30 septembre 2011

Une brève

Pierre Dansereau… un grand homme nous a quittés!  

Deux excellents articles biographiques :

- Le Devoir 
http://www.ledevoir.com/environnement/actualites-sur-l-environnement/332572/pierre-dansereau-1911-2011-un-phare-intellectuel-et-moral  

- L’Encyclopédie de L’Agora – incluant une superbe vidéo-documentaire produite par l’Office National du Film du Canada 
http://agora.qc.ca/Dossiers/Pierre_Dansereau  

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Nouveau look  
Besoin de changement...
Belle et bonne journée!

28 septembre 2011

Votre goutte d'eau



Or Bleu devenant Or Noir...

«Le» remède

Entre deux scènes mélo, a rejuvenating laugh

Elle a vraiment l'air de rire de bon coeur...

«Riez tant que vous pourrez, cela relâchera toutes les articulations crispées de votre corps. Il faut que votre rire vienne du plus profond de votre cœur, il doit vous secouer de la tête aux pieds.» ~ Auteur inconnu

Le rire fait vibrer tout le corps et accélère le tonus cardiovasculaire au même titre que l’exercice physique, et ses effets bénéfiques se poursuivent une fois qu’il a cessé. Après un fou rire, la pression artérielle et le rythme cardiaque chutent, et tous les muscles se détendent. On a noté que le cerveau droit, générateur de créativité, est dynamisé pendant le rire. Par ailleurs il peut favoriser la production d’agents chimiques tels que les endorphines qui contribuent à atténuer la douleur et à éveiller un sentiment de bien-être. Sur le plan psychologique le rire réduit l’anxiété, le stress, la nervosité, les tensions, etc., et nous fait oublier temporairement nos soucis.

Vive le rire!

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Entendu à la radio au sujet de Berlusconi :
«Ah mais lui, il joue dans La Dolce Viagra.»
Pas pire…  

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«Il faut rire de tout. C’est extrêmement important. C’est la seule humaine façon de friser la lucidité sans tomber dedans.» ~ Pierre Desproges [Vivons heureux avant la mort]

«Si voter changeait quelque chose, ça deviendrait illégal.» ~ Emma Goldman

«Mes sources ne sont pas fiables mais l’information est fascinante.» ~ Ashleigh Brilliant

«Les hommes viennent de Mars, les femmes de Vénus. Les ordinateurs viennent de l’enfer.» (Auteur inconnu)

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Rita Rudner, humoriste :

«Mon mari et moi hésitons entre acheter un chien ou avoir un bébé. Nous n’arrivons pas à décider si nous voulons ruiner notre moquette ou ruiner notre vie.»

«Je sais que je veux avoir des enfants pendant que mes parents sont suffisamment jeunes pour s’en occuper.»

«Il y a des gens qui pensent qu’avoir de gros seins rend les femmes stupides. En fait, c’est plutôt le contraire : une femme qui a de gros seins rend les hommes stupides.»

«Le temps que vous passez à regretter un homme ne devrait jamais excéder le temps que vous avez réellement passé avec lui.»

«Un homme ira à la guerre, combattra et mourra pour sa patrie. Mais il n’endurera jamais une épilation bikini à la cire.»

«Je n’ai pas l’intention de vieillir élégamment. J’entends avoir des face-lifts jusqu’à ce que mes oreilles se touchent.»

«J’ai été végétarienne jusqu’à ce je commence à obliquer vers le soleil.»

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George Carlin, philosophe, humoriste :

«Si seulement nous pouvions trouver un responsable, nous pourrions le tuer.»

«Les gens travaillent juste assez pour ne pas se faire virer et sont  juste assez payés pour ne pas démissionner.»

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«Ce que tu fais parle plus fort que ce que tu dis.» (Auteur inconnu)

«Tout serait tellement plus simple si, entre ce que l’on veut dire et ce que l’on dit, il n’y avait pas la barrière des mots.» (Auteur inconnu)

«Nous vivons dans un monde qui a complètement perdu l’usage du point-virgule, nous parlons tous par phrases inachevées, avec trois petits points sous-entendus, parce que nous ne trouvons jamais le mot juste. ~ Jean Anouilh

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Street Art :

«T’as trouvé Dieu? Si personne ne le réclame d’ici 30 jours, il est à toi!»

«Si tu fais une bonne action, demande un reçu au cas où le paradis soit comme le ministère des finances.»

«Tu es une preuve que Dieu a le sens de l’humour.»

25 septembre 2011

TANKAFAIRE

Ou quant à ne pas savoir quoi faire après un plein de nature.

Pas facile d’exprimer des sentiments, d’éveiller une émotion, avec une telle économie de mots!
Quand même amusant à pratiquer.


TANKAS

[Le tanka combine les 17 syllabes (5 / 7 / 5) du haïku plus 14 autres syllabes (7 / 7); certains comptent les syllabes muettes, d’autres non – ?? – hum, je les compte quand ça fait mon affaire… ouah.]  


Ni le temps ni l’éphémère
Ne compte aux yeux du
Photographe de l’invisible
Car les manteaux de lumière
Ne disparaissent jamais

---
Panne de pacemaker
Cœur battant à petits coups
Quatre-vingt-onze ans
De boum-boum-toc-toc-boum-boum
Dodo; congé mérité…  

---
Milliers de chevaux,
Nobles alliés, finissant
En coupes de viande
À l’impitoyable abattoir
Amis cédés au profit

---
Verrouillé du cœur
Tient amour comme poison
Mortel, maléfique. 
Fais sauter ta banque d’amour
La Source est inépuisable!  

