mémoire – nos réactions face à des situations nouvelles sont toujours empreintes de nos expériences passées.

Chaque fois que le stress est tenu pour responsable d’un trouble quelconque, les gens en concluent hâtivement que le problème est dû à un excès de tension, alors qu’en réalité la faute incombe aux mécanismes de défense du corps. La théorie du stress doit être modifiée de manière à inclure le lien esprit/corps, car des éléments invisibles – par exemple – l’interprétation, la croyance et l’attitude – comptent énormément dans les mécanismes de réaction au stress.

Deepak Chopra
Extrait de : Ageless Body, Timeless Mind

COMMENTAIRE

En effet, au ZOO ÉMOTIONNEL le corps se comporte comme s’il était entouré d’animaux sauvages physiques, à cœur de journée. Y a-t-il une différence entre le zoo mental/émotionnel et le zoo physique, vu que ce sont des réalités qui s’interpénètrent de toute façon?

En plus, nous devons composer avec une multitude de facteurs hyper stressants sur lesquels nous n’avons aucun pouvoir, à moins de nous enfermer dans un clapier. En voici quelques-uns : nuisances sonores et bruit assourdissant, pollution atmosphérique et magnétique, conditions climatiques extrêmes, surpeuplement, criminalité, vitesse excessive, hyper stimulation sensorielle, grossièreté et manque de bienveillance ou de simple courtoisie, et ainsi de suite…………………………..

Pensées du jour
 
- Écoutez et répondez avec votre cœur.  
 
- Put a smile in your heart and on your face – if you can  :-)
 

26 novembre 2012

Violence : les droits humains bafoués


Dimanche 25 novembre, deux manifestations : l’une pour lancer une campagne de sensibilisation – 12 jours d’action pour éliminer la violence envers les femmes; la seconde pour appuyer le recours collectif d'anciennes victimes d’agressions sexuelles à l’Institut des sourds de Montréal dirigé par les Clercs de Saint-Viateur entre 1950 et 1990.
 
La violence faite aux femmes
 
L’on attaque toujours les personnes en situation de dépendance physique et/ou psychique. Que peut faire une femme (ou un enfant) devant un individu ayant tout pouvoir d’autorité – en raison de sa force physique, de son ascendant hiérarchique, etc.? La violence, quelque soit son degré, résulte d’un besoin de dominer, d’un désir de pouvoir absolu sur l’existence de l’autre.
 
La ministre fédérale de la Condition féminine, Rona Ambrose, affirme que la Loi sur la sécurité des rues et des communautés protège maintenant mieux les enfants et les jeunes contre la prédation sexuelle et a éliminé la possibilité de détention à domicile pour les personnes qui ont commis des crimes graves, comme les agressions sexuelles. La Loi exclut aussi toute possibilité de pardon pour ce genre d'infraction.
 
Voici un texte datant de 1999 qui nous montre que nous n’avons pas fait grand progrès, et que nous avons peut-être même régressé :  
 
Les termes violence à l'égard des femmes désignent tous les actes de violence dirigés contre le sexe féminin, et causant ou pouvant causer aux femmes un préjudice ou des souffrances physiques, sexuelles ou psychologiques, y compris la menace de tels actes, la contrainte ou la privation arbitraire de liberté, que ce soit dans la vie publique ou dans la vie privée. (Charte des Droits de l’homme) 
       Les actes de violence contre les femmes peuvent être physiques, psychologiques ou sexuels.
       La violence dans le milieu social comprend le viol et les autres formes de violence sexuelle, le harcèlement sexuel sur le lieu de travail, dans les établissements d'enseignement et dans tous les autres lieux.
       Il est facile de penser que les atteintes aux droits humains n'arrivent qu'aux autres, particulièrement dans des régions où sévit un conflit ou la répression. Or, en réalité, la violence contre les femmes ne se limite pas à un système politique ou économique en particulier : on la trouve dans toutes les sociétés du monde et elle ignore les barrières de la richesse, de la race ou de la culture. Elle touche aussi bien les jeunes que les plus âgées. Où que l'on vive, des femmes sont victimes de violences.
       Les conséquences de la violence contre les femmes vont bien au-delà des souffrances physiques immédiates. Certaines femmes en subissent toute leur vie les séquelles. Parmi les effets à long terme de la violence à l'encontre des femmes, on peut citer l'alcoolisme, la toxicomanie, la dépression, d'autres formes de troubles mentaux et le suicide.
       -- La cause profonde de la violence à l'égard des femmes réside dans la discrimination liée au genre - le refus de l'égalité entre hommes et femmes dans tous les aspects de la vie.
Certains hommes usent de la violence pour dominer les femmes, en particulier à travers le contrôle de leur sexualité.
       La violence contre les femmes n'est ni "naturelle" ni "inévitable" ; elle persiste car la société le permet. Quasiment chaque culture comprend une forme de violence à l'égard des femmes qui passe pratiquement inaperçue car elle semble normale ou acceptable.
       -- La violence contre les femmes se poursuivra tant qu'elle restera cachée, jugée avec indulgence ou passée sous silence par la société et les autorités, et tant que les auteurs de ces violences ne seront pas soumis à des sanctions.
       Même dans les pays dont la législation criminalise la violence contre les femmes, on constate que cette dernière est parfois tolérée à tous les niveaux de la société.
       -- De nombreuses femmes n'en parlent pas - par honte, parce qu'elles craignent qu'on ne les écoute avec scepticisme, qu'on ne les croit pas ou par peur de nouvelles violences.
       La violence se présente sous différentes formes - et va de l'agression physique (gifles, coups, coups de pied) à la violence psychologique (intimidation, infantilisation constante et humiliations, notamment sous forme de comportements de contrôle, par exemple en isolant une personne de sa famille et de ses amis, en contrôlant et restreignant ses mouvements et son accès à l'information ou à toute forme d'aide).
       -- Les violences contre les femmes sont souvent passées sous silence. Différents facteurs empêchent les femmes de signaler les actes de violence dont elles sont victimes, comme la peur de représailles, le manque de moyens économiques, la dépendance émotionnelle et l'impossibilité d'obtenir réparation.
       -- Les violences contre les femmes échappent souvent à tout contrôle et toute sanction. Certains pays n'ont pas de loi du tout, d'autres ont des lois imparfaites punissant certaines formes de violence mais en exemptant d'autres de toute sanction. Même avec une législation adéquate, de nombreux États n'appliquent pas la loi en totalité.
       Au moins une femme sur trois, c'est-à-dire près d'un milliard de femmes ont été battues, contraintes à des rapports sexuels ou victimes de violence sous une forme ou sous une autre au cours de leur vie. Habituellement l'auteur des violences est un membre de leur famille ou quelqu'un de leur connaissance
~ L.Heise, M. Ellsberg, M. Gottemoeller, 1999  
(D’après un document d’Amnistie Internationale)

