Cet article peut sembler folichon compte tenu de ce qui se brasse sur la planète… mais, l’adage évangélique célèbre «sauve-toi toi-même» pourrait avoir du sens.
Les interprétations des prophéties ou du calendrier Maya abondent à l’approche de 2012, supposément une date butoir. Il est dans l’ordre des choses de naître et de mourir, et il serait tout à fait possible que notre civilisation ait atteint sa date d’expiration. Comme le disait George Carlin : «La terre se porte très bien, ce sont les humains qui sont malades!»
Nous n’avons pas vraiment besoin de prophéties… Un satellite de la NASA pesant 6 tonnes devrait se scinder en 26 morceaux de 350 livres (pourquoi 26? hi-hi!) d’ici le 23 septembre; tous les continents, à l’exception de l’Antarctique, en recevront des morceaux. Suspense. Garanti que si vous en recevez un sur la tête, vous allez changer de dimension instantanément sans passer par une longue et fastidieuse «transition»… Et puis, si quelques comètes se mettent de la partie et percutent la terre, alors bingo!
Concernant les catastrophes de facture humaine, nous savons tous que les gérants au pouvoir n’ont pas considéré les rappels et pressions du mouvement de préservation de la nature. On continue de pousser sur la croissance économique tous azimuts, bien que celle-ci entraîne des destructions irréversibles. Et l’on ne peut pas dire que c’est amusant de boire de l’eau avec du gaz de schiste ou du pétrole dedans (ces jours-ci l’on nettoie les résidus d’une fuite de pétrole sur les côtes de la Suède)!
Futile de s’étendre sur le sujet. Je préfère aborder les impacts que nous essayons d’intégrer, à la fois dans notre corps physique et nos corps subtils. Car nous sommes en effet exposés à des taux de pollution dramatiques, visibles et invisibles (magnétiques)...
Des symptômes et des causes
Comme je le mentionne dans plusieurs articles, nos moindres réactions biologiques, émotionnelles et mentales sont maintenant diagnostiquées, répertoriées et traitées avec des médicaments – en fait, des drogues (l’étiquette portant la mention «approuvé par…» ne change rien à l’ingrédient de base!).
Or en ce moment, nous faisons probablement face à une mutation génétique et spatiotemporelle qui devrait modifier le pré-encodage de notre ADN afin de faciliter l’intégration de fréquences vibratoires plus lumineuses. Les changements physiques et émotionnels encourus ont cependant des effets yo-yo accompagnés de symptômes auxquels on doit s’habituer. Le va-et-vient continuel entre la réalité lumineuse et la «sombre» réalité terrestre induit des baisses d’énergie, des états dépressifs voire des maux inhabituels. Ces contingences ne sont pas symptomatiques de psychose ou de bipolarité (tels que décrits au catalogue DSM – Diagnostique et statistique des troubles mentaux).
Les réactions physiques et psychologiques à ce stress varient d’un individu à l’autre en fonction de ses propres caractéristiques biogénétiques, émotionnelles, mentales et psychospirituelles. Nous pouvons donc éprouver des désordres nerveux, une grande fatigue, des douleurs ou une combinaison de divers malaises et maladies. Il peut être salutaire – ou futile, c’est selon chacun – de consulter médecins, thérapeutes et psychiatres pour essayer de trouver ce qui cloche. Il est probable qu’on ne trouvera rien, mais qu’on prescrira tout de même divers remèdes. Et parfois, une maladie c’est aussi simplement une maladie… comme un passage «obligé» servant d’étape vers une nouvelle vie; et la mort est un outil de transition aussi valide que n’importe quel autre. Donc, souvenez-vous que les maladies et malaises, aussi étranges et inconfortables qu’ils soient, ne peuvent pas tous être imputés au processus de transition. N’hésitez pas à consulter des professionnels de la santé.
En réalité cette transition ressemble à un «extreme makeover» énergétique. Une sorte de chirurgie mentale et émotionnelle sans bistouri, mais qui affecte néanmoins le corps. Il n’y a pas d’anesthésiant pour nous aider car le but est de devenir plus «conscients», c'est-à-dire sortir de l’anesthésie justement.
“Don’t be too hard on yourself” … comme on dit. La récompense est que nous acquérons graduellement une maîtrise consciente de la réalité que nous créons. Par contre, plus nous nous accrochons au statu quo, comme à une épave, plus nous refusons le changement, plus nous souffrons… La tentation de rester dysfonctionnels vient du fait que notre périple évolutionnaire a été si ardu, périlleux, long et profond, que nous ne voulons pas droper notre bagage et sortir de l’ornière : «Ne touchez pas à mes dysfonctions, c’est peut-être l’enfer, mais au moins c’est du connu, je me sens chez moi!»
Dans les années 90, nous avons été immergés d’énergies de haute fréquence, beaucoup plus raffinées, subtiles et véloces que celles auxquelles nous sommes habitués sur terre. En 1996 notamment, ces énergies visaient l’ouverture de cœur. Palpitations, épisodes de tachycardie et problèmes respiratoires étaient monnaie courante car le tandem cœur/poumons était largement sollicité. Au moins trois mois d’activité. À un certain moment, je pensais mourir d’une crise cardiaque. Beaucoup de personnes de mon entourage éprouvaient la même chose. Nous n’avons pas consulté de cardiologues sauf une personne à qui on a dit que son cœur fonctionnait parfaitement. Nous absorbions des injections de «lumière». Les malaises reliés à la transition disparaissent souvent d’eux-mêmes sans laisser de séquelles physiques, et c’est ce qui nous est arrivé. Je ne recommande pas cette méthode (elle peut fonctionner ou non, il en va selon nos croyances), et surtout pas à ceux qui ne croient qu’au tangible/visible et aux scalpels/pilules. La chirurgie cardiaque physique peut également aider à ouvrir le cœur subtil…
Début 2000, d’autres vagues d’intensité variable ont également touché la terre. Depuis 2006 la pression augmente, et je ne serais pas surprise qu’à court terme un tsunami énergétique vienne ravaler notre vieux système bi/tridimensionnel de pensée avec son mode de vie archaïque, pour ne pas dire préhistorique, auquel nous sommes si attachés.
Les crises de transition individuelles et collectives sont choses courantes sur terre; il y en a eu à toutes les époques, ainsi que des extinctions; ça fait partie de l’évolution. Mais en ce moment, je crois que l’humanité dans son ensemble vit une transition particulière.
Vous avez probablement vécu quelques-uns des symptômes décrits dans le 2e message. Rien de nouveau comme tel, sauf que depuis quelques années, la multiplication des scénarios de transformation se manifestent en accéléré. Vous pensez à quelque chose, et paf! vous l’avez devant le nez, agréable ou désagréable; c’est quasi instantané, on se croirait en astral…
En 2008, Karen Bishop a publié sur le Net une liste des symptômes les plus courants causés par cette hausse de fréquence vibratoire. Et je souscris à sa liste – j’en ai expérimenté plusieurs et j’en vis des nouveaux occasionnellement. J’ai remanié divers éléments de ses longs articles (une traduction libre et colorée de mon propre vécu). L’essentiel est de savoir ce qui se passe, justement pour éviter de paniquer, de nous croire obligés de consulter tous les psy de la ville et de nous bourrer de pilules. Savoir permet de choisir… et d’user de discernement.
Symptômes communs de la transition; 2008
Introduction
Les énergies du dernier solstice nous ont fortement secoués. Bang! une explosion, comme si les choses étaient sorties de leurs gonds et flottaient dans l’air sans se déposer. Plusieurs aspects de la survie matérielle comme l’économie, l’emploi, les revenus, etc., s’écroulaient simultanément. Au plan émotionnel, nous ressentions les émotions de notre entourage dérivant du climat d’insécurité général.
La panique survient lorsque nous vivons une grande perte hors de notre contrôle, avec l’impression d’avoir atteint «la fin». Une «fin» radicale est toujours source de grande insécurité, de détresse, de peur et d’incertitude. Une chose se termine, mais il n’y a encore rien pour la remplacer dans la réalité tangible (extérieure). Alors c’est la panique au niveau subconscient, voire à des niveaux supérieurs, même si nous savons que cela fait partie de notre évolution. Difficile d’arriver au terminus sans perspective d’avenir à laquelle s’agripper. C’est l’un des défis de la transition, à savoir, mourir tandis qu’on est toujours vivant, incarnés dans un corps physique. Mais nous continuons, car nous savons que nous sommes ici par choix.
Dites-vous bien que si vous avez choisi de hausser votre fréquence, cela ne veut pas dire que votre entourage vous suivra. Des ruptures déchirantes sont prévisibles… car même si nous changeons de fréquence, nous restons des humains, avec des émotions humaines.
Des traits de personnalité et des comportements égotiques vibrant à moindre fréquence disparaissent aussi. Les aspects du vieil ego formaté pour survivre aux vibrations denses et brutales de la troisième dimension ne peuvent désormais subsister. Voilà une autre cause d’anxiété, car nous nous sentons vulnérables et à la merci d’un monde toujours dangereux puisque plusieurs humains fonctionnent encore à ce niveau.
La dissolution des vieilles structures sociales fait en sorte que notre avenir, nos finances et notre survie personnelle peuvent devenir préoccupants. Quand tout s’effrite simultanément, incluant de grands pans de notre personnalité, il est normal d’éprouver de la détresse. Ne vous jetez pas pour autant sur la première drogue venue. Des questions terre-à-terre peuvent devenir obsédantes… «Dois-je me donner la peine de créer quelque chose de nouveau?» Il devient difficile de nous réorienter, et même si nous choisissons une nouvelle voie, celle-ci peut disparaître du jour au lendemain. Tout est fluctuant, sans fondations ni directions.
«Je ne sais plus qui je suis… Avant je savais quoi faire mais maintenant je suis complètement perdu.» «Je me sens encagé, vulnérable, impuissant et livré aux caprices du destin.» «Je manque de confiance. J’ai l’impression d’être un bon à rien.» «J’ai l’impression d’être invisible, inutile et pas du tout apprécié.» Le fait de vibrer à une fréquence supérieure peut nous rendre invisible aux autres par manque de résonance, mais aussi parce que beaucoup de gens sont coincés dans leur propre chaos, et ne voient plus rien d’autre.
«Je n’ai pas envie de faire quoi que ce soit. Plus rien ne m’intéresse. Je veux juste m’amuser. Je veux prendre ma retraite. Je suis épuisé. J’ai besoin de me régénérer. J’ai besoin d’une longue période de repos… ou bien d’une vacance à vie.» «Ne vous occupez pas de moi, j’ai besoin de me retirer du monde extérieur» ou «Sortez-moi d’ici, je veux fuir dans un endroit différent et ne jamais revenir!» «Je veux retourner chez moi, là où les choses sont cohérentes et harmonieuses!» La dépression et l’apathie proviennent du décalage entre notre perception antérieure de la réalité et l’actuelle. Et c’est, encore une fois, une réaction normale.
Liste des symptômes et liens vers les articles originaux (en anglais) de Bishop dans le message qui suit.
Changement de fréquence 2
Principaux symptômes
Même si les symptômes varient d’un individu à l’autre, bon nombre d'entre eux sont globalement assez répandus.
Brusque changement de travail ou de carrière – un symptôme très commun. Lorsque nous changeons, notre environnement change aussi. Ne vous souciez pas de trouver le job parfait ou la carrière idéale pour l’instant. Vous êtes en transition et vous pourriez changer de job souvent avant de trouver celui qui comblera vos aspirations.
Manque de passion et de motivation. À certains moments, nous pouvons manquer de motivation, c’est-à-dire n’avoir aucun désir de passer à l’action. C'est correct. Profitez-en pour «ne rien faire». Ne résistez pas au phénomène car ça passera. Lorsque nous installons des logiciels sophistiqués, nous cessons toute activité pendant le téléchargement. Dans notre cas, il s’agit de l’énergie de notre essence. Les moments de silence et d’inactivité sont indispensables à l’assimilation.
Tristesse profonde sans motif particulier, et sensibilité exacerbée. Nous liquidons le passé (vie présente et vies antérieures) et cela ne peut que susciter de la tristesse. C'est comme lorsque nous quittons une maison où nous avons vécu très longtemps. Même si nous avons hâte d’emménager dans la nouvelle, nous éprouvons quand même de la tristesse en abandonnant nos souvenirs, nos expériences et l'énergie de l’ancienne.
Il est bénéfique de pleurer, les larmes contribuent à nettoyer les résidus d’émotions négatives. Nos émotions fluctuent en dents-de-scie en raison des nouvelles énergies qui éveillent empathie, bienveillance et compassion. Nous pleurons donc à tout propos, n’importe où et n’importe quand, par exemple lorsque nous sommes seuls en train de rouler en voiture ou de nous adonner à des tâches mécaniques. C’est un symptôme qui se produit par intermittence dépendant des énergies en présence.
Insomnie, sommeil très profond et léthargie. Nous pouvons systématiquement être incapables de dormir entre 2h00 et 4h00 durant plusieurs nuits consécutives. Pendant le sommeil nous accédons à des portails dimensionnels. Beaucoup de délestage de basse fréquence à un niveau subtil, mais nous ne pouvons pas y séjourner très longtemps car nous avons besoin de «respirer». Voilà pourquoi le retour brusque dans nos corps nous réveille. Si vous n’arrivez pas à vous rendormir, levez-vous et faites quelque chose de créatif plutôt que de rester couché à rêvasser à des choses futiles.
