23 mai 2013

Pourquoi et quand faire euthanasier un animal

 
Lundi 17 août 2015  

J’ai déniché cet article aujourd’hui. Il pourrait répondre à quelques questions au sujet des doutes qui surgissent quand vient le moment de décider du sort de nos amis animaux.
 
Le moins de regrets possible
Animaux en fin de vie : le risque de regretter sa décision
 
Par Jessica Pierce, Ph.D. (1) 
 
Les soins palliatifs pour les animaux malades (tout comme pour les personnes âgées) est l'un des domaines les plus éthiquement complexe et difficile pour les propriétaires d'animaux et la médecine vétérinaire. Les aidants naturels sont particulièrement vulnérables durant les étapes finales de la vie d’un animal, quand la maladie, la souffrance et la mort sont au centre de la scène. Déjà, le tableau clinique est souvent complexe, et il faut y ajouter plusieurs couches d’incertitude morale. Ma propre décision pour mon chien Ody a suscité beaucoup de devinettes, de doutes – d’ailleurs toujours présents cinq ans plus tard – et des sentiments de regret à propos de choses que j'aurais pu faire autrement. Compte tenu des nombreux témoignages que j’ai entendus de gens qui étaient passés à travers une perte similaire, le regret est une expérience commune à tous. Mais, ce que je répète aux autres, ainsi qu’à moi-même, c’est que les sentiments de regret sont généralisés et qu’ils ne sont pas nécessairement un indice d’échec.
 
Ody, quelques mois avant sa mort. 
 
Une des plus grandes sources de pression chez les aidants naturels, est d'essayer de faire exactement ce qu’il faut. Nous voulons choisir les traitements qui offriront à nos animaux une meilleure qualité de vie; si nous décidons d'euthanasier, nous voulons le faire pour éviter de plus graves souffrances, mais pas trop rapidement, pour ne pas écourter la vie de notre compagnon s'il peut encore avoir du bon temps. En définitive, nous espérons trouver un chemin comportant le moins de regrets possible. Je dis «un chemin» car il y a de nombreuses permutations et possibilités en soins palliatifs pour animaux, et il n’y a pas de réponse unique. Et je dis «le moins de regrets possible» et non pas «sans regrets», car le regret fait partie du paysage décisionnel.
 
Le regret décisionnel (le remord, ou la détresse, éprouvé par les patients ou le personnel soignant après une décision dont l'enjeu était crucial) a été abondamment discuté dans la documentation sur les soins palliatifs pour les humains. Le sujet est rarement abordé en médecine vétérinaire, et il mériterait une attention toute particulière.
 
Le regret décisionnel présente un risque réel, surtout quand il s’agit de l'euthanasie. De nombreux propriétaires d'animaux déclarent ressentir beaucoup d'angoisse et de culpabilité par rapport à des choix qu'ils ont déjà faits pour un compagnon animal malade ou âgé. Souvent, ils estiment qu'ils ont précipité leur décision d'euthanasier ou qu’ils ont été poussés par le vétérinaire; et ils ont l’impression d’avoir trahi leur bien-aimé compagnon. Ces sentiments peuvent affliger les gens pendant des années et causer d'immenses souffrances. Certaines personnes souffrent de ce que la psychologue Susan Dawson appelle le «chagrin de la responsabilité», et chez certains, cela peut même provoquer l’équivalent d’un «stress traumatique induit par perpétration» selon Rachel MacNair (Dawson 2010; MacNair 2005). Les vétérinaires, en particulier ceux qui se spécialisent en soins palliatifs, peuvent (et devraient) créer des conditions pouvant aider les clients à moins regretter leur choix. Les recherches révèlent que les gens ont tendance à ressentir plus de regret s'ils ont pressés de prendre une décision. Donc, les vétérinaires devraient encourager les clients à prendre le temps dont ils ont besoin. Mais bien sûr, le temps que l’aidant passe dans l'indécision peut signifier du temps de souffrance supplémentaire pour l’animal, ou le report d’une décision qui devrait se prendre rapidement. Avec un brin de sagesse clinique, le vétérinaire pourrait mentionner l’état d’urgence s’il y a lieu, et coacher les clients en conséquence.
 
Parfois, les gens regrettent leur décision parce qu’ils ont reçu des renseignements partiels ou erronés. «Avoir su ceci ou cela, je n'aurais pas pris cette décision.» Donc, selon le principe du consentement éclairé, les vétérinaires peuvent minimiser les risques de regrets s’ils offrent la bonne quantité d'information. Les vétérinaires ne peuvent pas fournir aux clients tout ce qu'il est possible de savoir, car la quantité d'informations est presque infinie, et les recherches suggèrent que trop d'information et trop d’alternatives peuvent accroître le sentiment d’anxiété face à la décision finale. Ainsi, fournir de l'information requiert une approche Goldilocks : ni trop peu, ni trop, juste la bonne quantité.
 
Bien sûr, le regret n'est pas en tout point négatif. Il fait partie intégrante de notre vie. Les êtres humains sont imparfaits; nous sommes toujours en train d’évoluer. Nous pouvons utiliser nos sentiments de regret pour orienter nos décisions futures et nous aider à gagner en sagesse.
 
Nos animaux de compagnie semblent nous pardonner nos erreurs et nous aimer de toute façon. Pour honorer leur mémoire, nous pouvons pratiquer l'auto-pardon.
 
Références :
 
- Dawson, S. (2010). “Compassionate Communication,” in Handbook of Veterinary Communication Skills, edited by Carol Gray and Jenny Moffett. Wiley-Blackwell, 2010.
 
- MacNair, Rachel (2005). Perpetration-Induced Traumatic Stress: The Psychological Consequences of Killing. iUniverse.
 
- Watson K. (2014) Reframing Regret. Journal of the American Medical Association 311, 27-29.

