27 février 2011

Facultés «psy»

Des facultés toujours présentes en chacun, mais latentes chez la majorité parce qu’ensevelies sous le cafouillis verbal/mental. Nous pouvons néanmoins les réanimer…


Rien à voir avec les boules de cristal de cartomenteuses…

Mini lexique des perceptions extrasensorielles

L’espèce humaine a développé le langage verbal pour s’exprimer. Les mots, les phrases et le discours servent à décrire tant les choses visibles – objets, lieux et personnes – que les choses invisibles – énergies comme l’électricité, sensations comme le froid ou encore des idées, des sentiments et des émotions. Conséquemment, il nous paraît difficile d’imaginer communiquer autrement que par les mots, même si le langage gestuel non verbal parle beaucoup.

Pourtant le langage verbal n’est qu’une traduction symbolique très limitée d’un autre langage non verbal et universel : la télépathie. Il est rare que les mots expriment adéquatement une pensée, une émotion ou un sentiment. Par contre, la perception télépathique, intuitive et directe, permet de déceler la véritable intention d’un message, au delà des mots. Toutes les espèces communiquent par télépathie. Cependant, l’humain, en privilégiant le langage verbal comme principal outil de communication, a éliminé une large part de ses facultés psychiques permettant d’échanger consciemment par télépathie.

Nous avons la fâcheuse tendance à croire que les êtres qui ne peuvent pas communiquer verbalement sont incapables de penser, qu’il s’agisse des bébés ou des animaux. Ceci est totalement faux. Tout ce qui existe sur le plan matériel possède une conscience, individuelle ou de groupe. C’est cette conscience qui permet la communication au delà des mots.

La perception extrasensorielle repose sur la capacité de capter des fréquences vibratoires, des sons, des odeurs, des impressions, des pensées, des images mentales, des ressentis émotionnels ou des événements (passés/présents/futurs de l’imaginaire collectif) qui ne sont pas à la portée des cinq sens physiques (ouïe, vue, odorat, goût, toucher). L’on regroupe souvent ces perceptions sous le vocable phénomènes psychiques, dont voici les plus courants.

Clairvoyance
Des expériences de clairvoyance se produisent tous les jours. Par exemple, une mère voit que son enfant se blesse, même s’il est hors de son champ visuel. Nous «voyons» qu’un ami a des ennuis ou qu’il va appeler. Le clairvoyant perçoit des événements qui se passent ailleurs et au moment même où ils se produisent. Puisque ces visions pénètrent notre esprit sans l’aide de nos sens physiques, d’où viennent-elles? La plupart des experts en parapsychologie sont d’accord pour dire qu’ils émergent du subconscient. La clairvoyance dépend de notre capacité d’atteindre le subconscient pour y capter ou y voir les images de façon consciente.

Vision dermique ou épidermique (par l’épiderme)
La vision dermique permet de «voir» par la peau grâce aux photorécepteurs très sensibles qui y sont logés. Tout le monde sait que la couleur affecte l’humeur; des millions de dollars sont investis pour déterminer les couleurs des endroits publics pour influencer les consommateurs. La couleur peut rendre passif ou actif; la personnalité peut changer en fonction de la couleur des vêtements. L’influence de la couleur dépasse l’impact visuel seul. Un test effectué auprès d’un groupe d’aveugles a démontré qu’ils pouvaient identifier les couleurs par le toucher – cela laisse supposer une forme de clairvoyance. La plupart d’entre eux ont si bien réussi les tests, qu’il ne pouvait s’agir d’un hasard. On peut ressentir par la peau, la couleur, mais aussi les fréquences vibratoires des objets, des personnes et même capter des sons inaudibles à l’oreille physique.

Transmission par télépathie
Les gens transmettent constamment leurs pensées et leurs émotions sans parler, la plupart du temps inconsciemment. Nous recevons les pensées et les émotions des autres à toutes sortes de niveaux. La télépathie est la conscience qu’on a des pensées de quelqu’un au moment où celui-ci les émet. Les meilleurs témoignages de transmission/réception sont souvent ceux qui impliquent soit une grande douleur, soit une peur extrême. La douleur et la peur émettent des ondes très intenses et créent des images très puissantes. Plus l’image est intense, plus son pouvoir de transmission est puissant. Pour transmettre par télépathie, nous devons créer une pensée ou une image mentale claire et la colorer de sentiments ou d’émotions réels. Bien sûr, le récepteur doit être ouvert à la communication, prêt à recevoir l’image ou la pensée. La première impression est généralement la bonne, bien que des distorsions rationnelles ou inconscientes puissent se glisser et déformer le message. C’est en cultivant la plus grande neutralité possible qu’on obtient les meilleurs résultats.

Prescience
La prescience est la vision claire et précise d’événements du futur. Les prédictions de tremblements de terre, de feux ou autres désastres sont courantes; malheureusement il peut être difficile de les situer dans le temps linéaire terrestre. Par ailleurs on ne doit pas oublier qu’il s’agit de probabilités (qui ne se réaliseront peut-être pas). La prémonition est le pressentiment flou d’un événement à venir; il peut émerger de peurs, d’anticipations et de désirs personnels inconscients.

Psychométrie
La psychométrie concerne la mémoire emmagasinée par les objets et la connaissance supranormale qu’on a de celle-ci via le toucher. En touchant on ressent l’énergie que dégage un objet, et ainsi l’on reçoit de l’information sur son histoire et les personnes qui sont en rapport avec celui-ci. Cette aptitude psychique un peu particulière inclut d’autres facultés psychiques telles que la télépathie, la clairvoyance ou la rétrocognition*. Néanmoins, c’est le toucher ou le ressenti qui déclenche la perception.

