31 octobre 2014

Développement... durable?


Source textes : Le nouveau phalanstère *

Énergies

La question de l’énergie est emblématique de la complexité des enjeux du Développement Durable. On voit particulièrement bien qu’il s’agit d’un problème irréductible à une formule simple: problème écologique, mais aussi économique, social, politique et militaire…

C'est d'abord la question essentielle qui définit la civilisation moderne puisque le couple charbon-pétrole a rendu possible le grand bond en avant qui, depuis deux siècles, nous a fait entrer dans la civilisation industrielle et technoscientifique. Pour exemple, la consommation de charbon avait augmenté de 4000% entre 1800 et 1900! Remarquons que cet essor technoscientifique avait pu servir de légitimation au colonialisme : les pays industrialisés avaient bonne conscience à «civiliser» les «barbares» du monde entier! Le début du XXe siècle assiste à la seconde révolution énergétique, celle du gaz, du pétrole, des carburants, de l’électricité au charbon. Depuis 1859, la demande et la production ont cru proportionnellement, jusqu’aux Trente Glorieuses.

Mais notre début de XXIe siècle est la fin d’un cycle; la pénurie s’annonce. Les réserves se raréfient, les coûts augmentent. Les agrocarburants sont très contestés sur le plan économique, de même que le nucléaire sur le plan de la santé, ou l’éolien qui ne va pas non plus sans poser des problèmes de pollution sonore ou de nuisances pour les oiseaux… Le débat est vif, politique, pluridisciplinaire, complexe. Et c’est le début du désenchantement de Prométhée.

La politique énergétique des pays industrialisés servie par l’OMC et le FMI a entamé la crédibilité de ces institutions : la loi du marché c’est-à-dire la mise à disposition des ressources naturelles au plus offrant, a entamé leur crédibilité. Le besoin d’une autre gouvernance mondiale et d'une "justice énergétique" (concernant l'allocation équitable des ressources) se font sentir. En effet, 17% de la population mondiale consomme 57% des ressources de pétrole, 50% du gaz, 84% de l’électricité nucléaire, produise 50% des émissions de CO2. Bruxelles subventionne les paysans de l’EU qui ruinent ainsi les paysans africains ou indiens ; un enfant meure alors de faim toutes les 6 secondes, soit 15 000 à 16 000 enfants/an, etc. Les écologistes humanistes (Pierre Rabhi et alii) interrogent ce pillage et ce gaspillage. Faut-il redire avec Hervé Kempf que «Pour sauver la planète, [il faut sortir] du capitalisme» et redire avec Proudhon que «la propriété, c’est le vol»?

Dans quelle mesure cette politique économique du FMI et de l’OMC a-t-elle exacerbé les conflits Nord-Sud, et porte-t-elle la responsabilité du terrorisme? Les médias, l’internet ont fait connaître au monde entier le sort que nous avons imposé aux pays du Sud, en ajoutant à leur pauvreté le spectacle de notre débauche énergétique. Nous les avons appauvris et humiliés par le spectacle internautique de notre luxe. N'avons-nous pas transformé leur pauvreté en misère et leur tristesse en frustration, comme Majid Rahnema tente de nous l’expliquer?

Dans les années 2000, de nombreux gouvernements, américains, chinois, achètent des terres en Afrique afin d'en exploiter les sols et les sous-sols…Rien de nouveau sous le soleil : d’un côté des politiques institutionnelles qui font des hypothèses sur l’avenir, savantes mais d’une sagesse discutable, et en face, une réalité crue pour ceux qui ne sont pas nés au bon endroit.

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Érosion des biodiversités

Sigmar Gabriel (2008, Ministre allemand de l'Environnement) ou Jacques Chirac (2005) disaient que «le taux d'extinction des espèces est cent à mille fois plus élevé que le taux d'extinction naturelle».

La surpêche est un bon exemple des causes qui expliquent ce phénomène. La Commission de Bruxelles demande une réduction de 30% à 60% des prélèvements de certaines espèces de poisson (interdisant même totalement la pêche du cabillaud ou de l'anchois). 50% des poissons pêchés sont rejetés morts. Les filets à mailles fines des navires-usines travaillant pour la fabrication de farines de poissons destinées aux bétails font une concurrence discutable à l'alimentation des hommes en poisson.

Mais les causes de la disparition des espèces ne se réduisent pas à la surpêche. La surexploitation du vivant n'est qu'une cause parmi d'autres. Citons également : la destruction des milieux naturels, notamment due à la déforestation; l'invasion des espèces exotiques sur tous les continents; enfin : la pollution qui tue directement ou diminue la fécondité (exemple des alligators de Floride**).

Pourquoi s'inquiéter des espèces qui disparaissent? Ian Mac Millan dit que «ce qui compte dans la sauvegarde des condors et de leurs congénères, ce n'est pas tant que nous avons besoin des condors, mais que nous avons besoin des qualités humaines nécessaires pour les sauver. Ce sont précisément celles-là mêmes qu'il faut pour nous sauver nous-mêmes». Le problème de l'érosion des biodiversités est un problème moral. Il y a dans la sollicitude de l'homme envers la Nature une qualité essentielle à l'humanité de l'humain. Toutes les traditions spirituelles le rappellent : les chrétiens l'appelle agapè, amour, les confucéens chinois l'appellent shu, mansuétude, etc.

Quoiqu'il en soit de ces qualités, nous sommes entrés dans l'ère de la Sixième Extinction. La précédente eut lieu il y a 65 millions d'années; une autre eut lieu il y a 225 millions d'années, à la fin du Permien : 95% des espèces disparurent. Nul n'est capable de dire si celle que nous observons ne nous emportera pas avec elle. Ce n'est pas seulement l'humanité de l'homme qui est en question dans cette Crise, mais la survie-même de l'homme : «C'est peut-être notre tour», dit Jean-Marie Pelt.

* https://sites.google.com/a/volubilys.fr/phalanstere2/accueil

** Et, en ce qui nous concerne, l’extinction des bélugas du fleuve Saint-Laurent, entre autres espèces... Leur sort sera le nôtre, et pas dans 100 ans! Nous sommes peut-être nés «au mauvais endroit»... 

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Alliance : En politique internationale, union de deux voleurs qui ont leurs mains si profondément enfoncées dans les poches l'un de l'autre qu'il leur est difficile de s'en prendre séparément à un troisième.
~ Ambrose Bierce, 1842-1914 (Le dictionnaire du Diable)

28 octobre 2014

Fables de circonstance


 
La Lice et sa Compagne

Une lice étant sur son terme,
Et ne sachant où mettre un fardeau si pressant,
Fait si bien qu'à la fin sa compagne consent
De lui prêter sa hutte, où la lice s'enferme.
Au bout de quelque temps sa compagne revient.
La lice lui demande encore une quinzaine;
Ses petits ne marchaient, disait-elle, qu'à peine.
            Pour faire court, elle l'obtient.
Ce second terme échu, l'autre lui redemande
            Sa maison, sa chambre, son lit.
La lice cette fois montre les dents, et dit :
«Je suis prête à sortir avec toute ma bande,
            Si vous pouvez nous mettre hors.»
            Ses enfants étaient déjà forts.

Ce qu'on donne aux méchants, toujours on le regrette.
           Pour tirer d'eux ce qu'on leur prête,
           Il faut que l'on en vienne aux coups;
           Il faut plaider, il faut combattre.
           Laissez-leur prendre un pied chez vous,
           Ils en auront bientôt pris quatre.