---
Le Soi prisonnier
Otage du moi étriqué
Observe silencieux
Ce fou courant à sa ruine
Par le chemin des acquis

---
Deux pas en avant..
Puis l’amour s’effiloche par
Trois pas en arrière
Une gerbe d’immortelles
Aplaties sur un divan

~ Boudabla, 2011

***

Mon coeur vous suivra

À mon grand regret
Je ne puis me partager en deux
Mais, invisible,
Mon cœur vous suivra
En tous lieux.


~ Ikago no Atsuyuki

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AUTRE

Nul besoin de chercher le réel,
À l’origine, l’esprit est Bouddha.
Le familier devient étrange,
L’étrange semble familier.

Jour et nuit,
Tout est merveilleux.
Rien ne peut te troubler.
Voilà l’essentiel de l’esprit.

~ Han Shan Te Chin’ga (1546-1623)

***

La «Dame» des troubadours 

      Né sitôt l’an mil passé, l’art des troubadours s’étend sur quatre siècles. Il apporte à la culture d’Oc l’une de ses plus brillantes expressions en même temps que la plus conventionnelle. Lorsque viendront les tempêtes, les troubadours se feront les chantres du Catharisme martyrisé et donneront à leur temps et à la postérité nombre de messages à comprendre en un sens second dissimulé. 
      Lorsque vinrent la croisade et l’Inquisition, nombreux parmi les troubadours mirent leur talent au service des persécutés. Beaucoup y perdirent la vie, comme Bernard de Laurac, brûlé vif en 1244. 
      Trobar clus 
      Le génie des troubadours, leur sympathie pour la cause des martyrs, devaient leur inspirer les chants à double entrée, la tradition du «Trobar clus», où il s’agit pour l’auditeur de trouver la clé dissimulée. 
      Tout au long de l’Inquisition naissent ainsi des chants d’allure anodine. L’amour courtois les inspire toujours et s’est teinté de mélancolie. Mais le chant s’adresse maintenant à une Dame qui n’est ni de chair ni de sang. La Dame, c’est l’âme, la vierge de lumière que chacun porte en soi et qu’il s’agit d’éveiller et de joindre. «Un sens caché a d’autant plus de prix qu’on lui reproche d’être non-sens échevelé», écrivait Guiraud de Borneilh. Entre 1220 et la fin de l’Inquisition par extinction de «l’hérésie», plusieurs centaines de troubadours vont écrire et dire des poèmes plus ou moins inspirés mais tous dédiés à «La Dame», la «mie» présente et absente, bien suprême en ce monde. 
      Le «Se Canto», attribué à Gaston, comte de Foix au début du XIVe siècle, plus connu sous le nom de Gaston Phébus, a franchi les siècles. De nos jours, combien de solistes et membres de chorales l’interprétant en soupçonnent-ils le sens?

S’il chante, qu’il chante
Se canto que cante
Ne chante pas pour moi
Canto pas per iou
Chante pour ma mie
Canto per ma mio  
Qui est loin de moi
Qu’es allenc de iou

Devant ma fenêtre
Dejoust ma finestra
Il y a un oiselet 
I a un auselou
Toute la nuit chante 
Toto la neyt canto
Chante sa chanson
Canto sa cansou

S’il chante… 
Se Canto

Devant ma fenêtre
Dejoust ma finestra
Il y a un amandier 
I a un amelhié
Qui fait des fleurs blanches 
Que fa de flous blancos
Comme du papier 
Coumo de papié

S’il chante… 
Se Canto…

Ces montagnes
Aquelhos mountagnos
Qui tant hautes sont
Que tan nautos soun  
M’empêchent de voir 
M’empachou de beyré
Où sont mes amours 
Mas amours oun soun

S’il chante… 
Se Canto…

Si je savais où la voir 
Se sabi oun la beyré
Où la rencontrer 
Oun las rencountra
Je passerais l’eau
Passarey l'aigueto
Sans peur de me noyer
Sens pou de m’néga

S’il chante… 
Se Canto…

Hautes, bien sont hautes
Nautos, bé soun nautos
Mais s’abaisseront 
Mès s’abaïssaran
Et mes amourettes
E mas amouretos
De moi s’approcheront 
D’iou s’approucharan

S’il chante, qu’il chante 
Se canto que cante

Ne chante pas pour moi 
Canto pas per iou
Chante pour ma mie 
Canto per ma mio
Qui est loin de moi 
Qu’es allenc de iou

Source :
Mystère et Message Cathares
JEAN BLUM  
Éditions du Rocher

21 septembre 2011

Les chiens sauveteurs du 9/11

Une amie a répondu à mon «Invitation» du 16 septembre concernant les animaux. Si vous avez une larme ou deux à verser… c’est le moment.

Voici le message :

Avec amour et gratitude envers nos amis canins prêts à servir à la mesure de leurs capacités.
Les voici 10 ans plus tard, dans leurs dernières belles années.

En matière d'amour désintéressé, il n’y a pas que des héros humains…  

James Crane travaillait au 101e  étage de la Tour 1 du World Trade Center… Il est aveugle et son chien-guide, un golden retriever, s’appelle Daisy. Après que l'avion ait heurté à 20 étages plus bas, James sut qu’il était condamné, et laissa partir Daisy, en pur acte d'amour. Elle se précipita dans le couloir obscurci. Suffoqué par les vapeurs de carburant de l’avion et la fumée, James attendait simplement sa mort.

