11 octobre 2011

Changement de fréquence 3

Je n’avais pas vu le documentaire «L’enfance sous contrôle» (2009) : http://www.tou.tv/l-enfance-sous-controle . Pas à jour dans le domaine … et j’ai sauté au plafond.


On prétend que tous les comportements émotionnels classés «maladies mentales» (le DSM compte maintenant plus de 400 maladies mentales) sont traitables par la chimie, c’est-à-dire, avec des antidépresseurs, anxiolytiques, benzodiazépines et autres. À l’aide d’une batterie de tests sophistiqués, on dit aussi qu’il est possible de détecter très tôt dans l’enfance qui sera délinquant ou ne le sera pas. On peut également modifier les composants chimiques du cerveau de manière à éradiquer tout comportement délinquant chez les enfants turbulents. Des mesures préventives prétendument pour protéger les sociétés.

Ce qu’on ne dit pas, c’est que certaines de ces drogues stimulent parallèlement l’agressivité, la violence et la dépression. Double service. Dès lors, on peut facilement imaginer un système pouvant fabriquer des enfants «pacifiques» aussi bien que «malveillants», en renforçant leurs tendances initiales. De parfaits enfants sages comme des images ou de braves petits soldats qui n’auront pas peur de tuer.

On sait que l’enfant en bas-âge est aussi perméable qu’une éponge et qu’il copie et reproduit tout ce qu’il voit et entend dans son entourage*. Certains enfants sont plus absorbants que d’autres, comme les essuie-tout. Le bambin dont les parents passent leur temps à se quereller risque fort de développer des comportements agressifs.

La chimie peut certes modifier le cerveau, mais au prix de la dépendance. En revanche, enseigner un savoir-vivre aux enfants par un training mental et émotionnel adéquat serait plus approprié.

Par ailleurs, selon certains psychanalystes, la détresse psychologique atteindrait maintenant des proportions alarmantes – il semble qu’une bonne partie de la population se dope aux antidépresseurs.  

Causons des «vraies» affaires…

Dès l’enfance, on nous apprend à voir le monde comme quelque chose de menaçant (un brain-washing socioculturel bien rodé) de sorte que la plupart de nos comportements sont colorés par cette perception négative.

La pensée produit l’émotion, et l’émotion produit une réaction (attitude, comportement). Par exemple, si vous pensez au patron qui vous a viré récemment, il se peut qu’une émotion de colère ou de frustration émerge. Si vous pensez à une prochaine rencontre avec un être cher, il est probable qu’une émotion de joie vous envahisse, et ainsi de suite. Se concentrer sur la guerre, la misère, la pauvreté, la souffrance, la maladie, etc., fait radicalement chuter notre fréquence vibratoire; et inversement, se concentrer sur la beauté, les événements heureux, la santé, etc., nous fait rayonner. Le tandem pensées/émotions (négatives/positives) déteint sur tous nos corps (physique et subtils) et en modifie la fréquence vibratoire.

Une des meilleures façons de comprendre le phénomène est d’utiliser notre clairvoyance. Le clairvoyant ne fait que capter, avec plus ou moins d’acuité, le contenu de l’aura mentale et émotionnelle d’une personne (programmation parentale, socioculturelle et médiatique, peurs, attentes, désirs, rêves, déceptions, obsessions, projections, souvenirs de la vie présente, bribes de vies antérieures, etc.). Disons que beaucoup de données inutiles stagnent ou tournent en boucles dans notre aura, et que souvent ce contenu n’offre pas plus d’intérêt qu’un soap-opera de second ordre. Très rares sont les personnes dont les pensées volent haut. En réalité, le clairvoyant ne fait que renvoyer à la personne ses propres projections. Au moins 40,000 pensées traversent notre mental quotidiennement… Les pensées créent, choisissons et entretenons les meilleures!

L’énergie la plus polluante : ce maladif besoin d’avoir peur

La peur est la dépendance la plus nocive du corps émotionnel. Partout sur la planète, les gens adorent avoir et faire peur en utilisant de l’imagerie morbide et violente pour contrôler, mais aussi pour divertir (!).  

On commence à faire peur aux enfants en très bas-âge avec des histoires de croque-mitaines, monstres, ogres, etc. Lorsqu’ils atteignent l’âge de l’humain primitif (entre 7 et 9 ans),  ils connaissent déjà l’essentiel de la mort et de la cruauté. Certains enfants développent même une fascination. Ils s’adonnent à des activités violentes pour tester leur courage, et s’amusent à se faire peur en se racontant des histoires macabres et horrifiantes.