Des parfaites victimes
(Reportage de Johanne Faucher diffusé à l'émission Enquête, à la télévision de Radio-Canada)

Je ne trouve pas de mots (répugnant n’est même pas assez fort) pour qualifier le comportement de ces prétendus «gardiens» de la foi, de la pureté et de la morale.

De parfaites victimes en effet, puisqu’elles ne pouvaient pas protester ni dénoncer par crainte de représailles. Qui les aurait crues de toute façon? Le recours collectif vise 37 religieux et employés laïques de l’Institut qui, en plus de faire subir des sévices corporels aux pensionnaires âgés de 7 à 10 ans, les auraient utilisées comme esclaves sexuels.

L’un des interviewés se disait révolté de voir certains clercs défroqués, mariés et pères de famille exhiber leur irréprochable vie de famille sur Facebook, en toute impunité, comme si de rien n’était.

Alors, en voyant des saints hommes d’Église se draper de dignité pour condamner le port du condom, la pilule, l’avortement, l’homosexualité, la masturbation, etc., l’aphorisme «fais ce que je te dis, mais ne fais pas ce que je fais» nous monte spontanément à l’esprit.

Pour fonctionner, n’importe quelle forme de pouvoir – politique, religieux, social, patriarcal, familial, tribal, conjugal, etc. – doit édicter des lois, des dogmes, des codes de comportements, des interdictions, et conséquemment, prévoir des punitions pour ceux qui ne les respectent pas. Jusqu’à maintenant, les membres du clergé ont toujours su se placer au-dessus des lois civiles… Mais les temps changent, et l’on ne peut que se réjouir des dénonciations qui se multiplient depuis quelques années.

Le christianisme est une religion de dévotion, de fanatisme, d’idéalisme, et aussi de mort et de conflit. La religion catholique a livré une bataille souvent illogique au sexe (elle n’est pas la seule) et à tout ce qu’il implique en patronnant un célibat militant (bafouant les femmes, leurs droits et leur nature), en considérant la relation sexuelle comme l’un des principaux maux du monde, et en soulignant le caractère inviolable du lien du mariage. Cette religion militante, souvent cruelle et sadique, a imposé meurtres et tortures au nom du Christ, pourtant considéré comme "le" représentant de l’amour divin.

Les comportements sexuels névrosés (orgies, pornographie, pédophilie, etc.) atteignent un paroxysme et un degré d’horreur inégalés en ce moment. Considérer la sexualité comme l’un des grands maux de notre monde n’est certainement pas une fantaisie religieuse. On n’a qu’à regarder autour de soi. Néanmoins, la répression n’est pas la solution. Le célibat imposé a probablement généré plus de pédophiles chez les catholiques que chez les protestants vu que ces derniers ont droit au mariage.

Tous les humains n'ont pas le même niveau d'évolution animale. Par exemple, un individu peut fort bien dans cette vie-ci éprouver une forte propension pour la dévotion au divin et désirer y satisfaire en entrant dans les ordres. Mais cela ne signifie pas qu’il ait pour autant acquis (dans ses vies antérieures) la maturité sexuelle nécessaire pour vivre le célibat. De sorte que l’infliger systématiquement à tous les religieux est vraiment insensé. Surtout que chez certains individus, l’appétit sexuel peut être si violent qu’ils ne peuvent pas se satisfaire de la masturbation ou d’une forme de rapport «normal».

