Note en ce 1er juillet 2010 : le grand ménage touche ce volet également. J'ai laissé quelques liens - des adresses de sites et pétitions s'il y a lieu, pour des gestes concrets de compassion en faveur des humains, des animaux et de la nature.
La cruauté et le barbarisme humains sont inconcevables.
Toutes les espèces terrestres, incluant les humains, sont menacées, alors...
«Le jour où l'on comprendra qu'une pensée sans langage existe chez les animaux, nous mourrons de honte de les avoir enfermés dans des zoos et de les avoir humiliés par nos rires.» (Boris Cyrulnik)
«Les vrais compagnons, ce sont les arbres, les brins d’herbe, les rayons du soleil, les nuages qui courent dans le ciel crépusculaire ou matinal, la mer, les montagnes. C’est dans tout cela que coule la vie, et l’on n’est jamais seul quand on sait la voir et la sentir. (…) Celui qui a deux onces de sagesse dans le cerveau préfère la solitude des grands espaces vides, les spectacles des nuages qui courent dans le ciel, les étoiles qui sont si loin de nous que nous ne pouvons rien savoir d'elles, ce qui nous permet de les imaginer comme autant de paradis; et les fleurettes minuscules des steppes qui sont tout proches de nous mais dont nous ne connaissons pas davantage les pensées.» (Alexandra David-Néel)
Je ne lâche pas la bride!
8 juillet 2015
J’ai appris aujourd’hui qu’un autre cheval avait dû être euthanasié au Stampede de Calgary.
«Si la cruauté humaine s'est tant exercée contre l'homme, c'est trop souvent qu'elle s'était fait la main sur les animaux.» ~ Marguerite Yourcenar (1903-1987)
Tu seras un Cow-boy, un «vrai» homme, mon fils! Bien sûr... un vrai homme 100% bio-macho certifié, mais il te reste du chemin à faire, mon homme, pour devenir un «humain» tout court.
Le Calgary Stampede Rodeo est un parfait exemple de divertissement barbare, cruel et révoltant pour qui aime les animaux et les chevaux pour vrai – c’est aussi pire que la corrida. On se croirait dans la Rome de Néron ou de Caligula! Chaque époque et chaque culture a son style de n’est-pas? On dirait que l’Alberta combine tous les pires aspects de la culture américaine : extraction de pétrole/schiste et élevage intensif de bovins «style texan», culture des armes à feu, déforestation/désertification pour la monoculture OGM, rodéos genre Old West, et ainsi de suite.
Dans les années 90, un jeune technicien était venu réparer mon frigo. Un journal trainait sur la table. En page couverture on annonçait le Calgary Stampede.
Il me demanda :
-- Aimez-vous les rodéos?
-- Oh que non! lui ai-je répondu. Et d’ailleurs, je ne comprends pas du tout comment on peut éprouver du plaisir à torturer ces pauvres animaux. Il faut les détester pour faire ça!
-- Il y a quelques années, me dit-il, je suis allé m’entraîner à Calgary. Le défi m’intéressait. Mais, c’est horrible ce qu’on leur fait endurer, vous ne pouvez même pas imaginer. Les cow-boys harcèlent et maltraitent le bétail pour les rendre agressifs le plus possible. Je n’ai pas été capable de le supporter. Alors j’ai quitté cette ville maudite. Maintenant, je dénonce cette pratique autant que je peux.
«Accepter et aimer le monde tel qu’il est?» No way Siddhartha! Il y a des barbaries sur cette terre qui sont inacceptables et qui devraient être bannies à tout jamais, en tout cas dans les cultures soi-disant civilisées. Hé-ho! nous sommes en 2015!
Pour qui a un cœur au lieu d’une roche dans la cage thoracique, ces choses-là donnent envie d’arbitrer très sec...
http://animaljustice.ca/media-releases/animal-justice-calls-on-calgary-humane-society-to-prosecute-rodeo-cruelty-at-the-calgary-stampede/
En Amérique du Nord, pour justifier les rodéos on invoque les «vieilles traditions», et beaucoup de visiteurs croient qu’il s’agit là d’une pratique de ranching traditionnel faisant partie de l'héritage western. En fait, ces rodéos reposent en grande partie sur un mythe car plusieurs de ces constituants ont été inventés au 20e siècle. Le rodéo c’est abuser des animaux au nom du divertissement. Un spectacle cruel, un concept barbare. Au 21e siècle, nous continuons de le présenter comme une attraction touristique, un symbole de notre culture. [J’ai honte, même si je n’habite pas en Alberta.]
Ce fameux Stampede de Calgary jouit d’une renommée internationale, et attire des milliers de touristes à chaque année. Cependant, il attire maintenant de plus en plus de critiques, car beaucoup de groupes anti-rodéos font campagne et renseignent le public.
La Vancouver Humane Society, une organisation de protection des animaux de la Colombie-Britannique, est l'un des principaux groupes anti-rodéos du Canada, et elle reçoit l'appui d’un public considérable. La ville de Vancouver a interdit le rodéo et, dans le Surrey voisin, le rodéo de Cloverdale a interdit toutes les épreuves de capture au lasso.
La Vancouver Humane Society n'est pas la seule à s’opposer au Stampede. Pratiquement tous les organismes de protection des animaux en font autant au Canada. L’opposition vient du fait que la plupart des épreuves de rodéo incluent l'utilisation de la peur, du stress et de la douleur pour contraindre les animaux à s’exécuter. Les risques de blessures ou de mortalité chez les animaux sont considérables. Ces risques et la souffrance que les animaux supportent sont inacceptables, étant donné l’aspect inutile et frivole du rodéo, c’est-à-dire le divertissement.
L'opposition au rodéo se base sur un certain nombre de points spécifiques, tels que :
Peur, souffrance et stress : Les groupes de protection des animaux s’opposent au rodéo parce qu’il exploite la réaction de l’animal à la douleur, à la peur et au stress.
Ceci devient évident quand on pose des questions comme :
- Pourquoi est-ce qu'un veau ou un taureau chargerait à toute vitesse hors d'un couloir dans une arène remplie de monde?
- Réponse : on lui a donné des coups de pied, tordu la queue ou même transmis des décharges électriques.
- Pourquoi est-ce que les chevaux et les taureaux de rodéo bondissent?
- Réponse : Un dispositif appelé courroie est attachée autour des flancs postérieurs des animaux, causant une irritation et un stress qui les fait bondir pour s’en libérer. Les activistes anti-rodéo affirment que, si de telles méthodes étaient utilisées pour motiver les chiens lors de compétitions d’agilité, il y aurait un tollé public. Même sans coercition physique, le bruit, l’atmosphère étrange et inhabituelle et le stress causés par le fait de se faire pourchasser suffisent pour déclencher une peur extrême. L’illustre behaviouriste animal, le Dr Temple Grandin (qui conçoit des abattoirs pour l'industrie de la viande, et n’est donc pas affecté) affirme que le degré de peur est «si extrême» chez les animaux, que c’est pire que la douleur.