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La lice est une chienne de chasse destinée à la reproduction.
Sur son terme : Sur le point d’avoir ses jeunes.
Lui prêter sa hutte : Geste d’hospitalité.
Échu : Arrivé à son terme.
Pour tirer : Pour leur soutirer.

Le Chien qui porte à son cou le dîné de son Maître

Nous n'avons pas les yeux à l'épreuve des belles,
           Ni les mains à celle de l'or :
           Peu de gens gardent un trésor
           Avec des soins assez fidèles.

Certain chien, qui portait la pitance au logis,
S'était fait un collier du dîné de son maître.
Il était tempérant, plus qu'il n'eût voulu l'être
           Quand il voyait un mets exquis;
Mais enfin il l'était, et tous tant que nous sommes
Nous nous laissons tenter à l'approche des biens.
Chose étrange! on apprend la tempérance aux chiens,
           Et l'on ne peut l'apprendre aux hommes !
Ce chien-ci donc étant de la sorte atourné,
Un mâtin passe, et veut lui prendre le dîné.
           Il n'en eut pas toute la joie
Qu'il espérait d'abord: le chien mit bas la proie
Pour la défendre mieux n'en étant plus chargé;
           Grand combat; d'autres chiens arrivent;
           Ils étaient de ceux-là qui vivent
Sur le public, et craignent peu les coups.
Notre chien, se voyant trop faible contre eux tous,
Et que la chair courait un danger manifeste,
Voulut avoir sa part; et, lui sage, il leur dit :
«Point de courroux, messieurs, mon lopin me suffit;
           Faites votre profit du reste.»
À ces mots, le premier, il vous happe un morceau;
Et chacun de tirer, le mâtin, la canaille,
       À qui mieux mieux. Ils firent tous ripaille;
           Chacun d'eux eut part au gâteau.

Je crois voir en ceci l'image d'une ville
Où l'on met les deniers à la merci des gens.
           Échevins, prévôt des marchands,
           Tout fait sa main; le plus habile
Donne aux autres l'exemple, et c'est un passe-temps
De leur voir nettoyer un monceau de pistoles.
Si quelque scrupuleux, par des raisons frivoles,
Veut défendre l'argent et dit le moindre mot,
           On lui fait voir qu'il est un sot.
           Il n'a pas de peine à se rendre :
           C'est bientôt le premier à prendre. 

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Nous n'avons pas les yeux ... : Nous devrions nous en garder.  
La pitance est la nourriture habituelle.
Dîné : On écrivait indifféremment «dîné» ou «dîner», «soupé», «souper» ou «soupée». Le dîner signifiait le repas de midi.
Atourné : paré.
Lopin (du latin «lobus», partie) : ma (petite) part.
La canaille : La bande de chiens (sens étymologique du terme).
Sa main : Son profit.
Se rendre : Se rendre aux raisons invoquées.

Jean de la Fontaine

Source : http://www.lafontaine.net/nouveau-site/

26 octobre 2014

Choisissez bien vos croisades


1

2

Photos : chambre d’un enfant népalais (1) et d’un enfant étasunien (2). Pour son livre Where children sleep, James Mollison a voyagé autour du globe et photographié les endroits où dorment les enfants – il est impossible d’utiliser le mot «chambre» en certains cas. Le photoreportage soulève beaucoup de questions sur les inégalités socioéconomiques, les droits des enfants, et la manière dont le milieu socioculturel et les possessions peuvent définir un enfant (ou ses parents...). http://jamesmollison.com/ 

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À chaque coin de rue ou presque, la vie nous offre une nouvelle occasion de choisir entre en «faire tout un fromage» ou bien «laisser tomber» (parce que cela n’a aucune importance). Si vous renoncez aux croisades inutiles, vous serez beaucoup plus vaillant pour remporter celles qui comptent vraiment! 
       Bien sûr, à l’occasion, vous aurez envie ou besoin de tiquer, de vous récrier ou même de ruer dans les brancards pour défendre vos positions. Mais trop de gens tiquent, se récrient ou ruent dans les brancards pour des détails insignifiants! Vaut-il vraiment la peine de transformer son existence en un champ de bataille permanent pour du menu fretin? C’est courir le risque d’accumuler les rancoeurs et de perdre de vue l’essentiel. 
       Le plus petit contretemps prend fatalement les proportions d’une catastrophe pour peu que vous vous soyez mis en tête (consciemment ou non) que tout devait marcher sur des roulettes et selon vos désirs. S’enfermer dans un tel schéma mental, c’est s’infliger une ordonnance pour le malheur et l’insatisfaction. 
       La vie est rarement telle qu’on la voudrait. Et les gens ne réagissent pas souvent comme on le souhaiterait. Il y a des tas de choses sur cette terre que nous aimons et d’autres qui nous rebutent ou nous chagrinent. Il y aura toujours des mauvais coucheurs pour vous mettre des bâtons dans les roues et des lacets qui craqueront au mauvais moment. Si vous avez l’intention de lutter contre ce principe même de la vie, vous risquez de passer toute votre existence les armes à la main! 
       Mieux vaut décider tout de suite quelles batailles valent la peine d’être livrées et quels combats ne justifient pas le déclenchement des hostilités. Si votre but dans l’existence n’est pas la perfection absolue mais une vie relativement dépourvue de stress, vous vous apercevrez que la plupart des conflits vous éloignent de votre aspiration au calme. Est-il donc si important de prouver à votre épouse que vous avez raison et qu’elle a tort? De vous fâcher avec quelqu’un parce qu’il a commis une simple boulette? Est-ce que le choix du restaurant ou du film de ce soir vaut une dispute? Une égratignure sur votre voiture est-elle un casus belli digne d’une action en justice? Le fait que le voisin refuse obstinément de garer sa voiture ailleurs que sous vos fenêtres mérite-t-il de devenir un sujet de débat à l’heure de vos repas de famille? Et pourtant, voilà le genre de guerre que certains d’entre nous livrent à longueur d’existence! 
       Et vous? Comment choisissez-vous vos croisades? Dressez-en la liste. Si elle ressemble à la mienne il y a quelques années, vous avez peut-être besoin de reclasser vos priorités... 
       Pour vous simplifier la vie, il convient d’éviter les déclarations de guerre intempestives. Un beau jour, vous découvrirez avec surprise que vous ne ressentez presque plus jamais le besoin de vous battre...

~ Richard Carlson (Choisissez bien vos croisades, p. 64)
Ne vous noyez pas dans un verre d’eau;
Cent conseils pour vous simplifier la vie!

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Si cette attitude individuelle se répandait largement dans nos sociétés (notamment parmi les jeunes), peut-être que nous éviterions les plus grandes guerres. On dira ce qu’on voudra, l’apprentissage du savoir-vivre (au lieu de la guerre) est d’une importance capitale pour atteindre un minimum de paix sur cette planète.

Les batailles extérieures sont des miroirs de nos propres batailles intérieures.

«Les traités de paix avec soi-même sont souvent les plus difficiles à conclure.»
~ Romain Gary

«La colère est un moyen de défense, analogue aux diverses sécrétions de guerre des animaux : civette, sèche, scarabée à bombarde, lézard à larmes de sang, etc. Il s'agit de faire peur.»
~ Rémy de Gourmont

23 octobre 2014

Pourquoi privilégier l’État laïque?