Lorsque la nouvelle énergie perd de son intensité nous entrons parfois dans une phase de léthargie, ou de repos, car il faut absorber les fréquences avant d’aborder la prochaine étape. Nous pouvons avoir de la difficulté à garder les yeux ouverts pendant la journée et avoir besoin de plusieurs siestes; c’est parfois une nécessité. Même si nous faisons de l’exercice en espérant récupérer un minimum d’énergie, il ne faut pas compter sur des résultats spectaculaires, car nous échouons sur le canapé au moindre effort. C’est temporaire.
Rêves vivides, dramatiques et parfois violents. Ceux-ci peuvent inclure des rêves de guerres, de batailles, de poursuites, des cauchemars, etc. Nous libérons des énergies du passé symbolisées par le vieux scénario attaque/défense/fuite.
Liquidation de karma. Les rêves nous permettent de pulvériser beaucoup d’énergie négative provenant de nos vies antérieures. Si vous êtes du genre à recevoir de l’information intuitive à travers les rêves, nul doute que vous libérerez beaucoup de matériel pendant le sommeil. Et si c’est le cas, vous êtes chanceux car certains font le travail à l’état de veille avec l’impression d’halluciner. Ces rêves semblent dénués de sens, mais si vous avez de la facilité à analyser les rêves vous pourrez les interpréter. Les rêves du genre «trip d’acide» signifient que ces énergies nous quittent pour de bon. Ce processus réduit toutes nos vies antérieures à néant.
Désorientation et perte de repères. Tout d’un coup, nous ne savons plus où nous sommes : «Où suis-je pour l’amour du ciel?!» «Je n’arrive pas à me caser nulle part et rien ne semble être à la bonne place! Je ne sais pas ce que je fais ici, ni où je vais, ni ce que je devrais faire!»
Reconnaissez-vous ce monologue? Il provient d’un décalage dimensionnel dû au fait que nous sommes dans une dimension intermédiaire. Nous avons abandonné plein de choses mais nous n’habitons pas encore notre nouvel espace à plein temps. En plus, le monde extérieur est loin de s’accorder à notre nouvelle fréquence.
Nous avons alors l’impression d’être sans ancrage (la tête ailleurs, dans «l'espace») et de ne pas avoir les deux pieds sur terre, ou d’être entre deux mondes. Très inconfortable… Durant la transition, le corps a de la difficulté à assimiler la nouvelle fréquence. Passer plus de temps dans la nature peut grandement nous aider.
Oubli de la signification des choses. Lorsque nous sommes dans une phase intense de transfert de fréquence, nous pouvons regarder une poubelle et nous demander à quoi cet objet peut bien servir. Nous devons fouiller notre vieille mémoire momentanément hors de portée. Nous vibrons dans un «espace» où les choses ne possèdent que la signification ou l'identité que nous leur attribuons. Dans les dimensions supérieures, l'énergie c’est simplement de l’énergie, sans étiquette ni signification. Tout est «frais», nouveau.
Perte de mémoire, difficulté à trouver ses mots. Nous sommes tellement nombreux, et de tous âges, à éprouver ce symptôme, qu’on ne peut qu’en rire. «J'étais en train de prendre un verre … de… tu sais ce que veux dire je… c’est blanc… voyons, comment ça s’appelle…» «Avez-vous regardé… heu… cette compétition dont tout le monde parle…» Parfois nous ne pouvons même pas participer à une conversation ordinaire. Le problème c’est que nous sommes entre deux paliers de fréquence et débranchés de la dimension terrestre. Un autre phénomène consiste à taper les lettres des mots en désordre, ce qui ne veut pas dire que nous sommes dyslexiques. Nous sommes déconnecté du temps linéaire parce qu’une part de notre énergie est ici tandis que l’autre se trouve simultanément dans une dimension supérieure. Ce ne sont pas des symptômes de la maladie d’Alzheimer non plus… ils sont courants pour tout le monde, quel que soit notre âge.
Dans les dimensions supérieures, la réalité se vit au «présent». Si nous cessons de maintenir une chose dans notre conscience, celle-ci cesse d'exister. À ces niveaux-là nous n'avons aucun attachement. Tout est «neuf» car nous créons au gré de notre fantaisie, d’instant en instant. Nous pouvons nous concentrer sur n’importe quoi et le manifester. Ces phases de la transition sont intermittentes. C’est une façon de nous familiariser au mode de vie des dimensions subtiles. L’effet est un peu bizarre. Parfois, nous ne sommes ni ici ni là-bas, plutôt dans un entre-deux.
Deuils relationnels. Nous sommes reliés à notre famille biologique en raison de vieux karmas. Lorsque nous débarquons du cycle karmique, les vieilles attaches relationnelles se rompent. Nous avons l’impression de nous détacher totalement de la famille et des amis. Après un certain temps, nous pouvons créer des rapports différents avec eux, si c’est approprié. Cependant, le lien sera composé de nouvelles énergies, et libre de tout attachement karmique.
Sentiment de solitude, même en présence d’autres personnes. Nous pouvons nous sentir seuls, coupés des autres, avoir envie de fuir les groupes et les foules. Le sentiment de solitude peut causer de l’anxiété et créer des difficultés de communication. Un sentiment d’abandon peut également émerger avec la disparition de nos anciens guides qui nous ont accompagnés durant tous nos voyages terrestres. Il est temps pour eux de partir et de nous laisser remplir ce vide avec l'amour et l'énergie de notre propre essence.
Besoin de relations significatives, de même fréquence. A contrario, l’isolement, ou même la solitude, peut nous rebuter car nous savons qu’il est temps de nous réunir. Dans les dimensions supérieures, il n’y a pas de séparation, tout est unifié. Et puis, plus notre fréquence augmente, plus nous recherchons compulsivement les connexions harmonieuses à tous les niveaux.
Désir profond de retourner au bercail. C'est l’un des aspects les plus difficiles du processus. Nous éprouvons un désir profond, voire primordial, de quitter la planète. Cela n’a rien à voir avec un désir de suicide émergeant de la colère ou de la frustration. Nous n’en parlons pas parce que nous ne voulons pas traumatiser notre entourage inutilement. Il y a un aspect de nous tout à fait paisible et cohérent qui veut retourner au bercail. La raison en est simple. Nous avons terminé notre cycle karmique, rempli nos contrats, incluant ceux de la vie présente. Nous sommes prêts à commencer une nouvelle vie.
Pendant le processus de transition, nous commençons à nous souvenir (certains n’ont pas oublié…) de la vie de l'autre côté du voile. «Suis-je prêt à m’enrôler pour un autre tour de piste sur terre? Suis-je prêt à faire face aux défis que représente l’intégration de ces nouvelles fréquences?»
Nous pourrions, en effet, rentrer au bercail dès maintenant. Mais nous venons de loin, et après avoir passé tant de vies ici, il serait dommage de partir avant la fin du film. En outre, l'Esprit a besoin de nous, ici-bas, car le chemin que nous parcourons en ce moment fournit les expériences nécessaires pour enseigner à ceux qui suivent. Malgré la solitude, et même si le voyage semble parfois obscur, nous ne sommes jamais seuls.
Dialogue intérieur. Nous dialoguons plus souvent avec notre «alter ego». Une nouvelle forme de communication s’établie avec notre être profond. Ce dialogue deviendra de plus en plus limpide, cohérent et intuitif. Rassurez-vous, vous n’êtes pas en train de disjoncter, mais plutôt de modifier le filage de vos circuits cérébraux pour éviter qu’ils ne sautent lorsque la lumière se mettra à circuler à pleine capacité…
Impression d’être «hors» de son corps. Le corps physique est toujours le dernier à assimiler étant donné la lenteur de sa fréquence vibratoire. Plusieurs d’entre nous habitent déjà simultanément une dimension où le corps physique n’a pas accès, en raison de sa densité énergétique.
Perte identitaire. Nous nous regardons dans le miroir avec le sentiment étrange de ne pas reconnaître l’image familière à laquelle nous nous identifions. Nous avons presque l’impression d’être hors de notre corps. C’est un phénomène qui ne fera que croître. Nous avons balancé plusieurs caractéristiques identitaires de l’ego de sorte que nous ne sommes plus la même personne. Comme nous fréquentons de plus en plus notre essence, nous sommes de moins en moins ancrés dans la matière. Nous utilisons encore notre voix pour communiquer, ainsi que d'autres fonctions biologiques, mais nous commençons lentement le processus de désintégration en vue de nous libérer de la forme humaine. En outre, nous incorporons beaucoup plus de lumière, et il est normal qu’une version épurée de nous-mêmes se dessine. C’est sans danger et même souhaitable.
Maux et douleurs physiques (cou, épaules et dos); palpitations cardiaques. Ceux-ci résultent des changements intenses qui se produisent au niveau de l'ADN spirituel car la «semence divine» commence à germer.
Ces symptômes sont communs chez plusieurs. Notre cœur essaie de s'adapter à la nouvelle fréquence. Nous devons nous reposer souvent car le moindre effort stresse le cœur déjà surchargé. En outre, lorsqu’une pensée négative ou une peur monte, le cœur s’emballe et va jusqu’à cesser de battre. Ce peut être assez affolant, même si l’électrocardiogramme n’indique aucune anomalie. Les symptômes finissent par disparaître.
Transpiration abondante. Durant certaines phases de la transition le corps peut décider tout d’un coup de «brûler» nos énergies plus denses. Nous pouvons nous réveiller complètement trempés au beau milieu de la nuit ou suer à grosses gouttes alors qu’il fait froid dehors – ce n’est pas dû à la ménopause ou à l’andropause, cela se produit à tous âges.
Frilosité. A contrario, basculer dans une dimension de fréquence supérieure peut littéralement nous congeler; c’est une autre caractéristique de détoxication. Prendre un bain chaud et s’enrouler dans un édredon peut aider.
Troubles de vision. Nos yeux s'ajustent pour capter les énergies subtiles des dimensions supérieures. Le centre ajna – troisième œil – cherche à s’ouvrir davantage.
«Voir» ou «entendre» des choses. Lorsque nous pouvons passer plus facilement en diverses dimensions, il est commun d’entendre des choses «physiquement inaudibles» et de voir du coin de l’œil des énergies «invisibles» se mouvoir. Certains entendent également une sonnerie dans l’oreille interne – un son courant lorsque nous traversons le «tunnel» d’accès à une dimension supérieure. Dépendant de notre sensibilité et de la façon dont nous sommes «branchés», cela peut devenir une expérience habituelle.
***
Les choses ont évolué depuis 2008; si vous voulez lire les mises à jour de Karen Bishop - en anglais :
COMMENTAIRE
Autres phénomènes que j'ai notés :
- Accélération troublante du temps – de sorte que nous n’avons pas le choix de nous concentrer sur l’essentiel et de laisser tomber la périphérie.
- Indécision. Nous avons l’impression que notre volonté personnelle et notre détermination battent de l’aile. L’anarchie émotionnelle fait en sorte que nous changeons d’idée du jour au lendemain. Nous avons tendance à résilier subitement toute forme d’engagement par manque d’intérêt. En conséquence, nous sommes peu fiables mais ce n’est pas parce que nous souffrons de TDA (trouble de déficit d’attention). En réalité, nous avons besoin d’exprimer notre créativité de façon constructive et ça devient un sine qua non.
- Le swing émotionnel : il bat des records…
Parmi mes expériences, il y en une qui m’avait emballée il y a une douzaine d’années. J’étais en train de vaquer à des occupations anodines, quand tout à coup j’ai eu l’impression de flotter à quelques centimètres du sol, comme en état d’apesanteur. Je ne ressentais aucun poids, aucune lourdeur, aucun malaise physique. Pourtant mes pieds touchaient le sol et je continuais mon train-train. Un rêve! C’est arrivé à quelques reprises, et puis plus rien; j’aurais bien aimé que ça perdure. Était-ce un avant-goût des corps plus «légers» que nous aurons après avoir transité? Qui sait.
En conclusion, devrions-nous avoir peur d’envisager une alternative au mode de vie terrestre, de rêver, d’imaginer d’autres scénarios? Devrions-nous avoir peur d’abandonner notre conception dinosaurienne de la vie et de nous créer des véhicules d’expression appropriés à notre niveau d’évolution?
Du dinosaure – au singe – à l’humain – à …….. ???
Lectures complémentaires :
http://situationplanetaire.blogspot.com/2010/08/la-peur-du-vide.html
http://situationplanetaire.blogspot.com/2010/08/detachement.html
http://situationplanetaire.blogspot.com/2010/08/detachement.html
http://situationplanetaire.blogspot.com/2010/10/le-passe.html http://situationplanetaire.blogspot.com/2010/10/le-present-du-present.html
http://situationplanetaire.blogspot.com/2010/10/la-synchronicite.html
http://situationplanetaire.blogspot.com/2010/11/illogisme.html http://situationplanetaire.blogspot.com/2010/12/swing-emotionnel.html
http://situationplanetaire.blogspot.com/2010/10/la-synchronicite.html
http://situationplanetaire.blogspot.com/2010/11/illogisme.html http://situationplanetaire.blogspot.com/2010/12/swing-emotionnel.html
Et le blog connexe «Air Karma» : la robotique humaine entre autres.
Changement de fréquence 3
Je n’avais pas vu le documentaire «L’enfance sous contrôle» (2009) : http://www.tou.tv/l-enfance-sous-controle . Pas à jour dans le domaine … et j’ai sauté au plafond.