Blessures et mortalité : Les animaux de rodéo sont régulièrement blessés ou tués pendant les rodéos. C'est la mort d'un veau qui a incité des changements au rodéo de Cloverdale de 2006. Par ailleurs, en 2004, la mort d'un bouvillon avait causé un certain émoi – un cowboy lui avait cassé le cou pendant les épreuves de lutte entre cowboys et bouvillons. Il est difficile d'obtenir des données précises quant au nombre de décès et d’accidents qui se produisent lors des rodéos, mais les activistes d'anti-rodéo ont compilé une liste d'incidents sur le Stampede de Calgary qui prouvent que depuis 1986 plus de 40 animaux ont été tués ou ont dû être euthanasiés en raison de blessures. Les défenseurs des droits des animaux affirment aussi que beaucoup de blessures douloureuses passent inaperçues et ne sont pas enregistrées car il est impossible de voir les blessures et les hémorragies internes.
Promotion de la violence et de la maltraitance des animaux : En plus du tort que cause le rodéo aux animaux, on peut se demander quel tort il nous cause à nous. C'est-à-dire, quel message le rodéo répand-t-il auprès du grand public, particulièrement auprès des enfants? La plupart des sociétés civilisées comptent la bienveillance envers animaux parmi les valeurs comportementales supérieures de l'humanité, la compassion étant une vertu humaine essentielle. Les défenseurs des animaux affirment qu’aucun pro-rodéo ne peut prétendre que les cow-boys font preuve d’une quelconque bonté ou compassion envers animaux. Au contraire, le rodéo promeut et augmente explicitement la violence et la brutalité envers les animaux – et il propage ce message indésirable auprès des enfants.
Principales épreuves du rodéo : Les critiques anti-rodéo (et les justifications pro-rodéo) tournent autour de spécificités propres à chacune des épreuves. Suivent les descriptions des principales épreuves d’un rodéo.
Capture du veau au lasso : Durant cette épreuve chronométrée le veau est aiguillonné vers l'arène (on peut lui tordre la queue, lui donner des coups de pied, lui frapper la tête contre les clôtures et utiliser des dispositifs de décharge électrique) et pourchassé dans l’arène par un cavalier et son cheval. Le veau peut parfois atteindre une vitesse de 27 miles à l’heure, quand soudainement on l’attrape par le cou au lasso, provoquant ainsi un arrêt brutal d’une violence extrême. Si l’animal lutte pour se relever, le cavalier le soulèvera dans les airs pour le jeter par terre pour ensuite lui attacher trois de ses pattes ensemble, dans un temps record. Le jeune âge de l'animal, la violence de l’acte et l'impact des secousses soudaines sur le cou du veau font en sorte que c’est l’une des épreuves les plus offensives du rodéo. La décision d’éliminer l’épreuve de capture du veau au rodéo de Cloverdale fut prise après qu’un veau se soit cassé une patte durant une épreuve (ce qui entraîna l’abattage du veau).
La capture en équipe : Durant cette épreuve chronométrée deux cow-boys à cheval essayent d’immobiliser un bouvillon au lasso le plus rapidement possible. Le lasso est lancé autour du cou du bouvillon par un cavalier tandis que l'autre lui attache les pattes de derrière. Le bouvillon est alors étiré par les deux extrémités de son corps jusqu’à ce qu’il tombe par terre. Parfois le bœuf est étiré si violemment que ses quatre pattes lèvent de terre et qu’il reste suspendu entre ciel et terre par le cou et les pattes arrières.
Monte de bouvillons : Ici, le cavalier saute à partir de son cheval sur l’encolure du bouvillon en train de courir. Le cow-boy lui tord le cou jusqu'à ce qu'il tombe par terre. Le bouvillon résiste bien entendu, et c’est la scène grotesque de l’homme faisant littéralement plier l’animal à sa volonté. Cette épreuve entraîne souvent la dislocation du cou de l’animal – en 2004 au rodéo de Cloverdale, un bouvillon avait eu ainsi le cou cassé et il fut abattu. La capture et la monte des bouquetins, qui n’étaient pas écornés comme les bouvillons, a été éliminée en raison du danger encouru par les cow-boys – les pauvres ils risquaient de se faire sauvagement encorner...
Monte de chevaux/taureaux sauvages, sans selle : Les cavaliers concurrencent pour voir qui restera le plus longtemps sur le cheval sauvage. Quoiqu’en dise l'industrie du rodéo, ce n'est pas une activité normale pour un cheval. C’est pourquoi on attache une «courroie» autour des flancs du cheval (leurs pattes arrières sont très sensibles) pour le faire bondir davantage. Le cheval bondira jusqu'à ce que la courroie cède. Le cheval est littéralement torturé par cette courroie et son seul désir est de se débarrasser du cavalier en le jetant pas terre. Une courroie est également employée dans la monte de taureaux dans le même but.
Source :
http://www.vancouverhumanesociety.bc.ca/campaigns/rodeos/
«L’homme est véritablement le roi de tous les animaux, car sa cruauté dépasse celle des animaux. Nous vivons de la mort des autres. Nous sommes des tombes marchantes.»
~ Léonard de Vinci (1452-1519, végétarien) – preuve que ça ne rend pas stupide...
“Of all the creatures that were made, man is the most detestable. Of the entire brood he is the only one--the solitary one -- that possesses malice. That is the basest of all instincts, passions, vices -- the most hateful. He is the only creature that has pain for sport, knowing it to be pain. Also – in all the list he is the only creature that has a nasty mind.”
~ Mark Twain's Autobiography
“Of all the animals, man is the only one that is cruel. He is the only one that inflicts pain for the pleasure of doing it. It is a trait that is not known to the higher animals.” ~ Mark Twain, "The Lowest Animal"
Help Put a Stop to Rodeo Violence Asks The Humane Society of Canada
https://www.humanesociety.com/index.php/105-the-news/3510-help-put-and-end-to-the-calgary-stampede-asks-the-humane-society-of-canada
Written by Administrator
VANCOUVER, July 6, 2015 - The Humane Society of Canada (HSC) is once again asking Canadians and companies not to support the cruel animal spectacles that form a part of rodeos like the Calgary Stampede which takes place this year July 3-12.
Canadian citizens, members of government, companies paying for sponsorships and the Canadian Radio-television and Telecommunications Commission (CRTC) all have a hand in supporting the continuation of this cruel annual event.
“To be fair, we need the blame for rodeos’ continued existence where it squarely belongs – on the head of every person who pays an admission ticket, on the head of every ad agency who told their client it was a great idea to advertise at rodeos, and on the head of every corporation that thinks that this kind of advertising will attract more customers or viewers. Make no mistake. Without advertising, rodeos would eventually disappear,” says Al Hickey, the animal charity’s Western Regional Director.
Over twenty animals have died in front of audiences at the Calgary Stampede in the past six years alone. This figure does not include the hundreds of training animals that must have suffered the same fate over the years behind the scenes. “We need to emphasize that these incidents are the only ones that have been publicized because of news coverage. Rodeo organizers refuse to come clean and tell us exactly how many animals are injured and then are later killed or die from their injuries,” explains O’Sullivan.