Qu’on le veuille ou non, les attentats terroristes enfoncent inévitablement le bouton rouge : «religion».

Les religions sont des prisons psychologiques (et parfois physiques) construites sur la peur, le jugement, l'exclusion, le péché et la culpabilisation, et les promesses de salut éternel (obtenu par procuration). Alors, plus quelqu’un est désespéré ou démuni, psychologiquement et/ou matériellement, plus il a de chance de se laisser embrigader. Le marketing est plus puissant et efficace que la raison et la science.

Un auditeur racontait hier que son père était de confession musulmane et sa mère catholique, et que pour sa part il était athée : «Comment le même Dieu pouvait-il parler du côté gauche de la bouche à mon père et du côté droit de la bouche à ma mère? Ça n'avait pas de sens.»

Pourquoi y a-t-il autant de religions s’il n’y a qu’un seul Dieu?
(Illustrateur inconnu)

Le psychologue Hubert Van Gijseghem brosse un portrait peu rassurant des Canadiens considérés à risque de se radicaliser par les autorités policières. Selon notre invité, seule une surveillance rigoureuse de ces individus pourrait limiter l'effet d'entraînement et de nouveaux incidents violents. Il ne servirait à rien de tenter une intervention psychosociale pour raisonner une personne qui présente un tel trouble identitaire. Celle-ci se sent investie d'une mission et, plus on tentera de l'en détourner, plus elle risquera de passer à l'acte. (Pas de midi sans info, ICI Radio Canada Première, 23 octobre 2014)

«Il y a eu un temps où il fallait une certaine force d'esprit pour ne pas croire à Jupiter. Il en viendra un où l'on ne comprendra pas qu'on ait pu croire en Dieu. La Religion ne transforme pas l'homme. Elle n'a jamais attendri que les coeurs déjà tendres. Quant aux coeurs durs, elle les endurcit encore.»
~ Louise Ackermann (1813-1890)

“The fact that a believer is happier than a skeptic is no more to the point than the fact than a drunken man is happier than a sober one.”
~ George Bernard Shaw

En fouillant Psychology Today, j’ai trouvé cet article faisant part d’études qui ont comparé le niveau de bien-être et de réussite dans les pays religieux et les pays laïques. Les résultats ne m’étonnent pas.

Les sociétés laïques réussissent mieux
que les sociétés religieuses
Phil Zuckerman Ph.D., 13 octobre 2014 (The Secular Life)

Si la religion dépérit, la société tombe-t-elle en décrépitude? Manifestement pas.

Les religieux conservateurs le disent et le répètent : sans la foi en Dieu, la société va s'écrouler. Si nous n'adorons pas Dieu, ne prions pas Dieu et ne plaçons pas Dieu au centre de notre culture, les choses prendront une sale tournure.
       Dans son classique Reflections on the French Revolution (Réflexions sur la Révolution française), Edmund Burke fait valoir que la religion est la base de l’ordre social (civil). Voltaire, le célèbre philosophe rationaliste, faisait valoir que sans le théisme la société ne pourrait pas fonctionner; qu’il était nécessaire que les gens aient «l'idée d'un être suprême et créateur profondément gravé dans leur esprit» afin de maintenir un ordre moral social. De même, Alexis de Tocqueville soutenait que la foi religieuse était «indispensable» pour le bon fonctionnement social, que l'irréligion et le libertinage menaçaient «dangereusement» et «pernicieusement» le bien-être de la société, et que les non-croyants devraient être considérés comme les «ennemis naturels» de l'harmonie sociale.
       Plus récemment, Newt Gingrich avançait que tout pays qui tente de «chasser Dieu de la vie publique» allait sûrement faire face à toutes sortes de problèmes sociaux, et qu’un pays laïc serait «franchement, un cauchemar». En effet, au lendemain du massacre des écoliers de Newton au Connecticut, Newt Gingrich a publiquement déclaré que cette violence était le résultat évident et inévitable de la laïcité dans notre société. Mike Huckabee a approuvé. 
       Ainsi va la vieille hypothèse : la religion est la colle nécessaire pour maintenir la société ensemble. Et inversement, la laïcité est un danger pour le bien-être de la société. Si les gens se détournent de Dieu et cessent d'être religieux, alors la criminalité augmentera, la corruption augmentera, la perversion percolera, la décence diminuera, et toutes les manifestations de la misère et de la malfaisance prédomineront.

C'est une hypothèse intéressante. Perpétuellement vantée. Et fausse.

Considérons, par exemple, le plus récent rapport de Organization for Economic Co-operation and Development [Organisation de coopération et de développement économiques] – récemment résumé sur le site web 24/7wallstreet.com – qui répertorie les dix états où la qualité de vie est la pire et la meilleure. Selon cette analyse multisectorielle, qui tient compte d'une multitude de facteurs reliés au bien-être social, dans les états américains dont la qualité de vie est la pire les individus sont plus croyants/plus religieux (comme au Mississippi et en Alabama), tandis que dans les états où la qualité de vie est meilleure les individus sont moins croyants/moins religieux (comme au Vermont et au New Hampshire). 
       Si vous êtes curieux de savoir quels sont les états les plus/moins religieux, visitez simplement Pew Forum’s Religious Landscape Survey. Tout est là. Ensuite, vous pouvez aller plus loin en vérifiant comment les différents états évoluent en matière de bien-être social. La corrélation est claire, flagrante : les états plus laïques ont tendance à mieux réussir que les plus religieux selon une foule de critères d’évaluation, incluant le taux d’homicides et de crimes violents, le taux de pauvreté, d'obésité et de diabète, le taux de maltraitance envers les enfants, le niveau d'éducation et de revenu, le taux de chômage, le taux de prévalence des maladies sexuellement transmissibles et des grossesses chez les adolescentes, etc. Voyez par vous-même : presque toutes les évaluations sociologiques de bien-être indiquent que les états les plus laïques où le taux de croyance en Dieu et de fréquentation des églises est le plus faible sont ceux qui réussissent le mieux tandis que les états où le taux de croyance en Dieu et de fréquentation des églises est le plus élevé sont ceux qui vont le plus mal.

Et devinez quoi? La corrélation tient également à l’échelle internationale.

Comme je l'ai expliqué dans mon livre Society Without God (Société sans Dieu), et longuement développé dans mon plus récent ouvrage Living the Secular Life (La vie laïque), aujourd'hui, les nations démocratiques qui sont les plus laïques, comme la Scandinavie, le Japon, l’Australie, les Pays-Bas, etc., sur le seul critère du bien-être, s'en tirent beaucoup mieux que les nations  les plus religieuses aujourd'hui, comme la Colombie, la Jamaïque, le Salvador, le Yémen, le Malawi, le Pakistan, les Philippines, etc. 
       Le professeur Stephen Law de l'Université de Londres disait : «Si la baisse du niveau de religiosité était la principale cause des… maux sociaux, nous devrions nous attendre à ce que les pays qui sont actuellement les moins religieux aient plus de problèmes. C'est l’inverse qui est vrai.»

Examinons des exemples précis.