Environ 30 minutes plus tard, Daisy revint avec le patron de James après être allée le chercher au 112e étage. Au premier tour, elle guida James et son patron, ainsi  qu’environ 300 personnes, hors du building. Mais elle n’avait pas fini, elle savait qu'il y avait d'autres personnes séquestrées. Ainsi, agissant à l’encontre des ordres de James, elle retourna dans le building. Au deuxième tour, elle sauva 392 vies. Elle retourna encore. Pendant cette course, le building s’effondra. Entendant cela, James tomba à genoux et fondit en larmes.

Contre toute attente, Daisy était toujours vivante, mais c’est un sapeur-pompier qui la ramenait dans ses bras : «Elle nous a guidés vers les gens, avant d’être blessée» expliqua le pompier.

Son dernier tour avait sauvé 273 vies supplémentaires. Elle souffrait d’intoxication aiguë à cause de la fumée, de brûlures graves sur chacune de ses pattes dont une cassée; mais elle avait sauvé au total 967 vies. Daisy fut la première chienne à remporter une médaille d'honneur de la ville de New York.

Note : Cette histoire ne fait partie du livre de Charlotte Dumas dont il est question ci-après. Mais c'est une histoire merveilleuse. L'amour existe pour être partagé, multiplié...  

***

Voici les chiens qui ont travaillé au WTC et qui sont encore vivants. De vrais héros…
Leurs regards disent tout ce que vous devez savoir sur eux.

Moxie, de Winthrop, Massachusetts, est arrivé au World Trade Center avec son entraîneur, Mark Aliberti, le 11 septembre en soirée et fouillé le site pendant huit jours.

Tara, d'Ipswich, Massachusetts, est arrivé au World Trade Center la nuit du 11. Le chien et son entraîneur, Lee Prentiss, ont été sur place pendant huit jours.

Kaiser, photographié chez lui à Indianapolis, Indiana, a commencé à fouiller au World Trade Center dès le 11 septembre, cherchant inlassablement des survivants dans les décombres. 


Bretagne et son entraîneur Denise Corliss, de Cypress, Texas, arrivèrent à New York le 17 septembre, et restèrent sur le site pendant dix jours.

Guiness, de Highland, Californie, débuta avec Sheila McKee le 23 septembre et travailla pendant 11 jours.

Merlyn et son entraîneur Matt Claussen sont arrivés à Ground Zero le 24 septembre, et ont travaillé de nuit pendant cinq jours.

Red, d'Annapolis, Maryland, et Heather Roche ont travaillé au Pentagone du 16 au 27 septembre en tant que membre de l’équipe Bay Area Recovery Canines.


Abigail, ci-dessus, est arrivée le 17 septembre en soirée, recherchant des survivants pendant dix jours; ainsi que Tuff arrivé à New York à 11h le jour même de l'attaque qui commença à travailler tôt le lendemain.

L’entraîneur Julie Noyes et Hoke ont quitté leur maison de Denver le 24 septembre et travaillé au World Trade Center pendant cinq jours.

Scout et un autre chien inconnu se reposent dans les décombres à Graund Zero; deux braves sauveteurs canins. Pendant le chaos des attaques du 9/11, près de 3000 personnes sont mortes, et presque 100 chiens, avec leurs propriétaires, ont courageusement ratissé le site en quête de survivants.

Maintenant, dix ans plus tard, seulement 12 de ces chiens héroïques vivent encore.

Les chiens ont travaillé inlassablement pour rechercher quiconque était emprisonné vivant dans les décombres, avec des ouvriers des services de secours et d’innombrables personnes du public.

Voyageant à travers neuf états États américains pour les retrouver, du Texas au Maryland, la photographe hollandaise Charlotte Dumas, a photographié ces chiens, qui en sont à leurs dernières années, chez eux avec leurs entraîneurs; une décennie complète depuis le 9/11. Elle a compilé leurs histoires dans un livre intitulé Retrieved, lancé vendredi le 9 septembre pour commémorer le dixième anniversaire des attaques.

Reconnue pour ses photographies d’animaux très émouvantes, Charlotte Dumas voulait que Retrieved serve à commémorer les attaques du 11 septembre 2001, certes, mais aussi à rendre hommage à certains des premiers secouristes et leurs chiens.

«J’ai senti que c'était un tournant, particulièrement pour les chiens qui, bien qu’on ne les oublie pas, ne sont pas autant valorisés que les humains lors de telles histoires, expliquait Charlotte, qui partage son temps entre New York et Amsterdam. Ils sont d’une espèce animale différente de la nôtre mais leur importance est considérable pour nous aider à développer notre empathie et mettre les choses en perspective.»

***

Curriculum de Charlotte Dumas, photographe animalier – un parcours extrêmement intéressant :
http://retrievedbycharlottedumas.tumblr.com/

RETRIEVED
By Charlotte Dumas
ISBN : 978-0-9823653-6-6
Publié par The Ice Plant en septembre 2011

Descriptif :

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COMMENTAIRE

Par contraste, quand je songe à la façon dont nous traitons les animaux, je suis stupéfiée et j’ai envie de pleurer, mais pas pour les mêmes raisons.

La semaine dernière, dans une usine de production de chiots en Outaouais, plus de 500 chiens malades (malnutrition, otites, maladies de peau, etc.) et maltraités ont été évacués du chenil et transportés dans un refuge temporaire; ANIMA Québec a besoin de dons et de bénévoles pour continuer de soigner les rescapés : http://www.animaquebec.com/contact

19 septembre 2011

Changement de fréquence 1

Salvador Dali : l'Ascension

Cet article peut sembler folichon compte tenu de ce qui se brasse sur la planète… mais, l’adage évangélique célèbre «sauve-toi toi-même» pourrait avoir du sens.