Psychokinésie, télékinésie, lévitation
- La psychokinésie est la faculté de déformer un objet par la volonté de l’esprit, sans intervention mécanique ou manuelle; on agit sur la matière sans contact physique.
- La télékinésie est une forme de magnétisme exercé sur un objet sans l’aide d’aucune force physique; on fait bouger un objet uniquement par la volonté, quelle que soit la distance.
- Le phénomène peut s’étendre à la lévitation (faire lever le corps dans les airs). Notre culture occidentale n’accorde ce pouvoir qu’aux saints, mais en d’autres cultures, ce phénomène est perçu comme tout à fait ordinaire et n’a pas de connotation religieuse. C’est l’art de maîtriser consciemment la matière par le pouvoir de l’esprit.

* Rétrocognition ou rétrovision : voir des événements du passé sans en avoir été témoin, par imagerie mentale - comme un film au cinéma...

Voyez également la série «intuition» :

26 février 2011

Que dira votre épitaphe?

Quelques modèles – réalistes, drôles et cyniques (à la manière d’Alphonse Allais, de Coluche, Pierre Dac, Frédéric Dard…) – tirés d’un diaporama anonyme.   


***
Je vous l’avais bien dit que j’étais malade  
***
Ici repose mon épouse bien-aimée 
«Seigneur reçois-la avec la même joie que je te l’envoie»  
 *** 
Maintenant il est avec le Seigneur  
«Seigneur fais attention à ton portefeuille»
***
Je ne sais pas si en définitive j’aurai le courage de revenir  
***
Je n’ai rien laissé, pas même des regrets.
***
NON je ne paierai plus d’impôts
NON je ne paierai plus de loyer  
NON je ne paierai plus d’amendes
NON je ne paierai plus de crédits
NON je ne paierai plus rien

LA MORT :   
Le pouvoir de dire NON
***
Je connaissais le présent sans avenir  
J’apprends maintenant le passé décomposé
***
C’est idiot.
J’ai mis mon costume du dimanche
alors que je suis là tous les jours
***
Jusque-là tout allait bien
***
On tourne en rond sur terre
Voilà pourquoi la vie n’a aucun sens
***
Il m’avait dit : «tu es un homme mort»
Il avait raison
***
Je suis parti avec la caisse
***
J’ai plus d’avenir dans la mort
que vous dans la vie
***
Je suis en situation de monopole
J’occupe tout l’espace
***
Si je n’étais pas mort
personne n’aurait su que j’existais
***
J’attends toujours les résultats de mes analyses
pour savoir exactement ce que j’ai
***
Dire qu’il aura fallu attendre ma mort
pour avoir mon nom gravé dans le marbre
***
Bien que raide
ma libido est
au point mort
***
Ici repose une victoire de la nature sur la médecine
***
Je tiens mes promesses
J’avais promis qu’après ma mort
vous n’entendriez plus parler de moi  
***
J’ai le regret de vous faire part de ma disparition
***
J’ai pu enfin tirer un trait sur mon passé
Malheureusement j’ai dû faire de même pour mon avenir
***
Ici repose une belle nature morte
***
Qui c’est qui fait la grasse matinée tous les matins?
C’est bibi!
***
Il y a un début à tout
Normal qu’il y ait une fin à tout

25 février 2011

Le Pharaon

Piégé dans un vague à l’âme désormais récurrent, Akhenaton observait tranquillement le fleuve gonflé par la crue du Nil Bleu et Blanc. Akhenaton s’évada alors vers son étoile d’origine d’où il revenait toujours avec des visions royalement dérangeantes.  
  

«Un dieu, Fils charnel du Dieu suprême Rè, quel rôle! Comment vais-je tenir la face? Ah, ces humains, toujours besoin de dieux. Vont-ils jamais comprendre!», se disait Akhenaton.

Il songea à tous ceux qui allaient assumer les rôles de fils unique de Yahweh, de fils unique d’Allah, de fils unique de Dieu, de sauveurs et à l’infini spectre des déités terrestres. Akhenaton songea aussi aux rites, aux dogmes, aux offrandes, aux sacrifices humains et animaux, à tout ce qu’on offrait aux contrefaçons d’un Dieu créé au goût du jour, ainsi qu’aux guerres de suprématie qu’on ferait en son nom. Ce Dieu compulsif, colérique, vindicatif et partial, toujours prêt à punir en riposte aux affronts qu’on lui porte; ou ce Dieu parfois juste et bon, capable de récompenser l’adoration de ses dévots. Akhenaton voyait que son message serait enterré avec lui dans la Vallée des Rois, que ses successeurs rétabliraient les anciens cultes.

Il soupira en pensant à sa Grande Épouse. La présence de cette âme le confortait et rendait cette incarnation, qui lui semblait éternelle, plus facile à gérer. Supporter les dignitaires, les courtisans, se plier au faste des cérémonies et parades royales et faire acte de présence aux festivités du harem, tout cela serait invivable sans l’amour de Néfertiti. Cette complicité bénie allégeait son fardeau. 