On prétend que tous les comportements émotionnels classés «maladies mentales» (le DSM compte maintenant plus de 400 maladies mentales) sont traitables par la chimie, c’est-à-dire, avec des antidépresseurs, anxiolytiques, benzodiazépines et autres. À l’aide d’une batterie de tests sophistiqués, on dit aussi qu’il est possible de détecter très tôt dans l’enfance qui sera délinquant ou ne le sera pas. On peut également modifier les composants chimiques du cerveau de manière à éradiquer tout comportement délinquant chez les enfants turbulents. Des mesures préventives prétendument pour protéger les sociétés.
Ce qu’on ne dit pas, c’est que certaines de ces drogues stimulent parallèlement l’agressivité, la violence et la dépression. Double service. Dès lors, on peut facilement imaginer un système pouvant fabriquer des enfants «pacifiques» aussi bien que «malveillants», en renforçant leurs tendances initiales. De parfaits enfants sages comme des images ou de braves petits soldats qui n’auront pas peur de tuer.
On sait que l’enfant en bas-âge est aussi perméable qu’une éponge et qu’il copie et reproduit tout ce qu’il voit et entend dans son entourage*. Certains enfants sont plus absorbants que d’autres, comme les essuie-tout. Le bambin dont les parents passent leur temps à se quereller risque fort de développer des comportements agressifs.
La chimie peut certes modifier le cerveau, mais au prix de la dépendance. En revanche, enseigner un savoir-vivre aux enfants par un training mental et émotionnel adéquat serait plus approprié.
Par ailleurs, selon certains psychanalystes, la détresse psychologique atteindrait maintenant des proportions alarmantes – il semble qu’une bonne partie de la population se dope aux antidépresseurs.
Causons des «vraies» affaires…
Dès l’enfance, on nous apprend à voir le monde comme quelque chose de menaçant (un brain-washing socioculturel bien rodé) de sorte que la plupart de nos comportements sont colorés par cette perception négative.
La pensée produit l’émotion, et l’émotion produit une réaction (attitude, comportement). Par exemple, si vous pensez au patron qui vous a viré récemment, il se peut qu’une émotion de colère ou de frustration émerge. Si vous pensez à une prochaine rencontre avec un être cher, il est probable qu’une émotion de joie vous envahisse, et ainsi de suite. Se concentrer sur la guerre, la misère, la pauvreté, la souffrance, la maladie, etc., fait radicalement chuter notre fréquence vibratoire; et inversement, se concentrer sur la beauté, les événements heureux, la santé, etc., nous fait rayonner. Le tandem pensées/émotions (négatives/positives) déteint sur tous nos corps (physique et subtils) et en modifie la fréquence vibratoire.
Une des meilleures façons de comprendre le phénomène est d’utiliser notre clairvoyance. Le clairvoyant ne fait que capter, avec plus ou moins d’acuité, le contenu de l’aura mentale et émotionnelle d’une personne (programmation parentale, socioculturelle et médiatique, peurs, attentes, désirs, rêves, déceptions, obsessions, projections, souvenirs de la vie présente, bribes de vies antérieures, etc.). Disons que beaucoup de données inutiles stagnent ou tournent en boucles dans notre aura, et que souvent ce contenu n’offre pas plus d’intérêt qu’un soap-opera de second ordre. Très rares sont les personnes dont les pensées volent haut. En réalité, le clairvoyant ne fait que renvoyer à la personne ses propres projections. Au moins 40,000 pensées traversent notre mental quotidiennement… Les pensées créent, choisissons et entretenons les meilleures!
L’énergie la plus polluante : ce maladif besoin d’avoir peur
La peur est la dépendance la plus nocive du corps émotionnel. Partout sur la planète, les gens adorent avoir et faire peur en utilisant de l’imagerie morbide et violente pour contrôler, mais aussi pour divertir (!).
On commence à faire peur aux enfants en très bas-âge avec des histoires de croque-mitaines, monstres, ogres, etc. Lorsqu’ils atteignent l’âge de l’humain primitif (entre 7 et 9 ans), ils connaissent déjà l’essentiel de la mort et de la cruauté. Certains enfants développent même une fascination. Ils s’adonnent à des activités violentes pour tester leur courage, et s’amusent à se faire peur en se racontant des histoires macabres et horrifiantes.
Quand le corps est saturé de peur, les nerfs du plexus solaire reçoivent un choc brutal, le système nerveux autonome réagit sous la pulsion attaque/défense, et le rush d’adrénaline court-circuite l’irrigation du cerveau. De tels chocs produisent une dépendance dans le corps, de sorte qu’en vieillissant, l’on continue de se fabriquer, de choisir (inconsciemment), des circonstances qui reproduiront cette stimulation. Pour le corps physique, c’est quasi une expérience orgasmique. L’adrénaline répandue dans tout le système crée l’impression d’être plus vivant, de sortir de l’insensibilité, de la dormance. Malheureusement, c’est une drogue qui use rapidement le corps physique.
Les vidéos et les films d’horreur ne remplissent qu’une seule fonction : stimuler la peur. La vie courante nous anesthésie à tel point qu’elle nous dépouille d’une grande part de notre sensibilité et de notre compassion naturelles. Par conséquent, seuls les chocs graves peuvent nous faire réagir – et encore, car l’accoutumance requiert des émotions de plus en plus fortes – c’est la raison pour laquelle les drogues et les sports extrêmes ont tant de succès. Nous aimons la peur et les expériences traumatisantes, que les moins audacieux vivront par procuration en regardant les autres se faire massacrer; on n’est pas loin du Colisée... Nous nous ingénions même à trouver des façons d’utiliser la peur comme une arme dans nos relations.
Quand on examine les thèmes du divertissement grand public, on remarque qu’ils ne rabâchent que des émotions malsaines. La répétition de scénarios qui inspirent la peur ne nous aide pas à transformer notre vie positivement. Ces stimuli en apparence anodins laissent des empreintes. Ils gardent l’esprit captif, et ce focus négatif se répand dans toute notre vie. C’est une tragédie qu’une telle paranoïa obsède tant de jeunes aujourd’hui. Regarder des films, des vidéos et des psychodrames d’horreur n’est pas vraiment un divertissement car nous devenons ce que nous absorbons à répétition. Le processus normal de la conscience s’ouvre non seulement à l’inconscient mais aussi à une invasion d’énergies astrales indésirables.
Le corps émotionnel est incapable de se soustraire de lui-même aux infinies variations d’images associées à la peur, et cette boue astrale finit par avoir raison de lui. Or si nous ne faisons rien pour éliminer – volontairement – la dépendance du corps émotionnel à ce pattern, nous continuerons de choisir des amours malheureuses, des maladies graves et des accidents inexplicables par attraction magnétique; ce qui en définitive nous empêchera de vivre notre plein potentiel tant matériel que spirituel.
Si les parents et les éducateurs décidaient de couper ne serait-ce qu’un peu dans la malbouffe émotionnelle et mentale, cela aurait déjà un impact favorable sur les enfants. La tâche est néanmoins colossale puisque la contamination au virus de la peur n’épargne personne. Il reste donc l’éducation… des parents d’abord.
* Addenda
Faut-il s’étonner que des enfants prépubères se suicident comme l’affirme Boris Cyrulnik, même si c’est en petit nombre? Selon lui, il s’agit d’un indice de défaillance sociale.
«À peine le gène s'exprime-t-il que cette expression est pétrie, sculptée par les pressions du milieu. (…) Désormais, l'information dans notre cerveau empruntera plus volontiers ce chemin qu'un autre. Prenons l'exemple d'un enfant génétiquement sain, porté par une mère stressée par la guerre. Cet enfant sain sera in utero façonné par le malheur de la mère. À la naissance, il sera 50 % plus petit, plus léger qu'un enfant moyen et il souffrira d'une atrophie fronto-limbique. Il a donc été altéré par l'épigenèse. Attention, le façonnage peut être inverse. Un enfant faible transporteur de sérotonine, donc hyper-vulnérable, porté par une mère heureuse, dans un milieu stable, deviendra un adulte équilibré, tout juste plus enclin à l'émotion. Le gène est déterminant de pas grand-chose, tandis que l'épigenèse, elle, est très déterminante, elle sculpte l'expression des gènes et du cerveau.»
COMMENTAIRE
Il y a une chose primordiale qu'on devrait apprendre en bas-âge, à savoir que le vie est faite de gains et de pertes, de succès et d'échecs. Il semble que plus personne ne veut accepter ou assumer cette réalité inhérente au mode de vie terrestre.
«Parfois quand on gagne on perd. Parfois quand on perd on gagne.»
Le délire audiovisuel
Suite de l’article précédent
L’autre soir, je suis allée au parc, mug de café en main – nous avons connu des records de température clémente en ce début d’octobre. Assise sur un banc, j’'observais les fenêtres des quelques résidences autour, comme un spectateur devant sa télé. Et justement, je ne voyais que des éclairages bleutés et des flashs provenant des écrans. J'ai extrapolé à la grandeur de l'Amérique du Nord, puis à la planète entière. Wow! Parlez-moi de vraie communication.
La télévision est certes une invention formidable qui a contribué à élargir nos horizons. Que dire de la bibliothèque Internet! Les gens qui ne sortent pas de leurs villages peuvent visiter le monde entier en quelques clics. Et, ce média nous permet aussi d’échanger avec nos amis éloignés plus rapidement qu’avec le courrier postal.
Lors du passage obligatoire à la télé numérique en septembre, j’ai résolu de balancer mon téléviseur… au recyclage, bien sûr. Aucun manque, je fais partie de la minorité qui ne regarde pas la télé. Je dois avouer que je trouve la radio souvent plus intéressante à bien des égards.
Si je regarde un documentaire sur Internet ou un DVD au lieu de la télé, je n’ai pas à zapper «mute» aux 15 minutes durant les rafales publicitaires destinées à me séduire, à me vendre des choses dont je n’ai pas besoin, de la malbouffe, des bagnoles de luxe, des jouets, des céréales sucrées, des moquettes, du savon, des cosmétiques, etc.
Le nord-américain regarde la télé en moyenne 35 heures par semaine et les jeunes environ 28 heures (!). Ce à quoi il faut ajouter les heures/Internet. Imaginez ce qu’ils pourraient faire de créatif avec tout ce temps-là.
La télévision offre des émissions intéressantes, j’en conviens. Mais si vous passez de nombreuses heures assis devant l’écran, de grâce coupez au moins le brain-washing publicitaire. Si ce n’est pour vous, faites-le pour vos enfants, ils seront moins matérialistes, moins enclins à vous faire acheter plein de gadgets inutiles et votre portefeuille sera mieux garni pour les essentiels... En plus, vos jeunes seront moins turbulents et agressifs. Double bénéfice.
La banalisation de la violence
Ça fait très longtemps qu’on parle de la banalisation de la violence, mais rien de concret n’est fait pour nous débarrasser de cette mauvaise haleine sociale. Plusieurs associations pédiatriques ont dénoncé le contenu violent véhiculé par la télévision, les vidéos, les films, les jeux-vidéos et certains types de musique. Au bout 30 ans de recherche, un groupe concluait que les enfants exposés depuis le bas-âge à de la programmation télévisuelle violente finissent souvent par appliquer/transférer ces comportements virtuels dans la réalité; et il semble que les enfants perçoivent de plus en plus les actes de cruauté comme tout à fait acceptables et justifiables. D’autant plus que les auteurs de crimes violents sont fréquemment présentés comme des «héros»!
Quelques conclusions tirées de rapports de recherche (Dr. Singer, Child and Adolescence Psychiatry 1998) :
- les enfants qui regardent la télé seulement 3 heures par jour présentent déjà des problèmes comportementaux, une tendance à la dépression et une augmentation de l’agressivité.
- les enfants qui regardent la télévision plus de 5 heures par jour battent des records en matière de symptômes traumatiques.
Je n'insiste pas, tout a été dit sur le sujet. L’idée n’est pas de se rouler dans de la mousse rose, de fuir vers une montagne non fréquentée ou une caverne – il n’y en a plus de toute façon… Il s’agit simplement de prendre conscience de toute cette pollution et de choisir le dosage en fonction de nos propres valeurs.
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Nancy Huston a superbement décrit la manière dont les médias audiovisuels ont transformé le rôle de l’écrivain et rapidement chamboulé nos rapports sociaux. (Âmes et corps; textes choisis 1981-2003)
Extraits
Il y a un siècle et demi (et ce n’est rien, un siècle et demi; c’est la naissance de nos grands-parents, autant dire rien), les écrivains pouvaient encore viser à élargir les horizons de leurs lecteurs.
Tout comme nous autres modernes, le lecteur d’antan avait une existence tantôt heureuse et tantôt malheureuse, comparée à la nôtre, la sienne était restreinte à la réalité à un point que nous avons du mal à imaginer. Une réalité présente, plutôt que présentée, représentée. Il n’avait ni appareil photo, ni radio, ni téléphone, ni voiture; encore moins, bien sûr, avait-il un poste de télévision chez lui ou une salle de cinéma dans son voisinage, et je ne parle même pas des ordinateurs, télécopieurs, caméras vidéo, visiophones, CD-ROM et autres Internet.
Du matin au soir, ce lecteur ne savait pour ainsi dire que ce qu’il voyait, entendait, et touchait. Les rues de la ville ou du village où il évoluait n’étaient qu’elles-mêmes. Elles n’avaient jamais été enregistrées, doublées par leur propre image ou leur propre son, encore moins envahies par des sons et images venus d’autre part. La littérature sous toutes ses formes (parfois accompagnée de dessins ou de gravures) s’appliquait à faire exister, dans l’ici et le maintenant, des réalités d’ailleurs ou d’autrefois : légendes et contes transmis par les aïeuls, divertissements théâtraux à l’occasion des fêtes, histoires de l’Évangile écoutées chaque dimanche, Bibliothèque bleue ou romans de colportage, et enfin, pour ceux qui avaient plus d’instruction et de loisirs : vrais romans, poésie, vraies pièces de théâtre.