La fondation Save the Children publie à chaque année un «Mother’s Index» où ils classent les pires et les meilleurs endroits de la terre pour être une mère. Les meilleurs endroits sont presque toujours dans les pays les plus laïques de la terre, alors que les pires sont dans les pays les plus croyants. L'organisation à but non lucratif Vision of Humanity publie à chaque année un «Global Peace Index». Selon leur classement, les nations les plus pacifiques de la terre sont presque toutes parmi les plus laïques, tandis que les moins pacifiques sont presque toutes parmi les plus religieuses. Selon l’étude mondiale sur les homicides de l'Organisation des Nations Unies (2011), les 10 nations ayant le taux d'homicides volontaires le plus élevé sont toutes très religieuses/théistes, par contre celles qui se trouvent au bas de la liste – les nations ayant le taux d'homicides le plus bas – sont presque toutes très laïcisées. (...)

Les sociétés s'écroulent en devenant plus laïque? Manifestement pas.

Et donc, cette vieille hypothèse  à savoir que la religion est une condition sine qua non pour avoir une société saine, harmonieuse et sécuritaire peut et doit aller moisir dans le même lit que les autres faussetés du même ordre.

Source : http://www.psychologytoday.com/

Image : http://www.lettersofnote.com

Complément :

En 1903, un journal du Kentucky, «Blue-grass Blade», invita ses lecteurs à contribuer à une future chronique : «pourquoi je suis athée». Des centaines de lettres arrivèrent et plusieurs furent compilées et réimprimées par Thomas Lawson dans un ouvrage intitulé Letters from an Atheist Nation, plus d'un siècle plus tard, en 2011.

Why I am an atheist  

Because it has dawned upon me that it is right to be so, and upon investigation I find no real evidence of the divine origin of the scriptures. And because I cannot, as a refined and respectable woman, take to my bosom as a daily guide a book of such low morals and degrading influences. Written by a lot of priests, I cannot accept a salvation that is based wholly upon the dreams of an ancient and superstitious people, with no proof save blind faith. 
       Everything that so many people think transpires from the supernatural, and many things that would really perplex the average mind, have a natural and material foundation in the workings of the human mind; that is, things that are not connected with our solar system. 
       It is ignorance of the scientific working of their own natures and mind that keep so much "mystery" in the air; and as long as there is a mystery afloat the people will ascribe it to the supernatural. 
       I am an Atheist because I know the Bible will not do to depend upon. I have tried it, and found it wanting. 
       In fact, I found in the scriptures the origin of woman's slayer, and that it was one of God's main points to oppress women and keep them in the realms of ignorance.

I am in the ranks of Liberalism because of its elevating principles, its broad road to freedom of thought, speech, and investigation.

Minnie O. Parrish, alors âgée de 23 ans, divorcée et mère de quatre enfants. Elle deviendra plus tard la première femme médecin à pratiquer dans le nord du Texas.

 

Autres lettres : 
 
May 17, 1903
 
I am an Agnostic because it is a principle that stands for truth and honor, because it is a principle that is devoid of hypocrisy, deceit, and superstition, because it is a principle that would maintain an open court of investigation. I am an Agnostic because it is a principal that spurns faith and courts facts, and stands for every virtue, liberty, fraternity, equality, and humanity, and for the further reason because it is a principle that stands shoulder to shoulder with the Atheist and the materialist.   
 
J.E. Arnold
Nebraska, Indiana

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May 17, 1903

I am an Agnostic because there is no God save Nature. There is no proof to prove that there is a God such as the Christian Bible describes. It is all presumption, perpetrated and kept alive be priests and preachers for revenue “only”. No person that is capable of reason without prejudice can believe the contradictions and unreasonable statements made in that holy book. That book contains more monumental obscenity that any other book in print today, and should be excluded from the libraries of all moral people.

Erastus E. Eads, M.D.
Los Angeles, California

Compilation:
http://books.google.ca/books?id=XuA29_EG21gC&printsec=frontcover&hl=fr#v=onepage&q&f=false

 

22 octobre 2014

Aucun refuge contre la folie humaine…

Comment prévoir l’imprévisible? Paradoxe insoluble. Car les actes de terrorisme sont par définition imprévisibles. 


En résonance avec l’attentat au Parlement d’Ottawa

«Les croyances religieuses sont comme les vieilles dents : cela branle, mais cela tient. Je me laisse aller avec d'autant plus d'abandon à ma haine contre la Religion, que je sens que cette haine est généreuse et qu'elle a ses racines dans les parties les plus élevées de mon être. C'est mon amour pour le bien, pour la justice et l'humanité, qui me rend hostile à ces monstruosités d'égoïsme et de fanatisme auxquelles tout dévot, s'il est conséquent avec lui-même, ne peut échapper.»
~ Louise Ackermann; 1813-1890 (Pensées d'une solitaire)

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«Deux choses nous éclairent, qui sont toutes les deux imprévisibles : un amour et une mort. C'est par ces événements seuls qu'on peut devenir intelligents, parce qu'ils nous rendent ignorants. Ces moments, où il n'y a plus de social, plus de vie ordinaire, sont peut-être les seuls où on apprend vraiment, parce qu'ils amènent une question qui excède toutes les réponses.»
~ Christian Bobin (La lumière du monde)

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«Dieu n'est pas bon non plus. Il suffit de jeter un coup d'oeil sur le monde pour se rendre à l'évidence. C'est la contradiction entre cette évidence et le bon Dieu vanté par des propagandistes puérils qui multiplie les incroyants.»
~ René Barjavel; 1911-1985 (La faim du tigre)

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«L'histoire des religions, même les plus avancées, est horriblement mouvementée. Leurs enseignements ont inspiré certains hommes à poursuivre la sainteté; elles ont servi à d'autres de justification à tous genres d'activité destructrice et diabolique.»
~ Aldous Huxley; 1894-1963 (Les portes de la perception)

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«Quelle universelle folie! Quelle vaste maison de fous est le monde! De pauvres pantins, d’absurdes marionnettes, c’est là tout ce que sont les plus grands d’entre les humains. Mon Dieu que tout cela est compliqué et que la Paix, le repos sont difficiles à rencontrer si on les cherche en dehors de soi-même dans les circonstances extérieures.»
~ Alexandra David-Néel

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«Il faut se résigner à n'avoir qu'une pensée d'homme, à mesurer l'univers avec ce millimètre.»
~ Hervé Bazin; 1911-1996 (Ce que je crois)

20 octobre 2014

Effets inquiétants de certains médicaments

Drogues légales… Beaucoup de gens en consomment sans prendre connaissance des innombrables effets indésirables ni lire les avertissements en caractères minuscules qui les accompagnent. Ils devraient peut-être le faire, et ensuite demander à leur médecin si les avantages l'emportent sur les risques et les effets secondaires.

Et puis, il y a des intrépides qui se portent volontaires pour tester les médicaments : 
    Neuf mille dollars pour un mois, 4000 dollars pour deux semaines. Les volontaires qui testent pour la première fois un médicament sur l'humain peuvent recevoir plusieurs milliers de dollars de dédommagements pour quelques semaines de leur temps, et quelques prises de sang. Certains cobayes n'hésitent donc pas à mentir pour diminuer l'attente entre les études et ainsi obtenir un salaire annuel au-delà de la moyenne canadienne. En plus de s'exposer à des risques inconnus, Dominique Forget relève que ces rats de laboratoire un peu trop volontaires peuvent même fausser les résultats des études auxquelles ils participent. 
    Audio fil Profession rat de labo :
http://ici.radio-canada.ca/emissions/les_eclaireurs/2014-2015/



Je ne conteste pas qu’il existe des médicaments utiles, efficaces et indispensables, mais quand on pense à la quantité ahurissante de médicaments inutiles ou qui causent plus de tort que de bien, on est en droit de se questionner.