À contre cœur, Akhenaton retourna lentement vers sa garde. Il demanda qu’on lui apporte sa harpe. Il avait besoin d’atténuer l’impact de ses visions. Il cherchait aussi une inspiration quelconque qui lui permettrait de transmettre un savoir plus évolué à ses sujets, sachant que cette connaissance prendrait des millénaires avant d'être assimilée.

Akhenaton salua son étoile d’origine, la plus lumineuse de toutes, le plus magnifique joyau de l’empirée céleste, et fit vibrer les cordes de sa harpe. Il savait qu’il retrouverait bientôt sa vraie famille, loin des servitudes royales, ô combien terrestres, mais il savait aussi qu’il reviendrait jouer un rôle semblable dans un futur lointain. Mais qu’importe, il gardait espoir. L’humanité finirait par comprendre, en temps et lieu...

Mestengo © 2002

21 février 2011

Impact de la colère sur le corps

La planète étant actuellement chargée à bloc... je remets à la une ce billet publié en juin dernier.
Intelligence émotionnelle : voyez l'addenda à la fin du billet.

Keep cool and try to smile as we go under...

***
Photo web
Projetée contre autrui, ou ravalée et retournée contre soi, la colère porte un germe de destruction. Elle surgit la plupart du temps lorsqu’on voit une personne, une chose ou une situation échapper à notre contrôle. Il s’agit d’une émotion tout à fait légitime puisque nous vivons dans un monde de dualité, donc, de frustration constante. On définit la frustration comme quelque chose que nous ne voulons pas vivre mais que nous ne pouvons pas esquiver pour toutes sortes de raisons. Encore une fois, la peur est au rendez-vous.

Malheureusement, on ne soupçonne pas la gravité de l’impact que la colère peut avoir sur notre machine biologique. Parfois l'on se ferme à certaines idées parce qu'on ne veut pas changer.

Une nouvelle étude démontre l'impact de la colère sur notre santé
Des chercheurs ont induit des pulsions de colère (Anger Induction – AI) chez 30 cobayes masculins en leur répétant 50 phrases (exprimées à la première personne) qui reflètent des situations quotidiennes éveillant la colère. Avant et juste après chaque induction, les chercheurs mesuraient la fréquence cardiaque, la tension artérielle, le niveau de testostérone et de cortisol, et l'activation asymétrique du cerveau des participants.

Selon Eurekalert : «Les résultats … indiquent que la colère provoque des changements profonds de l'état d'esprit des sujets par rapport à différents paramètres psychologiques - ils se sentaient plus irrités et leur état d’esprit était davantage négatif.»

La colère, comme toutes les émotions, n'est pas uniquement localisée dans notre cerveau. Une réaction émotionnelle déclenche une cascade de réactions physiques qui se propagent dans tout le corps, incluant
• Une augmentation de la fréquence cardiaque, de la tension artérielle et de la testostérone
• Une diminution augmentation du taux de cortisol (hormone du stress) à cause de la subite hyperstimulation
• Une stimulation de l’hémisphère gauche du cerveau, partie responsable du déclenchement des émotions en lien avec la proximité ou l’intimité

Étonnamment, la dernière découverte des chercheurs de l'université de Valence suggère que même si la colère est perçue comme une émotion négative, en réalité, elle sollicite un rapprochement avec l'objet de notre colère, probablement comme un moyen d'arrêter le conflit. Quand il s’agit de colère, résoudre le conflit est certainement le choix le plus sage.

Sources : Eurekalert May 31, 2010 ; Hormones and Behavior March 2010, 57(3):276-83

La colère non résolue peut être mortelle
La colère est une émotion normale que chacun de nous expérimente de temps en temps. Ce sentiment évoque naturellement la réaction bien connue «bats-toi ou fuis» (fight-or-flight) qui nous prépare à nous défendre physiquement et psychologiquement. Si la riposte violente pouvait autrefois nous sauver la vie face à de réelles menaces de mort, aujourd'hui, la colère à propos de tout et n’importe quoi provoque une stimulation physique inutile car dans la vie ordinaire l’objet de notre colère menace rarement notre survie.

Dès que nous commençons à nous «échauffer», le corps se prépare au «combat». Nos muscles se contractent, la digestion cesse, et certains centres cérébraux sont stimulés, ce qui modifie la chimie de notre cerveau.

D'un autre côté, la colère peut parfois nous aider à faire de meilleurs choix (même si nous ne sommes pas enclins à prendre des décisions éclairées sous le coup de la colère) parce qu’elle peut nous permettre de nous concentrer sur ce qui est vraiment important et d’ignorer les détails insignifiants. Elle peut nous aider à sortir de situations critiques.

Néanmoins, à la longue, cette réaction du pilote automatique peut affaiblir notre système immunitaire et mener à une série de problèmes de santé tels que :
• Maux de tête
• Problèmes de digestion
• Insomnie
• Anxiété accrue
• Dépression
• Hypertension
• Problèmes de peau, tels que l'eczéma
• AVC
• Crise cardiaque

Mais ce n’est pas tout. La colère peut mener à d'autres émotions négatives comme l'amertume, le désespoir, le sentiment d’inutilité et la tristesse récurrente.


Le drame extérieur est le reflet d’un drame intérieur.
Une explosion nucléaire symbolise une explosion de colère collective. Watch out!

La colère endommage le cœur
On ne se sent pas bien physiquement quand on est en colère, et cela indique qu’on est en train d’endommager le corps.