Here is a list of the most recent animal casualties of the past six years:
2008 1 chuckwagon horse euthanized (July 10)
2009 1 chuckwagon horse heart attack (July 5) 1 chuckwagon horse euthanized (July
7)1 steer euthanized (July 9) 1 chuckwagon horse heart attack (July 11)
2010 6 chuckwagon horses
2011 2 chuckwagon horses
2012 3 chuckwagon horses dead, 1 injured
2013 1 horse, 1 steer dead
2014 2 horses, 1 steer dead
And most recently on Sunday July 5, 2015 a horse suffered a broken leg during a Chuckwagon Race and had to be euthanized.
The HSC Chairman & CEO, Michael O’Sullivan, says the only way to prevent rodeo violence to horses and other animals is to end their sponsorship by corporations and the purchase of their goods and services by consumers. “Every single person who buys a product or service from a corporation that sponsors rodeo events has within their power a way to end the pain and suffering inflicted by rodeos on animals.”
The Humane Society of Canada (HSC) is asking Canadians and companies not to support the cruel animal spectacles that form a part of rodeos like the Calgary Stampede which runs from July 3-12, 2015.
O'Sullivan, who has inspected rodeos in Canada and other countries holds a Bachelor of Science of Agriculture, and has worked extensively with horses, says that today’s rodeo events have nothing to do with today’s livestock handling practises.“Rodeo spectacles are nothing but entertainment for bored ‘city slickers’. Horses, calves, steers and bulls suffer during countless hours of practise sessions where riders and ropers train to race against the clock for prize money. People need to find new ways to amuse themselves that doesn’t involve this kind of trauma for animals,” he says.
“What reputable rancher would stand still for one his employees roping a calf and jerking the animal to a sudden stop while it was travelling at speeds as high as 40 km/hr? Or what of “team roping” where an animal is roped by the horns and hind legs and then thrown to the ground?
Of what practical use is bull riding? Except to demonstrate that the cowboy has even less sense than the bull?” he added.
And what of “bronco busting”, where the rider sits astride a horse with the object of terrifying the animal and gouging its side with sharp spurs? The flank strap used to make horses and bulls buck is tightened around their abdomens, near their intestines, groin and other vital organs. It is the resulting pain and discomfort that causes the animals to buck. When this belt is removed, these “wild” horses are docile and gentle, and allow people to ride them. What reputable horse breeder or horse owner would sanction such an act of insanity, which ruins a horse for riding or jumping?
Cows and calves are raised today through generations of careful handling and genetic breeding practices. They are worth a great deal as breeding stock.
Rodeo operators also tell the public that the animals are only subjected to about 30 seconds of pain, suffering and terror. However, this is an outright lie. Rodeo cowboys practise with these animals hundreds of times, over and over again, before the cowboys are ready to participate in open competitions for prize money. It is impossible to find out the exact number of animals that are injured or die in these practise events, the animal charity estimates that it numbers in the hundreds each year across Canada.
According to one steer roper, in these practise sessions one person can cripple three to four animals in a single afternoon.
Rodeo organizers also brag about how many livestock they have “saved from going to the slaughterhouse.” Animals that are worn out and crippled in rodeos end up being sold to slaughterhouses anyway. The animal charity says they have searched in vain to find any “rodeo retirement home” for horses and other livestock used in these money making events.
But the biggest lie of all is that by allowing rodeos to police themselves with so-called ‘humane codes of practise’ this simply makes everything all right. We don’t need to regulate cruelty for the sake of entertainment. We need to abolish it.
The Humane Society of Canada believes that their five point action plan called “Ending Rodeo Violence” can help reduce and eventually bring an end to rodeo spectacles:
- Develop creative engaging campaigns to encourage people to stop paying the price of an admission ticket;
- Asking people to stop spending their hard earned money to buy goods and services from ad agencies and their companies which promote rodeos;
- The CRTC needs to legally enforce and make into law the current Canadian Broadcast Standards Council’s voluntary guidelines for broadcasters which prohibit scenes showing cruelty to animals; and until this takes place require all broadcasters to issue a warning that rodeo events contain ‘scenes of violence and that viewer discretion is advised’;
- Work with any municipalities that want to pass local bylaws to prohibit rodeo events;
- Ask insurance companies and their brokers not to provide insurance coverage for rodeo events.
There is evidence that early childhood abuse towards animals can lead to later violent behaviour towards people. The FBI considers cruelty to animals as one of its three primary indicators for criminal behaviour.
“In our view, inflicting cruelty on animals for thrills and entertainment legitimizes and encourages cruelty in society. The CRTC has ruled that cruelty to animals cannot be shown during its programming and we are going to be making presentations to ask them to phase out the broadcast of such egregious cruelty.”
“If we are to create and sustain a truly ‘humane society’ in the 21st century, we don’t need to reinvent ways to be cruel to animals. We need to put an end to them. Some people’s fascination with the “Old West” means that these animals pay a terrible and unnecessary price,” says O’Sullivan.
When it comes to fighting cruelty and violence, we don’t give up. Ever.
CONTACT: Michael O'Sullivan by toll free 1-800-641-KIND or Michael on his cell phone (416) 876-9685 or atwww.humanesociety.com via twitter at www.twitter.com/HSCanada and on Facebook at:http://www.facebook.com/pages/The-Humane-Society-of-Canada/211468055538280. [A father with two children, and a houseful of dogs and cats, Michael O'Sullivan has worked across Canada and in over 110 countries during the last 40 years helping people, animals and nature.]
Funestes Jours de la Terre, 22 avril 2014
Les gérants de la planète ont fait des humains des carnivores/cannibales, et par conséquent la terre est devenue une usine de fabrication de chair à abattoir. Les humains ont accepté cela sans se poser de questions, comme d’habitude.
Et probablement qu’un jour ils deviendront carrément des anthropophages et riront de voir ce qui suit chez le boucher du coin :
«Horrible!» direz-vous. Mais, ce qu’on est capable de faire aux animaux, on est capable de le faire aux humains… Les humains sont les créatures "conscientes" les plus féroces et cruelles qui ont existé sur terre.
http://www.cruautedescages.ca/
De décembre à février 2014, un enquêteur de Mercy For Animals Canada a travaillé à Pont-Rouge, au Québec, dans une ferme industrielle élevant des veaux pour la compagnie Délimax.