Et puis, en bout de ligne, c’est le patient qui teste, sans pour autant être épargné des effets indésirables (sinon alarmants). Voici les effets secondaires de sept médicaments parmi les plus prescrits :

1. Somnambulisme / comportement violent. Le coupable? Chantix – pour aider les fumeurs invétérés à réduire leur consommation. Si vous prenez cette drogue, vous pourriez marcher sur la rue et déclencher une bagarre avec un parfait inconnu. En d'autres mots, ce médicament qui sert à vous botter le derrière pourrait également vous inciter à botter celui des autres.

2. Accro au jeu et au sexe. Si vous prenez du ropinirole (Requip) parce que vous souffrez du syndrome des jambes sans repos ou de la maladie de Parkinson, lisez les informations en caractères illisibles... Vous pourriez commencer à acheter beaucoup de billets de loterie, avoir des pulsions sexuelles incontrôlables ou adopter d'autres comportements compulsifs.

3. Besoin de manger incontrôlable. Difficulté à dormir? Soyez prudent si vous prenez le somnifère zolpidem (Ambien).  Beaucoup de gens ont rapporté qu’ils mangeaient pendant leur sommeil ou avaient des envies impérieuses de cuisiner. Certaines personnes affirment avoir pris le volant – à moitié endormis – pour aller acheter une collation nocturne chez le dépanneur du coin.

4. Urine bleue. Non, ce n'est pas le désodorisant de cuvette WC. Un certain nombre de médicaments rendent l’urine bleue : l'antidépresseur Amitriptyline, l'analgésique à l'indométacine (Indocin) et l'anesthésique propofol (Diprivan).  Ne vous inquiétez pas outre mesure, le bleu provient des colorants artificiels ajoutés aux médicaments.

5. Amnésie. Si vous prenez des statines (Lipitor) pour abaisser votre taux de cholestérol, vous pourriez éprouvez des pertes de mémoire temporaires. Pourquoi? Ces médicaments empêchent votre organisme de créer le cholestérol nécessaire à certaines fonctions neurologiques.

6. Perte de l’odorat. Prenez-vous du Vasotec pour contrôler votre pression artérielle? Ne soyez pas surpris si vous perdez votre sens de l'odorat (un problème appelé anosmia). C'est rare, mais une poignée de gens éprouve une dégradation des sens. Vous pouvez même perdre le sens du goût.

7. Vision floue et bleutée. Si vous prenez du Viagra (sildenafil citrate) pour améliorer vos performances sexuelles, sachez que vous risquez d’avoir quelques problèmes de vision – floue, teintée de bleue, et même de la difficulté à distinguer le bleu du vert.

Alex A. Kecskes
Care2

19 octobre 2014

Musique et système immunitaire

Peut-être qu’on pourrait essayer les suggestions du Dr Frances Le Roux dans les dispensaires où l’on traite l’Ébola, tant pour le bénéfice des patients que du personnel soignant. Bien sûr, la bronchite et la pneumonie ne posent pas les mêmes problèmes que l’Ébola. Mais, rien à perdre à utiliser la musique en complément, c’est dans l’ordre du pari de Pascal : «l'acte de foi n'est pas moins raisonnable que beaucoup de gestes que nous posons dans la vie quotidienne dont le fondement ne paraît pas plus certain». 

La musique : un remède?

«Oubliez la pomme par jour; pour être en santé, essayez 20 minutes de musique classique par jour.» ~ Dr Frances le Roux

La physiothérapeute Frances le Roux, a fait des recherches pour voir si la musique pouvait améliorer l’état des patients atteints de maladies pulmonaires infectieuses.

Dr Le Roux, dont l'étude a été récompensée par l'Université de Stellenbosch, affirme que l'utilisation de la musique comme soutien au traitement médical est récente en Afrique du Sud, mais qu’elle est courante en Allemagne et aux États-Unis, qu’il s’agit d’un domaine de recherche établi sur les normes professionnelles de l'International Music-Medicine Association.

En physiothérapie, la spécialité du Dr Le Roux, la musique contribue à améliorer le résultat d’un traitement. Elle souligne que toutes les musiques ne conviennent pas – une musique spécifique a des effets spécifiques – et que pour son étude elle a utilisé le chant choral, en particulier le Magnificat de J.S. Bach.

J.S. Bach - Magnificat BWV 243; Coro del Friuli Venezia Giulia
(Plusieurs versions complètes sont disponibles sur Youtube, d'une durée de 28 minutes)
J'ai tellement écouté cette pièce quand j'étais jeune, c'est quasi insensé; mais je vais m'y remettre... Vous aimerez peut-être:
http://artdanstout.blogspot.ca/2014/10/melomanie-du-jour.html 



L'électroencéphalographie a prouvé que la musique en mode majeur renforçait l’humeur positive ou le sentiment de bonheur, tandis que la musique en mode mineur renforçait le sentiment de tristesse.

Les patients du Dr Le Roux souffraient de bronchite et de pneumonie; la moitié ont été traités avec de la musique, et l'autre sans musique.

Elle étudiait les effets de la musique sur le système immunitaire, le système endocrinien (changements hormonaux) ainsi que sur l'état psychologique des patients; elle nota un changement significatif, car la musique exerçait une influence positive sur les émotions, diminuait le niveau de cortisol (l’hormone du stress) et améliorait les marqueurs du système immunitaire. «La recherche confirme l'effet de réciprocité entre le cerveau et le système immunitaire», dit-elle.

On a utilisé des tests sanguins pour mesurer les marqueurs hormonaux et immunitaires, ainsi que les variations de l’humeur selon le protocole de Profile of Mood Scale de San Diego (États-Unis). Le Roux affirme qu'il est vital que les gens sachent que lorsqu'ils ont une maladie infectieuse, le processus physiologique de l'infection entraîne des changements dans le système immunitaire de l'organisme, résultant en émotions négatives, stockées dans l’amygdale du cerveau.

«Si les émotions négatives risquent de bloquer le processus de guérison, en revanche, nous avons pu démontrer qu'avec un certain type de musique, des émotions positives pouvaient être stimulées, entravant ainsi les effets négatifs de la colère et de l'hostilité, et conséquemment favorisant la guérison. Les émotions négatives peuvent affaiblir le système immunitaire et entraîner des changements de comportement», ajoute-t-elle. 

Étant donné que ces maladies infectieuses suscitent des émotions négatives, la dépression, l'anxiété, la colère et l'hostilité surgissent souvent. Tandis que le mécontentement entraîne un blocage alpha dans le cerveau, le sentiment de bonheur stimule des substances chimiques comme la dopamine et la sérotonine, qui influencent positivement le système immunitaire. «Cela signifie que la musique peut non seulement inhiber les émotions négatives, mais également altérer la production des substances chimiques et hormonales du cerveau, et stimuler le système immunitaire.»

Apparemment, la musique contribue aussi à augmenter la présence d'anticorps dans le système immunitaire. Et, le fait de reconnaître les émotions réprimées peut non seulement améliorer le système immunitaire, mais aussi renforcer le niveau d’énergie, de vitalité, dans le corps.

«La musique renforce effectivement vos systèmes de sécurité immunitaires, donne à vos gardiens un meilleur contrôle de leurs armes, et si vous écoutez du chant choral régulièrement, vous vous prémunissez contre les cambrioleurs.»