C'est particulièrement vrai en ce qui concerne le cœur. Une étude réalisée par une université de l’État de Washington révèle que les personnes au-dessus de 50 ans qui succombent souvent à de violentes colères sont plus susceptibles d’accumuler des dépôts de calcium dans leurs artères coronaires (augmentant ainsi le risque d’une crise cardiaque) comparativement aux personnes plus matures.

Laisser exploser une colère est nocif car cela déclenche une sécrétion brutale et élevée de cortisol (hormone du stress) pouvant abimer la paroi des vaisseaux sanguins.

Cependant, ravaler sa colère n'est pas une solution non plus; cette attitude augmente également la tension artérielle et la fréquence cardiaque. Une nouvelle étude a même démontré que la suppression de la colère peut tripler les risques d’une crise cardiaque.

Cul-de-sac?
Nous ne pouvons pas éviter de ressentir de la colère de temps à autre, et c’est pourquoi il est important pour notre santé de trouver un exutoire quelconque. Nous ne voulons ni exploser ni ravaler...

La santé physique dépend de la santé émotionnelle
Les émotions négatives affectent notre bien-être physique, et la colère est loin de nous épargner. Les émotions sont les principaux facteurs qui contribuent au développement des maladies, y compris le cancer.

On considère depuis longtemps la maîtrise émotionnelle comme un outil qui favorise la santé car on reconnaît de plus en plus que les émotions jouent un rôle prépondérant dans le déclenchement et la suppression des maladies.

L'idée que nos émotions stimulent la santé ou le développement d’une maladie n'est pas nouvelle. Même les centres de contrôle et de prévention des maladies très conservateurs reconnaissent maintenant que 85% de toutes les maladies semblent émerger d’un déclencheur émotionnel; le pourcentage réel est probablement plus élevé.

Nos émotions peuvent inciter nos gènes à manifester soit la santé, soit la maladie… Le colérique chronique, enclin à donner libre cours à ses colères véhémentes, peut saboter irrémédiablement sa santé. Ainsi est-il recommandé d’apprendre à surmonter les barrières émotionnelles causées par des facteurs anxiogènes ou des traumatismes profonds pouvant nous laisser «en colère contre le monde entier».

Il existe une foule de techniques pouvant éveiller des émotions et des pensées positives, et faciliter la paix intérieure. La meilleure règle à suivre est de trouver celle qui nous convient, qu’elle soit conventionnelle ou alternative; l’important est de persister dans la pratique. Par exemple, la prière ou la méditation fonctionnent très bien pour plusieurs personnes.


L’eau est le symbole des émotions.
Une marée noire symbolise l’immaturité émotionnelle
de la collectivité.

La vie est trop courte pour la vivre dans la colère
Pour connaître une santé optimale il convient de résoudre notre colère et autres traumas émotionnels aussi rapidement que possible – afin d’éviter que les vieilles blessures ne génèrent plus de négativité et ne créent une maladie à la fois dans l’esprit et le corps.

Des questions primordiales à se poser concernant l’objet de notre colère :
«Est-ce si important, la terre va-t-elle cesser de tourner?»
«Cette situation importera-t-elle dans 10 minutes, demain, le mois prochain, l'année prochaine?»
La réponse est «non» à 99,9%. Faites le test, cela aidera à laisser redescendre la poussière, à relativiser plutôt qu’à réagir. Garder ces questions à l'esprit nous aide à nous rappeler que la petite, moyenne ou grande colère du moment nous semblera inappropriée dans peu de temps. Généralement, quand nous examinons notre vie selon une perspective plus vaste, nous réalisons que les objets de conflit sont assez souvent superficiels.

Voici quelques méthodes pour neutraliser l’impact des émotions négatives :
• Pratiquer une activité physique vigoureuse – si notre santé le permet – est un excellent exutoire de stress émotionnel qu’on peut faire suivre d’une session de yoga
• Utiliser des techniques de relaxation (respiration profonde et lente, yoga, méditation, prière, imagerie mentale positive)
• Cultiver l’empathie vis-à-vis de la personne ou la situation qui a éveillé notre colère
• J'ai failli oublier «LA» thérapie : l'HUMOUR - se prendre moins au sérieux décrispe

Toutes ces techniques combinées sont efficaces pour libérer l'énergie négative et apaiser un mental bouillonnant de colère. Elles peuvent contribuer à réduire l’incontinence émotionnelle - réaction difficilement contrôlable à la moindre petite émotion.

ADDENDA

On parle d’intelligence émotionnelle (ou quotient émotionnel – QE) depuis quelques décennies déjà, mais franchement on ne peut pas dire qu’elle fait «fureur»  en ce moment.

Beaucoup de gens semblent confondre intelligence émotionnelle avec charisme, ou la considèrent comme un don inné – «on l’a ou on ne l’a pas». Pourtant il s’agit d’une faculté qu’on peut développer par un training conscient. En fait, il s’agit de remplacer une réponse automatique par une autre plus adéquate en matière de relations humaines.

Extrait de Zoom sur l’intelligence émotionnelle; Travis Bradberry, Ph.D., Jean Greaves, Ph.D.; Éditions Un monde différent. (Cette synthèse sur l’intelligence émotionnelle inclut les techniques de training.)  

En 1991, les résultats d’une étude de l’Université de la Caroline du Nord, publiés dans «Science», ont bouleversé tout ce que les neurologues savaient du cerveau. Quelle était donc cette étonnante découverte? Notre cerveau est malléable.