Le lecteur de cette époque fréquentait presque exclusivement des gens du même milieu que lui; il n’avait pas de congés payés pour aller visiter d’autres régions; la littérature, sous ses formes nobles ou vulgaires, était son unique moyen de s’évader du réel; elle seule lui permettait de décoller du visible et du tangible, de se familiariser avec des milieux, pays et modes de vie, mais aussi des mondes imaginaires, différents des siens. (Je mets de côté ces merveilleux moyens d’évasion que sont la musique, car elle ne transmet aucun contenu précis, et le rêve, qui n’est pas un phénomène culturel.)
En dépit de la relative monotonie de son existence, ce lecteur d’antan avait quelques certitudes rassurantes. L’existence de Dieu, par exemple, était une certitude; et la vie après la mort, une quasi. Il avait aussi des traditions centenaires, et il y tenait : fêtes religieuses à date fixe, veillées d’hiver à la campagne, coiffes des femmes en dentelle, danses débridées après la moisson ou le soir du Quatorze Juillet, dinde aux marrons à Noël, gâteaux de Pâques que l’on fait cuire comme ceci ou cela, bouteille de vin ou de bière que l’on débouche… En un mot, ce lecteur avait une identité culturelle.
Le lecteur contemporain, en revanche, en a mille : autant dire aucune. Même à la campagne, où les coutumes anciennes perdurent jusqu’à un certain point, l’arrivée des téléviseurs il y a trente ans a mis fin aux veillées : l’image a remplacé les mots et le poste, usurpant la place symbolique du feu, est devenu le foyer, le centre convivial autour duquel s’assemblent les membres d’une famille… pour se taire.
Alors voici ce que je me suis dit, l’été dernier, quand j’ai pu regagner ma chambre dans la maison de la dame si bienveillante et si chaotiquement cultivée : le rôle de l’écrivain, depuis un siècle et demi, s’est transformé du tout au tout. Nous ne sommes plus là pour faire miroiter d’autres réalités aux yeux de nos lecteurs, élargir leurs horizons, les faire rêver ou réfléchir à de nouvelles choses, multiplier leurs expériences… Non, car ils ont déjà touché à tout. Ce soir à la télévision, ils auront le choix entre un documentaire sur le vaudou au Bénin, un film policier américain des années quarante, un «débat de société» sur le sida, un panorama historique des Ballets Bolchoï; à la radio ils pourront écouter du rap de Harlem, des chants religieux en hébreu, un merengue antillais, un opéra de Monteverdi; et, pour peu qu’ils habitent une grande ville et qu’ils veuillent bien sortir de chez eux, ils pourront visiter la Suède, l’Inde ou le Japon en allant aux festivals Bergman, Satyajit Ray ou Ozu; assister à une pièce de Bertolt Brecht ou d’Eschyle, se pâmer devant un spectacle de danse sud-africaine ou un concert de musique expérimentale; prendre l’apéritif aux USA, dîner au Viêt-Nam, aller danser ensuite en Argentine et finir la nuit au pub irlandais.
Le rôle des intellectuels et des écrivains, me suis-je dit (ayant fermé la porte de ma chambre pour faire comprendre à mon hôtesse que je dormais), serait maintenant, au contraire, de rétrécir. D’isoler. D’ériger des cloisons. De concentrer. D’écarter le flux affolant d’images et de bruits, de choix miroitants, d’informations et d’influences parasites. De faire le vide, le silence.
De dire une chose, une seule. Ou deux… mais en profondeur.
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Liens complémentaires :
Changement de fréquence 4
Ce billet peut paraître futile en ce monde où tous les systèmes s’écroulent; mais cela fait partie de la transition. On ne peut pas faire du neuf avec du vieux. Tout ce qui meurt se transforme. Le «mouvement des indignés» est une amorce…
Et, il faut bien commencer un jour à changer notre fréquence vibratoire, au moins individuellement, et même si la suggestion qui suit peut sembler utopique au niveau purement matériel. À tous les jours, on voit des preuves que le rabâchage négatif médiatique est efficace; alors il n’y a pas de raison pour que cela ne fonctionne pas en sens inverse. Il nous appartient de tester la méthode dans notre propre vie. Qu'avons-nous à perdre?
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L’estime de soi suppose l'humilité, une expression du cœur et non pas de l’ego. L'humilité signifie : «Je suis ouvert. Je suis disposé à écouter. Il est possible que je n’aie pas toutes les réponses.» L'humilité est une qualité qui permet de recevoir davantage, parce que l'humilité suppose une ouverture. Elle n’est pas synonyme de manque de confiance, elle requiert plutôt une bonne dose de foi et de confiance en soi. Agissez avec humilité aujourd’hui.
Réfléchissez à ce que vous ferez aujourd’hui ou demain. À quoi ressemble cette journée? Que pourriez-vous faire pour démontrer plus d’amour envers quelqu'un ou envers vous-même?
Si vous souhaitez vous sentir plus léger et créer des événements plus heureux, il importe d’utiliser des mots et des pensées positives à la fois dans votre dialogue intérieur et dans vos échanges avec autrui. Vos pensées créent votre réalité; elles se répandent dans le monde et affectent les autres. Si votre pensée est plus pure et plus aimable, si vous répandez de la bienveillance, vous modifierez le magnétisme de votre corps qui commencera à vibrer en résonnance aux énergies de fréquence supérieure.
Vous pouvez maîtriser vos pensées, votre dialogue intérieur et vos transmissions personnelles. Avec vigilance, substituez constamment les pensées négatives qui se présentent à des pensées positives. Concentrez-vous sur de meilleures idées, plus créatives, quel que soit le scénario qui se déroule autour de vous. Prenez aussi du temps pour apprendre à vous concentrer, à maîtriser votre esprit et à vous en faire un allié. Ce faisant, vous deviendrez une source de lumière et d’amour pour tous ceux qui vous entourent.
Prenez le temps de fantasmer et de rêvasser. Il vous arrive sûrement de penser à votre avenir et d’imaginer comment les choses pourraient être différentes. Même si vous n’avez pas encore trouvé la façon de matérialiser la vie que vous souhaitez, continuez d’imaginer votre idéal. Vos visions créent votre futur; celles-ci attireront les circonstances pouvant concrétiser cet idéal *.
Certains estiment que leurs projets, leurs idées ou leur créativité ne valent pas la peine d’être développés. Votre parcours est aussi valable que celui de n’importe qui d’autre, même s’il ne vous semble pas aussi significatif. Même si d'autres personnes ont un travail plus fascinant, gagnent plus d'argent ou atteignent de plus grands auditoires, cela ne rend pas leur parcours plus important ou moins important que le vôtre. Votre contribution est importante.
Élargir votre champ de conscience et intensifier la connexion à votre âme au quotidien, avec l’intention de rendre votre vision intérieure réelle, vous attireront beaucoup d’énergie. L’énergie circulant librement entre votre âme et vous accélérera votre capacité de manifestation.
À chaque instant vous faites des choix qui déterminent si oui ou non vous manifesterez l'amour de votre âme. Tous vos choix, si minimes soient-ils, comptent pour créer des relations harmonieuses en résonance avec vos aspirations. Pour aimer les autres vous devez commencer par prendre conscience de vos choix, de vos actes et des décisions que vous prenez d’instant en instant. Les relations harmonieuses et significatives ne se créent pas à partir d’un seul grand événement. Elles se construisent avec une série de petits choix quotidiens déterminés par le désir d’être bienveillant, d’aimer et de pardonner. Créez de l'harmonie là où il y a eu de la discorde. Utilisez des mots qui pacifient et redonnent aux autres leur propre pouvoir. Créez-vous des relations qui réjouissent le cœur et font sourire; vous y avez droit.
Sanaya Roman, Soul Love (Traduction libre)
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COMMENTAIRE
* En fait il est préférable de se concentrer sur l'essence de cet idéal, à savoir des qualités telles que la paix, l'équanimité, la liberté, etc., et non pas sur une forme de réalisation quelconque car ce pourrait être quelque chose de totalement nouveau. Important aussi d'éviter de focusser sur ce qu'on ne veut pas...
Réactions à la musique
Introduction au prochain article «Changement de fréquence 5» qui portera sur les diapasons et l’harmonisation vibratoire.
Le cerveau a quatre manières distinctes de percevoir ou de réagir à la musique. Ces réactions (ou réponses) étant expérimentées dans le monde physique, l’environnement (ou le contexte) dans lequel nous sommes exposés à la musique peut influencer nos réactions.
Le Docteur Arthur Harvey, professeur de musique à l'université d'Hawaï, définit ces quatre réactions à la musique comme suit : réponses cognitive, affective, physique, et transpersonnelle.
La réponse cognitive
La réponse cognitive fait appel à l’analyse et utilise principalement le cerveau gauche. Les musicologues qui se passionnent pour les mécanismes de la musique réagissent de cette façon. Par exemple après un concert, les fonctions analytiques et cognitives du cerveau se rappellent les notes manquées, les mauvaises prononciations, le tempo inexact, les structures musicales, etc.
La réponse affective
La réponse affective fait appel aux émotions, interprète la musique à travers des sentiments et des symboles, et utilise principalement le cerveau droit. Il y a presque un raccordement, ou une «approche intuitive» de la musique par les émotions. Les gens qui écoutent de cette façon quitteront un concert en se rappelant les variations du tempo, le volume, l'équilibre accord/dissonance et l'instrumentation.
La réponse physique
Les études en physique montrent (lorsqu’on mesure les ondes cérébrales des personnes qui écoutent divers styles de musique) que le corps réagit de différentes manières. La fréquence des pulsions électriques produites par le cerveau est grandement influencée par la musique; les styles de musique et le volume produisent des effets variés.
L'histoire suivante illustre à quel point la musique peut aider les gens à transcender les contraintes physiques et améliorer l’existence.
Il s’agit d’une anecdote à propos de Pablo Casals (le célèbre virtuose du violoncelle). À tous les matins, l’épouse de Casals devait l’aider à sortir du lit pour qu’il puisse commencer sa journée. Il souffrait de rhumatisme articulaire et d'emphysème de sorte qu’il avait beaucoup de difficulté à s’occuper de lui-même.
Peu avant son quatre-vingt-dixième anniversaire, Pablo Casals reçut la visite de son vieil ami Norman Cousins à sa résidence portoricaine.
Après s’être habillé, Casals se dirigea vers le piano, traînant les pieds, la tête penchée. Parvenu à destination, ses mains enflées s’agrippèrent au banc de piano. Cousins raconte qu'il ne s’attendait pas du tout au miracle qui allait suivre. Casals s’assit et se délia les doigts. Quand il desserra les mains et les posa sur le clavier, il devint comme un bourgeon qui se déploie à la lumière du soleil – son dos se redressa et sa respiration devint plus ample et détendue.
Casals commença à jouer une fugue de Bach (Clavier bien tempéré) avec la même compétence et agilité qui l’avaient rendu si célèbre avec son violoncelle. Il fredonnait pendant qu'il jouait et disait que Bach lui «parlait». Quand il enchaîna avec un concerto de Brahms, ses doigts devinrent extrêmement agiles et survolèrent le clavier avec dextérité. Tout son corps était fluide et bougeait avec la musique.
Quand il eut terminé, il se leva pour aller déjeuner. Don Pablo avait grandi de plusieurs pouces! Il ne traînait plus les pieds et sa respiration était à peine audible. Après un copieux déjeuner, les deux amis firent une longue promenade sur la plage.
La réponse transpersonnelle
Certaines musiques, combinées à la méditation, la relaxation, le biofeedback ou le training subliminal, peuvent être utilisées pour favoriser des états de conscience altérés.
L'ADN entend la musique et participe aux phénomènes de la conscience
Depuis qu’on utilise la musique en thérapie, on a réalisé que les vibrations acoustiques avaient une influence directe ou indirecte sur l'organisme humain. Grâce aux travaux de Szent Gyorgyi et Herbert Frolich (gagnants de prix Nobel) et particulièrement ceux de Fritz Albert sur la biologie de la lumière et la bio-communication intercellulaire et électromagnétique, nous savons aujourd'hui que les cellules nucléées, de par la configuration physique et vibratoire de leur ADN, sont capables de capter, stocker et diffuser de l’information (ordre/néguentropie) au sujet de l'environnement. Cela suggère, parmi bien d’autres découvertes, que la matière vivante organise son environnement. Une idée qui rappelle l'Hypothèse Gaia de James Lovelock (1989) démontrant que les cellules communiquent avec cohérence entre elles par échange de quanta photoniques.
Lien complémentaire:
Hier matin, je cherchais des études de cas d’Ian Stevenson (un des pionniers parmi les plus crédibles en matière de réincarnation) en quête de quelques témoignages à traduire pour Air Karma. Et puis de liens en liens je suis tombée sur l’expérience de mort imminente (NDE Near Death Experience) de Mellen-Thomas Benedict.
Voici mon itinéraire :
J’ai traduit le texte suivant de sa page «Gallery» : http://www.mellen-thomas.com/gallery.htm
Ici et maintenant
Par Mellen-Thomas Benedict
«Notre ascension», tel que je l’ai appris de l’autre côté,
Selon la perspective de Gaïa,
Fait partie de l’évolution naturelle de l’être dense qui devient plus subtil.
