Croissance...
égale décroissance :
Pas besoin d’être scientifique ni expert en climatologie
pour noter les changements climatiques et leurs effets. Il suffit de visiter
son maraîcher. Je lui ai demandé ce qu’il avait constaté ces dernières années.
Réponse simple : «Tout est chamboulé, on ne peut plus se fier à rien ni
prévoir comme autrefois. Les rythmes ou les cycles sont désordonnés ou rompus. Avec
le récent coup de chaleur nous avons cueilli
les asperges beaucoup plus tôt cette année.» Avec le coup de froid d’aujourd’hui,
que se passera-t-il…?
De mon côté, j’ai remarqué que les hirondelles des granges se font plus que rares. Même les merles d’Amérique sont beaucoup moins nombreux comparativement à il y a quelques années. Je ne suis pas scientifique ni experte, mais j’observe et je constate.
Liste des espèces sauvages en péril (connues…) – ahurissant :
http://www.registrelep.gc.ca/sar/index/default_f.cfm :
«Aujourd’hui, les animaux et les plantes sauvages du Canada font face à de nouvelles menaces, notamment la destruction de leur habitat et la contamination de leur environnement. Un peu partout au Canada, certains types d’habitats disparaissent, et ce très rapidement. On comble des terres humides, fragmente des forêts, laboure et clôture des prairies.
Comme c’est le cas dans plusieurs pays riches, le mode de vie moderne du Canada dépend fortement des produits chimiques industriels, ménagers et agricoles. Malheureusement, ces produits présentent des risques graves pour la santé des espèces sauvages.
Les précipitations acides constituent une autre menace. L’acidité provoquée par certains polluants peut causer la mort de nombreux organismes aquatiques, endommager les sols et avoir des effets négatifs sur les forêts.
Dans le Nord canadien, les changements climatiques modifient l’état des glaces, menaçant la survie à long terme de plusieurs espèces.»
Ainsi, la croissance (économique) génère-t-elle la décroissance de la beauté et de l’utile, au profit de la laideur et de l’inutile.
Si nous ne changeons rien à notre mode de vie MAINTENANT, eh bien, la terre sera ce qu’elle sera : un dépotoir d’ordures toxiques.
Parlant d’expertise, un documentaire intéressant sur le pullulement des experts de tous acabits – fréquemment de faux-jetons essayant de nous faire avaler des couleuvres. Si vous avez accès à la zone, ça vaut la peine :
«Nous comptons tous sur les experts et, souvent, nous donnons raison à leurs opinions. Mais est-ce que leurs décisions sont meilleures que celles des gens ordinaires? Ils nous disent quoi manger, comment voter, élever nos enfants, réparer nos maisons, acheter du vin, interpréter les événements politiques et, jusqu'à récemment, choisir les bons placements. Souvent, nous donnons raison à leurs opinions parce que ce sont eux les experts. Ils sont mieux informés que nous, non? Au cours du dernier effondrement boursier, nous avons découvert que certains de nos experts les plus importants, les gourous de la finance, ne connaissaient pas grand-chose. Aujourd'hui, un groupe croissant d'experts dénigre les experts et pose la question : est-ce que le fait de détenir une expertise signifie que vos décisions sont meilleures que celles des gens ordinaires?» ~ Zone doc
http://www.tou.tv/zone-doc-la-dictature-des-experts
Si la nano/techno/robotique et la fusion homme/machine (biotechnologie) vous intéressent, un documentaire saisissant - Un monde sans humains? par Philippe Borrel. Comme disait JiCi Lauzon «vous en trouverez une copie dans un You Tube près de chez vous» : https://www.youtube.com/watch?v=OEWOESrZDwQ
Performance, compétitivité, adaptabilité, survie… pour le meilleur et le pire.
Commentaire d’un internaute : «Je ne suis ni un chien ni un chat, alors vos puces, vous pouvez vous les garder!»
: )
Citations de participants interviewés :
«L’essentiel de la vie humaine c’est précisément ce qui ne peut pas être calculé. C’est-à-dire, l’amour, la spiritualité, et la poésie, la sagesse, la musique, la tendresse, l’altruisme, la générosité, la solidarité humaine, toutes ces choses qui ne peuvent pas être comptées sont petit à petit évacuées du paysage.»
~ Jean-Claude Guillebaud, auteur de La vie du vivant
(Non textuel) «L’approche est réservée à une élite et il est évident qu’il y aura une fracture, une césure acceptée au sein de l’humanité. Il ne sera pas nécessaire d’exterminer les moindres.»
~ Jean-Paul Malrieu, physicien quantique, directeur de recherche au CNRS
«Il faut que nous renoncions à laisser aux experts le soin de guider nos vies, que ce soit des experts en économie, des experts en politique, que ce soit en nanotechnologie, etc. Il faut que nous puissions nous réapproprier cette démocratie que nous avons eu tendance à abandonner à leur profit sous la pression des politiques sécuritaires, et sous la pression des industries diverses et variées de l’humain.»
~ Roland Gori, professeur de psychopathologie clinique
Quant à moi, je suis un dinosaure car je vois toutes ces choses comme une insulte à notre source d’intelligence interne qui n’a rien à voir avec le cerveau. Tout ça parce que nous avons peur de la mort! L’on cherche l’immortalité et l’omniscience via la machine. La guérison du corps passe par la guérison de l’âme et je ne crois pas que notre fusion à la machine résoudra nos problèmes. Et puis, quant à savoir ce que les gens pensent, la bonne vieille télépathie fonctionne très bien. C’est vrai que nos corps biologiques sont limités, mais le but n’est pas de vivre dans des robots humanoïdes programmés par d’autres cerveaux. L’esprit ne meurt pas, quelles que soient les formes qu’il emprunte temporairement, sur terre ou ailleurs.
Conclusion : de la façon dont les choses progressent, la terre se porterait probablement mieux sans les hommes et leurs bio-nano-machins. Tout ça est quand même bien triste.
Croissance...
égale décroissance :
Aucun commentaire:
Publier un commentaire