Pour choisir le célibat sexuel et le vivre sans frustration, il faut avoir acquis un degré de maitrise mentale, émotionnelle et physique peu courant chez les humains à l’heure actuelle. Si ce sujet vous intéresse : visitez Air Karma, Annexe/Hiérarchisation et Addenda
http://airkarma-mestengo.blogspot.ca/2010/11/annexe.html
http://airkarma-mestengo.blogspot.ca/2010/11/addenda.html 

***
Pensées du jour

- Si vous guidez les gens vers la Terre promise, assurez-vous de pouvoir y entrer avec eux.
- La luxure excite. L’amour apaise.
- Un chemin dépourvu de bonté ne mène nulle part.
~ Alan Cohen

Les mots bienveillants peuvent être brefs et simples, pourtant, ils résonneront à jamais dans notre mémoire.
~ Proverbe chinois

24 novembre 2012

E-coli, listériose, salmonellose…


Maladie de la vache folle
Grippe aviaire
Grippe porcine
«D’autres idées pour que les gens deviennent végétaliens?»
Cartooniste : Dan Piraro

Quand bien même nous aurions les inspecteurs les plus qualifiés du monde, la production de viande est si colossale, qu’il est impossible de contrôler la qualité/salubrité des produits.

Un homme victime de l’E-coli disait dans un reportage de l’émission Enquête que les vagues de crampes intestinales étaient si insupportables et douloureuses qu’il pensait en mourir à chaque fois…

Nous ne pouvons pas nous protéger contre toutes les possibilités de contamination. Les fruits et légumes ne sont pas épargnés. Il y a eu récemment aux USA des cas de contamination avec les laitues Kroger, River Ranch  et Dole; avec des mangues et des melons de provenance mexicaine; et même avec du tempeh (soja fermenté)

La pire horreur est sans doute la vente de rats dans les marchés d’alimentation londoniens. Faut l’faire.

Alors… si nous éliminons la nourriture préfabriquée et les produits et sous-produits animaux (œufs, produits laitiers, etc.), nous sommes quand même moins exposés. 

N'oublions pas qu'il y a plus d’animaux de consommation que d’humains sur la planète! 

Statistiques publiées récemment, mais qui ne sont déjà plus à jour…
http://www.planetoscope.com/elevage-viande/1235-consommation-de-viande-dans-le-monde.html 

Selon la FAO, il se consomme plus de 9075 kilos de viande chaque seconde dans le monde. La consommation a progressé de 2,3% par an au cours des dix dernières années. Nombre d’animaux tués depuis le 1er janvier : 232 058 976 341.  

En 2010, le monde a consommé 286,2 millions de tonnes de viande et 700 millions de tonnes de lait (sans parler des œufs et des 130 millions de tonnes de poissons), la production de viande de poulet a été multipliée par 6 de 1970 à 2008, celle de la viande de porc a triplé et celle de la viande de bœuf a doublé.

Les pro-viande reviennent souvent avec l’argument que nous sommes des animaux et qu’il est normal que les animaux se mangent entre eux. Ben oui. Pouvons-nous faire mieux? Dommage que la croyance qu’il est indispensable de manger de la viande pour vivre soit encore si ancrée… Mais parfois, il suffit d’une prise de conscience soudaine pour réaliser l’ampleur du problème environnemental, socioéconomique et alimentaire causé par la production de viande et aussi éveiller un sentiment de compassion envers ses victimes humaines et animales.

Articles complémentaires :
http://situationplanetaire.blogspot.ca/2012/10/la-bacterie-e-coli-vous-inquiete.html
http://situationplanetaire.blogspot.ca/2012/10/vegetalisme-et-crise.html
http://situationplanetaire.blogspot.ca/2012/11/refuges-pour-rescapes-dabattoirs.html
Si vous souhaitez réduire votre consommation ou passer carrément au végétarisme, lisez les libellés Végétarisme et Zoofriendly.


Autre source d’inspiration :

L'arche de Socrate
Petit bestiaire philosophique

Éditions ADEN, juin 2012


Résumé de l’éditeur :
De l'âne de Buridan au zèbre de Drestke, les animaux surgissent depuis toujours dans la pensée et les écrits des philosophes, comme dans ceux des romanciers, des fabulistes, des poètes.


Normand Baillargeon* entreprend ici un premier repérage de la présence animale dans l'univers philosophique. On y découvre comment, tout au long de l'histoire des idées, des animaux ont servi de support ou d'inspiration à bon nombre de questions philosophiques sur la nature humaine, le droit des animaux, le déterminisme ou, plus récemment, la mécanique quantique.

Dans ce petit bestiaire, le chat de Schrödinger côtoie les poulets de Singer, le scarabée de Wittgenstein et une trentaine d'autres animaux au cœur d'un parcours à la fois ludique et didactique.
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* Normand Baillargeon est professeur en sciences de l'éducation à l'Université du Québec à Montréal (UQAM), essayiste, sceptique, militant libertaire, chroniqueur et collaborateur de différentes revues alternatives.
Depuis 2011, il anime avec Xavier Brouillette la chronique De la philo derrière les gros titres, dans le cadre de l'émission Dessine-moi un Dimanche, animée par Franco Nuovo à Radio-Canada.