Article d’origine (en anglais) : Psychology Today, 16 août 2015, in All Dogs Go to Heaven

 
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(1) L’auteur est bioéthicienne et auteur. Ouvrages : The Last Walk: Reflections On Our Pets at the Ends of Their Lives (Chicago, 2012); Wild Justice: The Moral Lives of Animals; Contemporary Bioethics: A Reader with Cases; The Ethics of Environmentally Responsible Health Care; and Morality Play: Case Studies in Ethics.
   Parmi les sujets qu'elle explore sur la fin de vie des animaux : les animaux ont-ils conscience de la mort? Pourquoi l'euthanasie est-elle perçue plus acceptable et compatissante pour les animaux que pour les humain? Peut-il y avoir de bonnes raisons d'euthanasier un chien en santé? Pourquoi les gens sont-ils souvent plus profondément affectés par la mort de leurs animaux que celle des humains de leur entourage?
 
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Note, 13 juillet 2014 

Après «Mark Twain : guerre et civilisation» cet article est le plus fréquenté du blogue. Le sujet touche une corde très sensible. Et pour cause. Car quand on aime vraiment les animaux, ils prennent une place importante dans notre vie. S’en séparer (quelle que soit la raison, comme le donner en adoption parce qu’on quitte le pays par exemple) est une épreuve difficile. Un deuil c’est un deuil.

Voici quelques suggestions pour composer le mieux possible avec ce deuil.
(Source : Care2)

«Donnez-vous la permission de décanter votre tristesse, déclare Diane Snyder Cowan, directrice de Bereavement Center for Hospice of the Western Reserve (Cleveland, Ohio). Exprimer votre tristesse peut provoquer une libération cathartique. Beaucoup de gens ne comprennent pas la douleur associée à la mort d'un animal de compagnie. Ils se cachent leurs propres sentiments et adoptent l’attitude des gens qui disent ‘ce n'est qu'un animal’. Leur souffrance est privée d’expression.»

Beaucoup de gens ont des relations complexes et profondes avec leurs animaux de compagnie, ce qui peut rendre le deuil plus long et difficile. Pour certains, leurs animaux de compagnie sont l'unique source d'amour et de réconfort dont ils disposent, et les perdre équivaut à se retrouver tout à coup privés d’oxygène. Parfois, la mort d’un compagnon animal peut aussi réveiller de vieilles peines non résolues en rapport avec la mort de personnes chères.

«J'ai rencontré beaucoup de gens qui ont vécu des deuils par rapport à personnes aimées, mais qui n’ont jamais cherché de support thérapeutique avant la mort d’un animal de compagnie, dit Anne Cattarello (conseillère spécialisée en deuil animalier, Boulder, Colorado). Il est difficile de partager sa souffrance avec des gens qui ne comprennent pas et ne peuvent s’empêcher de dire des platitudes comme : ‘tu n’as qu’à t’acheter un autre chat (ou chien, etc.)’. Heureusement, il y a maintenant de l'aide communautaire disponible. Les thérapeutes qui suivent une formation et organisent des groupes de soutien, en personne ou en ligne, se multiplient.» 

Alors, si vous vivez un deuil :

1. Partagez avec des personnes qui aiment les animaux et qui ont déjà vécu cette épreuve.
2. Si quelqu'un vous dit «ce n'était qu'un chien», ne fuyez pas parce que vous êtes en colère et blessé. Répondez plutôt : «pour moi, Sparky était plus qu'un animal».
3. Créez des rituels de deuil : plantez des vivaces là où vous l’avez enterré ou placez une image encadrée sur votre table de nuit ou le manteau de la cheminée.
4. Résistez à l'impulsion d’adopter un autre animal trop tôt. Donnez-vous le temps de guérir avant de plonger tête baissée dans une nouvelle relation importante avec un animal.
5. Comprenez que les enfants pleurent souvent par à-coups – ils pleurent un peu, puis ils jouent beaucoup, et puis, ils pleurent un peu plus. Donnez-leur l’espace et le temps nécessaires pour exprimer et comprendre leurs propres sentiments.
6. N'oubliez pas que les animaux de compagnie sont touchés aussi (et pleurent même!) quand ils perdent un des leurs. Donnez plus de câlins à ceux qui restent et jouez un peu plus avec eux.

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Article de départ

Peut-être pourrez-vous voir le parallèle avec vos parents/amis en souffrance...

Raisons valables pour faire euthanasier un animal 

Source : http://www.pet-informed-veterinary-advice-online.com/pet-euthanasia.html
(La vétérinaire dresse le portrait complet de l’euthanasie pour animaux  et des diverses procédures)

Voici une liste non exhaustive de motifs que je considère valables pour faire euthanasier un chien, un chat ou tout autre animal de compagnie.

L'animal a atteint la phase terminale d'une maladie et aucun traitement médical ou chirurgical ne peut le soulager ni l’aider :
       Le soulagement de la douleur et de la souffrance est sans doute la raison la plus fréquente pour euthanasier un animal de compagnie, puisque les animaux vivent maintenant assez longtemps (tout comme nous) pour mourir lentement de maladies chroniques, incurables et parfois douloureuses, comme le cancer, l’insuffisance rénale ou cardiaque. Alors, les propriétaires doivent choisir le moment où, par bonté, ils le feront euthanasier.
       La décision d'euthanasier est appropriée lorsque l'animal souffre à cause de sa maladie incurable et que les médicaments ne soulagent plus sa souffrance. Exemples : anxiété due à une insuffisance cardiaque, graves difficultés respiratoires dues à une maladie pulmonaire chroniques (p. ex. cancer), tumeur cancéreuse qui grossit, lésions osseuses ou articulaires (p. ex. cancer des os, arthrite grave), vomissements, diarrhées, douleurs intestinales, ulcération causée par une insuffisance chronique rénale ou hépatique. Dans ce genre de cas, il est beaucoup plus respectueux de libérer l'animal de sa misère, plutôt que de le forcer à vivre jusqu'à ce qu'il finisse par agoniser de ses souffrances.