Notre caméra cachée a capturé des images de négligence et de cruauté envers les animaux:
- des veaux confinés dans des cages en bois couvertes d'excréments et à peine plus grandes que leur propre corps
- des petits veaux enchaînés par le cou, incapables même de se retourner sur eux-mêmes ou de s'allonger confortablement pendant leur vie entière
- des animaux rendus fous par l'isolement et le stress, qui ne peuvent même pas exprimer leurs comportements naturels les plus élémentaires
- des employés donnant des coups de pied et de poing aux animaux, et les torturant
- des animaux douloureusement coincés dans les lattes de bois de leurs cages
- des animaux malades et blessés laissés souffrants et mourants dans leurs propres déjections sans soins vétérinaires appropriés
AVIS D'EXPERTS
Après avoir examiné les images obtenues en caméra cachée, le Dr John Webster, professeur émérite spécialiste des méthodes d'élevage à l'Université de Bristol, et le plus grand expert Européen en matière de bien-être des vaches laitières, a déclaré: «Dans toute mon expérience, c'est le système le pire et le plus cruel que j'ai jamais vu, dans tous les sens, [que ce soit en termes de] logement, santé et de pratiques d'élevage. Le système vu sur la vidéo est maintenant illégal en Europe, tant en ce qui concerne le logement individuel que le refus à l'accès à de l'alimentation solide contenant des fibres digestibles suffisantes».
La Dre Sara Shields a convenu de ces problèmes, concluant: «Les cages à veau sont l'incarnation d'un système de logement inadéquat et il est presque choquant de voir qu'elles sont encore utilisées... Des études ont montré que les veaux attachés dans des stalles ont des réactions physiologiques au stress plus fortes que ceux qui sont élevés par groupes ou par paires.»
DÉLAISSEZ LE VEAU, LES PRODUITS LAITIERS
Le veau est un sous-produit direct de l'industrie laitière. Comme ils ne produiront jamais de lait, les veaux mâles sont arrachés de leur mère peu après la naissance et finissent dans des élevages industriels de veaux tels que celui-ci.
Ces veaux passent leurs courtes, misérables vies au milieu de leurs propres déjections dans des cages en bois minuscules. Ils ne peuvent jamais voir le soleil, respirer de l'air frais, sentir l'herbe sous leurs pattes, marcher, courir, jouer, ou faire quoi que ce soit qui rende la vie agréable. Leurs courtes vies sont remplies de misère, de violence et de privations.
Bien que la cruauté et la violence sont des pratiques courantes dans l'industrie du veau au Canada, les consommateurs touchés par ces images peuvent aider à mettre fin à la souffrance inutile des veaux et d'autres animaux de ferme en choisissant un régime végétalien.
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La face de la terre changerait si une majorité d’humains cessaient de manger des animaux. C’est juste une question d’habitude, une habitude créée de toute pièce par lavage de cerveau, notamment par l’agrobusiness. Ce n’est pas difficile de devenir végétarien. On n’en meurt pas, au contraire! Voyez les libellés «Végétarisme» et «Zoofriendly».
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Note, 24 janvier 2012 : ça s'adonne que J'AIME les chevaux. Quand j'ai connaissance de nouvelles comme celles-là, je suis consternée et j'ai peine à y croire.
Des exemples de ce qu'on peut faire avec ces êtres d'une grande sensibilité, en équithérapie par exemple :
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Et voilà que ça recommence!
La capture de chevaux sauvages en Alberta.
On sait qu’ils vont pour la plupart finir aux abattoirs.
Si vous habitez au Canada vous pouvez signer une pétition en ligne sur ce site :
Petition to help save Alberta’s Wild Horses
Source:
Attack on our Wild Horses
The Government of Alberta, Sustainable Resource Development, department has launched what we believe a full scale assault on the wild horses of Alberta. This year there are more individuals with permits and more capture pens set up than there have been for several years. SRD has issued this many permits and encouraged these individuals to take a large number of the wild horses out of their natural environment. WHOAS believes that contrary to what the officials say that they are bowing to pressure from self vested groups who want all the horses removed from our Alberta foothills.
Last year the SRD started this campaign and authorized the removal of a large number of horses throughout the province. We know that the large majority of those captured ended up being sent to a horse slaughter plant. Again this year the number of horses that are being captured is high. Silently the government of Alberta has changed the horse capture regulations to a point that they reflect the determination of the SRD to rid the province of what they believe are nuisance animals. Where it used to be 3 studs to one mare, this does not even exist anymore. Where they used to claim that they regulated how many animals “at the most 20-30 horses” this number seems to have been thrown out the window. Also we’ve noted that once the capture season was over, these individuals did not remove their capture pens as was the rule before. This allows our wild horses to become accustomed to these threats and therefore more susceptible to being captured.
This season continues until March 1st and many of the mares are now heavy with foal. Imagine the stress!!!! These alleged cowboys have no other interest than the money they get from the slaughter houses. And with slaughter prices for horses being so low, it appears to WHOAS that some are just doing this for their own egos.
The winters of 2010 and 2011 were extremely hard on the wild horses. A large number of foals died and many of the mares aborted in order to survive. Therefore the number of horses due to nature was naturally down. According to our observations, and those of others that spend their time in the west country, the number of horses truly did not increase due to this and the heavy capture last year. In fact WHOAS believes that the numbers are down and will continue to go that way if the SRD continues their attack against your Alberta wild horses. It is well known that they are listening to logging companies that claim the wild horses are doing damage to the environment and their new seedlings. This is despite all the scientific evidence to the contrary. In large tracks of our public land the logging companies have decimated the natural environment of practically all wild animals and birds that used to call this home. Who’s hurting what out there? We believe they should leave the horses alone. Now these logging companies are going down into Kananaskis country to ruin it too (the Castle and West Bragg Creek) with the blessings of the SRD.
The SRD chooses to manipulate issues to benefit their ideas with disregard to the well being of the natural ecosystem’s of Alberta. I point out that in the Sheep River, Bighorn Sheep Reserve it is amazing to see one sign that says that the government biologists say that the bighorn sheep are causing damage to their grazing area since the sheep feel safe in this area and do not move. Yet a short distance down the road on the same rangeland is a sign by the government stating that they use hundreds of head of cattle to reduce the biomass of the sheep range allegedly to enhance available forage for wildlife. Is this not a contradiction
With the upcoming election, now is the time to make our government, who is supposed to work for us, pay attention to what Albertans value as part of our natural heritage and stop destroying our land and the wonderful animals, including the wild horses that live there. We urge you to get as many people as possible to write (e-mail) directly to the Premier and the Minister of Sustainable Resources. We need to stop this capture season now and not later!!!! Please help. Ask your friends to join the fight to save your wild horses. They belong to all of us.
Premier Allison Redford
Send to her Twitter account: Alison Redford @alisonredford
Legislature Office
307 Legislature Building
10800 – 97 Avenue
Edmonton, AB
Canada T5K 2B6
Phone: (780) 427-2251
Fax: (780) 427-1349
Minister Frank Oberle
Legislature Office
420 Legislature Building
10800 – 97 Avenue NW
Edmonton, AB
Canada T5K 2B6
Phone: (780) 415-4815
Fax: (780) 415-4818
E-mail: peace.river@assembly.ab.ca
Precious resource |
THE OCEANIA PROJECT
Plusieurs vidéos chants des baleines :
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Action Sea Shephard 2011 au Japon - en français :
Paul Watson, Sea Shepherd Conservation Society
Dix navires coulés ou endommagés. Voilà le tableau de chasse du plus grand flibustier du 21ème siècle, le capitaine Paul Watson. « Pirate écolo », « œil du cachalot » ou « éco-guerrier », Watson est un activiste qui lutte pour la sauvegarde et la protection de la faune marine en pourchassant sur toutes les mers les navires baleiniers et les tueurs de dauphins et de phoques.