Dommage, le nom du peintre n'est pas indiqué dans le pps,
et je n'arrive pas à déchiffrer sa signature…

23 novembre 2012

À vos plumes sur vos deux pieds!


Suggestion... si l’art-thérapie vous intéresse
 
J’utilise les techniques du journal créatif d’Anne-Marie Jobin au quotidien –  enfin presque, il y a des trous ici et là mais j’y reviens toujours… J’attendais donc avec impatience son dernier livre Exercices créatifs zen. Je viens tout juste de l’acheter, et en le feuilletant d’un bout à l’autre, je prévois qu’en faisant les exercices j’aurai de nombreux moments d’intériorité marquants. Une source d’inspiration et de motivation pour continuer dans cette voix d’expression intuitive.
 
Ces techniques d’autoguérison peuvent aider à réduire la vapeur, laisser retomber la poussière, niveler les montagnes émotionnelles, percevoir autrement les évènements douloureux ou irritants, et à voir plus grand.
 
Prendre du recul nous permet de voir clairement les motivations inconscientes qui ont motivé nos choix avec leurs conséquences; les moments de solitude sont indispensables pour réévaluer ces choix –  les anciens comme ceux qui pointent à l’horizon.
 
Extrait de l’introduction 
 
Pourquoi des exercices créatifs zen?
 
Le choix du titre de ce livre s’appuie sur l’acceptation populaire du terme «zen», et non pas sur le zen à proprement parler [École bouddhique d’origine chinoise implantée au Japon]. Pour la plupart des gens, « être zen » c’est être calme, sans grande charge émotive, serein et décontracté. À mes yeux, ce mot est à la fois léger et porteur de sens, parce qu’il met l’accent sur les effets apaisants et l’aspect méditatif des exercices proposés. Cet ouvrage se veut un complément su livre Le nouveau journal créatif et son contenu vise à équilibrer la pratique du journal créatif par davantage d’exercices permettant la centration et la présence. Ce que je vous propose ici, c’est de vous donner, de façon bien concrète dans votre vie, davantage d’espace pour vous brancher sur le côté contemplatif de votre nature profonde.
       Cependant, ce besoin de nous connecter à notre aspect plus zen n’est pas un simple désir d’équilibre : cela va beaucoup plus loin. Je crois que nous souffrons tous, individuellement et collectivement, d’un profond malaise dû au fait que nous sommes trop souvent dissociés d’avec le présent, le corps et la nature. Cette dissociation crée un vide de sens que nous compensons par le faire et l’avoir. Paradoxalement, ce vide amène une quête de sens, un mouvement intérieur vers le plein, le vivant.
       Et qu’est-ce qui donne du sens? Passer du mode « déconnecté » au mode « connecté », du pensé au ressenti, du mental au corps, du rationnel au plus intuitif. Pour y arriver, il faut ralentir, arrêter, se déposer. Cela implique de ressentir  ce qui se passe ici et maintenant, et parfois de soutenir les moments de vide, d’inconfort. Il faut en quelque sorte arriver à s’aligner « verticalement », au lieu d’être toujours dans une course vers l’avant ou dans une rumination du passé. Il faut donc descendre du mental vers le corps, descendre plus profond en soi, cers cet espace plus vaste dont j’ai parlé abondamment dans mes livres La vie faite à la main et Le nouveau journal créatif.  
       C’est en faisant le pont avec l’espace plus vaste qui est en nous que nous pouvons espérer ressentir enfin qui nous sommes vraiment. Notre vraie nature est spacieuse, infiniment vaste et pleine de ressources. Y puiser régulièrement ne peut que nourrir la vie intérieure et, par le fait même, la vie extérieure. En fait, cette déconnexion que nous ressentons est en quelque sorte un mensonge. Nous sommes toujours qui nous sommes, à chaque moment. Ce sont nos pensées, nos émotions, nos identités et toutes nos petites histoires qui créent un voile qui nous fait perdre le lien. Mais ressentir à nouveau ce qui est derrière le voile est finalement assez simple, et c’est de cela dont il est question dans ce livre.

Chapitres : L’ouverture; Le présent; Le corps; La nature; La vie courante; L’état de relaxation; L’état méditatif; Les rêves; Les mandalas; Le retour. Des outils (80 exercices pratiques) pour explorer ces thèmes : dessin, collage intuitif, écriture (haïku simplifié par exemple), contemplation (flânerie dans la nature), méditation (marchée ou assise), et ainsi de suite.

Site : http://www.journalcreatif.com/
Anne-Marie Jobin est travailleuse sociale et art-thérapeute; elle forme des intervenants au Québec et en Europe.

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Vous aimerez peut-être :
http://situationplanetaire.blogspot.ca/2012/03/impact-social-de-la-creativite.html 
 

20 novembre 2012

Banque d’outre-terre


Ma carte «matérielle» est pas mal abimée. Il serait temps que l’Univers la renouvèle – avec majoration de crédit-lumière s.v.p. !
 