L'animal souffre d'une maladie grave auquel cas sa survie et la convalescence sont possibles, mais la probabilité est minimale et l'animal pourrait passer par de grandes souffrances si l'on tente de corriger le problème :
       Contrairement aux êtres humains, les animaux sont incapables de donner leur consentement à une intervention chirurgicale douloureuse, à de longues périodes de convalescence, au stress de l'hospitalisation, à des interventions répétées n’ayant qu’une faible probabilité de récupération. Il faut donc examiner la question avec une grande attention. Les patients humains peuvent choisir jusqu’où ils sont prêts à souffrir en dépit de la faible probabilité de guérison, et ils disposent aussi d’une meilleure compréhension de ce que cela inclura : hospitalisation prolongée, assistance respiratoire, médicaments induisant des nausées, et ainsi de suite. Par contre, les animaux n'ont pas cette compréhension que nous, vétérinaires et propriétaires, avons; nous sommes ceux qui ont le pouvoir d’agir en leur nom et dans leur intérêt. Parfois la douleur et la souffrance impliquées en vue de la guérison ne valent simplement pas l'infime probabilité d’obtenir un bon résultat. Il s'agit d'une raison valable pour mettre fins aux souffrances d’un animal.

L'animal souffre d'une maladie chronique nécessitant beaucoup de médicaments (p. ex. pilules et injections), des séjours réguliers à l'hôpital et des tests et examens vétérinaires fréquents pour la contrôler; mais l'animal, sur le plan comportemental et émotionnel est mal équipé pour faire y face et trop stressé par les procédures pour les répéter maintes et maintes fois durant le reste de sa vie :  
      Comme mentionné dans la section précédente, les animaux de compagnie ne peuvent pas donner leur consentement à tout ce que nous faisons pour eux (chirurgie, chimiothérapie, thérapie du diabète). Certains animaux atteints de maladies incurables telles que le diabète et l'insuffisance rénale chronique deviennent si exaspérés d'aller à l'hôpital pour se faire piquer (tests sanguins, administration de médicaments, etc.) qu'ils deviennent très agressifs et le vétérinaire doit les endormir ou les anesthésier à chaque fois. Parfois, je pense que ces conditions médicales chroniques incurables, requérant beaucoup de soins pour essayer de sauver l'animal ne valent pas la peine de leur infliger cet énorme stress.

L'animal a une maladie chronique grave qui n’entraîne pas nécessairement la mort, mais les médicaments ne calment ni sa douleur ni ne facilite sa mobilité : 
       Certaines maladies chroniques n'entraînent pas la mort à court ou moyen terme, mais les douleurs sont graves, chroniques, constantes et l’affaiblissent (par ex. incapacité de se déplacer très loin, de se lever); ou alors il ne peut maintenir son hygiène et sa dignité, de sorte qu'on on peut conclure qu'il n’a pas une qualité de vie décente. Dans ces cas, l'euthanasie est une option valable.

Note de l'auteur :
       Les notions de «dignité» et de «qualité de vie», et leur importance par rapport à l’animal, diffèrent d’un propriétaire à l’autre. Les facteurs qui composent la «qualité de vie» d'un animal peuvent être loin de ce qui constitue «la qualité de vie» d'un autre animal ou d’un humain. Plusieurs humains considèrent qu’être aveugle ou sourd est pire que la mort, tandis qu’un chien ou un chat peut très bien y faire face. Certains chiens se satisfont parfaitement de pouvoir aller de la cuisine au séjour, tandis que d’autres chiens déprimeraient s’ils étaient incapables de marcher autour du bloc ou de courir après une balle. Certains propriétaires ne peuvent simplement pas supporter l’incontinence de leur animal, tandis que d’autres acceptent ces accidents et n’ont aucun problème à nettoyer les dégâts.
       Le meilleur exemple est peut-être l'arthrite dégénérative. L'arthrite n'est pas en soi une maladie mortelle (les jointures qui se désagrègent et se calcifient ne tueront pas l’animal). Cependant, les conséquences sont énormes et c’est un motif fréquent pour lequel les propriétaires de chiens, notamment de grande taille, sacrifient leur animal. L’animal arthritique souffre tout le temps. Ces animaux hésitent souvent à se déplacer et peuvent même devenir agressifs à cause de la douleur chronique. Bien que cette dernière puisse être soulagée avec des analgésiques, l'effet des médicaments est de moins en moins efficace au fur et à mesure que progresse la maladie. En plus de cette douleur, la mobilité de l'animal est souvent gravement réduite. Il ne peut pas très bien marcher parce que ses articulations sont soudées et rigides; il déprime parce qu'il ne peut plus faire la fête et profiter des choses qu'il appréciait (se promener, courir après des balles); il a souvent des difficultés à se tenir sur ses pattes pour uriner et déféquer (l'animal se souille et attire les mouches en été). Les propriétaires de chiens de grande taille ont souvent de la difficulté à soulever leurs chiens pour les nettoyer, ou à les emener dehors. Finalement, la souffrance et la mauvaise qualité de vie font en sorte que les propriétaires choisissent l’euthanasie.

Comment savoir s’il est temps de faire endormir son animal :
       Ce que vous voulez, c’est déterminer objectivement si l'état de l’animal s'améliore ou empire, en créant une échelle de référence pour chaque critère (par exemple une échelle de 1 à 5).

Quelques indices :

• Ses réactions à votre contact : votre animal réagit-il lorsque vous l’appelez? Répond-il à vos caresses? Etc.

• Capacité de marcher : par exemple, l'animal marche bien ou il marche quelques pas mais s’épuise rapidement ou il ne peut pas se lever du tout, et ainsi de suite.

• L'animal a-t-il bien mangé aujourd'hui : notez les calories et la quantité de nourriture consommées, et ainsi de suite.

• L'animal a-t-il de l’appétit : avale-t-il sa nourriture, est-il capricieux ou sélectif, refuse-t-il de manger? Etc.  

• Quelle quantité d’eau boit-il : mesurez la quantité d’eau que l'animal boit en 24 heures.

• Élimination : notez le nombre de fois que l'animal urine, s'il défèque et la qualité des selles, à chaque jour, etc.  

• Poids de l'animal : pesez l'animal à chaque jour ou à chaque semaine; perd-il du poids au fil du temps? Le poids est un important indice de son état de santé.

• Les épisodes de douleur : il geint quand on le touche, il halète tout le temps, il montre de l'agressivité, et ainsi de suite.

• Notez la fréquence et la durée des hospitalisations.

• La respiration au repos : chaque soir, quand l'animal est au repos, notez le nombre de respirations par minute.