Quand le corps est saturé de peur, les nerfs du plexus solaire reçoivent un choc brutal, le système nerveux autonome réagit sous la pulsion attaque/défense, et le rush d’adrénaline court-circuite l’irrigation du cerveau. De tels chocs produisent une dépendance dans le corps, de sorte qu’en vieillissant, l’on continue de se fabriquer, de choisir (inconsciemment), des circonstances qui reproduiront cette stimulation. Pour le corps physique, c’est quasi une expérience orgasmique. L’adrénaline répandue dans tout le système crée l’impression d’être plus vivant, de sortir de l’insensibilité, de la dormance. Malheureusement, c’est une drogue qui use rapidement le corps physique.

Les vidéos et les films d’horreur ne remplissent qu’une seule fonction : stimuler la peur. La vie courante nous anesthésie à tel point qu’elle nous dépouille d’une grande part de notre sensibilité et de notre compassion naturelles. Par conséquent, seuls les chocs graves peuvent nous faire réagir – et encore, car l’accoutumance requiert des émotions de plus en plus fortes – c’est la raison pour laquelle les drogues et les sports extrêmes ont tant de succès. Nous aimons la peur et les expériences traumatisantes, que les moins audacieux vivront par procuration en regardant les autres se faire massacrer; on n’est pas loin du Colisée... Nous nous ingénions même à trouver des façons d’utiliser la peur comme une arme dans nos relations.

Quand on examine les thèmes du divertissement grand public, on remarque qu’ils ne rabâchent que des émotions malsaines. La répétition de scénarios qui inspirent la peur ne nous aide pas à transformer notre vie positivement. Ces stimuli en apparence anodins laissent des empreintes. Ils gardent l’esprit captif, et ce focus négatif se répand dans toute notre vie. C’est une tragédie qu’une telle paranoïa obsède tant de jeunes aujourd’hui. Regarder des films, des vidéos et des psychodrames d’horreur  n’est pas vraiment un divertissement car nous devenons ce que nous absorbons à répétition. Le processus normal de la conscience s’ouvre non seulement à l’inconscient mais aussi à une invasion d’énergies astrales indésirables.

Le corps émotionnel est incapable de se soustraire de lui-même aux infinies variations d’images associées à la peur, et cette boue astrale finit par avoir raison de lui. Or si nous ne faisons rien pour éliminer – volontairement – la dépendance du corps émotionnel à ce pattern, nous continuerons de choisir des amours malheureuses, des maladies graves et des accidents inexplicables par attraction magnétique; ce qui en définitive nous empêchera de vivre notre plein potentiel tant matériel que spirituel.

Si les parents et les éducateurs décidaient de couper ne serait-ce qu’un peu dans la malbouffe émotionnelle et mentale, cela aurait déjà un impact favorable sur les enfants. La tâche est néanmoins colossale puisque la contamination au virus de la peur n’épargne personne. Il reste donc l’éducation… des parents d’abord.

* Addenda

Faut-il s’étonner que des enfants prépubères se suicident comme l’affirme Boris Cyrulnik, même si c’est en petit nombre? Selon lui, il s’agit d’un indice de défaillance sociale. 
      «À peine le gène s'exprime-t-il que cette expression est pétrie, sculptée par les pressions du milieu. (…) Désormais, l'information dans notre cerveau empruntera plus volontiers ce chemin qu'un autre. Prenons l'exemple d'un enfant génétiquement sain, porté par une mère stressée par la guerre. Cet enfant sain sera in utero façonné par le malheur de la mère. À la naissance, il sera 50 % plus petit, plus léger qu'un enfant moyen et il souffrira d'une atrophie fronto-limbique. Il a donc été altéré par l'épigenèse. Attention, le façonnage peut être inverse. Un enfant faible transporteur de sérotonine, donc hyper-vulnérable, porté par une mère heureuse, dans un milieu stable, deviendra un adulte équilibré, tout juste plus enclin à l'émotion. Le gène est déterminant de pas grand-chose, tandis que l'épigenèse, elle, est très déterminante, elle sculpte l'expression des gènes et du cerveau.»

COMMENTAIRE

Il y a une chose primordiale qu'on devrait apprendre en bas-âge, à savoir que le vie est faite de gains et de pertes, de succès et d'échecs. Il semble que plus personne ne veut accepter ou assumer cette réalité inhérente au mode de vie terrestre.

«Parfois quand on gagne on perd. Parfois quand on perd on gagne

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