Une autre carte de même style stipule :
No earthly government has the authority to revoke this card, rescind its privileges or restrict its application. However, any violation of the Universal Law will result in the immediate loss of this card. Issued by the High Spiritual Court.
 
Les gens étaient «spirituellement » très créatifs dans les années 80/90. Nos gains se comptabilisaient en lumens par watt et en lux (rayonnement de la source émettrice de lumière, en l'occurrence : nous). But real money started to toll again right after. Le matérialisme pur et dur a repris sa domination.

Les étoiles meurent aussi, même les plus lumineuses.
 

18 novembre 2012

Regard et méditation


Parmi la multitude de techniques de méditation il en est une qui consiste à fixer du regard un objet. Par extension, nous pouvons nous assoir face à face avec quelqu’un et nous regarder droit dans les yeux pendant 20 à 30 minutes.
 
J’ai eu le plaisir d’en faire l’expérience maintes fois durant des séminaires de yoga ou de méditation, notamment avec des inconnu(e)s. Après seulement quelques minutes, les murailles de protection de l’égo s’ébranlent. Le contact direct réciproque au niveau de l’Essence est habituellement joyeux, chaleureux et émouvant. Pour une fois, nous nous permettons d’être «vrais» (sans défense, vulnérables) et de nous mettre à nu, tout en accueillant ce qui se passe à l'intérieur. On ressent tellement de choses! Souvent les participants se mettent à pleurer, non pas parce qu’ils sont tristes, mais parce que c’est la première fois qu’ils ressentent consciemment la présence de ce «plus grand que soi»; c’est une expérience bouleversante.
 
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Quelques réflexions de Richard Crown au sujet de la méditation contemplative (gazing meditation)
 
Si vous voulez connaitre Dieu
Tournez-vous vers votre ami
Et ne détournez pas votre regard.  
~ Rumi

Ma femme et moi utilisation cette technique de méditation dans la plupart de nos séances de guérison avec les gens. Nous avons découvert par la pratique à quel point ce processus simple libère rapidement les émotions et les tensions accumulées.

Une méditation toute simple :
- Choisissez un objet.
- Fixez-le sans rompre le contact (cligner des yeux est correct).
- Respirez normalement.

La méditation contemplative est plus facile et efficace que bien d’autres :  
- Elle ne requiert aucune posture spéciale (habituellement inconfortable).
- Elle ne requiert aucune technique de respiration spéciale (que vous oubliez de faire de toute façon).
- Elle ne requiert aucun exercice mental particulier.
- Elle offre les mêmes bienfaits que les méditations plus compliquées.
- Elle contribue à développer la concentration. (Vous vous concentrez sur une seule chose).
- La respiration ralentit et s'approfondit naturellement, librement. (On élimine ainsi une autre préoccupation).
- Les pensées s’apaisent sans effort. (Vous n'avez même pas besoin de les observer.)
- Les émotions accumulées se libèrent rapidement. (Il peut vous arriver de pleurer.)

Ses avantages sont nombreux :
- Vous pouvez contempler n'importe où. (Les gens autour de vous penseront que vous êtes en train de rêvasser.)
- Le bruit n'interfère pas. (Avez-vous déjà essayé de trouver un espace totalement exempt de bruit?)
- Vous n’avez besoin d'aucun équipement spécial. (Huile de patchouli, coussins, bougies, encens ou musique, etc.)
- Quelques minutes suffisent pour vous détendre et lâcher prise. (Qui de nos jours dispose de deux heures pour quoi que ce soit?)

Choisir un objet qui inspire des sentiments de paix et d'amour vous permettra d'améliorer votre expérience. Une fleur, une très belle scène, la photo d'une personne aimée, ou les yeux d'un être réel de votre entourage fonctionnent bien.

L’objet (ou la personne) peut changer de forme ou de couleur pendant que vous le regardez. Vous apercevrez peut-être des distorsions étranges dans votre vision périphérique. Ne vous en inquiétez pas, c'est normal. Continuez de contempler.

Vous éprouverez sans doute un ou plusieurs de ces symptômes physiques en évacuant le stress et les émotions : yeux qui coulent; bâillements, éructations, et flatulences (c’est permis…). Tous ces symptômes indiquent que l’énergie commence à circuler librement dans le corps.

Étant donné que les émotions s’apaisent et que l’esprit se détend, la concentration mentale peut revenir. La créativité peut s'épanouir. De nouvelles solutions aux vieux problèmes apparaissent.

Des vagues d'émotion pourraient monter lentement de l'intérieur. Lorsqu'une vague se construit, ne cessez pas de contempler, laissez-la arriver au sommet et s’éteindre d’elle-même par la suite. Si vous ne laissez pas le cycle se compléter, vous n'obtiendrez pas le soulagement extrêmement bienfaisant qui s’ensuit. Dix à vingt minutes d'observation suffisent à apporter un certain soulagement. Vous pouvez utiliser une sonnerie si vous voulez chronométrer votre méditation.