• Les signes de la maladie – aggravation ou amélioration : en cas d’insuffisance cardiaque, par exemple, vous pourriez noter si l'animal tousse plus que d’habitude (comptez les accès de toux); en cas d'arthrite vous pourriez noter le degré de boiterie et le temps qu’il met pour «se réchauffer».
 
Votre animal passe maintenant plus de temps à l'hôpital qu’à la maison :
       Cela dépend évidemment de la maladie ou de la condition de l'animal. Il y a beaucoup de maladies curables (même des graves) qui nécessitent que l’animal passe beaucoup de temps à l'hôpital et en allers-retours (par exemple certaines chirurgies requièrent de fréquents suivis). C’est le cas des maladies chroniques et/ou terminales (insuffisance cardiaque avancée, insuffisance rénale, pancréatite chronique, cancer). Ces animaux doivent séjourner à l'hôpital, souvent à chaque semaine. Tôt ou tard, ces animaux malades finissent par être plus souvent à l'hôpital qu'à la maison, et c'est excessivement stressant au plan émotionnel, tant pour l’animal que le propriétaire.

L'animal en phase terminale se retrouve à la clinique vétérinaire en raison d'une soudaine détérioration aiguë :
       Il n'est pas rare que les animaux souffrant de maladies graves, chroniques et/ou terminales vivent des épisodes aigus de détérioration, ce qui nécessite une visite d’urgence à la clinique vétérinaire la plus proche. Par exemple, les animaux atteints de cancer arrivent aux cliniques en état de choc et s'effondrent à cause de leurs énormes tumeurs; les animaux atteints d'insuffisance cardiaque arrivent avec des symptômes d’œdème pulmonaire (liquide dans les poumons) et en difficulté respiratoire; les animaux atteints d’insuffisance rénale vomissent du sang; les chats souffrant d'hyperthyroïdie ou de maladie cardiaque arrivent avec des embolies aiguës (des caillots de sang dans les pattes ou les poumons causant une paralysie soudaine et une douleur aux membres postérieurs et/ou une détresse respiratoire aiguë). Face à cette détérioration causée par la phase terminale d’une maladie, il est plus compatissant de recourir à l’euthanasie au lieu d'imposer un traitement médical agressif qui prolongera temporairement la vie jusqu'à la prochaine crise, peut-être fatale de toute façon.

L'animal n'a aucune qualité de vie :
       «Qualité de vie» est un terme subjectif, sujet à interprétation, qui s'applique à plusieurs facettes de la vie d'un animal, pas seulement à sa santé physique, mais aussi à sa santé mentale. Un animal toujours malade qui mange à peine, perd du poids, souffre en permanence, qui ne peut se tenir sur ses pattes, etc., n’a certes pas de qualité de vie. De même, l’animal toujours angoissé (un animal qui souffre d'anxiété de séparation ou qui n’arrive pas à composer avec sa cécité) peut également être considéré comme ayant une mauvaise qualité de vie.

Vous réalisez que vous voulez garder l'animal en vie uniquement parce que vous ne voulez pas lui dire adieu, non pas parce qu'il a une bonne qualité de vie :
       N’ayez pas honte, ne vous sentez pas coupable si c’est votre cas. C'est probablement la raison la plus courante pour laquelle les animaux de compagnie qui devraient être euthanasiés ne le sont pas. Les animaux de compagnie sont des membres importants de la famille. Dans de nombreux cas, ils occupent une grande place dans notre vie (si un chat vit jusqu’à 25 ans, cela représente le tiers de la vie du maître, parfois plus). Nous avons appris à compter sur leur présence autant que sur celle de n'importe quel membre de la famille. Nous avons besoin d’eux. Il est difficile de dire au revoir. Par contre, l’incapacité de lâcher prise d'un propriétaire ne devrait pas être une raison valable pour prolonger la souffrance d'un animal. Une fois que vous avez pris conscience que vous souhaitez garder votre animal en vie parce que vous pensez être incapable de vivre sans lui, il est temps de lâcher prise. Faire euthanasier un animal de compagnie est difficile, c'est un sacrifice personnel extrême, mais c’est aussi un geste de miséricorde. Vous ne souhaiteriez pas qu’un membre de votre famille aimé souffre de telle sorte.

188 commentaires:

  1. Anonyme30.12.13

    Bonjour et merci pour ce blog ... Ma compagne Miss Titechien Chamane, rencontrée abandonnée il y a 7 ans sur une route de campagne souffre dun souffle au coeur, oedème au poumon et un accident de la route lui a handicapé une patte avant qui cse tord de + en +. Nous avons vécu nos 5 premières années ensemble dans un cadre de vie parfait, en partie autarcie, grands jardins, montagne boisée à la faune et flore riche et abondante,, en pleine liberté en tout temps, son royaume où explorer sans contraintes, et puis une catastrophe naturelle nous a fait perdre notre habitat. Depuis 2 ans, elle doit être attachée dès que nous sortons et toutes les 2 trouvons cette situation très difficile. Je crois bien être d'une nature aussi libre et sauvage qu'elle ! Elle est encore curieuse du monde qui l'entoure. Elle a encore de l'appétit, c'est un être courageuse, aimante et d'une grande bonté et douceur envers les enfants. Mais voilà, son état se dégrade, elle halète et tousse de plus en plus souvent et longtemps, nos nuits sont ponctuées de longues insomnies ... alors nous passons de plus en plus de temps serrées l'une contre l'autre, et je lui prodigue autant de caresses et de mots doux possible. La tristesse et la fatigue commencent à m'envahir et je compte qu'en plus de toutes les raisons qui me font commencer à envisager le départ de Titechien, ma propre santé et mon état émotionnel est à prendre en considération, étant moi-même d'une santé précaire, en deuil récent de mon compagnon de vie, et avec un dossier ''post-sinistre'' très lourd à gérer. Alors ..... si j'étais riche, avec du soutien je regarderais sérieusement du côté des traitements lourds et couteux sans condition pour une qualité de vie prolongée, mais voilà, je ne le suis pas , la condition de Titechien commence à affecter la qualité de vie générale de notre petit ménage, et je pleure souvent maintenant, découragée de manquer de resources pour faire face à l'aider. Je vais chercher aide et conseils auprès de Société Protectrice des Animaux de ma région, nous verrons bien. Merci de me lire. Louise Élie Breton ( FB )

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    1. Bonjour,

      Votre témoignage me touche plus que les mots ne peuvent l’exprimer. En fait, l’ensemble de ce que vous vivez me scie en deux. Dieu que la vie est cruelle parfois.