Les cellules de votre cerveau ont la souplesse nécessaire pour s’adapter aux pressions du monde extérieur. Elles ne se cambrent pas, car elles édifient de nouveaux moyens de communiquer entre elles en réponse aux circonstances changeantes.

«Plasticité» est le terme que les neurologues utilisent maintenant pour décrire la capacité du cerveau à s’adapter au stress et au changement. À chaque fois qu’on s’oblige à sortir d’une zone de confort, on a par la suite moins de difficulté à relever des défis.

Pendant des décennies, le monde a entretenu la fausse croyance selon laquelle le cerveau de l’être humain adulte est «gelé» et incapable de changer. Les résultats publiés dans «Science» ont démystifié cette théorie en révélant que l’apprentissage laisse une marque physique sur le cerveau à n’importe quel âge. De toutes nouvelles connexions dans votre cerveau rendent plus facile l’utilisation de nouveaux comportements. Votre cerveau s’enrichit de nouvelles connexions tout comme vos biceps peuvent se développer si vous commencer à soulever des poids plusieurs fois par semaine. Le changement est alors graduel, et plus vous persévérez et respectez votre programme d’exercices, plus les poids deviennent faciles à soulever.

Votre cerveau ne peut pas se développer de la même manière que vos biceps, car il est confiné dans votre boîte crânienne. Ses cellules créent de nouvelles connexions afin d’accroître l’efficacité de la pensée sans augmenter sa taille. Chacune des 100 milliards de cellules de votre cerveau communique entre elles au moyen de petits «bras» qui bifurquent (un peu comme les branches d’un arbre). Une seule cellule peut créer jusqu’à 15 000 connexions avec ses voisines. Lorsque vous développez de nouvelles habilités, les cellules qui y sont associées se ramifient et leur croissance s’appuie sur une réaction en chaîne. Le réseau de la pensée qui est responsable du comportement s’accentue, rendant ainsi cette nouvelle ressource plus facile à mobiliser ultérieurement.

L’intelligence émotionnelle est le produit de la communication entre les centres rationnel et émotionnel du cerveau. Lorsque vous mettez en pratique vos compétences émotionnelles, vous renforcez cette voie de communication. Vos cellules se ramifient littéralement et génèrent des connexions entre vos émotions et votre raison, mais cela exige du temps. Cela signifie que si vous avez l’habitude de crier lorsque vous êtes en colère, par exemple, vous devrez «apprendre» à choisir une autre réaction. Vous devrez vous exercer à manifester cette nouvelle réaction de nombreuses fois avant qu’elle ne se substitue à votre envie de crier.

Au début, faire autre chose que de hurler lorsque vous êtes en colère sera extrêmement difficile. Mais à chaque fois que vous réussirez, cette nouvelle voie de communication se trouvera renforcée. Et à la longue, le besoin de crier deviendra si peu présent que vous pourrez aisément l’ignorer. Pour développer vos compétences émotionnelles, la circulation entre les centres rationnel et émotionnel de votre cerveau doit être fluide.
***
«Faut-il que les hommes soient bêtes de fabriquer des machines comme ça, pour se tuer... comme si on ne claquait pas assez vite tout seul!»
- Alphonse Allais

Autre billet congruent : http://situationplanetaire.blogspot.com/2010/06/desarmer-le-mental-2.html

18 février 2011

Le pic pétrolier et le gaz de schiste

Un message reçu d’un lecteur, Yvan Burtin, au sujet de l’exploration/extraction de pétrole et de gaz de schiste en France.

***
Le pic pétrolier est (officieusement) atteint et l’extraction du gaz de schiste partout dans le monde permet de réduire le coût de production électrique. Malgré les impacts environnementaux et le risque sanitaire avéré l’on retarde ainsi l’échéance du mur énergétique pour la société productiviste contemporaine. Malgré les moratoires et pétitions et collectifs s’opposant à ce choix lourd de conséquences, rien ne change, la géopolitique des tubes est à l’œuvre et repart à l’assaut du monde !

En France, la résistance existe au travers des initiatives remarquables (telle cette intervention d’un élu ardéchois) mais elle a encore bien du mal à acquérir une dimension cohérente.

***

Réunion du 8 février 2011 à Vallon Pont d’Arc
Bonsoir à tous,

Je n’interviendrai pas sur les aspects techniques des forages de gaz de schiste, que ce soit dans la phase prospection ou dans la phase production, l’exposé de Guillaume Vermorel a été clair et précis et nous a apporté beaucoup d’informations sur le sujet. Dans les deux cas, prospection comme production, nul doute que nous aurons de toute façon des difficultés pour obtenir des informations détaillées et objectives provenant de nos gouvernants ou des industriels.

J’ai d’ailleurs entendu samedi à la radio, M. de Margerie, PDG de Total, qui tenait des propos rassurants parlant de nos différences de mentalité avec les Américains qui eux n’avaient pas d’à priori sur les puits de forage proches de leur habitation, et qu’avec un peu de pédagogie nous Français pourrions finalement nous accommoder de cette proximité. Je pense sincèrement qu’en vous voyant si nombreux ce soir, le PDG de Total est loin du compte et que, même s’il devait déployer toute une stratégie de communication, il n’arriverait pas à gagner notre confiance ; il est vrai que l’opacité qui jusqu’à présent a été la règle de la gouvernance de ce projet n’est pas faite pour apaiser nos légitimes inquiétudes.