Les interprétations des prophéties ou du calendrier Maya abondent à l’approche de 2012, supposément une date butoir. Il est dans l’ordre des choses de naître et de mourir, et il serait tout à fait possible que notre civilisation ait atteint sa date d’expiration. Comme le disait George Carlin : «La terre se porte très bien, ce sont les humains qui sont malades!»

Nous n’avons pas vraiment besoin de prophéties… Un satellite de la NASA pesant 6 tonnes devrait se scinder en 26 morceaux de 350 livres (pourquoi 26? hi-hi!) d’ici le 23 septembre; tous les continents, à l’exception de l’Antarctique, en recevront des morceaux. Suspense. Garanti que si vous en recevez un sur la tête, vous allez changer de dimension instantanément sans passer par une longue et fastidieuse «transition»… Et puis, si quelques comètes se mettent de la partie et percutent la terre, alors bingo!  

Concernant les catastrophes de facture humaine, nous savons tous que les gérants au pouvoir n’ont pas considéré les rappels et pressions du mouvement de préservation de la nature. On continue de pousser sur la croissance économique tous azimuts, bien que celle-ci entraîne des destructions irréversibles. Et l’on ne peut pas dire que c’est amusant de boire de l’eau avec du gaz de schiste ou du pétrole dedans (ces jours-ci l’on nettoie les résidus d’une fuite de pétrole sur les côtes de la Suède)!  

Futile de s’étendre sur le sujet. Je préfère aborder les impacts que nous essayons d’intégrer, à la fois dans notre corps physique et nos corps subtils. Car nous sommes en effet exposés à des taux de pollution dramatiques, visibles et invisibles (magnétiques)...

Des symptômes et des causes

Comme je le mentionne dans plusieurs articles, nos moindres réactions biologiques, émotionnelles et mentales sont maintenant diagnostiquées, répertoriées et traitées avec des médicaments – en fait, des drogues (l’étiquette portant la mention «approuvé par…» ne change rien à l’ingrédient de base!).

Or en ce moment, nous faisons probablement face à une mutation génétique et spatiotemporelle qui devrait modifier le pré-encodage de notre ADN afin de faciliter l’intégration de fréquences vibratoires plus lumineuses. Les changements physiques et émotionnels encourus ont cependant des effets yo-yo accompagnés de symptômes auxquels on doit s’habituer. Le va-et-vient continuel entre la réalité lumineuse et la «sombre» réalité terrestre induit des baisses d’énergie, des états dépressifs voire des maux inhabituels. Ces contingences ne sont pas symptomatiques de psychose ou de bipolarité (tels que décrits au catalogue DSM – Diagnostique et statistique des troubles mentaux).  

Les réactions physiques et psychologiques à ce stress varient d’un individu à l’autre en fonction de ses propres caractéristiques biogénétiques, émotionnelles, mentales et psychospirituelles. Nous pouvons donc éprouver des désordres nerveux, une grande fatigue, des douleurs ou une combinaison de divers malaises et maladies. Il peut être salutaire – ou futile, c’est selon chacun – de consulter médecins, thérapeutes et psychiatres pour essayer de trouver ce qui cloche. Il est probable qu’on ne trouvera rien, mais qu’on prescrira tout de même divers remèdes. Et parfois, une maladie c’est aussi simplement une maladie… comme un passage «obligé» servant d’étape vers une nouvelle vie; et la mort est un outil de transition aussi valide que n’importe quel autre. Donc, souvenez-vous que les maladies et malaises, aussi étranges et inconfortables qu’ils soient, ne peuvent pas tous être imputés au processus de transition. N’hésitez pas à consulter des professionnels de la santé.

En réalité cette transition ressemble à un «extreme makeover» énergétique. Une sorte de chirurgie mentale et émotionnelle sans bistouri, mais qui affecte néanmoins le corps. Il n’y a pas d’anesthésiant pour nous aider car le but est de devenir plus «conscients», c'est-à-dire sortir de l’anesthésie justement.

“Don’t be too hard on yourself” … comme on dit. La récompense est que nous acquérons graduellement une maîtrise consciente de la réalité que nous créons. Par contre, plus nous nous accrochons au statu quo, comme à une épave, plus nous refusons le changement, plus nous souffrons… La tentation de rester dysfonctionnels vient du fait que notre périple évolutionnaire a été si ardu, périlleux, long et profond, que nous ne voulons pas droper notre bagage et sortir de l’ornière : «Ne touchez pas à mes dysfonctions, c’est peut-être l’enfer, mais au moins c’est du connu, je me sens chez moi!»   

Dans les années 90, nous avons été immergés d’énergies de haute fréquence, beaucoup plus raffinées, subtiles et véloces que celles auxquelles nous sommes habitués sur terre. En 1996 notamment, ces énergies visaient l’ouverture de cœur. Palpitations, épisodes de tachycardie et problèmes respiratoires étaient monnaie courante car le tandem cœur/poumons était largement sollicité. Au moins trois mois d’activité. À un certain moment, je pensais mourir d’une crise cardiaque. Beaucoup de personnes de mon entourage éprouvaient la même chose. Nous n’avons pas consulté de cardiologues sauf une personne à qui on a dit que son cœur fonctionnait parfaitement. Nous absorbions des injections de «lumière». Les malaises reliés à la transition disparaissent souvent d’eux-mêmes sans laisser de séquelles physiques, et c’est ce qui nous est arrivé. Je ne recommande pas cette méthode (elle peut fonctionner ou non, il en va selon nos croyances), et surtout pas à ceux qui ne croient qu’au tangible/visible et aux scalpels/pilules. La chirurgie cardiaque physique peut également aider à ouvrir le cœur subtil

Début 2000, d’autres vagues d’intensité variable ont également touché la terre. Depuis 2006 la pression augmente, et je ne serais pas surprise qu’à court terme un tsunami énergétique vienne ravaler notre vieux système bi/tridimensionnel de pensée avec son mode de vie archaïque, pour ne pas dire préhistorique, auquel nous sommes si attachés.