      Pour m’être retrouvée plusieurs fois dans des situations semblables avec mes nombreux amis animaux, je sais que c’est une décision parmi les plus difficiles à prendre. Car contrairement aux humains qui peuvent exprimer leur désir d’être libérés de leur souffrance (bien que nous n’ayons pas encore le choix de mourir dans la dignité), les animaux ne peuvent pas nous le dire. Mais, je pense qu’après bien des hésitations on finit par «savoir» intuitivement si le moment est venu de l’aider à faire le passage.

      En tout cas, j’espère de tout mon cœur, en réalité je suis convaincue, que vous allez trouver l’aide et le réconfort dont vous avez besoin en ce moment.

      Avec vous en pensée

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    2. Anonyme17.12.15

      Bonjour,
      Un tout grand merci pour votre approche de l'euthanasie...
      Moi même j' ai du le faire à mon chat jeudi dernier et depuis je m'en veux tellement!!!
      Elle avait 19 ans et faisait partie de ma vie, le vide est immense et je pleurs tout les jours...
      Je sais qu'elle était vieille , ne mangeait plus rien, buvait presque pas, maigre au point de pouvoir compter ces vertèbres...
      Ce qui n' empêche que c' est très difficile de dire au vétérinaire de venir euthanasier son chat...
      J' en souffre réellement

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    3. "Aimer les animaux nous permet d’accéder au plus tendre, au plus vulnérable de nous-mêmes. Leurs besoins sont relativement simples : de la nourriture, de l’eau propre, un endroit douillet pour dormir, de l’exercice pour lâcher leur fou, des activités pour tenir leur esprit en éveil, et de l’amour. Et, ensuite ils nous aiment en retour, d’un amour pur, sincère, dévoué et attentif." ~ Rachel Toor

      Voilà pourquoi nous sommes inconsolables quand ils nous quittent... de mort naturelle ou accidentelle ou avec de l'aide parce qu'ils n'ont plus aucune qualité de vie.

      Avec vous de tout coeur

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    4. Bonjour Anonyme,
      J'ai vécu la même chose que vous en janvier, il y maintenant presque un an. Ma chatte était aussi très âgée, plus de 20 ans, ne mangeait plus qu'un jour sur 2 et avec beaucoup de souffrances, à cause d'ulcères dans la bouche.
      J'ai du prendre la même décision que vous et ensuite je m'en suis aussi voulue. Mon mari m'a dit que j'avais pris la décision pour elle, parce que ce n'était plus une vie.
      Mais je l'ai aussi prise pour moi parce que je me sentais tellement impuissante et que je ne savais plus quoi faire pour la nourrir (j'ai vraiment tout essayé, je lui faisais la cuisine tous les jours, à la fin elle ne pouvait plus avaler que des petites boulettes de viande hachée un jour sur deux). Son coeur était très faible. Je pleure encore en me rappelant de tout ça. Le temps efface un peu l'absence, on arrête d'y penser tout le temps, mais ma minette restera toujours dans mon coeur, et je crois que j'aurai toujours des doutes par rapport à ma décision (mais elle serait morte de faim ! et puis elle a eu une belle vie). Mais le pire est d'avoir à prendre la décision, d'avoir cette responsabilité. On espère toujours qu'ils mourront tranquillement dans leur sommeil...
      En même temps c'est par amour qu'on le fait, pour qu'ils arrêtent de souffrir.
      Pendant 3 jours j'ai eu l'impression qu'elle était encore là, bizarrement je la sentais perchée sur mon épaule, mais c'est un chaton que je voyais (ma chatte a toujours été jeune d'esprit, même à 20 ans !).
      Je suis de tout coeur avec vous, et je pense que votre minette vous envoie beaucoup d'amour !
      Merci à Boudabla pour son aide, qu'on ne trouve nulle part ailleurs, c'est un réel soulagement de pouvoir partager sur ce blog, avec des personnes qui vivent les mêmes choses que nous.

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  2. Anonyme2.1.14

    Merci de votre réponse... c'est un réconfort de savoir que vous m'avez lue. Je parcours votre blog, c'est réellement un coffre aux trésors qui me nourrit, aidant en ces temps difficiles pour moi, aidant pour rester centrée et calme. Je crois que depuis les 3 dernières années, depuis l'ouragan Irene, la principale tâche qui m'est demandée est de conserver l'équilibre, et raffermir mes valeurs en cohérence, peu importe la situation matérielle et physique. Des blogs comme le vôtre sont un soutien indispensable. ^_^ Mille mercis et pensées chaleureuses pour vous.

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    1. Bonjour,

      Comme on aimerait pouvoir aider tous les gens en détresse "dans la vraie vie", mais c’est impossible. Par contre, savoir qu’on peut au moins aider dans le virtuel, réconforte un peu.

      Je vous dédie le message d’aujourd’hui (Vœux d’un sage)…

      Chaleureuses pensées à vous aussi.

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    2. Anonyme1.2.15

      bonjour, suite a un hernie discale mon petit chien bouledogue Français a une un hernie discale donc paralysie du train arrière et deux jours plus tard vu qu'il ne faisais pas beaucoup ses besoins je me suis aperçus qu'il avais les testicules rouge a vif saignante et l'anus très dilaté rouge vif aussi je sais pas d'où sa vient et ma véto par manque d'argent a préféré me dire de leuthanasié je suis malade de savoir que l'ont et pu avoir que cette decision qui pour moi jai du mal a vivre aujourd'hui

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    3. Une bien triste histoire. J'ai connu des personnes coïncées avec une hernie discale et je peux vous assurer que ce genre de problème occasionne une douleur aiguë - constante. Même après une opération, même avec les puissants analgésiques disponibles, c'est un calvaire qui limite passablement la liberté de mouvement et la qualité de vie des gens. Alors j'imagine que pour un animal, c'est la même chose.