Paul Watson est né en 1950 au Canada et il fut un des fondateurs de l'assocation Greenpeace. Après avoir servi l'ONG quelques années, il la quitte en 1977 car il la trouve trop prudente. Passionné et determiné, Paul Watson comprend qu'en matière de sauvegarde de l'environnement, parfois, le pacifisme ne change rien à la volonté des Etats, et il souhaite entrer dans un activisme plus marqué. Pour cela, il crée la Sea Shepherd Conservation Society. Et ni les arrestations, ni les peines de prison n'ont réussi à le faire changer d'avis. Paul Watson poursuit sa lutte.
COMMENTAIRE
Des pétitions à signer, as usual...
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Petite victoire Octobre 2011
Avec tous ceux et celles qui ont un cœur au lieu d’une roche dans la poitrine, je me réjouis de l’abolition des spectacles de tauromachie en Catalogne.
Le journaliste Luc Bouchard, auteur du reportage «La mort de la corrida» à l’émission Une heure sur terre, semblait pencher du côté des amateurs de cet art. Dans son introduction il dit : «Ce débat soulève des passions et ne laisse personne indifférent sauf moi qui suis prisonnier de l’objectivité journalistique et qui me suis donné comme mission impossible de tenter de comprendre ce qui paraît cruel et scandaleux à tant de gens. (…) J’ai du mal à sympathiser avec ces opposants qui sont prêts à tuer le plaisir des autres au nom de leur propre morale.»
Interviewée par le journaliste, Mme Pilar Rohola, chroniqueuse et passionaria de la lutte contre la tauromachie, lui disait : «Vous, les hommes, vous avez un problème avec la testostérone. Un peu moins de sensibilité avec les choses. C’est une victoire pour Barcelone, la Catalogne, l’Europe. Chaque fois que l’humanité change en mieux, c’est une victoire du monde.» M. Bouchard lui demande alors si elle n’éprouve pas un peu de compassion envers les aficionados : «Ah, les pauvres… Si vous êtes un aficionado, vous êtes malade, vous avez un problème, vous avez besoin d’un psychologue, d’un médecin, d’un changement de cerveau…»
Et, le journaliste de conclure avec quelque chose comme : «je trouve que le taureau trouve ainsi une mort plus glorieuse qu’à l’abattoir». (!)
Lors de l’ultime corrida aux arènes de La Monumental à Barcelone, trois célèbres machos en ballerines se sont trémoussés devant six taureaux pour la dernière fois, du moins dans cette arène.
Minuscule victoire que cette interdiction, puisque les taureaux affronteront les picadors et les toreros ailleurs dans la péninsule ou dans les arènes françaises. Ce qui m’étonne, c’est que la corrida se retrouve sur la liste du Patrimoine Immatériel Français de la Culture. La cruauté et la barbarie promues au rang de patrimoine culturel. Pincez-moi, je cauchemarde…
«On ne vous demande pas d’aimer les animaux, mais de leur foutre la paix.» Raiser
Lors de ma première visite en Espagne, je me suis laissée entraîner par un groupe d’amis qui voulaient absolument voir une corrida à Madrid. Le torero le plus célèbre et le plus adulé de l’époque, ayant à son actif une pléthore de mises à mort, allait y performer ses stepettes. Je ne voulais pas du tout y aller, mais j’ai fini par céder, sachant d’avance que je serais frustrée tout le long. Je n’ai rien vu parce que j’ai gardé les yeux fermés. Mais j’entendais la foule crier, hurler, vociférer, rire, applaudir, et je ressentais l’agressivité du public imbiber l’atmosphère de l’arène.
(Comme Luc Bouchard, j’essayais de comprendre, mais autre chose : comment fait-on pour éprouver plaisir à regarder des animaux se faire torturer avant d’être mis à mort au son des vivats?)
J’ai ouvert les yeux à la fin à cause d’une clameur retentissante qui a fait vibrer le stade au complet. Le taureau avait encorné le torero par les couilles, le faisant voler dans les airs à plusieurs reprises comme une poupée de chiffon. Le lendemain on apprenait à la radio qu’il avait succombé à ses blessures – quasi un deuil national. J’étais jeune à l’époque, et je ne vous direz pas ce que j’ai pensé. Est-il vrai qu’on meurt comme on a vécu? À force de planter des épées... En réalité, je trouve que les protagonistes font autant pitié l’un que l’autre mais pas pour les mêmes motifs car le torero qui périt a délibérément couru après son sort.
Je suppose qu’on bourre les taureaux destinés à la corrida de stéroïdes anabolisants (pour leurs propriétés «virilisantes») comme ont le fait avec les chevaux et les taureaux utilisés dans les rodéos. Des animaux génétiquement modifiés dont on stimulera l’agressivité par toutes sortes d’autres moyens jusqu’au show ultime, selon un ex rodéoman qui fut un jour gagné par la compassion et cessa toute activité du genre. Faut-il s’étonner que les animaux stressés par le bruit, prisonniers d’un enclos infernal et qui savent instinctivement qu’on en veut à leur vie, paniquent et se lancent parfois dans les gradins alors qu’ils cherchent à s’enfuir?
Pour sauter à une telle hauteur, un taureau doit être vraiment désespéré...
À ceux qui considèrent qu’il faut d’abord s’occuper des humains, considérons que l’un n’empêche pas l’autre et que les deux réalités se recoupent étrangement.
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Information substantielle sur la tauromachie FLAC :
http://www.flac-anticorrida.org/index.html
Un peu d’histoire extraite de ce site :
Au 16e siècle, à Séville, quelques employés des abattoirs s'amusent à pourchasser et esquiver les taureaux avant de les tuer. Peu à peu se forment les techniques de l'esquive et de l'estocade à pied.
Juchée sur les toits, la foule assiste à ce spectacle au grand désarroi des autorités. Ces dernières tentent d'interdire pendant deux siècles ces pratiques pour mettre un terme aux dégâts occasionnés. Ces spectacles sont aussi organisés dans des villes d'Andalousie, de Castille et de Navarre.
Peu à peu ce divertissement devient une profession à part entière. Les premiers toreros rémunérés sont d'anciens employés des abattoirs. Une coutume veut que le dernier taureau soit livré à la foule qui le massacre allègrement !
De 1730 à 1750, la corrida se codifie. Les trois tercios apparaissent et surtout les passes à l'aide de la muleta. Les premières arènes font leur apparition.
De semi-sauvage, le taureau devient domestique et connaît les premières sélections génétiques pour en faire un combattant adéquat. En premier lieu, il s'agit d'élevages faits par des religieux (Dominicains, Chartreux). Toutefois, les élevages laïcs imposent la suprématie du taureau andalou. L'achat coûteux de ces animaux impose d'en réduire le nombre dans une corrida. À l'inverse, les "rosses" des picadors ne servant qu'à prendre les coups n'ont aucune valeur marchande.