Renforcement

«On peut conditionner le système immunitaire, car il a la capacité d'apprendre. Cela signifie qu'avec le temps le système immunitaire finit par associer automatiquement le chant choral avec amélioration de la santé, et le système immunitaire continuera ainsi de se renforcer», affirme le Dr Le Roux. «On a choisi la musique classique parce que ses rythmes s'adaptent aux rythmes naturels du corps – l’incohérence rythmique. On a remarqué qu’elle facilitait une expression plus intense des émotions que le rythme régulier. La musique classique c’est comme les montagnes russes – flux et reflux, élévation et descente, course et arrêt, puis elle respire avant de recommencer le cycle.»

Non seulement l’écoute régulière peut aider à renforcer l’immunité, mais elle stimule aussi l'esprit et l’imagination.

(Di Caelers, journaliste spécialisé en médicine, 2005) 

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Le Hard Rock est dangereux pour les poumons

Écouter du Hard Rock (ou Rock Métal) peut être dangereux pour la santé. Une équipe de scientifiques de la faculté de médecine de l'Université de Bruxelles ont tiré cette conclusion à la suite de travaux de recherche très étendus.

Selon les résultats, les compositions musicales de ce type peuvent causer des dommages pulmonaires incurables. Plus précisément, un pneumothorax : les poumons s’affaissent et perdent leur capacité d’emmagasiner l'air. Les scientifiques ont relevé des cas chez les jeunes qui assistaient régulièrement à des concerts de musique rock; et également chez des individus qui écoutaient constamment du Hard Rock dans leur voiture.

Conclusion : les médecins recommandent aux gens qui souffrent de problèmes pulmonaires d’éviter d'écouter du Hard Rock et d’assister à des concerts.

(Source : British Medical Journal, 2004)

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Le bruit et la Nature

Le bruit affecte aussi la nature. ABC Science News a rapporté que tous les bruits provenant des superpétroliers, de l'exploration pétrolière, et du matériel sonar militaire brouillent les systèmes de communications de la vie maritime. Le rapport avertit que la pollution sonore subaquatique a occasionné des changements dans les voies de migration et de reproduction des espèces marines. Un article intitulé Sound and Fury (bruit et fureur) de Garret Keizer (Harper's Magazine, mars 2001) signale que certaines espèces d'oiseaux n’arrivent pas à apprendre leurs chants d’accouplement dans les environnements bruyants; conséquemment ils ne se reproduisent pas.

Le son des jouets pour enfants sont très bruyants; certains peuvent atteindre 110 dB. Deux heures d’écoute d'une perceuse électrique équivaut à trente minutes d’écoute en continu dans une salle de jeux vidéo et cela peut provoquer la perte de l’ouïe.

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Autres effets du bruit

Les effets de la pollution sonore ne se limitent pas à la perte de l'ouïe. Les bruits forts persistants entraînent des maux de tête et d'estomac, des acouphènes, de l’irritabilité, de l’insomnie, des difficultés d'apprentissage, et même des maladies cardiaques et de l'hypertension artérielle. On rapporte que les médicaments antistress sont notamment testés sur des sujets exposés à des bruits et des sons à haut volume.

Le magazine Time a publié en 1998 un récit troublant intitulé "Mad about Noise". Il débute ainsi : «Avez-vous déjà eu envie de tuer votre voisin parce que le volume de sa musique est trop fort? C'est exactement ce que l’agriculteur Lambrinos Lykouresis, âgé de 78 ans et retraité, a fait à Lithakia, une île grecque de Zabynthos.» Lambrinos se plaignait du bruit à son voisin depuis des mois, en vain. Un soir pendant le bulletin de nouvelles qu'il avait continuellement du mal à entendre, il a soudain explosé. Il a pris son fusil de chasse et a sonné à l’appartement. Quand la femme a répondu, il a tiré trois coups à bout portant, la tuant instantanément et blessant son fils de 24 ans. Lambrinos est maintenant dans un endroit plus silencieux, une prison à sécurité maximale. C'est un exemple extrême. Mais qui n’a jamais ressenti d'irritation par rapport aux sons et aux bruits nuisibles et indésirables?

La NACD (National Academy for Child Development) étudie et expérimente des façons d’améliorer l’environnement sonore, en particulier pour les enfants. Les chercheurs décrivaient l’environnement commun de l’écolier ainsi : Max essaie de faire ses devoirs – son frère aîné écoute du rock à l'étage, une voiture passe dans la rue, des lumières fluorescentes flashent, il entend le ronflement de l'ordinateur, le son d'un avion au-dessus de la maison et sa mère qui parle au téléphone. Si en plus Max est hypersensible à certains sons il aura encore plus de mal à se concentrer, et il éprouvera de gros problèmes d’apprentissage.

Des chercheurs allemands ont noté les mêmes difficultés d'apprentissage chez les enfants qui vivent à proximité d'un aéroport. Divers chercheurs rapportent que les enfants semblent particulièrement vulnérables au bruit excessif. Même les écoles qui ne sont pas situées à proximité d'un aéroport, d’un chemin de fer ou d’une autoroute, sont soumises à beaucoup de bruit au quotidien. S’ajoutent aux bruits parasitaires comme le faible bourdonnement de l’éclairage, ceux du système de climatisation, des machines, des voix à la cafétéria ou dans les salles de gym, etc.

Pour les enfants qui sont sensibles, la pollution sonore peut être une source permanente de stress. C'est pourquoi Advanced Brain Technologies, en collaboration avec la NACD, ont cherché des moyens de créer un environnement sonore plus sain. Sur une période de plus de 20 ans, la NACD a expérimenté de nombreuses manières de filtrer le bruit, incluant le bruit blanc, des sons de la nature et plusieurs formes de musique. La NACD a parallèlement étudié le développement neurologique. Elle a conclu que les meilleurs filtres étaient la musique classique et certains sons de la nature; contrairement au bruit blanc, ils n’affectent pas la fonction auditive, et en plus, ils stimulent le fonctionnement neurologique.

Sons/bruits en décibels

Le seuil critique pour endommager ou perdre l'ouïe (si le bruit dure trop longtemps ou est constant) se situe à environ 85 dB.

Sèche-cheveux: 75-90 dB
Tondeuse à gazon : 90-100 dB
Souffleur de feuilles : 95-115 dB
Concert Rock : 110-120 dB
Stéréo portable (au plus haut volume): 115 dB
Circulation urbaine : 80-100 dB
Moteurs d’avion : 140 dB
Wagons de Métro : 100 dB
Feux d’artifice : 130-190 dB
Pistolets/carabines : 160-170 dB

Dans la même veine et plus d'info : onglet «Changement de fréquence» ci-haut.

17 octobre 2014

Armes destructrices incontrôlables

«L’Ébola donne un nom au bioterrorisme. Avant on pensait seulement à contagion, hot zone, mais là, je pense que c’est un peu la réalité qui a rattrapé la fiction.» ~ Dr Joanne Liu, présidente de Médecins sans frontières international

«Votre cheminement exceptionnel prouve que la meilleure place pour un médecin n’est pas à l’Assemblée nationale, mais avec les malades!» ~ Dany Turcotte

(Source : «Tout le monde en parle»,12 octobre 2014; ICI Radio Canada)

Enfin un médecin qui ose parler des vraies affaires!