      Je ne connais pas votre vétérinaire, si elle est mercantile ou non, mais vous pourriez peut-être voir ce choix comme un acte de compassion pour éviter à votre ami la prolongation de ses souffrances.

      Je sais que c'est difficile, mais je vous souhaite de voir la chose sous cet angle éventuellement, avec le temps et le recul.

      Vous avez toute mon empathie et mes pensées les plus chaleureuses.

      Effacer
  3. Anonyme3.1.14

    Ce soir, j'ai été conduire Miss Titechien Chamane au seuil du Paradis des Chiens... ses souffrances sont terminées, elle peut gambader partout sans contrainte, elle a retrouvé la grande Liberté. Son dernier geste, toute engourdie, à quelques instants de la fin fut de me lécher la main... que de Bienveillance et que d'Amour mon Dieu mais que d'Amour. Miss Titechien, merci pour tout ce que tu m'as donné, pour m'avoir choisie et accompagnée tout au long de ces années difficiles en gardant toujours ton enthousiasme, ta beauté et ta bonne humeur. Tu vas nous manquer mais nous penserons à toi au milieu des Verts Paturages et des Forêts Célestes. @ Boudabla... votre sollicitude m'a aidé à prendre une décision difficile mais que je ressens maintenant, malgré ma tristesse et mon désarroi, comme la Voie Sage. Merci.. Son dernier geste, toute engourdie,

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    1. Ouf, ça me donne le frisson. Au moins, elle a eu une mort douce.

      Ce qui nous marque tellement avec nos compagnons de voyage animaux, c’est la façon dont ils aiment sans condition – ça éveille la nostalgie de cet espace que Stuart Wilde appelle «Heartland» dont nous avons un souvenir brumeux, mais toujours présent en arrière-plan. La citation (en anglais) : “In a world of hard people with no soul… when you meet someone that really has a soul, it hurts; it evokes a spiritual longing for a long forgotten place that we all came from. It’s a heartland of some kind that we can’t quite remember.” («someone» s’applique aussi aux animaux...)

      La seule chose qui me consolait quand je perdais mes amis, c’était de concrètement ressentir leur présence au début, avant qu’ils quittent pour d’autres expériences. Et, je sais aussi que nous allons nous retrouver d’un côté ou de l’autre du voile… Mais il reste que le manque de présence physique est terrible, et que ça prend du temps avant de s’en consoler.

      Je pense à vous, et n’hésitez pas à m’écrire quand vous voulez, ce sera toujours avec grand plaisir que je vous répondrai.

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    2. Anonyme24.4.14

      Bonjour. Merci pour vos paroles. Je vais sans doute faire euthanasier mon chien très cardiaque qui vit depuis 1 an avec un traitement très lourd et une injection de diurétiques tous les jours, et malgré les doses qui augmentent, il est plein d'ascite et respire très mal. C'est très difficile de prendre cette décision. Vous m'aidez.

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    3. Bonjour, et merci de me le dire…

      Dans son livre L’Arche de Pauline, l'auteur (qui a eu de nombreux amis animaux de toutes sortes) dit au sujet de la mort de ses deux perroquets :
      Dans un monde où tout change, que représente la mort de deux perroquets? Comment faire comprendre que ma douleur était aussi intense que celle de la perte d’un parent proche ou d’un enfant? Certains y verront presque un sacrilège. Mais, ce qui est vraiment un scandale, c’est de ne pas pouvoir en parler. « C’est rien qu’un oiseau. » C’est la grandeur de l’humain que de donner une valeur aux êtres et aux choses. Qui sommes-nous pour juger de la douleur des autres?

      Elle dit aussi :
      Je ne fais pas d’anthropomorphisme. Je n’humanise pas les animaux. Notre espèce a beaucoup de peine à accepter la simple possibilité d’intelligence ou de sentiment en dehors d’elle-même. Pour beaucoup de gens, un animal ne souffre pas réellement, il n’a pas de joie, il ne pense pas. On disait la même chose, il n’y a pas si longtemps, des femmes, des enfants, des simples d’esprit et des peuples de couleur. On a longtemps refusé l’anesthésie aux bébés, car on disait que, n’étant pas encore intelligents, ils ne pouvaient pas vraiment souffrir.
      J’essaie de comprendre chaque espèce animale dans son propre langage. Pour comprendre un animal, je me mets à sa place. Mentalement, je vis ce qu’il vit. Je respecte les animaux, même les plus simples. Sinon, comment pourrais-je apprendre et analyser leurs agissements avec le plus de vérité possible? Lorsque ma petite chatte manifeste son contentement devant un bon repas, je crois que sa joie est semblable à la mienne en pareille circonstance. Nous sommes différents, mais égaux. Il y a de la magie dans l’observation des animaux. Il ne s’agit pas de détester les humains et de glorifier les animaux. Ce serait trop simple. Plus on comprend les animaux, plus on comprend les humains.

      ---

      Je pense à vous et à votre ami…

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  4. Anonyme29.5.14

    Bonjour.
    Mon Coffee a un cushing que je n ai pas les moyens financiers de soigner. Il va de plus en plus mal. Son corps est rongé par un demodex et sur infecté. Il est tout gonflé, à du mal à manger et reste coucher la plupart du temps. Il aura 8 ans le 6 septembre.
    Je ne sais que faire. Il ne semblait pas trop souffrir mais là c est différent. Je me sens lâche et coupable car je n ai pas les moyens de le soigner... je suis perdue

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    1. Bonjour,

      (J’ai eu quelques pépins de connexion Internet hier et aujourd’hui… enfin réglés.)

      Selon mon expérience, les animaux semblent «savoir» quand le temps est venu de mettre fin à l’expérience de sorte qu’ils se trouvent une façon de mourir. Non seulement savent-ils quand ils ont choisi de mourir, mais aussi si «nous» avons décidé de les aider à mourir. Je me souviens du soulagement et de la reconnaissance dans le regard de certains de mes amis une fois que j’avais choisi de les faire euthanasier.