BYRON, George SAND et Victor HUGO étaient des opposants illustres à la corrida.
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«Il n’y a rien de commun entre la corrida et le match. Le match, mutuellement et librement consenti, met en présence deux adversaires dont chacun se fait, de gaîté de cœur, casser le nez, désorbiter l’œil ou défoncer les mandibules. Mon exaspération des corridas s’est étendue à ceux qui les fréquentent et pour qui la souffrance est un amusement.» Georges Courteline
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«Tout est dit dans la loi. En France, la corrida est une exception juridique à l’interdiction de pratiquer des sévices graves ou actes de cruauté envers les animaux.
Elle est donc, de fait, reconnue par le législateur lui-même comme un sévice grave ou un acte de cruauté, mais qui, à la différence des autres, ne serait pas puni.
La loi s’appuie sur l’appel à la tradition, sophisme connu depuis deux mille ans sous le nom d’argumentation ad antiquitam, qui sert toujours à justifier un certain nombre de discriminations et d’actes barbares, ici et ailleurs.
Ce n’est pas parce que l’on fait quelque chose depuis longtemps au même endroit que l’on a raison de le faire.
Tous les progrès sociaux ont été réalisés contre les traditions, de l’abolition de l’esclavage au droit de vote des femmes. La tradition en elle-même explique mais ne justifie rien.
La corrida n’est pas seulement émotionnellement choquante, elle est aussi logiquement absurde.»
~ Jean-Baptiste Jeangène Vilmer, philosophe, La raison contre l’absurde
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«Je ne trouve rien de plus écœurant et de plus dégueulasse que la corrida.» Romain Gary
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«Le cheval fou de douleur, errait ça et lè dans les arènes, selle ballante, le ventre ouvert, les entrailles bleues et rouges pendillaient entre les étriers.» Vicente Blasco Ibanez
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«La barbarie, ça suffit! Tous les beaux discours de mes amis sur la symbolique me font rire : je les ai tenus moi-même. En avançant dans la vie, on arrive à maîtriser cette violence en nous. Je crois qu’il faut arriver à la domestiquer, l’apprivoiser, comprendre que l’on ne tue pas la violence par la violence, et qu’il n’est pas besoin de la symboliser dans un taureau.» Paul Barge, ex aficionado
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TOXIC / Obésité malbouffe, maladies : enquête sur les vrais coupables Par William Reymond, chez Flammarion; Coll. ENQUÊTE
EXTRAITS - EN VRAC
Le principe du glouton : si le client voulait en manger plus, il n’avait qu’à commander un second hamburger, une autre portion de frites ou un Coca-Cola supplémentaire. Le succès du principe du glouton est fondé sur différents mécanismes. Celui de la honte est évidemment primordial. Le message inconscient reçu par un homme dévorant deux portions de frites et celui d’un autre engouffrant la même quantité mais dans un seul contenant est complètement différent. (Déculpabilisation; d’où les contenants uniques à double et triple portions. Macho meal – Thickburger, Triple Whooper, spécial King-Kong – food porn)
Le dilemme de l’omnivore et le principe du glouton éclairent d’une lumière fascinante l’interaction entre la nourriture et l’homme. En fait, pour tout dire, malgré des millénaires d’évolution, l’espèce humaine reste habitée par ses origines animales. Aussi, notre vie se voit-elle guidée par deux facteurs incontournables : le sexe et la nourriture. Le premier assure notre reproduction. Le second, notre existence. Ensemble, ils garantissent la survie et la transmission de nos gènes.
Élevage industriel
La première réalité de l’élevage industriel est quantifiable. À l’échelle mondiale, elle correspond à une multiplication par quatre de la production de viande dans les cinquante dernières années. 20 milliards de têtes de bétail éparpillées sur la planète, soit plus de trois fois la population humaine.
Une fois encore, les États-Unis assument dans ce domaine leur rôle de première puissance avec 60 millions de vaches, 100 millions de porcs, 300 millions de dindes et 7,6 milliards de poulets. Non, je vous l’assure, il ne s’agit pas d’une erreur de frappe : chaque année défilent dans les abattoirs plus de poulets qu’il y a d’êtres humains sur terre.
L’utilisation d’eau est faramineuse, de même que celle de pétrole (transformation, transport, contenants de plastique, etc.)
Rien de ce qui se passe derrière les enclos d’élevage industriel n’intéresse l’opinion publique. En bout de course la viande sur pied amène son lot d’ennuis cardio-vasculaires, de résistance aux antibiotiques et de cancers. Si personne ou presque ne cherche à effectuer ce voyage en terres d’élevage industriel, c’est parce que l’ignorance constitue pour beaucoup la meilleure garantie de leur tranquillité et de leur confort, croient-ils.
Nous vivons dans un monde où nous consacrons plus de temps et d’énergie à sélectionner le bon iPod, le meilleur téléphone portable et le dernier pantalon à la mode qu’à choisir intelligemment nos aliments. En confiant notre nourriture à des multinationales – dont le seul intérêt est le profit -, nous avons abandonné une part de nous-mêmes. Et ce qui se passe derrière les murs des fermes industrielles est le terrible miroir de notre échec.
C’est avec ça qu’on nourrit le bétail…
L’entreprise Booker Packing Co (BCP) s’est spécialisée dans la récupération sous le nom de North Texas Protein. Le rendering, comme on le nomme ici, est l’activité la plus discrète de l’industrie de la viande. Elle est pourtant bien nécessaire puisque, chaque jour, dans les 276 unités du pays semblables à celle de Booker, on « recycle » les carcasses animales qui, sinon, iraient polluer le pays. Le rendering comprend deux étapes majeures. Booker "transforme" 600 têtes de bétail chaque jour. Un rythme presque artisanal en comparaison des centres du Middle West où la cadence, infernale, dépasse les 400 boeufs à l'heure."
D’abord les employés – souvent de la main-d’œuvre immigrée et précarisée – déversent les cadavres dans une énorme cuve, laquelle contient d’énormes mâchoires métalliques broyant le tout. Le mélange concassé est transféré dans une autre cuve, sous la responsabilité du «chef», dénomination qui ne relève d’aucune hiérarchie mais se réfère avec ironie au métier de cuisinier. Car son rôle consiste à rendre cette activité profitable, en supervisant la préparation d’une « soupe » franchement écœurante.
Après une heure de cuisson à 135 degrés, une épaisse masse jaune monte à la surface du mélange. Un suif précieux car, une fois récupéré, il va faire le bonheur de nombreuses industries. Plus particulièrement celle des cosmétiques, qui utilise cette graisse animale cuite dans les bâtons de rouge à lèvres, les déodorants et les savonnettes. Le reste de la mixture donne son nom à la branche de BPC. À nouveau passé au broyeur, le surplus de liquide se voit séché puis transformé en poudre. Une poussière grise, concentrée en protéines, prête à venir « enrichir » la nourriture du bétail élevé à la chaîne.