Je suis toujours renversée d’entendre des journalistes «officiels» ou le Commun des mortels se pâmer dès qu’il est question de «théorie du complot», et qui qualifient ceux qui en parlent de paranoïaques. «Ils n’ont pas les yeux en face des trous» comme dit l’adage.
      Car qu’est-ce qu’un conflit, une guerre, sinon un complot pour s’approprier le bien d’autrui et/ou tuer de prétendus ennemis? Qu’est-ce qui empêche une nation d’enfouir des bombes en territoire convoité et de les faire détonner à distance éventuellement? Nous avons des drones capables de bombarder des cibles à l’autre bout du monde en deux secondes par commande à distance. Et qu’est-ce qui empêche une nation de propager des virus et des bactéries indétectables, invisibles? Rien. Et, la mondialisation fournit d’immenses opportunités. J’aimerais qu’un biochimiste m’explique comment on peut créer un barrage contre des virus et bactéries qui se transmettent d’humain à humain? Aille-oille.

Quand j’ai lu Filterman en 1999 (1) – je refusais de croire, comme beaucoup de monde, que des scénarios aussi invraisemblables et diaboliques puissent exister. Or en feuilletant l’ouvrage aujourd’hui, je réalise que plusieurs choses se sont concrétisées et que d’autres sont en voie de l’être. Les théories et hypothèses dont il est question ci-après font désormais partie de notre réalité quotidienne planétaire.

Avertissement de l’auteur :
Les informations divulguées dans ce livre proviennent de la presse spécialisée, de sources gouvernementales et militaires dûment autorisées, surtout américaines. Des dispositifs permettant d’interférer avec le métabolisme humain ont été réalisés dans le but de le neutraliser. Il en est de même pour les mécanismes de la nature. Ces systèmes ont été développés comme arme de nouvelle génération. Pendant que d’autres effectuent des recherches très poussées dans ces domaines, notre élite semble ne pas s’en préoccuper. On court le risque de se retrouver un jour ou l’autre exposé à des menaces inconnues et non prévues, devant lesquelles nous ne saurons pas comment réagir. Les informations publiées ici doivent donc être considérées comme un avertissement, un appel au monde politique et aux populations.

Photo via La Presse

La guerre bactériologique
(Qu’on appelle maintenant bioterrorisme)

Bien que l’écologie passe au second plan pour des raisons économiques, les gouvernements ont fini par en prendre conscience, non pas pour des raisons de santé publique, mais parce que les déchets industriels toxiques pouvaient entrer dans la composition d’armes chimiques terroristes. Par exemple certaines multinationales qui trouvaient les coûts de destruction de ces matières dangereuses trop élevés, s’en débarrassaient sur le territoire libanais, précisément dans les années 85/95. Non seulement ils empoisonnaient la population locale mais ils fournissaient de plus à domicile toutes sortes de substances chimiques ou toxiques qui peuvent très bien être utilisées pour réaliser des bombes et attentats chimiques. Il y a aussi de nombreux dépotoirs, clandestins ou non, à travers le monde. C’est un moyen comme un autre pour se procurer les substances nécessaires. Produits d’entretien, engrais, insecticides, et produits d’origine pharmaceutique peuvent suffire à réaliser de telles armes simplement en les achetant tout à fait légalement dans une grande surface.
       Si en plus on doit faire le bilan des dizaines de milliers de tonnes d’armes chimiques que chaque pays a «détruites, pardon, jetées à la mer» au mépris des lois de la nature, c’est une autre forme de guerre que nous serons obligés de livrer un jour. Il faut savoir que des obus et roquettes sont envoyés par-dessus à l’état brut avec leur charge chimique. Lorsque l’eau de mer aura corrodé l’enveloppe, on se retrouvera avec des produits toxiques dans l’eau, qui éventuellement remonteront à la surface ou intoxiqueront des poissons que l’on risque de consommer par la suite. Ne parlons pas des sous-marins qui ont coulé avec leurs missiles et ogives nucléaires.
       En temps de guerre les champs de bataille sont inondés avec des micro-ondes destinés aux moyens de communication et de détection de très forte puissance, comme les radars. Or ce magma de champs électromagnétiques influence le matériel biologique et le métabolisme humain. On peut déjà détecter des effets sur les cellules avec l’équivalent de ce que dégage le téléphone portable. Les micro-ondes pulsées perturbent le système immunitaire.
       Qui plus est, certains médicaments soumis à un champ électromagnétique intense peuvent donner naissance à  des radicaux libres ou toxines et devenir mortels à moyen terme. On assiste à des modifications des liaisons chimiques qui ne se produiraient pas sur un champ de bataille dépourvu de structures radioélectriques. Pour les mêmes causes, les armes bactériologiques, si elles sont utilisées en présence d’un radar, peuvent donner des virus mutants virulents, rendant du même coup inutilisables les antidotes et vaccins de l’agresseur.
       Parmi les principaux émetteurs de micro-ondes pulsées, citons la téléphonie cellulaire mobile, les radars ou même les champs électriques intenses des lignes EDF. Tous les systèmes de communication TDMA – AMRT – et AMRF présentent un cycle répétitif qui interférera obligatoirement avec une des composantes cellulaires du métabolisme humain. Les émetteurs télé du fait du balayage ligne-image, ou pire encore la télé numérique, présentent eux aussi des cycles répétitifs, nocifs pour la santé. Des rapports militaires et scientifiques spécifient que les ondes pulsées augmentent le stress chez les individus et diminuent la résistance du système immunitaire.
       On pourrait très bien imaginer un système d’arme à micro-ondes capable d’activer des virus ou toxines mortels pour neutraliser les troupes au sol. Les techniques aujourd’hui disponibles permettent ce type d’exploit.
       La prise de conscience par les États européens a pris naissance avec l’arsenal que l’Irak s’était constitué. L’arme bactériologique est particulièrement discrète et facile à fabriquer. Le tout repose sur des bactéries ou virus provenant de vaccins, réactivés pour générer des épidémies virulentes et mortelles.
       Il faut distinguer les virus des bactéries. Rappelons qu’un virus est 100 fois plus moins gros qu’une bactérie. Le problème, c’est que toutes ces substances sont incontrôlables en raison de leur taille. Elles peuvent être dissimulées dans une éprouvette ou même une recharge de stylo, alors qu’elles sont particulièrement nocives.
       Tous les pays ont participé pour des raisons économiques à la dispersion d’un matériel bactériologique très important à travers la planète. Si les Américains ont voulu faire continuer les recherches en Irak, après que les inspecteurs de l’ONU aient pourtant inspecté tous les sites, c’est parce qu’ils savaient ce qu’ils avaient vendu à ce pays, et qui n’avait pas été retrouvé. Voilà la vraie raison qu’ils n’ont jamais dévoilée. Ils n’étaient pas les seuls, les pays d’Europe ont participé à équiper l’Irak…
       L’inconvénient des substances destinées à réaliser ces armes bactériologiques, c’est qu’elles peuvent se retourner contre leurs créateurs, utilisateurs ou fournisseurs. Chaque année en Europe, à l’approche d’hiver, on est confronté à un nouveau type de grippe. Une année elle est espagnole, puis anglaise, italienne, chinoise, etc. On peut se poser la question si des laboratoires pharmaceutiques n’ont pas créé des virus mutants à partir de souches initiales avant de les disperser dans la nature? Dans quel but? L’argent bien sûr; en fabriquant et en vendant des centaines de milliers de vaccins le trésor de guerre se chiffre en milliards de francs. Les services secrets comme la DST ne se sont-ils jamais posé la question, et ne sont-ils pas arrivés à la conclusion que certains virus retrouvés dans le métro étaient des fabrications de laboratoire?
       Utilisée par une nation étrangère à des fins de guerre économique, cette arme aurait des conséquences désastreuses. Que devient un pays si tous ses travailleurs sont malades, si son industrie est stoppée, sans parler du gouffre de la sécurité sociale

Efficacité des différentes armes

* Une arme chimique de 300 kg tuerait environ 3000 personnes.