Vous pourriez devenir accro à la méditation contemplative, en particulier si vous le faites avec des êtres chers. Essayez avec un bébé ou avec votre partenaire. Avec suffisamment de pratique, vous verrez la profondeur éclatante de l’âme des êtres qui vous entourent. La réalisation de soi, ou l'illumination, peut se produire en de pareils instants. La méditation contemplative pourrait vous amener beaucoup plus loin que vous ne pensez…

Source : Think simple now http://thinksimplenow.com/ - en anglais.
Un site d'une belle franchise, simple, en effet, et tonique! Et si vous êtes au cœur d’une bonne grosse crise émotionnelle, quelle qu’en soit l'origine, je vous promets que vous trouverez de quoi vous réconforter et repartir en neuf…
:-)
 
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Souriez à un inconnu et dites-lui bonjour
en le regardant dans les yeux
 
Avez-vous jamais remarqué que nous croisons assez rarement le regard d’inconnus? Pourquoi cette manie de l’esquive? Par peur? Qu’est-ce qui nous empêche de nous ouvrir davantage à des gens que nous ne connaissons pas?
 
Je ne connais pas précisément les réponses à ces questions, mais je sais en revanche qu’il y a presque toujours un parallèle entre notre attitude envers les inconnus et notre niveau général de bonheur. En d’autres termes, vous aurez du mal à trouver une seule personne qui marche le nez collé sur le trottoir, les sourcils froncés, et qui soit en secret un bienheureux rayonnant de joie de vivre!
 
Je ne prétends pas qu’il soit préférable d’être expansif plutôt qu’introverti, ni que vous deviez vous mettre en quatre pour égayer la journée des passants. Inutile aussi de jouer la comédie de la familiarité. En revanche, si vous considérez les inconnus comme vos semblables, si vous les traitez non pas seulement avec courtoisie mais avec chaleur (sourire, contact oculaire), vous remarquerez probablement des changements agréables. Tout d’abord, vous constaterez que les gens ne sont finalement pas différents de vous – la plupart ont une famille, des amis, des ennuis, des soucis, des passions, des dégouts, des peurs, etc. Vous remarquerez aussi qu’ils sont avenants et cordiaux quand vous faites le premier pas. Vous serez alors capables de «voir l’innocence» en chacun : certes nous commettons tous des erreurs, mais la plupart d’entre nous faisons de notre mieux dans les circonstances présentes. Lorsqu’on parvient à cette compréhension de la fraternité, on éprouve un profond sentiment de paix intérieure.
 
Richard Carlson
Ne vous noyez pas dans un verre d’eau
J’ai Lu; Bien-être

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Pensées du jour :  
 
La seule réaction appropriée vis-à-vis autrui est la gratitude.
~ A Course in Miracles

Le pardon, c’est le parfum que la violette répand sur le talon qui l’a écrasée.
~ Mark Twain

Quand tu oublies, c’est que tu as pardonné.

16 novembre 2012

Une tête sur les épaules


Ma Ananda Moyi
Le regard de cette femme m’imprègne toujours d’une grande paix; à mes yeux, il représente l’amour sans condition qui embrasse toutes choses.
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La tête, cet appareil anatomique particulier, abrite les principaux capteurs sensoriels du corps humain ainsi qu’un système de contrôle général appelé cerveau.
 
La forme humaine n’est pas la seule à posséder cette particularité. On n’a qu’à penser à des formes aussi simples que l’amibe. Les dinosaures étaient si énormes qu’ils avaient besoin d’une deuxième «tête» à l’extrémité de la colonne vertébrale pour pouvoir contrôler leur queue. [Certains animaux, comme le chat par exemple, possèdent encore un capteur d’énergie au bout de leur colonne. On peut tester en bougeant l’index à quelques centimètres de la queue du chat sans y toucher – habituellement elle suit le va-et-vient du doigt.]
 
Pourquoi l’homme est-il répugné par l’image d’un individu «sans tête»? Pensons à cette image du cavalier sans tête ou à cette reine qui portait sa tête sous le bras. Pourquoi la vue d’un bras manquant n’a-t-il pas autant d’effet? 
 
C’est simplement parce que chaque individu incarné sur terre sait que sa tête est le principal endroit où peut se produire une connexion entre le corps et l’âme. Le chakra du cœur joue également un rôle important de jonction entre l’inférieur et le supérieur, mais l’étincelle divine repose au centre de la tête, directement sous le chakra coronal. Et c’est ce fragment de divinité qui donne au troisième oeil son pouvoir et sa lumière.
 
Quand on voit l’image d’une personne sans tête, on sait intérieurement qu’il s’agit d’un corps dépourvu de connexion avec les mondes supérieurs – tel un robot ouvert à n’importe quelle source de contrôle. En effet, quelqu’un qui «perd la tête» devient fou et se retrouve presque toujours la proie d’énergies moins évoluées.
 
Si la tête manque, les yeux manquent aussi – les yeux sont littéralement le portail qui permet à l’âme de voir sur terre. Sans tête et sans yeux, il n’y a aucune évidence qu’un corps est habité par une âme.
 
Il est possible de soutenir une forme de vie dépourvue de tête, comme c’est le cas dans le règne végétal. Les plantes, les fleurs et les arbres sont les corps d’êtres spirituels qui veillent au maintien de ces organismes; lorsqu’un organisme meurt, se fait manger ou est détruit, ces êtres retournent à «l’océan des esprits». Ils sont créés et entrainés pour répondre à ce genre de tâches; on les appelle communément «dévas».
 