      D’une certaine façon, les animaux ont une perception plus «rationnelle» de la mort que nous – ou plutôt de sa fatalité. Et puis, comme la vocation primaire (inconsciente) du corps physique est de survivre à tout prix et que la médecine vétérinaire nous permet d’allonger leur vie, on donne parfois dans l’acharnement sans trop le réaliser.

      Prenez le temps de vous asseoir avec votre ami, de vous connecter en le regardant dans les yeux. Demandez-lui mentalement ce qu’il souhaite. Je crois que vous saurez ce qu’il faut faire.

      C’est dur, dur, je sais. Cinq ans la semaine passée que ma dernière amie à fourrure est morte. On n’oublie pas, mais ça ne fait plus mal; on ne garde que les joyeux souvenirs.

      Mes sentiments les plus chaleureux...

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  5. Bjr, témoignages tristes ... J'ai une chienne de bientôt 17 ans, qui a toujours été très vive, mais depuis 2 ans, elle présente quelques signes de faiblesse au niveau de ses pattes. Elle ne peux plus courir, elle tombe, s'entrave dans les escaliers et elle est très essoufflée au moindre effort et même sans rien faire. Son haleine buccale n'en parlons pas. Elle boit beaucoup plus qu'avant, même sans grosses chaleurs, et devient boulimique de tout. Elle arrive à tenir sans uriner dans l'appartement mais pour le reste cela devient de plus en plus dur. Que dois je faire ??? De plus j'ai remarqué une grosseur sur un de ses flancs... merci de votre aide.

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  6. Bonjour Mel,

    J’ai vécu quelque chose de semblable avec une de mes chiennes. À un certain moment, le côté droit de son visage a paralysé. Elle avait de la difficulté à boire et à manger. Je n’arrivais pas à supporter de la voir comme ça. Nous sommes allés chez le vet. Coïncidence, il revenait d’un colloque portant sur une nouvelle maladie dégénérative du système nerveux chez les chiens – dont j’oublie le nom. Il nous a dit : «si je n’étais pas allé, je n’aurais pas su ce qu’elle a». Or c’était incurable; il pouvait «l’étirer» pour un certain temps, mais ce ne serait pas joli et ça coûterait une fortune, et il a ajouté en toute honnêteté qu'elle servirait de cobaye. Alors, nous l’avons ramenée à la maison pour prendre le temps de nous préparer (elle et nous) à la séparation. Elle était si attachante et enjouée, elle n’avait que 7 ans. Mais, même si nous avions le cœur en miettes, nous préférions la faire euthanasier plutôt que de la voir paralyser un peu plus à chaque jour. Nous avons même refusé de la faire autopsier et l'avons enterrée à la campagne. La paix...

    Une autre triste histoire des Pays-d’en-Bas…

    J’ai regardé ma mère se décharner à la peau et aux os parce que nous n’avons pas le droit de mourir dans la dignité. Alors je me dis que si je peux soulager un ami animal…

    Je suis certaine que vous laisserez votre cœur agir.

    Mes sentiments les plus chaleureux

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  7. Merci de votre soutien, je vais en effet laisser parler mon cœur, laisser le temps au temps, on verra.....
    Cordialement
    Mel.

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    1. Anonyme17.6.14

      c'est une souffrance incommensurable,je viens de le vivre pour la deuxième fois de devoir laisser partir son petit compagnon mais au moins faut-il se dire qu"après avoir fait tout son possible pour son animal on l"a accompagné le plus dignement possible vers le paradis des animaux...Le seul chagrin qu'ils nous font c'est là quand jls s'en vont, sinon que d'amour entre eux et nous,ce sont des merveilles

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    2. Voici un texte que j'ai déjà publié en réponse à quelqu'un qui venait de perdre son animal.

      J’étais avec vous la nuit dernière
      (Auteur inconnu)

      Je me tenais près de votre lit, je voulais vous observer.
      J'ai pu voir que vous aviez pleuré, que vous aviez eu de la difficulté à dormir.

      Je me suis approché doucement tandis que vous essuyiez une larme :
      «C’est moi, je ne vous ai pas quitté, je suis bien, je vais bien, je suis ici."

      J’étais près de vous au petit déjeuner, j'ai vu que vous versiez le thé.
      Vous pensiez aux nombreuses fois où vos mains m’avaient caressé.

      J'étais avec vous aujourd'hui, vous étiez remués.
      J’aurais aimé vous aider, pouvoir faire faire plus.

      J’étais là aujourd'hui, vous avez tellement bien pris soin de moi.
      Je tiens à vous dire que je ne suis pas chez le vétérinaire.

      Je suis revenu à la maison avec vous,
      J'ai posé ma patte doucement sur vous, j'ai souri et dit «C'est moi!».

      Vous aviez l'air tellement fatigués et vous vous êtes effondrés,
      J'ai essayé tant bien que mal de vous faire savoir que j'étais là.

      Je peux être avec vous à tous les jours,
      Et vous dire avec certitude "je ne suis jamais parti".

      Vous vous êtes assis calmement, puis vous avez souri, je pense que vous saviez
      Que dans le silence, j'étais très proche de vous.

      La journée est terminée .... Je souris en vous regardant bailler
      Et je vous dis : Bonne nuit, doux rêves, soyez bénis,
      Je vous verrai demain matin.

      Et quand le temps sera venu de franchir le minuscule fossé qui nous sépare
      Je vais me précipiter pour vous accueillir, et nous resterons unis côte à côte.

      J'ai tellement de choses à vous montrer, il y a beaucoup à voir ici.
      Soyez patient, vivez votre voyage; puis, revenez à la maison et soyez avec moi.

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    3. Anonyme19.10.15

      mon dieu comme c beau et vrai j'en pleure surtout que je dois faire euthanasier mon chat de 17 ans aujourdhui pour ne pas qu'il s'étouffe et qu'il meure devant mes yeux surtout dans la souffrance (oedeme pulmonaire). Aidez moi a etre forte !!