Les crises de transition individuelles et collectives sont choses courantes sur terre; il y en a eu à toutes les époques, ainsi que des extinctions; ça fait partie de l’évolution. Mais en ce moment, je crois que l’humanité dans son ensemble vit une transition particulière.

Vous avez probablement vécu quelques-uns des symptômes décrits dans le 2e message. Rien de nouveau comme tel, sauf que depuis quelques années, la multiplication des scénarios de transformation se manifestent en accéléré. Vous pensez à quelque chose, et paf! vous l’avez devant le nez, agréable ou désagréable; c’est quasi instantané, on se croirait en astral…

En 2008, Karen Bishop a publié sur le Net une liste des symptômes les plus courants causés par cette hausse de fréquence vibratoire. Et je souscris à sa liste – j’en ai expérimenté plusieurs et j’en vis des nouveaux occasionnellement. J’ai remanié divers éléments de ses longs articles (une traduction libre et colorée de mon propre vécu). L’essentiel est de savoir ce qui se passe, justement pour éviter de paniquer, de nous croire obligés de consulter tous les psy de la ville et de nous bourrer de pilules. Savoir permet de choisir… et d’user de discernement. 

Symptômes communs de la transition; 2008

Introduction

Les énergies du dernier solstice nous ont fortement secoués. Bang! une explosion, comme si les choses étaient sorties de leurs gonds et flottaient dans l’air sans se déposer. Plusieurs aspects de la survie matérielle comme l’économie, l’emploi, les revenus, etc., s’écroulaient simultanément.  Au plan émotionnel, nous ressentions les émotions de notre entourage dérivant du climat d’insécurité général. 
      La panique survient lorsque nous vivons une grande perte hors de notre contrôle, avec l’impression d’avoir atteint «la fin». Une «fin» radicale est toujours source de grande insécurité, de détresse, de peur et d’incertitude. Une chose se termine, mais il n’y a encore rien pour la remplacer dans la réalité tangible (extérieure). Alors c’est la panique au niveau subconscient, voire à des niveaux supérieurs, même si nous savons que cela fait partie de notre évolution. Difficile d’arriver au terminus sans perspective d’avenir à laquelle s’agripper. C’est l’un des défis de la transition, à savoir, mourir tandis qu’on est toujours vivant, incarnés dans un corps physique. Mais nous continuons, car nous savons que nous sommes ici par choix. 
      Dites-vous bien que si vous avez choisi de hausser votre fréquence, cela ne veut pas dire que votre entourage vous suivra. Des ruptures déchirantes sont prévisibles… car même si nous changeons de fréquence, nous restons des humains, avec des émotions humaines.  
      Des traits de personnalité et des comportements égotiques vibrant à moindre fréquence disparaissent aussi. Les aspects du vieil ego formaté pour survivre aux vibrations denses et brutales de la troisième dimension ne peuvent désormais subsister. Voilà une autre cause d’anxiété, car nous nous sentons vulnérables et à la merci d’un monde toujours dangereux puisque plusieurs humains fonctionnent encore à ce niveau. 
      La dissolution des vieilles structures sociales fait en sorte que notre avenir, nos finances et notre survie personnelle peuvent devenir préoccupants. Quand tout s’effrite simultanément, incluant de grands pans de notre personnalité, il est normal d’éprouver de la détresse. Ne vous jetez pas pour autant sur la première drogue venue. Des questions terre-à-terre peuvent devenir obsédantes… «Dois-je me donner la peine de créer quelque chose de nouveau?» Il devient difficile de nous réorienter, et même si nous choisissons une nouvelle voie, celle-ci peut disparaître du jour au lendemain. Tout est fluctuant, sans fondations ni directions.
      «Je ne sais plus qui je suis… Avant je savais quoi faire mais maintenant je suis complètement perdu.» «Je me sens encagé, vulnérable, impuissant et livré aux caprices du destin.» «Je manque de confiance. J’ai l’impression d’être un bon à rien.» «J’ai l’impression d’être invisible, inutile et pas du tout apprécié.» Le fait de vibrer à une fréquence supérieure peut nous rendre invisible aux autres par manque de résonance, mais aussi parce que beaucoup de gens sont coincés dans leur propre chaos, et ne voient plus rien d’autre. 
      «Je n’ai pas envie de faire quoi que ce soit. Plus rien ne m’intéresse. Je veux juste m’amuser. Je veux prendre ma retraite. Je suis épuisé. J’ai besoin de me régénérer. J’ai besoin d’une longue période de repos… ou bien d’une vacance à vie.» «Ne vous occupez pas de moi, j’ai besoin de me retirer du monde extérieur» ou «Sortez-moi d’ici, je veux fuir dans un endroit différent et ne jamais revenir!» «Je veux retourner chez moi, là où les choses sont cohérentes et harmonieuses!» La dépression et l’apathie proviennent du décalage entre notre perception antérieure de la réalité et l’actuelle. Et c’est, encore une fois, une réaction normale.  