J’ai utilisé à bon escient le terme de gouvernance, vous savez c’est un terme médiatico-politique pour légitimer une pseudo éthique de démocratie locale qui se veut respectueuse des citoyens. En ce qui concerne les permis de prospection de gaz de schiste, on peut bien parler de gouvernance zéro ! Le respect des citoyens serait-il sacrifié sur l’autel des profits à venir ?

Nous citoyens de l’Ardèche méridionale ne sommes nous pas majeurs pour avoir le droit à l’information ? Sommes-nous donc quantité négligeable pour être ignorés et tenus à l’écart des décisions qui nous concernent au premier chef ! Quand on pense qu’il faut une enquête publique pour déplacer un chemin communal, il faudrait faire l’impasse d’une procédure d’information et de concertation pour une telle effraction sur notre territoire ? Nous n’avons même pas droit au débat contradictoire, n’avons-nous qu’à subir le discours suffisant de l’industrie pétrolière qui, partout dans le monde, ne se distingue pas par sa transparence, son souci du bien-être des habitants, son engagement en faveur de la protection de l’environnement.

Madame la ministre de l’Écologie a déclenché un pare-feu en demandant à son administration de mener une mission sur les enjeux environnementaux de l’exploitation des gaz de schiste. Mais pourquoi cette enquête n’a-t-elle pas précédé les autorisations de permis de prospection ? Si ce n’est pour tenter de reprendre la main, de donner du temps au temps, de botter en touche le temps nécessaire à calmer les esprits !

Je crois que personne n’est dupe, comment la Ministre de l’environnement, même si effectivement ce n’est pas elle qui est à l’origine de la signature des permis, peut-elle d’un seul coup se rendre compte de l’énorme contradiction entre la philosophie de son ministère qui dit clairement « qu’il faut repenser nos usages, nos modes de consommation de l’énergie et modifier nos comportements » et la façon dont son prédécesseur s’est jeté dans les bras des industriels du pétrole.

Et quel cynisme quand on rapporte qu’au Ministère, on se rassure par le fait que GDF s’est associé à l’industriel texan Schuepbach : « S’il y a un problème, ils sont juste là », déclareraient les techniciens de la direction générale de l’énergie et du climat, « en pointant la tour du gazier français depuis leur bureau de l’Arche de La Défense ». Sauf que les forages ne sont pas prévus sous l’Arche de la Défense mais bien sur notre territoire.
Ce territoire, chacun de nous le portons dans des valeurs qui nous lient à cet environnement exceptionnel, chacun de nous à sa façon est sensible à nos paysages, à notre qualité de vie ; bien sûr tout n’est pas facile tous les jours, ce n’est pas l’Eden, mais nous vibrons tous à l’intensité de cette nature qui nous entoure.

Cela ne date pas d’aujourd’hui, Cro-magnon a découvert tout cela bien avant nous.
Nous avons un attachement particulier à cette terre d’Ardèche méridionale, un lien fort nous unit à elle. Rappelle toi Pierre (Pierre Rabhi) de notre discussion d’il y a quelques années, tu me disais que même si cela peut sembler étrange bien évidemment du fait de tes origines- nulle part ailleurs que chez toi à Lablachère tu ne ressentais une telle harmonie avec la nature, comme si tes racines étaient ici ! Moi qui ait quelques générations qui m’ont précédé sur cette terre d’Ardèche, j’en ai été flatté, ce n’est donc pas seulement le fait d’être né ici qui induit notre lien à cette terre, mais c’est bien le rapport tout à fait intime que chaque habitant entretient avec elle.

Là est peut être la clef de notre révolte, les permis de prospection ne s’arrêtent pas aux seuls limites de notre sud Ardèche et vont bien au-delà, mais c’est bien ici que se manifeste la plus vive indignation, la plus forte mobilisation. Cette terre est la nôtre, est nous n’avons pas envie qu’on nous la dérobe, qu’on lui porte atteinte.

Quelle est donc cette conception médiévale de la place de l’homme dans la société, réduit à la servilité et aux bons vouloirs des princes qui nous gouvernent !

Nous nous insurgeons contre cela, et cette insurrection est celle de nos consciences, et appelle à la résistance. Bien sûr cela rejoint le combat de Pierre Rabhi dans sa portée universelle, nous sommes solidaires en cela avec son message.

Cette insurrection des consciences est la preuve de votre fidélité à notre terre d’Ardèche, merci de votre présence, merci de votre indignation, merci de votre engagement.

Hervé Ozil Maire de Lagorce
Vice-Président de la Communauté de Communes des Gorges de l’Ardèche
***
Une chose est sûre, plus que jamais une vision politique sur le long terme et de l’organisation sont nécessaires. Seule l’Union Planétaire, là encore, pourrait changer la donne car notre sort commun dépend de l’issue de cette bataille mondiale.