Déjà au niveau quantique le corps humain tellement subtil.
Il n’y a même pas deux atomes qui se touchent.
Nous sommes plus esprit que chair, nous l’avons toujours été,
Nous le serons toujours.
La distance entre l’extérieur d’un atome vers l’intérieur d’un atome,
C’est la même distance qu’entre ici et l’éternel.
Le voyage de l’extérieur vers l’intérieur,
De l’intérieur vers l’extérieur,
De n’importe où vers ici est un voyage impossible
Car il se produit quotidiennement dans tout, partout.
Il n’y a ni commencement ni fin à notre voyage.
La vie n’a pas commencé ici et ne se termine pas ici.
Nous sommes Vivants depuis toujours.
Ouvrons l’Oeil.
Le voyage n’est pas linéaire ni restreint par le temps.
Plongez au moment et où vous voulez.
Pourquoi attendre?
L’illusion temps/espace tire à sa fin.
Est-ce pour bientôt?
Est-ce que Maintenant c’est le bon Temps?
Le Passé, le Présent et le Futur se rejoignent Maintenant.
La Lémurie c’est maintenant, l’Atlantide c’est maintenant,
même le Futur inimaginable c’est maintenant.
Nous sommes tous ensembles ici, maintenant!
La prochaine ère de conscience/histoire est Connaissance du Maintenant.
Le temps s’arrête ici maintenant.
Peut-être n’y a-t-il jamais eu de Passé
Peut-être n’y a-t-il pas de futur
Écoutez vos enseignants
C’est toujours maintenant
Ce fut Toujours maintenant, et ce sera toujours maintenant
Le seul temps que vous ayez c’est maintenant
Est-ce l’univers qui s’épanouit ou votre conscience qui s’épanouit?
Qui le dira, sinon vous, notre adorable Soi ?
Il n’y a pas d’autre soi que le Soi
Intérieur, extérieur, vous, moi, eux
Il n’y a pas d’autre soi que le Soi
Micro, macro, mumbo jumbo
Laissons l’intellect infantile couper les cheveux en quatre à l’infini
Et nous aboutirons encore ici, maintenant!
Réjouissez-vous car
Nous ne sommes jamais morts et nous sommes simplement en train de nous éveiller!
Voici un extrait de son témoignage de mort imminente :
L’une de mes questions adressées à la lumière était : «Qu’est-ce que le paradis?»
On me montra tous les paradis qui avaient été créés : les Nirvanas, tous les joyeux Paradis de chasse (Happy Hunting Grounds) – tous. Je les ai tous visités. Ce sont des créations de la pensée que nous avons conçues. Nous n’allons pas vraiment au paradis; nous nous reconstruisons. Mais nous laissons une partie de nous-mêmes dans tout ce que nous créons. C’est réel, mais ce n’est pas la totalité de l’âme.
J’ai vu le paradis chrétien. L’on s’attend à un endroit fabuleux où l’on se tient devant un trône, dans la vénération pour l’éternité. Je l’ai essayé. Comme c’est monotone! C’est tout ce que nous ferons? Infantile. Ce disant, je ne souhaite pas offenser quiconque. Certains paradis sont très intéressants, et d’autres fort ennuyants. Je trouve les anciens plus captivants, notamment ceux des Amérindiens, qui le conçoivent comme un paradis de chasse. Les Égyptiens en avaient des fantastiques. Et ainsi de suite. Il y en a tellement. En chacun d’eux se trouve une fractale greffée à votre interprétation spécifique, à la condition que vous fassiez partie d’un groupe d’âmes qui croit uniquement au Dieu d’une religion particulière. Vous êtes proches, ensembles dans le même parc d’attraction. Malgré tout, chacun est un peu différent. C’est une partie de vous que vous laissez là. La mort c’est la vie, non pas le paradis.
J’ai demandé à Dieu : «Quelle est la meilleure religion de la planète? Laquelle est adéquate?»
Il répondit, avec beaucoup d’amour : «Je m’en balance» (I don’t care).
Ce fut une grâce incroyable. Cela voulait dire que nous étions des êtres responsables ici.
Le Créateur de toutes les constellations nous disait : «La religion dont vous faites partie est sans importance.»
Elles apparaissent et disparaissent, elles changent. Le Bouddhisme n’a pas toujours existé ici, ni le Catholicisme; toutes sont appelées à s’illuminer davantage bientôt. Plus de lumière imprègne tous les systèmes en ce moment. Il y aura une réforme spirituelle qui sera aussi spectaculaire que la Réforme protestante. Beaucoup de gens se querelleront, religion contre religion, croyant avoir raison.
Les religions et les philosophies, particulièrement les religions, croient posséder Dieu parce qu’elles construisent de grandes organisations autour de leur philosophie. Quand Dieu a dit «Je m’en balance», j’ai immédiatement compris que c’était à nous d’y voir. C’est important parce que nous sommes des êtres responsables. C’est important pour nous et voilà pourquoi c’est important. On trouve là l’énergie de l’équation spirituelle. Dieu s’en balance que vous soyez protestant, bouddhiste ou autre. C’est une facette qui s’épanouit dans le tout. J’aimerais que toutes les religions réalisent cela et se laissent vivre les unes les autres. Ce n’est pas la fin des religions, mais nous parlons du même Dieu. Vivez et laissez vivre. Chacune a un point de vue différent. Et cela ajoute à l’ensemble; c’est important.
Je suis passé de l’autre côté avec bien des peurs concernant les déchets toxiques, les missiles nucléaires, l’explosion démographique, les forêts boréales… Je suis revenu en aimant chaque problème. J’aime les déchets nucléaires. J’aime le champignon atomique; c’est le plus sacré des mandalas que nous ayons manifesté jusqu’à présent, c’est un archétype. Il nous a soudainement réunis et poussés vers une nouvelle conscience, plus que n’importe quelle religion ou philosophie terrestre. Sachant que nous pouvons peut-être faire exploser la planète cinquante fois, voire 500 fois, nous réalisons peut-être que nous sommes tous impliqués maintenant. On a dû continuer à créer plus de bombes pour nous réveiller. Ainsi, avons-nous commencé à dire : «Nous n’avons plus besoin de ça.»
Nous vivons maintenant dans un monde plus sécuritaire qu’il ne l’a jamais été, et il le deviendra de plus en plus. Ainsi, je suis revenu en aimant les déchets toxiques parce qu’ils nous avaient réunis. Ces choses sont tellement extraordinaires. Comme le dirait Peter Russell ce sont des problèmes «à la mesure de l’âme». Avons-nous des solutions à la mesure de l’âme? OUI!
La déforestation de la forêt boréale cessera, et dans 50 ans il y aura plus d’arbres sur la planète, comme on n’en a pas vus depuis longtemps. Si l’écologie vous intéresse, allez-y; vous êtes cette partie du système qui devient consciente. Travaillez de toutes vos forces, mais ne déprimez pas. Cela fait partie d’un projet plus vaste.
La terre est en train de se domestiquer. Elle ne sera plus jamais aussi sauvage qu’elle le fut. Il y aura encore des endroits sauvages, des réserves où la nature sera florissante. La culture et les réserves seront les points forts du futur. L’expansion démographique arrive à son expansion optimale d’énergie afin de créer un éveil de conscience. Cet éveil de conscience modifiera la politique, la finance et l’énergie.
Que se passe-t-il quand nous rêvons? Nous sommes des êtres multidimensionnels. Nous pouvons accéder au rêve lucide. En fait, cet univers est un rêve de Dieu. L’une des choses que j’ai vues est que nous, les humains, nous sommes une particule sur une planète qui est une particule dans une galaxie qui est une particule. Je parle ici de systèmes gigantesques, et nous sommes une sorte de système de moyenne envergure. Mais les humains sont déjà légendaires à travers le champ de conscience du cosmos. Le petit être humain décousu de la Terre/Gaïa est légendaire. L’une des raisons pour laquelle nous sommes reconnus est cette faculté de rêver. Nous sommes des rêveurs légendaires. En réalité le cosmos entier a cherché le sens de la vie, un sens à tout. Et c’est le petit rêveur qui a trouvé la meilleure réponse de toutes. Nous l’avons rêvé. Alors, les rêves sont importants.
Après être revenu de la mort, j’ai vraiment respecté la vie et la mort. Nos expériences avec l’ADN ouvriront une porte vers un grand secret. Nous pourrons bientôt vivre aussi longtemps que nous le voulons dans notre corps. Après avoir vécu approximativement 150 ans, une intuition de l’âme fera en sorte que vous souhaiterez changer de canal. Vivre éternellement dans le même corps n’est pas aussi créatif que la réincarnation, que de transférer l’énergie dans ce fantastique vortex énergétique dans lequel nous sommes. Nous allons en fait reconnaître la sagesse de l’alternance entre la vie et la mort, et l’apprécier.
En fait, nous existons déjà depuis toujours. Ce corps dans lequel vous êtes, vit depuis toujours. Il provient d’un courant de vie sans fin, retournant au Big Bang et même au-delà. Ce corps donne corps à une prochaine vie, tant dans l’énergie dense que subtile. Ce corps a existé depuis toujours.
***
COMMENTAIRE
Krishnamurti, Jane Roberts, Jung et une multitude de penseurs d’autres époques (celles de l’histoire connue) ont dit la même chose.
Selon mon exploration des mondes subtils, nous pouvons en effet créer ce que nous voulons à l’infini, ici et ailleurs – des vies parallèles individuelles et de groupe - le malheur c'est que nous le faisons inconsciemment... Vivre dans la matière dense est une option, un choix, ce n’est pas un passage obligatoire. Ça ressemble davantage à un piège en boucle, au huit infini, dont la réincarnation est le parfait véhicule – que nous avons en effet conceptualisée/rêvée. Je crois que l’âme en vient naturellement à changer de canal en effet, à privilégier les mondes parallèles subtils, à créer des rêves au-dessus des sensations de la densité physique. Mais en bout de ligne, il est clair qu’il s’agit d’une préférence de l’âme… L’on peut supposer qu’il y en a qui adorent la dualité, même dans les mondes plus subtils, on le constate.
Changement de fréquence 6
Autoguérison par les sons et la musique 1
Les médecines alternatives ont parfois mauvaise presse. Beaucoup de gens vont chez le thérapeute une fois et imaginent qu’ils en sortiront guéris. Les miracles ne courent pas les rues et personne ne guérit avant d’être prêt. Inverser le processus prend du temps car cela exige de profonds changements intérieurs. On met du temps à se rendre malade et souvent il en faut autant pour guérir. Et peut-être que nous ne guérirons pas non plus. C’est correct aussi. Personne n’a le même agenda.
La médecine traditionnelle ne nous guérit pas plus que la médecine alternative; on nous bourre de médicaments, on nous enlève des morceaux, etc. Or, les gens ont une confiance aveugle dans le système – les dieux de la médecine sont considérés infaillibles. Pourtant, nous servons de cobayes, exactement comme en médecine alternative. Je ne conteste pas l’utilité de la médecine dure, loin de là, mais je pense qu’il serait plus que temps d’au moins combiner médecine dure et médecine douce.
Le langage phobique des «experts» (traditionnels ou alternatifs) en santé, nutrition, etc., nous disent : «si vous suivez nos directives, votre état s’améliorera, nous avons passé des années à mettre au point ces directives et nous savons ce qu’elles peuvent faire pour vous.» Ce qui comporte du vrai. Mais cela sous-entend aussi que si nous ne faisons pas à la lettre ce que le praticien prescrit nous n’améliorerons pas notre état. La personne en crise est vulnérable et risque d’avoir peur, de perdre son discernement et d’accepter n’importe quel traitement.
Nous avons tout ce qu’il faut à l’intérieur de nous pour faire des choix éclairés. Si nous nous donnons la peine de nous écouter, nous savons ce qui est bon pour nous et ce qui ne l’est pas – que ce soit traditionnel ou alternatif. Il est très important de développer cette écoute intérieure pour retrouver notre pouvoir sur nous-mêmes. La vie physique implique de nombreux défis, mais je reste convaincue que nous naissons avec l’équipement nécessaire pour y faire face.
Je vous encourage donc, comme d’habitude, à suivre votre intuition et à rejeter tout ce qui sonne faux pour vous. Chacun doit respecter ses croyances, sa vérité du moment. Il faut se rappeler que tous les systèmes de croyances (individuels et collectifs) sont des vérités temporaires; on ne s’en aperçoit que lorsqu’on accède à des vérités plus vastes.
S’harmoniser…
Utiliser des sons pour guérir le corps, c’est comme accorder un instrument de musique. L’expression vocale (chanter ou même siffler) et l’écoute de sons particuliers ou certaines musiques peuvent aider à nous accorder.
L’écoute active (chanter ou jouer soi-même d’un instrument) et l’écoute passive (écouter quelqu’un d’autre chanter ou jouer) peuvent nous renseigner sur la manière dont le son, le bruit et la musique affectent nos états d’âme et notre corps.
Le docteur Mitchell L. Gaynor, oncologue, chercheur et auteur de Sounds of Healing: A Physician Reveals the Therapeutic Power of Sound, Voice and Music (1999), disait à propos du son :
«Si nous acceptons que le son est une vibration et que les vibrations touchent chaque partie de notre être physique, alors nous comprenons que le son ne passe pas uniquement à travers nos oreilles mais qu’il voyage à travers chacune des cellules de notre corps. L’une des raisons pour lesquelles le son peut guérir au plan physique, c’est qu’il nous touche et transforme profondément tous les niveaux de notre être. Le son peut corriger des déséquilibres du fonctionnement physiologique et jouer un rôle positif dans n’importe quel traitement ou problème médical car il établit une connexion entre tous les niveaux de notre être.