Liste des symptômes et liens vers les articles originaux (en anglais) de Bishop dans le message qui suit.

Changement de fréquence 2

Principaux symptômes  

Même si les symptômes varient d’un individu à l’autre, bon nombre d'entre eux sont globalement assez répandus.

Brusque changement de travail ou de carrière – un symptôme très commun. Lorsque nous changeons, notre environnement change aussi. Ne vous souciez pas de trouver le job parfait ou la carrière idéale pour l’instant. Vous êtes en transition et vous pourriez changer de job souvent avant de trouver celui qui comblera vos aspirations.

Manque de passion et de motivation. À certains moments, nous pouvons manquer de motivation, c’est-à-dire n’avoir aucun désir de passer à l’action. C'est correct. Profitez-en pour «ne rien faire». Ne résistez pas au phénomène car ça passera. Lorsque nous installons des logiciels sophistiqués, nous cessons toute activité pendant le téléchargement. Dans notre cas, il s’agit de l’énergie de notre essence. Les moments de silence et d’inactivité sont indispensables à l’assimilation.

Tristesse profonde sans motif particulier, et sensibilité exacerbée. Nous  liquidons le passé (vie présente et vies antérieures) et cela ne peut que susciter de la tristesse. C'est comme lorsque nous quittons une maison où nous avons vécu très longtemps. Même si nous avons hâte d’emménager dans la nouvelle, nous éprouvons quand même de la tristesse en abandonnant nos souvenirs, nos expériences et l'énergie de l’ancienne. 
      Il est bénéfique de pleurer, les larmes contribuent à nettoyer les résidus d’émotions négatives. Nos émotions fluctuent en dents-de-scie en raison des nouvelles énergies qui éveillent empathie, bienveillance et compassion. Nous pleurons donc à tout propos, n’importe où et n’importe quand, par exemple lorsque nous sommes seuls en train de rouler en voiture ou de nous adonner à des tâches mécaniques. C’est un symptôme qui se produit par intermittence dépendant des énergies en présence.

Insomnie, sommeil très profond et léthargie. Nous pouvons systématiquement être incapables de dormir entre 2h00 et 4h00 durant plusieurs nuits consécutives. Pendant le sommeil nous accédons à des portails dimensionnels. Beaucoup de délestage de basse fréquence à un niveau subtil, mais nous ne pouvons pas y séjourner très longtemps car nous avons besoin de «respirer». Voilà pourquoi le retour brusque dans nos corps nous réveille. Si vous n’arrivez pas à vous rendormir, levez-vous et faites quelque chose de créatif plutôt que de rester couché à rêvasser à des choses futiles. 
      Lorsque la nouvelle énergie perd de son intensité nous entrons parfois dans une phase de léthargie, ou de repos, car il faut absorber les fréquences avant d’aborder la prochaine étape. Nous pouvons avoir de la difficulté à garder les yeux ouverts pendant la journée et avoir besoin de plusieurs siestes; c’est parfois une nécessité. Même si nous faisons de l’exercice en espérant récupérer un minimum d’énergie, il ne faut pas compter sur des résultats spectaculaires, car nous échouons sur le canapé au moindre effort. C’est temporaire.

Rêves vivides, dramatiques et parfois violents. Ceux-ci peuvent inclure des rêves de guerres, de batailles, de poursuites, des cauchemars, etc. Nous libérons des énergies du passé symbolisées par le vieux scénario attaque/défense/fuite. 
      Liquidation de karma. Les rêves nous permettent de pulvériser beaucoup d’énergie négative provenant de nos vies antérieures. Si vous êtes du genre à recevoir de l’information intuitive à travers les rêves, nul doute que vous libérerez beaucoup de matériel pendant le sommeil. Et si c’est le cas, vous êtes chanceux car certains font le travail à l’état de veille avec l’impression d’halluciner. Ces rêves semblent dénués de sens, mais si vous avez de la facilité à analyser les rêves vous pourrez les interpréter. Les rêves du genre «trip d’acide» signifient que ces énergies nous quittent pour de bon. Ce processus réduit toutes nos vies antérieures à néant.

Désorientation et perte de repères. Tout d’un coup, nous ne savons plus où nous sommes : «Où suis-je pour l’amour du ciel?!» «Je n’arrive pas à me caser nulle part et rien ne semble être à la bonne place! Je ne sais pas ce que je fais ici, ni où je vais, ni ce que je devrais faire!» 
      Reconnaissez-vous ce monologue? Il provient d’un décalage dimensionnel dû au fait que nous sommes dans une dimension intermédiaire. Nous avons abandonné plein de choses mais nous n’habitons pas encore notre nouvel espace à plein temps. En plus, le monde extérieur est loin de s’accorder à notre nouvelle fréquence. 
      Nous avons alors l’impression d’être sans ancrage (la tête ailleurs, dans «l'espace») et de ne pas avoir les deux pieds sur terre, ou d’être entre deux mondes. Très inconfortable… Durant la transition, le corps a de la difficulté à assimiler la nouvelle fréquence. Passer plus de temps dans la nature peut grandement nous aider.

Oubli de la signification des choses. Lorsque nous sommes dans une phase intense de transfert de fréquence, nous pouvons regarder une poubelle et nous demander à quoi cet objet peut bien servir. Nous devons fouiller notre vieille mémoire momentanément hors de portée. Nous vibrons dans un «espace» où les choses ne possèdent que la signification ou l'identité que nous leur attribuons. Dans les dimensions supérieures, l'énergie c’est simplement de l’énergie, sans étiquette ni signification. Tout est «frais», nouveau.