Pour en revenir à la tête, on peut dire que sous bien des aspects, les yeux sont la partie la plus importante et la plus révélatrice du corps – car c’est à travers les yeux que nous découvrons la véritable essence d’une personne. L’âme sait que sa vraie nature est mise à nu lorsqu’on la regarde directement dans les yeux, et c’est pourquoi plusieurs évitent le regard d’autrui. Ne voulant pas qu’on découvre les taches de l’âme, ils ferment le portail.
 
Si vous voulez vraiment savoir à quoi ressemble une personne, étudiez simplement ses yeux. Vous pourrez y lire l’honnêteté ou la duperie, l’intérêt matériel ou spirituel, la bonté ou la cruauté, la gentillesse ou l’agressivité. Les yeux de celui qui a progressé dans sa quête spirituelle sont très différents des yeux de celui qui ignore son origine spirituelle.
 
Les yeux peuvent être grands ouverts en signe d’ouverture à autrui, ou se réduire à une fente en signe de fermeture, de méfiance, de colère ou de fuite. Il y a des yeux qui parlent de bonté et de délicatesse de cœur. Il y a des yeux qui connaissent la vérité née d’une certitude intérieure profonde. Il y a des yeux qui ont vu la grandeur de Tout Ce Qui Est avec le cœur pur – ce sont les yeux des sages de tous les temps.
 
Vos yeux sont le portail qui permet aux autres de communiquer avec votre essence véritable.
 
Inspiré de Body Signs [The Head]; Marcus Books, 1987
 
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Pensées du jour :
 
- Faites ou ne faites pas. L’essai n’existe pas.
 
- Vos jambes sont fatiguées? Vous avez couru TOUTE la journée dans la tête de quelqu’un d’autre.
 
- Vous ne pouvez pas obtenir une réponse cerveau-droit à une question cerveau-gauche. Demandez à votre cœur, pas à votre cerveau.
~ Alan Cohen

15 novembre 2012

Refuges pour rescapés d’abattoirs


Gene Baur, Farm Sanctuary
 
Dieu merci, il y a encore des êtres humains lumineux qui peuvent créer une différence sur cette planète et nourrir notre espoir qu’un changement de paradigme est possible.

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Source de l’interview : Care2
 
Gene Baur est un militant et défenseur des animaux d'élevage. Il est le fondateur du refuge Farm Sanctuary – un organisme qui travaille dur pour faire connaitre la situation des animaux d’élevage et venir en aide à ceux qui y ont survécu. Son livre Farm Sanctuary : Changing Hearts and Minds about Animals and Food (changer les cœurs et les esprits au sujet des animaux et de la nourriture) a reçu beaucoup d’éloges de la critique.
 
Nous avons parlé à Baur pour en savoir plus.
 
TAILS : Quels changements avez-vous remarqués dans le secteur de l’élevage industriel depuis que vous avez démarré Farm Sanctuary il y a 26 ans?
 
Gene Baur : Durant les 26 dernières années, il y a eu une consolidation significative de l’élevage industriel car les petites exploitations ont été cédées à des exploitations plus vastes et plus industrialisées. Alors même que le nombre de fermes d’élevage chutait, le nombre d'animaux confinés et abattus aux États-Unis montait en flèche. Mais – bonne nouvelle – ces dernières années, le nombre a chuté; finalement, il y a moins d'animaux qui souffrent à cause des fermes d’élevage. Je crois que nous sommes au début d'un mouvement en plein essor qui se répand en milieu agricole; il y a de plus en plus de gens intéressés à voir les fermes d’élevage industriel bifurquer vers l'agriculture durable.
 
Qu’est-ce qui vous a motivé à promouvoir le bienêtre des animaux d'élevage?
 
Dans les années 80, l’élevage industriel devenait de plus en plus prévalent, et les animaux de ferme souffraient terriblement. Cette situation était en grande partie inconnue du public, et la plupart des citoyens soutenaient involontairement les abus des usines agricoles en achetant de la viande, du lait et des œufs. J'ai jugé important d'exposer les méthodes d’élevage intensif, d’éduquer les gens et de les encourager à faire des choix alimentaires plus compatissants.
 
Y a-t-il des changements simples que les gens peuvent faire au quotidien pour aider les animaux d’élevage?
 
La chose la plus simple à faire pour aider les animaux est de cesser de les manger, de choisir des aliments à base de plantes au lieu d'aliments d'origine animale. Heureusement, il existe beaucoup d’aliments végétaliens; les ressources végétaliennes augmentent de jour en jour.
 
Comment se connecter aux animaux d’élevage peut-il faire de nous de meilleures personnes?
 
Les premières lois de protection animale ont été adoptées parce qu’on avait reconnu que faire souffrir des animaux nous endurcissait et nous rendait moins compatissants. Et, bien sûr, la façon dont nous traitons les autres animaux en dit long sur nous. Nous connecter aux animaux de ferme nous fait toucher à notre propre compassion, et elle renforce notre capacité d'empathie envers autrui. Si chacun de vos repas est un vote en faveur de la compassion, il y a de bonnes chances que cela fasse de vous une personne plus compatissante et pacifique.
 