(…) Les résultats obtenus chez les patients, ainsi que que mes propres expériences avec les bols en cristal de quartz, confirment l’hypothèse que les harmoniques qu’ils émettent possèdent des propriétés de résonance et de guérison hors du commun. Les bols émettent des tonalités en accord avec la voix humaine. Les sons pénètrent tous nos systèmes, s’accordent à notre essence, de sorte que la dissonance et le chaos intérieurs se transforment en harmonie presque immédiatement.»
Notre corps fonctionne en vertu de l’énergie subtile qui y circule. Comme pour l’électricité, s’il y a des pannes de courant à certains endroits, le corps est privé d’énergie en différents endroits. L’énergie circule dans nos différents organes et systèmes physiques à travers sept principaux vortex (chakras). Chacun de ces vortex est couplé à une note de musique spécifique. Par exemple, la note FA correspond à la zone cardiaque. Elle affecte le cœur et le thymus, la poitrine, la circulation, et par extension, les poumons, les bras, les mains. La zone cœur/poumons (4e chakra) est associée à la sphère de l’amour, de la compassion et du service à l’humanité. (Si les corps d’énergie subtile ne vous sont pas familiers voyez Air Karma, La robotique humaine)
Les sons utilisés en guérison peuvent réduire l’activité cérébrale, ralentir la respiration et le rythme cardiaque. En Biofeedback on mesure le rythme cardio-respiratoire – la pulsion cardiaque augmente à l’inspiration et diminue à l’expiration. Ce processus est appelé synchronisme cardio-respiratoire. Les recherches ont démontré que lorsque la respiration et la pulsion cardiaque sont synchronisées, cela crée une fréquence de résonance dans le corps, semblable à celle produite durant une session d’écoute de sons provenant de bols de cristal. Cette fréquence est extrêmement bénéfique pour le cœur. Le stress, les douleurs et autres désagréments peuvent être facilement réduits selon notre capacité d’atteindre et de maintenir cette synchronisation cardio-respiratoire.
Le sujet de l’autoguérison par le son est extrêmement vaste. Voici néanmoins quelques notions qui pourront guider vos propres recherches (vous en trouverez d’autres dans Changement de fréquence 5, 7, 8, 9 et «Pollution sonore»). Vous pouvez trouver des comptes-rendus de recherche complets à propos de ce qui suit sur Internet.
Corrélation corps et son
D’après Fabien Maman, un compositeur français, acupuncteur et bio-énergiste, chaque individu porte une fréquence vibratoire unique. Cette fréquence, qu’il nomme «son fondamental», peut se vérifier au microscope. Il croit également que certains types de musique ont des effets différents sur l’esprit et le corps dépendant de l’heure du jour ou de la saison où on les écoute. Si cela est vrai, nous devons développer notre sensibilité aux messages que l’esprit et le corps nous transmettent.
Les plantes et les animaux ne mentent pas
En 1973, dans leur livre «La vie secrète des plantes», Peter Tompkins et Christopher Bird ont consacré un chapitre aux effets de la musique sur les plantes. Entre 1950 et 1960 ils avaient mené plusieurs expériences aux États-Unis et au Canada. Celles-ci démontraient que les plantes croissaient plus rapidement lorsqu’on faisait jouer du Bach, du Gershwin ou certaines fréquences sonores. Par contre elles dépérissaient lorsqu’on leur faisait «entendre» du hard rock.
En 1978, le biologiste et professeur de musique Francis Broman et la cantatrice Dorothy Retallack ont voulu pousser les recherches. Ils ont installé des courges d’été dans deux cages différentes. Dans l’une des cages, un poste de radio diffusait de la musique classique, et dans l’autre, du rock. Les courges exposées à la musique de Haydn, Beethoven, Brahms, Schubert et d’autres musiciens du dix-huitième et dix-neuvième siècle croissaient en s’inclinant vers la source de musique, certaines s’enroulaient même autour du poste de radio. Les courges de la cage où l’on jouait du rock croissaient dans la direction opposée au poste et grimpaient même sur le grillage comme pour s’échapper de la cage.
Plus tard, Dorothy Retallack a répété l’expérience avec du maïs, des pétunias, des zinnias et des œillets, toujours avec des résultats similaires. Elle a également noté que les tiges de certaines plantes exposées au rock poussaient croche et requerraient plus d’eau. L’eau absorbe les énergies négatives. De plus, les racines des plantes exposées au rock étaient plus courtes que celles exposées à la musique classique qui étaient quatre fois plus grosses et plus longues.
La réplique de certains scientifiques de l’époque fut : «Les plantes n’ont pas d’oreilles.»
Ben oui, on le savait ça… Les plantes ne ressentent pas d’émotions, mais étant donné que tout carbure aux vibrations de l’énergie ambiante, il ne faut pas s’étonner qu’elles y réagissent et se défendent contre les agressions. Au début des années 2000, un entomologiste de l'Université de Californie, Richard Karban, a pratiqué des incisions sur des feuilles de sauge pour imiter la morsure d'insectes brouteurs. Résultat : si le vent poussait les enzymes défensifs vers eux, les plants de sauge des environs immédiats se mettaient à en produire eux aussi.
Le chercheur David Merrell ayant fait écouter du hard rock à ses souris disait : «Je n’ai pas pu continuer la recherche parce que les souris exposées au hard rock s’entretuaient. » (!)
Nous n’avons pas besoin de tester sur des animaux pour comprendre le phénomène, il suffit de reproduire ces tests sur nous-mêmes. Si nous sommes vraiment attentifs aux réactions du corps, nous remarquons qu’il essaie constamment de compenser l’exposition aux sons disharmonieux, aux bruits discordants, et qu’il lutte contre ce chaos.
Le corps ne ment pas
Le docteur John Diamond a fait de nombreuses recherches sur les effets physiologiques de la musique qu’il a publiées, entre autres, dans son bouquin Your Body doesn’t Lie (Votre corps ne ment pas) http://www.drjohndiamond.com/ - un site extrêmement inspirant axé sur toutes les formes d’expression de la créativité en tant que sources de guérison. Son dernier livre (2011) est disponible en e-book : The Pulse of Music – pour une compréhension profonde du pouvoir de la musique et de sa capacité de d’améliorer notre vie; un essentiel si le sujet vous intéresse, que vous soyez musicien, éducateur, professionnel de la santé ou amateur de musique.
John Diamond disait, entre autres, que plus le rock métal est dur, plus il affaiblit le corps. La plupart des gens ne s’en rendent même pas compte. Ils ont au contraire l’impression d’être «énergisés» par ces musiques qui procurent un faux sentiment de pouvoir, au même titre que la vitesse et la rage au volant.
Le malheur c’est qu’on est parfois obligé d’en écouter lorsqu’on attend à un feu de circulation en ville. Da, da, dumb, da, da, dumb. Ce rythme syncopé utilisé dans le rock métal provoque un stress inconscient. Étant donné qu’il est contre-nature, il produit de l’inconfort. Le beat syncopé inverse l’harmonie naturelle de la mesure à trois temps, et conséquemment, il déstabilise. (Dans la mesure à trois temps, utilisée pour la valse par exemple, on met l’accent sur le premier temps : un, deux, trois, un, deux, trois.)
La musique peut donc adoucir les mœurs mais aussi les barbariser… Beaucoup de médecins déconseillent l’écoute du hard rock (au concert ou en voiture) car selon les statistiques, cela provoque chez plusieurs des problèmes pulmonaires pouvant déboucher sur un pneumothorax. Sans parler de l’apparition d’acouphènes chez certains auditeurs après un concert rock métal.
Autoguérison par les sons et la musique 2
Pour émettre un son, un objet doit vibrer ou présenter un mouvement de va-et-vient. Le mouvement complet (qu’il s’agisse d’une corde de violon ou d’un diapason) correspond à un cycle. La corde ou le diapason vibre à la fréquence de centaines de cycles par seconde, dépendant de la note de musique jouée. Le nombre de cycles (ou mouvements de va-et-vient) correspond à la fréquence. Le choix des fréquences sonores est un facteur essentiel en thérapie. La résonance est un procédé qui permet à une vibration d’initier une vibration secondaire par sympathie – les deux finissent par vibrer à la même fréquence.
L’effet d’entraînement
Le savant Christian Huygens (1629-1695), dans son ouvrage Horologium oscillatorium, a développé les principes qui ont donné cette grande régularité aux pendules astronomiques et le germe des inventions auxquelles les chronomètres doivent leur perfection actuelle. Lorsque deux pendules placés côte à côte étaient fixés sur un tempo différent, ils finissaient par osciller sur le même tempo après un certain temps. Un effet d’entraînement se produisait. L’effet d’entraînement fait en sorte que deux corps qui oscillent ont tendance à se synchroniser pour vibrer en harmonie. C’est un principe universel qu’on retrouve en chimie, en pharmacologie, en biologie, en psychologie, etc., et en musique, évidemment.
En musique, l’effet d’entraînement a la capacité :
1. de résonner avec les émotions de l’auditeur
2. de transformer le négatif en positif
3. de promouvoir la vitalité et la sérénité
Certains sons spécifiques peuvent transporter un auditeur d’un état émotionnel vers un autre, plus joyeux et positif. Même les cellules en bon état deviennent plus brillantes et vibrantes lorsqu’elles sont exposées à des sons bénéfiques.
Notre corps s’ajuste automatiquement au rythme, à la cadence de la musique. L’effet d’entraînement est un puissant facteur de conditionnement comportemental – qu’il soit positif ou négatif.
La musique peut également être utilisée pour créer une diversion. Elle peut détourner notre attention des situations déplaisantes ou indésirables. Par exemple, on peut écouter de la musique très joyeuse pour réduire l’anxiété, la douleur ou se transporter temporairement vers une autre réalité, en particulier pendant un processus de guérison.
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Le chant des voyelles
Les Égyptiens, les Chinois et les Indiens utilisaient le chant des voyelles en guérison. La musicienne Hélène Caya, dotée d’une oreille absolue, a fait des recherches et expérimenté largement cette technique thérapeutique. En 1986 elle a publié le résultat de ses recherches dans un ouvrage artisanal intitulé «Du son jaillit la lumière» (le livre n’a malheureusement pas été réédité après son décès).
«Il est difficile par le chemin de la rationalité de régler tous nos conflits intérieurs et de parvenir à l’unification de l’être. C’est pourquoi j’ai repris la démarche que les Égyptiens avaient adoptée il y a de cela plusieurs milliers d’années», écrivait-elle.
«… par le procédé de la vibration juste il est vraisemblable de garder l’organisme en état d’équilibre et d’harmonie. La pratique quotidienne du Chant des voyelles et de la gamme pentatonique chinoise demeure un moyen de prévenir les déséquilibres graves que l’on nomme maladies. Quand la maladie se manifeste, c’est que depuis longtemps l’organisme vit l’anarchie. Si on sait bien écouter son corps, il nous racontera son histoire et sa condition actuelle. À nous si nous croyons que le jeu en vaut la chandelle d’opter pour une meilleure qualité de vie et de nous discipliner car toute transformation pour un mieux-être exige. J’ai suffisamment fait d’expériences pour conclure que les vibrations communiquent très bien d’un os à l’autre, c’est-à-dire à travers la matière la plus dense de l’organisme – c’est pourquoi il est possible, avec la technique de la vibration juste, de réparer les dégâts causés par l’arthrite et les autres maladies des os.»
La correspondance voyelles, notes, vertèbres et organes ci-après lui paraissait particulièrement efficace.
Chant des voyelles – ordre ascendant (en partant du coccyx)
« a - é - i - u - ou - é - u - é - i - o - u - i » (voyez la portée du diagramme)
Voyelle Vertèbre Organe
Note
a – fa V 28 (coccyx) vessie
é – sol V 27 (coccyx) intestin grêle
i – la V 25 (lombaires) gros intestin
u – do V 23 (lombaires) reins
ou – ré V 22 (lombaires) triple réchauffeurs
é – mi bémol V 21 (dorsales) estomac
u – fa V 20 (lomb/dors) rate/pancréas
u – fa V 20 (lomb/dors) rate/pancréas
é – la bémol V 19 (dorsales) vésicule biliaire
i – si bémol V 18 (dorsales) foie
o – ré bémol V 15 (dorsales) cœur
u – mi bémol V 14 (dorsales) maître cœur
i – fa V 13 (dorsales) poumons
Hélène Caya avait remarqué que lorsqu’elle chantait ces deux séries de voyelles directement sur la colonne vertébrale d’un patient, la vibration se propageait librement d’un organe à l’autre de sorte que le patient se revitalisait après seulement quelques secondes.
Selon ses dires, la voyelle «u» chantée sur un si bémol avait des propriétés purificatrices amenant des sensations d’ouverture et de liberté. Elle basait son chant du cœur sur la tierce sol/si bémol - diastole/systole. Elle recommandait aussi de chanter les voyelles sur n’importe quelle note que notre intuition pouvait nous suggérer.
«À la fin, le son disparaît pour faire place au silence. Dans le silence, l’amour œuvre à la transmutation de notre matière.»
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Traitement à base de silence
La relaxation, la respiration consciente et le silence sont également des éléments qui peuvent améliorer notre qualité de vie.