* Une arme nucléaire de 200 kg tuerait 40 000 personnes.

* 30 grammes d’anthrax sur une ville tuerait 200 000 personnes.

* Une arme contenant une ogive de 30 kg d’anthrax tuerait 5 millions de personnes dans une grande ville.

* À partir d’une solution de base, en 12 heures de fermentation on obtient 100 milliards de bactéries capables d’anéantir 10 millions d’individus.

Le secret de l’efficacité d’une telle arme réside dans son mode de dispersion. Il n’est pas nécessaire de rentrer dans les détails et de donner des idées. Il faut préciser que même la destruction d’un véhicule porteur d’un obus n’est pas une solution, et en vérité il n’y en a aucune. (…) Même les vaccinations utilisées lors de la guerre du Golfe ont eu une efficacité douteuse, provoquant parfois des effets secondaires imprévus encore plus nocifs. (…)
       Un traité fut signé en 1972, mais tout le monde continue ses recherches, et nous pouvons même affirmer, aujourd’hui plus encore qu’avant. (…)
       Les chercheurs japonais du camp 731 en Mandchourie avaient imaginé d’utiliser les insectes comme les mouches, les moustiques comme vecteur propagateur. Mais n’oublions pas que dans ce type de guerre, l’arroseur peut être l’arrosé. En clair, utiliser cette arme ou la détruire en bombardant des arsenaux bactériologiques peut se retourner contre l’opérateur. En effet les vents dominants peuvent faire voyager certains germes et toxines à travers toute la planète. D’autres, par contre, ne survivent pas dans l’air, et deviennent inopérants au bout de quelques dizaines de minutes.
(…)
Unités spéciales en bactériologie. Même si les gouvernements ont signé des accords internationaux sur les armes utilisant ces substances, il ne faut pas croire que les recherches ont été totalement stoppées. Ces laboratoires sont de niveau T4 et ont systématiquement doublé, car habilités à traiter des virus de niveau IV, c’est-à-dire les plus dangereux – et certains ne sont pas maîtrisables. Le seul moyen possible pour les faire disparaître en zone ambiante, est la suppression des «hôtes» humains et animaux.
       Les virologues de ces laboratoires sont appelés «cowboys» et interviennent toujours par deux. La décontamination s’effectue par des séries de douches chimiques de plusieurs types et des expositions à des bains d’ultraviolets. Dans les pays d’Afrique, on ne se contente que de chaux vive. Le niveau de pression dans ces laboratoires est différent de celui qu’on trouve ailleurs ( afin d’éviter tous risques de fuites). Le matériel qui entre, même informatique, n’en sort jamais. Il est condamné à rester à l’intérieur, même en cas de panne. De plus on n’est jamais certain qu’une toxine chimique, ou une bactérie, ne s’attaquera pas un jour aux joints, qu’ils soient en caoutchouc ou même en métal. Les militaires américains et d’autres, sont en effet les premiers à rechercher des virus capables d’attaquer les métaux comme le cuivre, l’or, le fer, et même les fibres optiques, ou les diverses variété de plastique et de caoutchouc. Le risque est qu’un jour ils perdent le contrôle de l’une de ces substances, et qu’il en résulte une catastrophe planétaire. Imaginons une bactérie gloutonne de cuivre, se propageant à travers des milliers de kilomètres de câbles téléphoniques et informatiques, ce serait la fin de notre ère technologique.

Traitement de l’eau. Même les centres civils de traitement des boues et des eaux usées peuvent être stratégiques.
       Sur tous les fleuves dotés d’une industrie lourde, on trouve tous les éléments polluants imaginables. Quand on traite l’eau pour la rendre potable, les fournisseurs sont confrontés à toutes sortes de substances à éliminer, le plus souvent par l’utilisation de bac de décantation et par filtrage. Parfois on est dans l’obligation d’utiliser des bactéries pour détruire des substances nocives, chimiques, des métaux lourds ou encore des boues radioactives. Dans les laboratoires on recherche toujours des bactéries capables de dévorer ces éléments toxiques.

SIDA, HIV Ébola. Plusieurs chercheurs ont pensé qu’il s’agissait de virus fabriqués par l’homme. Bizarrement on est obligé de constater que ces maladies contournent le système immunitaire, procédé que précisément tous les laboratoires de guerre bactériologique cherchaient à mettre au point. Malheureusement il semblerait que les créateurs aient perdu le contrôle de leur création, à moins que cela n’ait été réalisé intentionnellement. Dans quel but ces maladies auraient-elles été créées?

Trois hypothèses sont possibles : 
* L’élimination des classes sociales qui ne répondraient pas à des critères spécifiques.
* Le contrôle démographique de la population de la planète.
* L’utilisation lors d’un conflit pour rendre inopérantes les troupes adverses.

La conclusion qui s’impose c’est que jamais on ne mettra un terme aux guerres ni aux virus ou aux maladies, car l’objectif des organisations secrètes est probablement le contrôle démographique des populations, notamment à travers les manipulations génétiques, les organismes génétiquement modifiés et la guerre bactériologique.

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(1) Les armes de l’ombre, MARC FILTERMAN; Éditions Carnot, coll. Cicéron (1999). Marc Filterman a acquis son premier radar en 1976. Il a quitté l’armée en 1985 pour se consacrer à des recherches sur l’électronique de défense.

14 octobre 2014

La planète chauve

Oui, la planète est comme un patient cancéreux en chimio (thérapie?), elle perd ses cheveux. Imaginez la terre sans arbres, comme un crâne chauve…

J’ai souvent parlé des arbres pour sensibiliser à la préservation, vu que les entreprises industrielles continuent de raser honteusement des pans entiers de forêts boréales et tropicales pour l’exploitation minière et gazière ou la mono-plantation (palmiers, eucalyptus, etc.). Depuis ses origines, l’industrialisation inconsciente, irresponsable, a fait des ravages incommensurables.

En moins de deux siècles nous avons abattus des millions d’arbres beaucoup plus vieux que nous – âgés entre 200 et 1500 ans; des forêts de «bois rares» pour fabriquer du mobilier de luxe par exemple.

Un souverain couvert de paillettes d’or est moins utile à la planète qu’un seul arbre (et moins beau!).

Au moins quelques superbes photos pour compenser la désolation des messages précédents, d’autant plus que des drapeaux rouges s’ajoutent constamment. Ce florilège provient d'un email, auteur non identifié.

Note 24 janvier 2015: j'ai reçu un avis de Blogger me demandant de retirer les photos du diaporama. Dommage.  Quand le photographe est identifié, je suis ravie de mentionner son nom. Et puis, s'il fallait que je fouille Internet pour retrouver les originaux des clichés ou tableaux qui ont perdu leur identification pendant leur voyage planétaire, et demander des permissions, je ne ferais que ça... :-( 

Pour remplacer la série de photos voici un superbe tableau d'Anton Marrast - dans un sens, ce tableau est encore plus significatif - il nous dit que la nature l'emportera.