29 mai 2013

L’on s'en croit les maîtres...

C’est la saison des événements bénéfices à la Fondation Mira**, et j’en profite pour signaler un ouvrage agréable et touchant à lire...

Marley et moi : Mon histoire d'amour avec le pire chien du monde
John Grogan
Éditions JC Lattès, 2008

Citations

«Était-il possible qu'un chien - en particulier un chien aussi déluré que le nôtre - pût montrer aux hommes les choses qui comptaient vraiment dans la vie? Je crois que oui. Loyauté. Courage. Dévotion. Simplicité. Joie. Et les choses qui ne comptaient pas, aussi. Un chien n'avait pas besoin de belles voitures, de grandes maisons ou de vêtements griffés. Les symboles de prestige ne signifiaient rien pour lui. Un simple bâton lui suffisait. Un chien jugeait les autres non pas en fonction de leur couleur, de leurs croyances ou de leur statut social, mais simplement en fonction de ce qu'ils étaient vraiment. Un chien se moquait de savoir si vous étiez pauvre ou riche, cultivé ou illettré, intelligent ou borné. Donnez-lui votre coeur et il vous donnera le sien. C'est aussi simple que cela et pourtant, nous, humains, si sages et si sophistiqués, avons toujours eu du mal à comprendre ce qui est vraiment important.» 


«Les amoureux des animaux étaient une espèce humaine particulière, généreuse d’esprit, pleine d’empathie, peut-être un peu encline à la sentimentalité, et avec un cœur grand comme un ciel sans nuages.»

 
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Photo Mira
 
** Événements bénéfices pour la Fondation Mira :
http://www.mira.ca/fr/evenements-benefices/2/evenements-en-cours_93.html

Entre autres :
Souper dans le noir à Montréal
Une expérience inoubliable!
On demande aux convives de se couvrir les yeux d’un bandeau et de manger dans le noir. Quelle serait votre perception de l’environnement si vous étiez aveugle?

Quand : Vendredi 7 juin 2013
Où : Collège de Maisonneuve - Vivoir
3800, rue Sherbrooke Est; Montréal QC H1X 2A2
Métro : Pie IX et Joliette sur la ligne Verte
Autobus : Lignes 67, 97, 185 et 467
Heure : 18 H 30
Prix : 35 $ par personne / encan et tirages de prix de présences

Pour réservation : Rachel Lunardi
rlunardi@mira.ca  
1-800-799-6472 poste 222

2 commentaires:

  1. liloutte12.5.15

    Bonjour. Je pense que ce blog correspond mieux pour ce que je veux exprimer que celui de l'euthanasie ou notre petite famille d'endeuillés à l'habitude de se pencher et s'épancher. Cette constation que vous aviez formulée le 21.4.15 à savoir : "Quand même, bizarre la vie sur terre. On apprend à s'attacher pour apprendre à se détacher. C'est pas évident..." me revient très souvent dans la journée.
    Au début de ma rencontre très touchante avec ROCKY je n'arrivais pas à vraiment l'aimer. Quand il me manifestait son amitié par des petits mordillements au ras des cheveux, je pleurais en pensant à EMBLAIME. Puis, avec le temps, je l'ai de plus en plus aimé sans jamais arriver à la même affection que j'avais pour EMBLAIME. Aujourd'hui, dans ma solitude de personne âgée (bien que je n'en ai pas l'apparence), avec une opinion sans complaisance sur la nature humaine - moi comprise- je n'arrive pas à faire le deuil de ROCKY. Même si je le pouvais, connaître un autre bichon qui égayerait ma vie me serait difficile. Tout serait à recommencer. Bien entendu je croise des chiens et bichons tous les jours et ça m'attriste. Je prends cependant au vol l'incomparable (pour moi) regard du chien. Les gens promènent "le grand bonheur chien" sans le savoir.
    A lire si encore disponible : "L'Ami chien" de Madeleine CHAPSAL 1998 en Livre de Poche.

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    1. Bonjour Liloutte,

      Merci pour la référence.

      Un jour j'ai pleinement réalisé que la terre était un plan d'existence essentiellement basé sur le deuil en raison de l'aspect éphémère du vivant. Les objets inanimées comme les buildings par ex. (si on ne lâche pas de bombes dessus) durent plus longtemps que nous. J'ai beau réfléchir à la question, ça reste un mystère.

      Le bouddhisme de base suggère d'aimer sans s'attacher. Hum... Ç'a du sens, j'essaie de mettre en pratique du mieux possible, mais j'avoue que je trouve les conditions de vie terrestres vraiment dingues pareil...

      "Renoncer aux choses ce n’est pas les abandonner. C’est simplement reconnaître qu’elles sont appelées à disparaître." - Shunryu Suzuki Roshi

      Savoir que toutes ces choses ont une fin peut nous causer énormément de souffrance. Bien que cette prise de conscience soit extrêmement douloureuse, elle conduit vers une vérité que le Bouddha considérait comme essentielle à explorer : toutes choses sont éphémères. Ou, dit moins élégamment, tout ce qui est homogène se désintègre. C'est une vérité que la plupart d'entre nous essayons d’ignorer ou d’oublier durant toute notre vie.

      C’est l'impermanence, disait Bouddha, qui provoque la majorité de nos souffrances. Ou, pour être plus précis, non pas l'impermanence elle-même, mais notre refus de la voir et de l'accepter. Notre souffrance provient de notre attachement aux gens et aux choses, de nos tentatives réitérées pour trouver quelque chose de durable là où il n'y a rien de durable.

      Nous voulons que les choses qui nous procurent du plaisir perdurent. En réalité, nous voulons être inaltérables. Mais la réalité de l'impermanence nous apprend non seulement que rien n'est éternel, mais que rien ne reste tel quel. Le monde autour de nous change, et nous changeons, d'instant en instant. La mort n'est rien d’autre qu’un changement plus radical dans un monde où tout change de toute façon."

      -- Philip Martin «La voie zen pour vaincre la dépression» (1999)

      Amitiés,
      Boudabla

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