1. Les bruits forts qui nous rendent dingues sont nocifs pour le cœur. Des enfants qui crient, les klaxons, les sites de construction – bref, être constamment assailli par les décibels élevés des sons de la vie moderne augmente notre stress cardiaque et menace la santé du cœur. La meilleure solution est d’en bloquer une partie. Utilisez des boules Quiès pour contrer un bruit constant, ou s’il s’agit d’un bruit temporaire, bouchez-vous les oreilles. Votre cœur va ralentir et vos oreilles vont également mieux se porter. Quand je pense au volume des salles de cinéma...
2. Les querelles entre partenaires peuvent interférer avec la capacité de guérir rapidement. Des scientifiques ont infligé de petites coupures mineures à des couples. Chez les couples querelleurs, les blessures ont guéri 40% plus lentement que chez les couples pacifiques. Pratiquez la résolution de conflits en trouvant un terrain d’entente avec votre partenaire, quand cela est possible.
Rappel
Évaluation du volume des sons ou des bruits.
- Sur une échelle de 0 à 130, nous ne percevons pas les sons nettement situés sous les 20 dB.
- Le chuchotement se situe à 25 dB, le bruit d’une conversation atteint 60 dB et à voix haute autour de 70 dB.
- Un orchestre bruyant ou un concert rock atteint facilement 80 à 90 dB et peut-être même 110 dB.
- À 110 dB, le seuil de la douleur est presque atteint car le seuil est à 120 dB.
- Les êtres vivants peuvent mourir s’ils sont exposés à des sons d’intensité supérieure à 150 dB – expression absolue de la puissance du son et des vibrations.
Autoguérison par les sons et la musique 3
Les grandes catégories de musique
- Les musiques apaisantes – pas forcément calmes. Leur but est de décharger des émotions et des tensions.
- Les musiques de détente sont calmes, sécurisantes. Elles devraient normalement comporter peu de connotations émotionnelles et induire l’auditeur à lâcher prise.
- Les musiques de relaxation ne doivent comporter aucune variation sonore de timbre et d’intensité. Elles utilisent de préférence les basses fréquences. Normalement, elles doivent induire un état de vigilance.
- Les musiques d’éveil doivent permettre à l’auditeur de retrouver son état de vigilance normal. Elles sont plutôt gaies, enjouées et progressivement dynamiques.
- Les musiques régressives sont peu structurées et complexes. Leur profil rythmique est large, lent, simple.
- Les musiques enveloppantes ont pour but de sécuriser, bercer et apaiser. Elles comportent une mélodie. Leur finalité symbolique est de contenir le manque, de tisser des liens avec l’objet conflictuel, de sortir du déni.
- Les musiques fortes induisent une sensation de puissance, d’énergie, de force. Utiles pour ramener le potentiel de l’auditeur.
- Les musiques destructrices sont parfois employées pour ramener l’angoisse en surface et ainsi faire glisser des éléments inconscients vers le conscient. Leur rôle est de faire éclater des difficultés afin de mieux réunifier la personnalité. Cette technique n’est pas sans danger et doit être suivie de musique restructurante pour apaiser et détendre.
- La musique en mode majeur produit un état de joie
- La musique en mode mineur produit un état de mélancolie
Styles, instruments, voix...
Les percussions comme les sons de tambour sont efficaces contre le refoulement émotionnel, la dépression, la frustration, la colère. Les tambours renforcent (1er chakra - survie) et stimulent la détermination, le pouvoir intérieur, le courage et l’enracinement.
Jouer du tambour ou d’autres instruments comme des tablas, permet d’exprimer la passion ou d’évacuer des émotions intenses et profondes; c’est très énergisant.
La musique de flamenco et de tango a un effet d’enracinement et stimule la sensualité, l’affirmation de soi, la fierté. La musique de Bach est également efficace pour développer la confiance en soi.
La musique de baladi libère des traumas reliés aux relations intimes (blessure, culpabilité, trahison, blâme); elle libère l’énergie sexuelle refoulée.
Pour effectuer une libération plus en douceur, on peut utiliser de la musique d’Haendel (le Water Music par exemple) ou de la musique nouvel âge.
Les instruments à cordes, comme le violon, l’alto et la harpe, et les instruments à vent comme la flûte et le hautbois, sont bénéfiques pour le tandem cœur/poumons (4e chakra); ces instruments régularisent le rythme cardiaque et augmentent la capacité d’aimer. Un battement par seconde reproduit le rythme cardiaque; certains types de musique baroque, d’auteurs comme Bach ou Telemann par exemple, reproduisent ce battement. On utilise souvent la harpe dans les hôpitaux pour accélérer la guérison des patients.
La flûte, les instruments à vent et le plain-chant (grégorien, tibétain ou harmonique) stimulent l’expression verbale de soi; chanter, vocaliser des sons éveille la capacité d’exprimer ses émotions et de les faire évoluer, de les clarifier, de les transformer.
Les diapasons et les bols tibétains et les bols de cristal éveillent la mémoire cellulaire pour modifier les croyances ancrées inconsciemment, qui pouvaient être vraies dans notre passé, mais qui ne le sont plus maintenant.
Menu de musique classique
Pour se décharger de la colère :
- Beethoven, Ouverture Egmont
- Brahms, Concerto pour piano No. 1
- Tchaïkovski, Symphonie No. 5
Pour calmer la colère :
- Bach, Concerto pour deux pianos
- Haendel, Concerto pour harpe
- Dexter, Golden Voyage
- Bach, Suites pour orchestre
Pour renforcer le système immunitaire :
- Bach, Oratorio de Noël
- Bach, Magnificat (excellent pour le cancer et les problèmes respiratoires)
Pour se revitaliser :
- Bach, Concertos Brandebourgeois
- Beethoven, Concerto Empereur
- Tchaïkovski, Concerto pour piano No. 1
- Brahms, Danses hongroises
- Strauss, Valses
- Vivaldi
Pour camoufler des bruits déplaisants :
- Mozart, Eine Kleine Nachtmusik
- Haendel, Water Music
- Bach, Air on G String
- Schubert, Quintet pour piano et cordes
- Musique baroque d’Haendel, Telemann et Bach
Pour favoriser le sommeil :
- Haydn, Concerto pour violoncelle en do majeur, 2e mouvement
- Bach, Air on G String
- Bach, Sonate NO. 4 pour flûte et clavecin; Siciliana
- Debussy, Clair de lune
- Mozart, Concerto pour flûte et harpe, 2e mouvement et les berceuses
Autoguérison par les sons et la musique 4
N’eût été des nombreuses recherches scientifiques, les techniques d’autoguérison par le son, la musique et l’énergie auraient conservées leur connotation négative «d’ésotérique». Mais les résultats sont tellement probants qu’on ne peut plus douter de leurs effets bénéfiques sur la santé.
S’accorder à l’aide de diapasons
Les sons des diapasons thérapeutiques ont la capacité d’équilibrer la résonance entre l’esprit, les émotions et le corps. Notre système nerveux vibre aux sons.
Certaines expériences permettent de constater que la vibration par sympathie produite par les diapasons permet de détruire les cellules qui ne résonnent pas à la bonne fréquence – les cellules cancéreuses par exemple. Quand on fait résonner le diapason sur une personne, le corps entend et cherche à s’accorder – comme lorsqu’on recherche la tonalité juste qui conviendra à tous les chanteurs d’une chorale, ou qu’on accorde un piano. Le corps cherche à s’ajuster le mieux possible au son.
Plusieurs musiciens et chercheurs dans le domaine ont fait fabriquer des diapasons sur mesure, c’est le cas de le dire... Ces diapasons de grande qualité offrent un large spectre de fréquences variant entre 32 et 4096 Hz, mais sont assez dispendieux.
Le Centre de recherche MedSon vend ce type de diapasons thérapeutiques :
Ainsi que BioSonics :
Le diapason Rydel Seiffer, fabriqué en Allemagne et utilisé par le personnel médical, est gradué de 64 à 128 Hz :
De mon côté, n’ayant pas les moyens de me payer du grand luxe, j’utilise une série de sept diapasons ordinaires mais de bonne qualité (DO 128 Hz; RÉ 144 Hz; MI 160 Hz; FA 170,6 Hz; SOL 192 Hz; LA 213,3 Hz; SI 240 Hz). Ce n’est pas le Nirvana, mais je peux vous assurer qu’ils modifient favorablement ma fréquence vibratoire quand même.
À vos fourchettes!
On n’a pas besoin d’être musicien ni d’avoir une oreille exceptionnelle pour se servir des diapasons. Il suffit de frapper la fourchette du diapason sur le genou, le poignet ou une surface de caoutchouc rigide et d’approcher alternativement le diapason près de chaque oreille pour écouter le son. On peut aussi frapper deux diapasons ensembles et créer un intervalle – une tierce, une octave, etc. Les effets de la quinte DO /SOL sont assez spectaculaires.
Ensuite on refrappe le diapason pour balayer le corps (à quelques centimètres sans le toucher car il cessera de résonner) vis-à-vis des chakras par exemple ou à proximité des zones particulièrement sensibles pour faire pénétrer le son. Plus une zone est endommagée, plus le diapason se décharge rapidement – on le ressent... Alors, on refrappe et on recommence…
On peut aussi murmurer un hum en écoutant chanter le diapason. Cela permet de mémoriser le son pour le recréer à volonté sans diapasons. À un certain moment on n’a qu’à y penser pour l’entendre; et le système nerveux y répond.
Plus on pratique quotidiennement, plus l’harmonisation dure longtemps.
Fiez-vous à votre intuition et créativité.
***
Propriétés et applications thérapeutiques de la gamme
D’après Olivea Dewhurst-Maddock; La thérapie par les sons, L’autoguérison par la musique et l’expression vocale (Note : j’ai ajouté la correspondance aux chakras.)
DO
1er chakra : racine de la colonne vertébrale; énergie primordiale de la survie
Sens : odorat
Correspondance : os, musculature lombaire, nerfs sciatiques, hanches, fesses, membres inférieurs, chevilles, pieds, prostate, hémoglobine; remédie à l’absence d’égocentrisme
Applications : mauvaise circulation, anémie ferriprive et autres pathologies sanguines, paralysie, enflure des chevilles et pieds froids, lumbago, raideurs articulaires, constipation ou diarrhée, miction difficile, mélancolie
Incidence sur : colon, zone cervicale (cou), genou, nez
RÉ
2e chakra : entre le nombril et l’aine; vitalité, mouvement, sexualité, pragmatisme
Sens : goût
Correspondance : liquides organiques, reins et vessie, système lymphatique, organes génitaux, dépôts lipidiques, peau ; passerelle entre énergies physique et mentale
Applications : asthme, bronchite, goutte, calculs biliaires, obésité, purification des poisons et toxines, léthargie et apathie
Incidence sur : seins, organes génitaux, plancher périnéal, pieds et langue
MI
3e chakra : extrémité inférieure du sternum; émotions, désir, pouvoir personnel
Sens : vue
Correspondance : nerfs et force musculaire, foie et intestins, plexus solaire, rate, reins réparation cellulaire ; stimule l’activité intellectuelle
Applications : constipation, indigestion, flatulence, troubles hépatiques et gastro-intestinaux, toux céphalées, affections cutanées, indolence, lenteur et ennui accompagnés de céphalées
Incidence sur : tête, yeux, plexus solaire, zone ombilicale, cuisses
FA
4e chakra : zone cardiaque derrière le sternum; amour, passion, service à l’humanité
Sens : toucher
Correspondance : cœur, poumons, thymus, épaules, bras, mains, hypophyse et autres glandes endocrines, système immunitaire, mécanismes automatiques tels que la transpiration; antiseptique et calmant naturel général
Applications : rhume des foins et allergies, coryza aigu (rhume de cerveau), rhumatismes et chocs, colique, épuisement, ulcères, insomnie, irritabilité, hypertension, dorsalgies, sécheresse cutanée
Incidence sur : reins et glandes surrénales, épaules, poitrine, colon, mollets, chevilles
SOL
5e chakra : zone laryngée; expression de soi, créativité, imagination
Sens : ouïe
Correspondance : gorge et cou, sang et circulation, colonne vertébrale et système nerveux, métabolisme et régulation thermique, oreilles, système immunitaire, régénérescence tissulaire ; favorise l’extraversion
Applications : laryngite, amygdalite et infections de la gorge, céphalées, affections oculaires et cutanées (démangeaisons), vomissements, spasmes musculaires, douleurs menstruelles, fièvres ; favorise la concentration et apaise
Incidence sur : organes reproducteurs, salive, système pileux
LA
6e chakra : entre les sourcils; intuition, perception, voyance
Sens : intuition
Correspondance : tous les organes sensoriels ; réactions, contrôle et coordination musculaires ; douleur et maîtrise de la douleur, perturbations sanguines
Applications : toutes les affections nerveuses, convulsions, obsessions, déséquilibres, diarrhée hémorragique, difficultés respiratoires, inflammations et paralysie, zona ; action calmante
Incidence sur : sacrum (base de la colonne vertébrale)
SI
7e chakra : sommet du crâne; volonté spirituelle, conscience supérieure
Correspondance : équilibre sanguin et liquidien entre potassium et sodium, entre calcium et phosphore, fer, iode et autres minéraux; stimule la rate, favorise la méditation
Applications : névralgies, crampes et douleurs inflammatoires, déséquilibre glandulaire, déficiences immunitaires, carences vitaminique, goitre, troubles nerveux; restaure l’amour propre
Incidence sur : organisme dans son ensemble
Changement de fréquence 10
Dernier article de la série Autoguérison par les sons et la musique
Rappelons à quel point le RIRE est une musique indispensable – à utiliser quotidiennement!