Yvan Burtin
Fondateur de l'Union planétaire
http://www.union-planétaire.org/   
et de l’Union française pour la planète
http://www.ufpp.org/2010/12/ 

17 février 2011

Info Schiste-Pétro & Cie

Si vous tombez sur mon blog via des mots-clés tels que pétrole, gaz de schiste, nucléaire, énergies fossiles, hydrocarbures, pollution magnétique, etc., vous trouverez quelques informations de base dans le libellé «Série noire». Cependant, ces quelques sites contiennent des données plus substantielles - à vous de discerner le vrai du faux... :

 Gaz de schiste: une proportion record de fuites
Publié le 20 février 2011 à 05h00 | Mis à jour à 07h25

(Québec) Au chapitre des fuites, les 11 puits québécois sur 31 où des «migrations» ont été détectées constituent sans doute une proportion record dans l'industrie des gaz de schiste. D'après un calcul maison, en tout cas, c'est 30 fois plus qu'en Pennsylvanie. Mais ce sont les méthodes de détection particulièrement sophistiquées des inspecteurs des Ressources naturelles (MRNF) qui expliqueraient cette «performance», et non un laxisme de l'industrie, d'après une employée du Ministère.
Suite de l’article :
http://www.cyberpresse.ca/le-soleil/actualites/environnement/201102/19/01-4372130-gaz-de-schiste-une-proportion-record-de-fuites.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_B42_acc-manchettes-dimanche_369233_accueil_POS1















http://www.magdahavas.com/ (pollution radioactive et magnétique)


Glossaire du jargon biochimique :

Statistiques écologiques en temps réel :

Anglais - http://www.worldometers.info/

14 février 2011

Un rêve…

La nuit a-t-elle porté inspiration?
Un rêve en tout cas : convertir la Saint-Valentin en Journée Internationale de l’Amour-Compassion.

Pendant une seule journée, partout sur la planète, aucun mot ou acte violent, aucune barbarie envers la nature, les animaux et nos semblables, que de la bienveillance. Pas de querelles à tue-tête, de cris, de gémissements, de hurlements, de bruits de coups, de cliquetis d’armes… Pouvez-vous imaginer l’atmosphère de paix qui règnerait? La terre changerait de taux vibratoire, au moins pour un jour. Nous ne voudrions peut-être plus entretenir les bruits de la haine et de la peur.

Bien sûr, le lucratif commerce du chocolat, des roses et des dessous affriolants pourrait y perdre (mais il est certain que l’industrie se chargera de repousser l’agonie du mercantilisme scotché à l'amour). Par contre, en bout de ligne et globalement, nous y gagnerions tellement.


Le but de l'existence : un grand coeur sur deux pattes!

L’absence de cœur

L’on dit souvent que l’amour et la haine sont proches l’un de l’autre. Le problème c’est que la distance qui les sépare est remplie de haine. D’où vient cette haine? De l’antagonisme entre des factions chargées à bloc de peur aveugle. Chacun se cantonne dans son bon droit, défend ses idées, et c’est à qui matera l’autre avec son «j’ai raison, tu as tort». La polarisation est telle qu’il est impossible de voir les similitudes dans le point de vue de l’autre, et encore moins de découvrir de nouvelles idées. Colère, rage, blâme et cruauté l’emportent sur la moindre parcelle d’intelligence émotionnelle qui pourrait exister.

Il est évident que le cœur est totalement absent de ces interactions. Sans la présence du cœur, aucun contact mature ni aucun changement bénéfique n’est possible. Notre civilisation ne survivra pas si elle ne choisit pas volontairement de remplir le gap avec de la compassion au lieu de la haine.

L’amour inconditionnel : un guérisseur

On a décortiqué, psychanalysé, sexualisé l’amour jusqu’à le réduire à une formule chimique de phéromones, dopamine, d’ocytocines – alléluia! on sait comment ça marche maintenant...

Néanmoins, au-delà de l’attraction sexuelle, de la séduction et de l’amour romantique, l’amour inconditionnel est une expression de l’amour qui ne stimule pas les génitaux, la possessivité et la jalousie. Premier bénéfice. Qui plus est, celui-ci peut s’offrir indifféremment à tous les êtres.

Non seulement l’amour peut garder le cœur en santé, mais il peut également guérir certains problèmes en réduisant la dégradation et l’inflammation des cellules. Il semble que l’ocytocine libérée sous l’effet de l’amour (qu’on fabrique aussi synthétiquement aujourd’hui), peut même guérir des plaies.

Si vous êtes isolé et privé d’intimité, un contexte qui ne favorise pas la sécrétion naturelle d’ocytocine dans le corps, la meilleure chose à faire est de commencer à cultiver des relations intimes, chaleureuses et bienveillantes. Si vous avez un animal de compagnie*, quelques minutes de soins et de caresses par jour auront pour effet de stimuler les hormones du «bonheur», dont l’ocytocine.

L’on sait que le toucher a des effets positifs et qu’il augmente la sécrétion d’ocytocine. Pourquoi ne pas multiplier les occasions de se tenir par la main, de prendre soin d’autrui, de recevoir/donner des massages, d’oser les accolades, baisers, câlins et mots doux?

La peur du toucher s’est développée en raison des déviances sexuelles de certains malades sociaux, mais les humains ne sont pas tous des obsédés sexuels, loin de là. Il nous appartient de faire la part des choses.

L’amour inconditionnel ne peut pas nous blesser. Si ça fait mal, ce n’est pas de l’amour… Plusieurs rapports de recherche confirment qu’aimer et être aimé rend plus heureux, conserve ou améliore la santé, notamment cardiovasculaire, et rend moins sujet à la dépression.

Pas étonnant que nous soyons constamment (et instinctivement) en quête d’amour, quelqu’en soit le niveau…

Bonne Saint-Valentin!

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* Les résultats de recherche ont également prouvé depuis longtemps que l’animal familier protège contre la solitude, la dépression et l’angoisse – d’où l’usage de la zoothérapie. Le lien entre l’animal de compagnie et l’humain constitue un rapport dynamique et salutaire au plan physique, émotionnel et psychologique qui contribue à un bien-être réciproque.