Nous le savons depuis la crise de la vache folle, mais le constater ainsi soulève toujours le cœur. Cette « poussière grise » montre que l’industrie agroalimentaire est parvenue à transformer les bovins en espèce cannibale, qui se nourrit des restes cuits de ses semblables.
Mais il y a pire encore.
La « soupe » ne contient pas uniquement des carcasses d’animaux d’abattoir. On y trouve aussi des litres de graisse issus de l’industrie du fast-food, provenant de restes de cuisson et d’huile de friture. La viande périmée des supermarchés termine également sa course dans cette mixture. Comme il faut faire vite et que les employés n’ont pas assez de bras, on la déverse dans la cuve sans même prendre le temps de la retirer des emballages et des barquettes en polystyrène expansé. Comme si cela ne suffisait pas, on y jette aussi les sacs verts venant des centres vétérinaires et des fourrières. Leur contenu? Quelques-uns des 6 à 7 millions de chats et chiens euthanasiés chaque année aux États-Unis.
Est-ce tout? Eh non, car la « recette » est complétée par le roadkill, les dépouilles de multiples espèces d’animaux écrasés ramassées en bordure de route!
L’assaisonnement final – un renvoi direct aux 83% de poules contaminées. En effet, depuis dix ans, le rendering inclut dans sa recette les plumes et matières fécales récupérées sur le sol des élevages en batterie.
La formule fait, paraît-il, des miracles parce que la tonne de « protéines » ne coûte que 45 dollars lorsque la même quantité de luzerne est trois fois plus chère. Ensuite parce que celle-ci transforme les vaches en véritables boules de graisse. Autre « détail » : afin d’euthanasier les animaux, les vétérinaires leur injectent une solution concentrée de penthiobarbital sodique, un produit qui ne disparaît pas après la cuisson de la soupe. En outre, la majorité des cadavres provenant des fourrières portent des colliers anti-puces et antiparasitaires à base de dimpylate. Cet insecticide ne s’évapore pas non plus dans les cuves de BPC. Tout comme les traces d’hormones et d’antibiotiques détectées dans « l’engrais de poulet » et les intestins des porcs et des bœufs.
Cette poudre est ignoble est toxique. Elle est l’aliment de base des bœufs qui, demain, seront transformés en hamburger à 99 cents. Et alors, ce venin sera au fond de nos estomacs.
Les pesticides n’ont pas seulement conquis le gras des bœufs, ils ont aussi colonisé l’eau. Pire, ils se sont durablement installés dans nos assiettes, avec comme premières victimes, les enfants.
Avec l’industrialisation de la nourriture, une révolution que nous avons complètement ignorée s’est jouée au plus grand bénéfice de certaines compagnies. Pire, à force de matraquage et de manipulations médiatiques, l’industrie agroalimentaire a réussi à nous faire croire que nous étions les seuls responsables de nos dérives alimentaires.
Il existe un point commun entre l’augmentation de la taille des portions, la volonté de parvenir à contrôler nos cerveaux, le recours de plus en plus systématique au sirop fructose-glucose, la concentration de l’élevage, la pollution des fruits et des légumes, l’utilisation de conservateurs toxiques… Tous dessinent la face cachée de l’industrialisation de l’alimentation. Des coulisses où, sur l’autel du profit, on sacrifie notre santé.
La pandémie d’obésité, et les effets dramatiques l’accompagnant, n’est en rien une fatalité. Son éradication ne passera assurément pas un appel aux vertus individuelles. Même si « manger moins et bouger plus » relève du conseil plein de bon sens, ce dernier est éminemment insuffisant pour répondre à la crise.
La priorité, désormais, est de traiter le cœur du problème : comment vivre et que faire d’un monde devenu toxique?
Certes, les solutions existent. Mais pour s’imposer, elles ont besoin de deux révolutions.
D’abord, celle de nos esprits. Avant d’être consommateurs, nous sommes citoyens. Nos trois repas quotidiens sont autant d’occasion de voter. Voter en faveur du modèle viable pour l’environnement, notre santé, et moralement acceptable. Notre pouvoir est avant tout celui de l’achat.
Mais voilà, si mon pouvoir d’achat m’offre le privilège d’assurer aux miens une assiette sans danger, ce choix est réservé à une minorité. Car manger bien est désormais une source d’inégalité. Les pauvres sont aujourd’hui massivement représentés de plus en plus dans les rangs des obèses. Comme à Rio Grande City, leur pouvoir d’achat les cantonne quasi exclusivement à la nourriture industrielle. En confiant notre alimentation aux géants de l’agroalimentaire, nous leur avons laissé le droit d’installer des régimes d’apartheid nouveaux.
La malbouffe tue. Il faut donc une intervention gouvernementale pour contraindre certaines compagnies à cesser de nous empoisonner. Car, distribuer des bons points aux compagnies, inciter les individus à consommer plus de fruits et moins de graisse, est largement insuffisant.
Demain, parce qu’il y va de notre survie, nous reprendrons le contrôle de nos assiettes.
Demain, parce qu’il est question de l’avenir de nos enfants, nous quitterons les frontières nauséabondes de cet univers toxique.
Tout cela est encore possible.
Vous en avez le pouvoir.
La preuve?
Après des années de dérives, je venais de le faire.
J’avais trente-cinq ans et, pour la seconde fois, je venais de naître.
-- William Reymond
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QUELQUES STATISTIQUES
Source : Ekopedia
Approximativement 67% des terres arables sont utilisées pour élever du bétail dans le monde. En Amérique centrale, en 40 ans, 40% de la forêt primaire tropicale a été défrichée par brûlis principalement pour faire place à des pâturages. Le Brésil voit se dérouler un phénomène identique dévolu à la culture de soja OGM de la firme Monsanto pour produire de la lécithine de soja que l'on retrouve dans les biscuits de supermarché. Les sous-produits restant (tourteau de soja) sont importés vers les élevages intensifs et fournissent donc des protéines à bas prix pour ce type de bétail. De nos jours, un Européen mange en moyenne 130 grammes de viande par jour (source FAO). S'il s'agit de viande de bœuf par exemple, il faudra 3600 litres d'eau pour la produire. À titre de comparaison, pour produire la même quantité de blé, il faut 200 litres d'eau mais il faut relativiser car les populations des pays industrialisés usent de pratiques non vivrières bien plus incohérentes comme le lavage des voitures, les canons à neige, les piscines, les baignoires au lieu des douches, etc. Ceci pause, en revanche, un problème dans les pays d'élevage naturellement pauvres en eau comme l'Australie.