De nombreux programmes de recherche en neuroscience utilisent le son et la musique. Voici quelques sites extrêmement riches à fouiller de fond en combles.
J’ai trouvé cet article fort tripatif lors de sa parution…
Le frisson musical : pourquoi il nous enchante
10 janvier 2011
Des chercheurs ont découvert que l’expérience agréable que procure l’écoute de musique libère de la dopamine, un neurotransmetteur important associé à des plaisirs plus tangibles et des récompenses comme la nourriture, la drogue et le sexe. La nouvelle étude de l’Institut et hôpital neurologiques de Montréal – le Neuro – de l’Université McGill révèle aussi que même l’anticipation d’une musique agréable libère de la dopamine [comme c’est le cas avec la nourriture, la drogue et le sexe]. Les résultats, publiés dans la prestigieuse revue Nature Neuroscience, avancent les raisons pour lesquelles la musique, dénuée de valeur évidente de survie, est si importante dans la société humaine.
L’équipe du Neuro a mesuré la libération de dopamine en réaction à de la musique qui suscite un « frisson », à savoir des changements dans la conduction cutanée, la fréquence cardiaque, la respiration et la température corrélés avec les degrés de contentement de la musique. Le « frisson musical » est un marqueur bien établi des pics émotionnels ressentis à l’écoute de musique. Une nouvelle combinaison de techniques d’imagerie cérébrales par TEP et IRMf montre que la libération de dopamine est plus grande à l’écoute de musique agréable par opposition à de la musique neutre, et que les niveaux de libération sont corrélés avec le degré d’éveil émotionnel et les degrés de contentement. On sait que la dopamine joue un rôle essentiel dans la constitution et le maintien de comportements biologiquement nécessaires.
Suite de l’article sur NEURO :
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BRAMS
Le BRAMS (Laboratoire international de recherche sur le cerveau, la musique et le son) est un centre de recherche interdisciplinaire unique au monde, conjointement affilié à l’Université de Montréal et à l’Université McGill. Ce pôle d’excellence est spécialisé dans les recherches centrées sur le cerveau et la musique - ou cognition musicale.
Historique
L’idée du BRAMS est née en Aout 2003, d’un rêve de plusieurs chercheurs Montréalais, affiliés à McGill, Concordia et l’Université de Montréal, de joindre leurs différentes expertises, complémentaires les unes aux autres, pour créer un pôle d’excellence dans le domaine de la cognition de la musique.
Les préoccupations principales du BRAMS consistent notamment à répondre à des questions telles que: Pourquoi le cerveau est-il musical? Comment les structures et les fonctions de notre système nerveux nous permettent d’écouter, de nous souvenir, de jouer et de réagir à la musique? Ces fonctions sont-elles liées à d’autres sphères cognitives, telles que la compréhension de la parole? Comment ces processus évoluent au cours de notre développement, et quelles altérations subissent-ils en cas de maladie?
Suite de la description : http://www.brams.org/laboratoire-international-pour-la-recherche-sur-le-cerveau-la-musique-et-le-son?set_language=fr
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Daniel J. Levetin de l’Université McGill
En résumé : Le musicien et chercheur Daniel Levitin a mené une recherche pour identifier les éléments musicaux qui font qu’une interprétation musicale nous émeut ou nous ennuie. Comme il le dit, ce sont les mêmes instruments, les mêmes notes, les mêmes mesures, etc. Qu’est-ce qui fait la différence?
Il a mis au point un piano-robot ainsi qu'un système pouvant mesurer la capacité de communiquer l'émotion des interprètes. Des cobayes ont écouté des versions des Nocturnes de Chopin modifiées par ordinateur - le degré d'expression variant entre 20 et 80 pour cent. Les auditeurs devaient coter entre 1 et 10 le niveau d'expression. Tous ont identifié sans problème les performances plus ou moins expressives. "Pour communiquer l'émotion musicale, le pianiste habile apprend à allonger, écourter, marteler ou effleurer les notes au bon moment - exactement comme nous le faisons dans une conversation." Levitin en a conclu que les variations d'amplitude, d'intensité et de rythme étaient les principaux facteurs pouvant traduire l'émotion.
Measuring how musicians communicate emotion
Posted on Thursday, March 24, 2011
By Katherine Gombay
The piano keys are moving on their own, but this is ain’t no old honky-tonk player piano. The Yamaha Disklavier that sits in Daniel Levitin’s lab is a sophisticated piece of equipment with motors and sensors, connected to a computer, hooked up to the underside of each of the keys. Levitin, from the Dept. of Psychology and the Director of the Laboratory for Music Perception, Cognition, and Expertise has been using the Disklavier for a series of experiments designed to measure how musicians communicate emotion.
The idea for the research came to Levitin when he was attending a disappointing performance of one of his favourite pieces of music, a Mozart piano concerto. “I love the piece, he’s playing all the notes, but I found myself thinking, ‘why is it that some recordings and performances move us to tears of joy, and others to tears of boredom?’”
Levitin remembered learning as an undergraduate that, because of the physics of the piano, all of the subtlety and expressive nuance of a performance could be reduced to just three factors: how long the pianist holds the notes, how loudly he or she plays them, and then there are the pedal positions. Levitin realized that, given this limited set of parameters, this was information that could be manipulated and measured.
Suite de l’article : http://publications.mcgill.ca/reporter/2011/03/measuring-how-musicians-communicate-emotion/
Levitin’s Homepage : http://daniellevitin.com/publicpage/
Dr. Daniel Levitin earned his B.A. in Cognitive Psychology and Cognitive Science at Stanford University, and went on to earn his Ph.D. in Psychology from the University of Oregon, researching complex auditory patterns and pattern processing in expert and non-expert populations.
He completed post-doctoral training at Stanford University Medical School (in Neuroimaging) and at UC Berkeley (in Cognitive Psychology). He has consulted on audio sound source separation for the U.S. Navy, and on audio quality for several rock bands and record labels (including the Grateful Dead and Steely Dan), and served as one of the “Golden Ears” expert listeners in the original Dolby AC3 compression tests. He worked for two years at the Silicon Valley think tank Interval Research Corporation.
He taught at Stanford University in the Department of Computer Science, the Program in Human-Computer Interaction, and the Departments of Psychology, Anthropology, Computer Music, and History of Science. Currently, he is an Associate Professor of Psychology, Behavioural Neuroscience, and Music at McGill University (Montreal, Quebec).
He is the author of the #1 best-seller This Is Your Brain On Music (Dutton/Penguin, 2006), which was published in eleven languages and spent more than one year on the New York Times Bestseller list. His newest book, The World in Six Songs (Dutton/Penguin, 2008) hit the bestseller lists in its first week of release.
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Robert Zatorre http://www.zlab.mcgill.ca/emotion/
Vous trouverez sur cette page les sélections de musique à effet «dopamine» les plus souvent choisies.
Vous pouvez aussi vous amuser à faire le test «absolute pitch» - hiiiiiiii, bonne chance : http://www.zlab.mcgill.ca/emotion/
Emotion and Music
Salimpoor, V., Benovoy, M., Larcher, K., Dagher, A., and Zatorre, R.J. (2011).
Anatomically Distinct Dopamine Release during Anticipation and Experience of Peak Emotion to Music. Nature Neuroscience.
Music, an abstract stimulus, can arouse feelings of euphoria and craving, similar to tangible rewards that involve the striatal dopaminergic system. Using the neurochemical specificity of [11C] raclopride positron emission tomography (PET) scanning, combined with psychophysiological measures of autonomic nervous system activity, we provide direct evidence for endogenous dopamine release in the striatum at peak emotional arousal during music listening.
To examine the time course of dopamine release we used functional magnetic resonance imaging (FMRI) with the same stimuli and listeners, and found a functional dissociation: the caudate is more involved during the anticipation, and the nucleus accumbens during the experience of peak emotional responses to music.
These results provide clear evidence that intense pleasure in response to music can lead to dopamine release in the striatal system. Importantly, the anticipation of an abstract reward can result in dopamine release within an anatomical pathway distinct from that associated with the peak pleasure itself. These findings help to explain why music is of such high value across all human societies.
«Piano» et «Forte»
En référence à la recherche de Levitin sur la «communication de l’émotion» en musique, certains instruments souffrent d’une limite : quelle que soit la force avec laquelle la touche est frappée, le volume sonore émis par la corde pincée reste à peu près le même - le virginal, l’épinette, le grand clavecin. Difficile de faire passer de l’intensité à travers un instrument à vibration aussi limitée.
Dans le piano, les marteaux transmettent aux cordes l’exacte vigueur avec laquelle est frappée la touche qui les actionne : l’interprète produit des sons faibles ou forts, «piano» ou «forte».
Avec le pianoforte de Cristofori, les doigts pouvaient nuancer le volume sonore; c’était déjà une amélioration.
Finalement le piano nous a offert des possibilités inégalées : une note différente sous chaque doigt, et pour chaque note la plus grande gamme d’intensités; voilà ce qui lui donne tant de richesse expressive.
Exemples de différence entre instruments…
J’adore les soeurs Katia et Marielle Labèque. Je pense qu’elles seraient capables de faire vibrer un bloc de béton tant elles mettent d’expression et de joie à jouer…
J’ai eu le plaisir de voir Wonny Song en concert.
Il joue littéralement avec son «âme»; d’une grande sensibilité musicale.
Au bout du chaos
En conclusion à la série «Changement de fréquence» je vous propose cette réflexion de la biologiste évolutionniste Elisabeth Sahtouris au sujet de la crise globale actuelle. (Traduction/adaptation libre)
La chenille peut manger 300 fois son propre poids, dévaster quantité de plantes durant son processus de transformation en papillon. Au terme du gavage, elle s’endort, sa peau durcit et se transforme en chrysalide. À l’intérieur de la chrysalide, dans le corps de la chenille qui sommeille, une nouvelle créature très différente, un papillon, prend forme. Ce phénomène a longtemps intrigué les biologistes. Comment un plan génomique pouvait-il exister dans la chenille afin de former cette nouvelle créature? Ils savaient qu’une métamorphose se produisait chez plusieurs espèces d’insectes, mais jusqu’à très récemment on ignorait que la nature avait mixé des configurations génomes/protéines dès les débuts de l’évolution. Durant toute sa vie, la chenille maintient dans sa peau des amas de cellules contenant le génome/protéine du papillon – ce que les biologistes appellent des cellules ‘imaginales’ – qui ne se développeront qu’au moment de la crise découlant du gavage, de l’épuisement et de la rupture.
Une telle métamorphose est une excellente métaphore pour les grands changements de la globalisation, dans le sens de la transformation mondiale qui se produit, tel que Norie Huddle l’a illustré dans son livre pour enfants ‘Butterfly’. Notre vieux système engorgé est en train de mourir rapidement tandis que la vision d’une société nouvelle et très différente, longtemps maintenue par plusieurs ‘cellules imaginales’ humaines, émergeant comme un papillon, représente les solutions à la crise de prédation, d’hyper consommation et de rupture. Une façon de vivre sur terre plus légère, une société humaine non pas conçue selon les modèles et les mécanismes de notre machinerie sociale bien huilée, mais plutôt en considérant cette société comme un organisme vivant, intelligent et capable de s’organiser.
C’est le dernier sursaut d’une civilisation à l’agonie. Ces gouvernements qui promeuvent le nucléaire et veulent contrôler les réserves de pétrole du Moyen-Orient le font par instinct de survie, tout comme la chenille qui se gave pour se développer. Les gouvernements savent qu’il y a mieux à faire, mais ils cherchent uniquement à prospérer, c’est leur job. Si vous aimez les papillons vous ne marcherez pas sur les chenilles. Détester les gouvernements est inutile. Si vous voulez changer le monde, vous ne pouvez pas exiger la coopération des compagnies oléifères. Nous devons créer un nouveau monde en parallèle. Si vous voulez un monde papillon, n’écrasez pas les chenilles, mais joignez plutôt vos forces à d’autres ‘cellules imaginales’ pour bâtir un meilleur futur pour tous!
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COMMENTAIRE
Au bout du gavage et de la destruction : le nouveau...
À nous de réveiller nos 'cellules imaginales', car comme le disait Krishnamurti "ce n'est pas l'amour qui sauvera l'humanité, mais la peur de l'extinction"...
D’une certaine manière, cette vision rejoint le propos de Jane Roberts dans son poème WORLDSLATE
En anglais dans «Introduction» :
En français dans «Aller-retour perpétuel» :
Dans le même ordre d’idée vous aimerez peut-être :
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À lire :
Destruction massive
Géopolitique de la faim
Par Jean Ziegler
Éditions Seuil
Toutes les cinq secondes un enfant de moins de dix ans meurt de faim, tandis que des dizaines de millions d’autres, et leurs parents avec eux, souffrent de la sous-alimentation et de ses terribles séquelles physiques et psychologiques.
Et pourtant, les experts le savent bien, l’agriculture mondiale d’aujourd’hui serait en mesure de nourrir 12 milliards d’êtres humains, soit près du double de la population mondiale. Nulle fatalité, donc, à cette destruction massive. Comment y mettre fin ?
En prenant d’abord conscience des dimensions exactes du désastre : un état des lieux documenté, mais vibrant de la connaissance acquise sur le terrain par celui qui fut si longtemps en charge du dossier à l’ONU, ouvre le livre. (…)
Suite et vidéo sur Seuil.com : http://www.seuil.com/livre-9782021060560.htm