Perte de mémoire, difficulté à trouver ses mots. Nous sommes tellement nombreux, et de tous âges, à éprouver ce symptôme, qu’on ne peut qu’en rire. «J'étais en train de prendre un verre … de… tu sais ce que veux dire je… c’est blanc… voyons, comment ça s’appelle…»  «Avez-vous regardé… heu… cette compétition dont tout le monde parle…» Parfois nous ne pouvons même pas participer à une conversation ordinaire. Le problème c’est que nous sommes entre deux paliers de fréquence et débranchés de la dimension terrestre. Un autre phénomène consiste à taper les lettres des mots en désordre, ce qui ne veut pas dire que nous sommes dyslexiques. Nous sommes déconnecté du temps linéaire parce qu’une part de notre énergie est ici tandis que l’autre se trouve simultanément dans une dimension supérieure. Ce ne sont pas des symptômes de la maladie d’Alzheimer non plus… ils sont courants pour tout le monde, quel que soit notre âge. 
      Dans les dimensions supérieures, la réalité se vit au «présent». Si nous cessons de maintenir une chose dans notre conscience, celle-ci cesse d'exister. À ces niveaux-là nous n'avons aucun attachement. Tout est «neuf» car nous créons au gré de notre fantaisie, d’instant en instant. Nous pouvons nous concentrer sur n’importe quoi et le manifester. Ces phases de la transition sont intermittentes. C’est une façon de nous familiariser au mode de vie des dimensions subtiles. L’effet est un peu bizarre. Parfois, nous ne sommes ni ici ni là-bas, plutôt dans un entre-deux.

Deuils relationnels. Nous sommes reliés à notre famille biologique en raison de vieux karmas. Lorsque nous débarquons du cycle karmique, les vieilles attaches relationnelles se rompent. Nous avons l’impression de nous détacher totalement de la famille et des amis. Après un certain temps, nous pouvons créer des rapports différents avec eux, si c’est approprié. Cependant, le lien sera composé de nouvelles énergies, et libre de tout attachement karmique.

Sentiment de solitude, même en présence d’autres personnes. Nous pouvons nous sentir seuls, coupés des autres, avoir envie de fuir les groupes et les foules. Le sentiment de solitude peut causer de l’anxiété et créer des difficultés de communication. Un sentiment d’abandon peut également émerger avec la disparition de nos anciens guides qui nous ont accompagnés durant tous nos voyages terrestres. Il est temps pour eux de partir et de nous laisser remplir ce vide avec l'amour et l'énergie de notre propre essence.

Besoin de relations significatives, de même fréquence. A contrario, l’isolement, ou même la solitude, peut nous rebuter car nous savons qu’il est temps de nous réunir. Dans les dimensions supérieures, il n’y a pas de séparation, tout est unifié. Et puis, plus notre fréquence augmente, plus nous recherchons compulsivement les connexions harmonieuses à tous les niveaux.

Désir profond de retourner au bercail. C'est l’un des aspects les plus difficiles du processus. Nous éprouvons un désir profond, voire primordial, de quitter la planète. Cela n’a rien à voir avec un désir de suicide émergeant de la colère ou de la frustration. Nous n’en parlons pas parce que nous ne voulons pas traumatiser notre entourage inutilement. Il y a un aspect de nous tout à fait paisible et cohérent qui veut retourner au bercail. La raison en est simple. Nous avons terminé notre cycle karmique, rempli nos contrats, incluant ceux de la vie présente. Nous sommes prêts à commencer une nouvelle vie. 
      Pendant le processus de transition, nous commençons à nous souvenir (certains n’ont pas oublié…) de la vie de l'autre côté du voile. «Suis-je prêt à m’enrôler pour un autre tour de piste sur terre? Suis-je prêt à faire face aux défis que représente l’intégration de ces nouvelles fréquences?» 
      Nous pourrions, en effet, rentrer au bercail dès maintenant. Mais nous venons de loin, et après avoir passé tant de vies ici, il serait dommage de partir avant la fin du film. En outre, l'Esprit a besoin de nous, ici-bas, car le chemin que nous parcourons en ce moment fournit les expériences nécessaires pour enseigner à ceux qui suivent. Malgré la solitude, et même si le voyage semble parfois obscur, nous ne sommes jamais seuls.

Dialogue intérieur. Nous dialoguons plus souvent avec notre «alter ego». Une nouvelle forme de communication s’établie avec notre être profond. Ce dialogue deviendra de plus en plus limpide, cohérent et intuitif. Rassurez-vous, vous n’êtes pas en train de disjoncter, mais plutôt de modifier le filage de vos circuits cérébraux pour éviter qu’ils ne sautent lorsque la lumière se mettra à circuler à pleine capacité…

Impression d’être «hors» de son corps. Le corps physique est toujours le dernier à assimiler étant donné la lenteur de sa fréquence vibratoire. Plusieurs d’entre nous habitent déjà simultanément une dimension où le corps physique n’a pas accès, en raison de sa densité énergétique.

Perte identitaire. Nous nous regardons dans le miroir avec le sentiment étrange de ne pas reconnaître l’image familière à laquelle nous nous identifions.  Nous avons presque l’impression d’être hors de notre corps. C’est un phénomène qui ne fera que croître. Nous avons balancé plusieurs caractéristiques identitaires de l’ego de sorte que nous ne sommes plus la même personne. Comme nous fréquentons de plus en plus notre essence, nous sommes de moins en moins ancrés dans la matière. Nous utilisons encore notre voix pour communiquer, ainsi que d'autres fonctions biologiques, mais nous commençons lentement le processus de désintégration en vue de nous libérer de la forme humaine. En outre, nous incorporons beaucoup plus de lumière, et il est normal qu’une version épurée de nous-mêmes se dessine. C’est sans danger et même souhaitable.