L’acceptation inconditionnelle et mutuelle augmente la confiance en soi, l’estime de soi, favorise l’ouverture à la communication avec autrui, et comble le manque de contact physique ainsi que le besoin d’intimité et d’amour.  

***
«Être bienfaisant pour autrui ne consiste pas à faire des actions que l’on imagine devoir lui procurer du bien-être. Ce qu’il faut, c’est devenir soi-même une source de bien-être. Voyez le soleil : son activité ne se manifeste pas d’après un plan qu’il a arrêté. […] Il est le soleil, […] il ne peut pas s’empêcher de répandre de la chaleur et de la lumière et, par là, procurer du bien-être à tous les êtres. De la même manière, le Sage, qui est devenu un centre vivant d’intelligence et de bonté, émet naturellement des ondes d’énergie qui répandent des influences dans le monde.» ~ Alexandra David-Néel; À l’ouest barbare de la vaste Chine, p. 226.

13 février 2011

Le chant du cœur

Après la vidéo The purpose of Life, je me demandais bien ce que je pourrais publier…

“One of the best refresher course in lightwork I have had in a long long time... Thank you!” m’a écrit une amie

Lotus - photo web.

J’avais commencé un article à propos de l’amour et de la Saint-Valentin, mais ça ne fait vraiment pas le poids. Voyons demain si la nuit aura porté inspiration…

Le chant d’accompagnement de la vidéo me fait penser au Harmonic Choir de David Hykes. J’ai plusieurs de leurs albums, et à chaque fois que je les écoute, mon ADN bat des scores de taux vibratoire… impossible de mesurer à l’Échelle Richter!   

Si vous ne connaissez pas ce groupe, visitez les liens suivant :

Lien francophone du site officiel de David Hykes :

Le Kyrie, extrait de Harmonic Meetings :

Autres chants de gorge :
http://www.youtube.com/watch?v=4j1wmleD1eU

Une lectrice a envoyé le lien suivant - sublime! :
Enkh Jargal : http://www.youtube.com/watch?v=Q9ZfiUdnPLM 

12 février 2011

À noter

En lisant attentivement le contenu de la première vidéo (ci-après) en lien avec «The purpose of life» (très lumineux et inspirant), j’ai eu envie de visiter le site de production Crimson Circle, car j’ai pensé qu’il pouvait s’agir d’un culte associé à celui appelé «The I AM Presence». Je peux me tromper, et je n’entrerai pas dans un débat concernant ce genre de mouvements à connotation parfois sectaire.

Selon ma bonne habitude, j’étudie les enseignements d’origine, mais sans jamais en faire un absolu. Autrement dit, je garde le bébé, mais je jette toujours l’eau du bain. Il m’arrive même de jeter le bébé…  

Donc, pour dissiper toute confusion possible, je tiens à répéter que je ne suis membre/adepte d’aucun culte, d’aucune secte, confrérie ésotérique ou spirituelle, église ou religion traditionnelle (judéo-chrétienne, bouddhique ou autres), ni même d’un groupe politique ou écologique quelconque.

Total freedom of spirit... is my password.

Je diffuse des éléments qui m'allume, sans pour autant valider tout ce qui gravite autour. C'est tout à fait subjectif car j'y vais selon mes valeurs et mes croyances...  

Merci d’en tenir compte.

10 février 2011

Jane


If We Live Again

If we live again
then I’ll come back
as all your relatives –
mother, father,
sister, brother;
all the elements of my love
dispersing
into their own personhoods
and forming
a family crafted
by love’s center;
yet freely
asking nothing
not even
“Do you remember?” 

By Jane Roberts 



Past Lives (to Rob)

In what past lives
did we live before? 
My cells remember
what my brain does not recall.
Your touch
sends images flying up
like leaves rising in a wind
from silent layers
underground.

They stir, brilliant,
up to the edge of thought
and die; return, go back
to settle in my spine
untouched but sensed,
locked in secret
codes of bone.

Not memories, but whole
enclosed moments burst
and disappear,
found and lost, surely
forever gone,
and yet
your touch calls them up
like bubbles
from the muffled breath
of some submerged fossil
that still buried
is intact, not dead
but only dreaming.

By Jane Roberts

IF WE LIVE AGAIN Or, Public Magic and Private Love
Prentice-Hall; 1982

Cover flap:
“When we write poetry we ask questions of the heart rather than the intellect. It’s as if we somehow know that the real answers slip between our rational thoughts; or even suspect that on occasion our feelings are the answer.”  

Jane Robert’s collection of essays and poetry explores the connections between love, enhanced perception, and unofficial speculations. [..] She lets the “magical reasoning” of the heart examine questions that the intellect alone can’t answer. In particular, she deals with love as an altered state of consciousness and considers the sometimes embarrassing questions that love asks of religion and science alike – questions that lead to what she calls “the magical approach” to love and life itself.

She explores personal love whether the love object is a person, a cause, an idea – or an aspect of nature, and praises the power of the emotions as they correlate with the ever-moving forces of the seasons. She also stresses the importance of self-love, maintaining that it leads ultimately to a greater sense of unity with nature and existence. Opening pathways to deeper levels of perception, If We Live Again encounters one of love’s greatest questions: “Do we live again? What are the many possible versions of immortality that might preserve our loves – and our lives themselves?

JANE ROBERTS (1929-1984) has published over a dozen volumes of prose and poetry, novels and fictions.