Source : http://www.planetoscope.com/?catID=45
(Plusieurs données concernent plus spécifiquement la France, mais vous pouvez multipliez ces données par 2 - ? - pour l’Amérique du Nord et du Sud…)
Selon la FAO, plus de 106 millions de tonnes de viande porcine devraient être produits en 2010, soit plus de 3300 kilos par seconde; plus de 66 millions de tonnes de viande bovine, soit plus de 2100 kilos par seconde. 30,000 tonnes de viande cheval sont consommées en France chaque année, ce qui représente 20,000 chevaux abattus par an. Selon le ministère de l'alimentation, de l'agriculture et de la pêche, pour l'année 2008, la production totale bovine s'établit à 6,03 millions de têtes, en baisse de 1,5 % par rapport à 2007. La consommation de viande bovine accuse un repli de 1,2 % sur l'année et retrouve le volume atteint en 2006. Selon le ministère de l'alimentation, de l'agriculture et de la pêche, la production porcine de 2008 était très proche du niveau de 2007 avec 25,6 millions de têtes.
Chaque année, 37 millions de canards et 700,000 oies sont gavées en France. La production de foie gras représente 1,17 kilos par seconde en France, soit 17,000 tonnes et 20,500 tonnes au niveau mondial.
La production mondiale actuelle du saumon atlantique est de 1,2 million de tonnes par an, soit plus de 38 kilos par seconde. Le saumon atlantique (issu d'élevage) constitue plus de 90% du marché du saumon d'élevage, et plus de 50% du marché global du saumon. 75 % proviennent de la Norvège et du Chili. 273 millions de tonnes de viandes sont produites chaque année dans le monde. 38 kg de viande étaient consommés par chaque habitant de la planète en 2009 (en moyenne bien sûr).
On estime que chaque Terrien consomme 730 grammes de viande par semaine soit plus que les 500 g que préconise le GIEC pour chaque personne à l'horizon 2050 dans un scénario de stabilisation du climat. Un Chinois ne consommait que 20 kg de viande par an en 1985 contre 50 kg en 2008.
À apport calorique égal, il faut plus de céréales pour produire de la viande que pour fabriquer du pain : 3 kg de céréales pour 1 kg de porc, 8kg pour 1 kg de bœuf. Environ 135 millions de dindes sont élevées chaque année en France, et la plus grande partie est élevée intensivement, dans des hangars sans fenêtre, qui deviennent très vite sales, humides et qui peuvent contenir 25,000 volailles (6,5 à 8 dindes par m2).
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Yeeeeeeeee-haw! Tu seras un Cowboy, mon fils...
Mon Jul 5, 4:17 PM
CALGARY, Alberta (Reuters) - An animal rights group said on Monday that Calgary's largest newspaper has agreed to run an advertisement critical of the Western Canadian city's world-famous Calgary Stampede rodeo. The Vancouver Humane Society's full-page ad showing a calf being roped by a cowboy under a banner saying "That's Entertainment?" ran near the back of Monday's Calgary Herald. Last year the newspaper refused to publish an ad calling for a ban on the calf-roping event. (Reporting by Scott Haggett; editing by Peter Galloway)
Aucun être vivant ne mérite de tels traitements pour l'utilitaire, encore moins pour le divertissement.
«Si la cruauté humaine s'est tant exercée contre l'homme, c'est trop souvent qu'elle s'était fait la main sur les animaux.» (Marguerite Yourcenar, 1903-1987)
En Amérique du Nord, pour justifier les rodéos on invoque les «traditions ancestrales», et beaucoup de visiteurs croient qu’il s’agit là d’une pratique de ranching traditionnel faisant partie de l'héritage western. En fait, le rodéo est en grande partie basé sur un mythe car plusieurs de ses constituants ont été inventés au 20e siècle. Plus important, le rodéo a un côté noir : abuser des animaux au nom du divertissement. Un spectacle cruel, un concept barbare. Au 21e siècle, nous continuons de le présenter comme une attraction touristique et un symbole de notre culture.
Le fameux Stampede de Calgary jouit d’une renommée internationale, et attire des milliers de touristes à chaque année. Cependant, le rodéo attire aussi de plus en plus de critique, car beaucoup de groupes anti-rodéo font campagne et renseignent le public.
La Vancouver Humane Society, une organisation de protection des animaux de la Colombie-Britannique, est l'un des principaux groupes anti-rodéo du Canada, et elle reçoit l'appui d’un public considérable. La ville de Vancouver a interdit le rodéo et, dans le Surrey voisin, le rodéo de Cloverdale a interdit toutes les épreuves de capture au lasso. C’est maintenant le tour du Stampede de Calgary de faire l'objet d'une campagne de dénonciation.
Cette société de protection des animaux, The Vancouver Humane Society, n'est pas seule à s’opposer au rodéo. Pratiquement tous les organismes de protection des animaux en font autant au Canada, y compris The Canadian Federation of Humane Societies et The Humane Society of Canada. L’opposition vient du fait que la plupart des épreuves de rodéo comportent l'utilisation de la peur, du stress et/ou de la douleur pour contraindre les animaux à s’exécuter. Les risques de blessures ou de mortalité chez les animaux est considérable. Ces risques et la souffrance que les animaux supportent sont révoltants, étant donné l’aspect inutile et frivole du rodéo, considéré comme un divertissement.
«L’homme est véritablement le roi de tous les animaux, car sa cruauté dépasse celle des animaux. Nous vivons de la mort des autres. Nous sommes des tombes marchantes.» Léonard de Vinci, 1452-1519, végétarien – preuve que ça ne rend pas stupide…
“Of all the creatures that were made, man is the most detestable. Of the entire brood he is the only one -- the solitary one -- that possesses malice. That is the basest of all instincts, passions, and vices -- the most hateful. He is the only creature that has pain for sport, knowing it to be pain. Also – in all the list he is the only creature that has a nasty mind.” -- Mark Twain's "Autobiography"
“Of all the animals, man is the only one that is cruel. He is the only one that inflicts pain for the pleasure of doing it. It is a trait that is not known to the higher animals.” -- Mark Twain "The Lowest Animal"
Ce que vous pouvez faire pour que soient bannies la capture des veaux au lasso et autres pratiques cruelles du rodéo :
- Écrivez aux organisateurs du Calgary Stampede Rodeo
Vern Kimball
Chief Executive Officer
Calgary Stampede
Box 1060 Station M
Calgary, Alberta
T2P 2K8
Tel: 403 261 0101 (local)
Tel: 1 800 661 1260 (North America toll free)
Fax: 403 265 7197
Email: vkimball@calgarystampede.com
- Commentez sur le site web du Calgary Stampede http://calgarystampede.com/about/contact/commentsinfo.html
- Écrivez aux médias qui font la promotion du Stampede, utilisez le réseau Internet, participez aux talk shows.
- Pétition en ligne à signer : http://vancouverhumanesociety.bc.ca/rodeos.html
http://taomugaia.canalblog.com/archives/2010/05/index.html
Dauphins - Yves Paccalet le 16 mars 2010 :
http://www.yves-paccalet.fr/blog/categories/dauphin/
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Cessons l'abattage des chevaux au Canada
Février 2010 - Si vous aimez les chevaux et que le sort qu’on leur réserve vous inquiète visitez : http://www.refugerr.org/ . Les propriétaires de ce refuge offrent une seconde vie et assurent une mort digne aux chevaux qui normalement aboutiraient à la «viande».