Maux et douleurs physiques (cou, épaules et dos); palpitations cardiaques. Ceux-ci résultent des changements intenses qui se produisent au niveau de l'ADN spirituel car la «semence divine» commence à germer. 
      Ces symptômes sont communs chez plusieurs. Notre cœur essaie de s'adapter à la nouvelle fréquence. Nous devons nous reposer souvent car le moindre effort stresse le cœur déjà surchargé. En outre, lorsqu’une pensée négative ou une peur monte, le cœur s’emballe et va jusqu’à cesser de battre. Ce peut être assez affolant, même si l’électrocardiogramme n’indique aucune anomalie. Les symptômes finissent par disparaître.

Transpiration abondante. Durant certaines phases de la transition le corps peut décider tout d’un coup de «brûler» nos énergies plus denses. Nous pouvons nous réveiller complètement trempés au beau milieu de la nuit ou suer à grosses gouttes alors qu’il fait froid dehors – ce n’est pas dû à la ménopause ou à l’andropause, cela se produit à tous âges. 

Frilosité. A contrario, basculer dans une dimension de fréquence supérieure peut littéralement nous congeler; c’est une autre caractéristique de détoxication. Prendre un bain chaud et s’enrouler dans un édredon peut aider.

Troubles de vision. Nos yeux s'ajustent pour capter les énergies subtiles des dimensions supérieures. Le centre ajna – troisième œil – cherche à s’ouvrir davantage. 
      «Voir» ou «entendre» des choses. Lorsque nous pouvons passer plus facilement en diverses dimensions, il est commun d’entendre des choses «physiquement inaudibles» et de voir du coin de l’œil des énergies «invisibles» se mouvoir. Certains entendent également une sonnerie dans l’oreille interne – un son courant lorsque nous traversons le «tunnel» d’accès à une dimension supérieure. Dépendant de notre sensibilité et de la façon dont nous sommes «branchés», cela peut devenir une expérience habituelle.

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Les choses ont évolué depuis 2008; si vous voulez lire les mises à jour de Karen Bishop - en anglais :
http://spiritlibrary.com/karen-bishop 
http://spiritlibrary.com/whats-up-on-planet-earth/current-ascension-symptoms-tools-for-comfort-part-1 
http://www.whatsuponplanetearth.com/latest.htm 


COMMENTAIRE

Autres phénomènes que j'ai notés :

- Accélération troublante du temps – de sorte que nous n’avons pas le choix de nous concentrer sur l’essentiel et de laisser tomber la périphérie.

- Indécision. Nous avons l’impression que notre volonté personnelle et notre détermination battent de l’aile. L’anarchie émotionnelle fait en sorte que nous changeons d’idée du jour au lendemain. Nous avons tendance à résilier subitement  toute forme d’engagement par manque d’intérêt. En conséquence, nous sommes peu fiables mais ce n’est pas parce que nous souffrons de TDA (trouble de déficit d’attention). En réalité, nous avons besoin d’exprimer notre créativité de façon constructive et ça devient un sine qua non.

- Le swing émotionnel : il bat des records…  

Parmi mes expériences, il y en une qui m’avait emballée il y a une douzaine d’années. J’étais en train de vaquer à des occupations anodines, quand tout à coup j’ai eu l’impression de flotter à quelques centimètres du sol, comme en état d’apesanteur. Je ne ressentais aucun poids, aucune lourdeur, aucun malaise physique. Pourtant mes pieds touchaient le sol et je continuais mon train-train. Un rêve! C’est arrivé à quelques reprises, et puis plus rien; j’aurais bien aimé que ça perdure. Était-ce un avant-goût des corps plus «légers» que nous aurons après avoir transité? Qui sait. 

En conclusion, devrions-nous avoir peur d’envisager une alternative au mode de vie terrestre, de rêver, d’imaginer d’autres scénarios? Devrions-nous avoir peur d’abandonner notre conception dinosaurienne de la vie et de nous créer des véhicules d’expression appropriés à notre niveau d’évolution?

Du dinosaure – au singe – à l’humain – à …….. ???  

Lectures complémentaires :
http://situationplanetaire.blogspot.com/2011/05/etats-de-conscience-transitoires.html
http://situationplanetaire.blogspot.com/2011/05/le-vide-transitoire.html
http://situationplanetaire.blogspot.com/2010/08/la-peur-du-vide.html  
http://situationplanetaire.blogspot.com/2010/08/detachement.html  

http://situationplanetaire.blogspot.com/2011/01/le-non-attachement-1.html
http://situationplanetaire.blogspot.com/2011/01/le-non-attachement-2.html
http://situationplanetaire.blogspot.com/2010/10/le-passe.html http://situationplanetaire.blogspot.com/2010/10/le-present-du-present.html
http://situationplanetaire.blogspot.com/2010/10/la-synchronicite.html
http://situationplanetaire.blogspot.com/2010/11/illogisme.html 
http://situationplanetaire.blogspot.com/2010/12/swing-emotionnel.html
http://situationplanetaire.blogspot.com/2010/09/intuition-et-creativite.html 

Et le blog connexe «Air Karma» : la robotique humaine entre autres.