Quels sont les principaux problèmes dont s’occupe Farm Sanctuary actuellement?
 
Nous avons lancé la campagne Compassionate Communities pour rendre le plaidoyer végétalien plus efficace dans les villes de tout le pays. Nous collaborons aussi avec Humane Society of the United States et l'ASPCA en vue de faire bannir dans encore plus d’états la gestation des porcs et des veaux en ilots de confinement. Notre campagne «Non Downers» qui permettrait d'éviter l'abattage des animaux trop malades, blessés ou trop faibles pour se tenir debout, se poursuit. Avec notre nouveau projet «Someone, Not Something» nous nous concentrerons sur l’aspect scientifique du comportement cognitif et émotionnel de l’animal d’élevage. Et bien sûr, nous continuons à soigner les animaux rescapés des abattoirs, et à chercher des moyens de changer la façon dont notre société considère et traite les animaux d’élevage. L'été dernier, nous avons acquis un troisième sanctuaire à 40 minutes du centre-ville de Los Angeles. Ce grand bassin de population nous permet de faire encore plus pour aider les gens à considérer les animaux de ferme comme des amis, et non pas comme de la nourriture.
 
Plus d’information (en anglais) : FarmSanctuary.org
 
Blogue de Farm Sanctuary - 12 juillet 2012

‘The Caring Vegetarian’ 

«Il y a des problèmes plus importants que le sort des animaux.»

Si vous êtes un protecteur des animaux, vous avez probablement entendu ce genre de remarque au moins une fois. Vous l’avez sans doute aussi entendue durant des manifestions, en distribuant des dépliants sur le végétarisme ou même seulement en parlant avec des amis de la cruauté envers les animaux.

Pour esquiver le problème, certaines personnes inversent les choses en accusant les protecteurs des animaux d’indifférence envers les humains. Cette notion que les végétariens et les végétaliens se soucient uniquement du sort des animaux et négligent celui des gens persiste chez certains.

L'idée n'est pas nouvelle. Dans les années 40, une revue de psychiatrie a même publié un article scientifique intitulé «Le Cruel Végétarien». L'auteur – directeur du département de psychiatrie d’un grand hôpital américain – faisait valoir que les végétariens étaient dominateurs et sadiques, et qu'ils «montraient peu de considération vis-à-vis des souffrances de leurs frères humains».

Nous savons bien sûr que ce n'est pas vrai. La plupart des protecteurs des animaux se préoccupent également de justice sociale et défendent des causes humanitaires. Une étude récente montre que les végétariens et les végétaliens semblent éprouver plus d’empathie vis-à-vis de la souffrance à la fois humaine et animale.


Des imageries cérébrales (FMRI brain scans) ont montré que les zones du cerveau associées à l'empathie (telles que le cortex cingulaire antérieur et le gyrus frontal inférieur gauche, dans cette étude) étaient plus actives chez les végétariens et les végétaliens que chez les omnivores lorsqu’on montrait à chacun des trois groupes des photos de souffrance humaine et animale. Les questionnaires sur l'empathie, dans cette étude ainsi que d'autres, indiquent des niveaux plus élevés d'empathie chez les végétariens et les végétaliens (Preyo et Arkiwawa, 2008; Filippi et al, 2010).

Pourquoi certaines personnes ont-elles encore l'impression que les végétariens se préoccupent uniquement des animaux?

Tout d’abord, notre colère parfois dirigée contre les autres peut y contribuer. Même s’il est frustrant de voir des gens indifférents à la cruauté envers les animaux, nous devons réaliser que les attaquer n’aidera pas la cause des animaux. Cela crée simplement plus de division entre nous et ceux que nous essayons de sensibiliser.

Une autre raison pourrait être que, même s'il existe quantité de problèmes sérieux qui méritent notre attention, nous avons choisi de nous concentrer sur celui des animaux d’élevage. Notre effort étant centré sur ce problème plutôt que sur la pauvreté, la destruction de l'environnement, la santé humaine, etc., nous pouvons involontairement donner l'impression que nous négligeons ces autres causes.

Alors, quand nous parlons avec des gens (amis, famille, public) il peut être utile de mentionner que les causes humanitaires nous préoccupent aussi. Parfois, il suffit de dire que nous sommes végétaliens pour la même raison que nous donnons à une fondation qui lutte contre le paludisme en Afrique : ce sont deux manières efficaces de réduire la souffrance dans le monde.

Et bien sûr, il est vrai qu'un petit nombre de gens aiment les animaux à la folie et n'ont pas beaucoup d'empathie envers les humains. Nous ne pouvons peut-être pas les faire changer d’attitude, mais nous pouvons faire en sorte que dans notre propre vie l’empathie et la compassion s’étendent concrètement à toutes les créatures vivantes.

Source : http://ccc.farmsanctuary.org/read-the-blog/

Victoires et évènements marquants :
http://www.farmsanctuary.org/about-us/victories-milestones/

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Vous aimerez peut-être les libellés Végétarisme et Zoofriendly