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  8. Anonyme26.6.14

    Merci pour cet article, j'ai du prendre la décision d'euthanasier mon Berger Allemand âgé de 13 ans et demi ce mercredi, et je culpabilise encore aujourd'hui. Or, il était sous Bénéfortin 20mg (pour le coeur), Prilactone 80mg (pour les oedèmes pulmonaires), et Candilat car il en était à avc en 3 mois, dont deux très rapprochés (un le mardi soir et un le jeudi matin). Il était en plus atteint de cataracte et quasiment aveugle..... Je l'aimais plus que tout, mais mercredi matin, une nouvelle fois, il s'est retrouvé paralysé sans pouvoir bouger, le vétérinaire m'a dit en le voyant qu'il avait fait un nouvel avc (tête complètement penchée et lui paralysé comme au deuxième avc, mais en pire). Cela fut très difficile pour moi, mais en plus d'être paralysé, il pouvait encore sortir un peu ces derniers temps, mais très peu car il s’essoufflait très vite, les promenades ne dépassaient pas 3 minutes, il ne mangeait plus ses croquettes et ne buvait plus, il fallait que je lui coupe du jambon finement pour qu'il mange un peu, et que lui amène sa gamelle d'eau devant le nez pour qu'il boive, et encore très peu (du moins pas assez pour un chien de son poids). J'ai pris la décision de l'euthanasier car il n'en pouvait plus, il souffrait énormément moralement c'est certain. Cela date de ce mercredi 25 juin, mais malgré tout je culpabilise encore, malgré votre excellent article, j'ai juste voulu ne pas être égoïste, et ne pas voir mon chien souffrir. Bien à vous. Bruno

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    Réponses
    1. Bonjour Bruno,

      Avec le recul, je trouve mon commentaire à la fin de l’article un peu «raide». À vrai dire, il concernait surtout le «droit de mourir dans la dignité» pour les humains, car j’étais confrontée à ce que vivait ma mère et impuissante à faire quoi que ce soit pour l’aider (j’en ai parlé quelques fois dans le libellé «Euthanasie»).

      Maintenant, je parlerais peut-être d’un «attachement» qui empêche l’autre de se libérer, plutôt que d’égoïsme. De toute façon, il est tout à fait légitime, normal, de souhaiter que les êtres aimés nous accompagnent le plus longtemps possible. C’est normal aussi de nous sentir coupable. Mais, comme dit la vétérinaire : c’est un geste de miséricorde.

      La distance n’a pas d’importance, la présence est une affaire de cœur. Et l’amour que vous avez partagé, vous et votre ami, sera là pour toujours.

      Avec vous de tout cœur

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    2. Anonyme27.6.14

      Bonjour Boudabla,

      Merci beaucoup pour votre message.

      Je culpabilise car le lundi 23 juin j'avais amené Samy qui n'allait pas bien, le vétérinaire a refait une piqûre de Candilat en plus de ses trois comprimés par jour pour le booster et ça a marché quelque peu. Je l'ai trouvé correct après cela, et le vétérinaire m'a dit ce jour là que si il restait ainsi il pourrait vivre encore quelques mois (5 ou 6 à ses dires). Seulement le lendemain, donc le mardi, l'état s'est dégradé malgré la prise de son candilat et de ses autres cachets, et ne parlons du jour fatidique, le mercredi 25, où là il était quasiment paralysé, ne pouvant plus bouger. Je ne suis pas scientifique, mais je ne pensais pas que son état pouvait empirer ainsi en 48 heures, alors que l'avais trouvé pas trop mal le lundi. Le vétérinaire m'a bien fait comprendre qu'après 4 avc, et malgré que les trois premiers il s'est rétabli, le quatrième lui empirait son état, la preuve en 2 jours. Comme il m'a dit, je peux à nouveau le remettre sous perfusion, et peut être retrouvera t-il un peu de motricité en fin d'après-midi, mais rien de garanti; et surtout combien cela va t-il durer ? Voilà, donc je culpabilise énormément car je me dis que j'aurais du encore tenter de le soigner pour le garder encore un peu auprès de moi....... Bruno

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    3. Bonjour Bruno,

      Meilleures réponses trouvées dans ma réserve d’haïkus :

      Rien ne dit
      Dans le chant de la cigale
      Qu'elle est près de sa fin
      ~ Basho

      ---
      Tout a brûlé
      Heureusement, les fleurs
      Avaient achevé de fleurir.
      ~ Hokushi

      ---
      Une fleur tombée
      Remonte à sa branche
      Non, c'est un papillon!
      ~ Moritake

      ---
      Quand on a partagé plusieurs années d’intimité avec un ami animal (souvent plus facile qu’avec les humains d’ailleurs), je sais que l’on compte les heures d’absence, qu’on y pense tout le temps, qu’on se rappelle chaque geste, chaque caresse, chaque rire, chaque entourloupette, et que ça fait très mal. Le passé ne s’estompe que graduellement, et un jour notre perspective change. Votre deuil est très récent; prenez le temps qu’il faut… ce n’est pas de courage dont nous avons besoin mais de temps (un vieux cliché, mais on n’y échappe pas).

      En toute amitié et empathie

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  9. Anonyme1.7.14

    Bonjour Boudabla,

    Je prends le temps, mais voir ses photos chaque jour...... Rien que d'en parler me donne des sanglots tellement j'aimais mon chien, il était si formidable et intelligent. Je pleure des dizaine de fois chaque jour en pensant à lui, mais je ne me retiens pas, c'est ma façon d'évacuer toute cette grande tristesse, et d'arrêter de culpabiliser, car pour tout vous expliquer, c'est la première fois que j'ai pris la décision d'euthanasier un de mes compagnons, ça ne m'était jamais arrivé, et que c'est difficile. Encore désolé de vous ennuyer sur votre page que j'apprécie beaucoup, et qui me fait du bien lorsque je viens la lire/
    "Tu es celui qui est toujours resté prés de moi mon Samy, attentif à mes moindres ressentis. Je t'aime, mon Samy, tu es gravé dans mon cœur à jamais" Bruno

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    Réponses
    1. Bonjour Bruno,

      Je ressens tellement ce que vous vivez… Vous ne m'ennuyez pas du tout. C'est pour ce genre de partage que j'ai initié ce blogue, mais c'est peu fréquent.

      Quand j’ai fait euthanasier ma dernière amie (une chatte), une fois que le vétérinaire a eu vérifié qu’elle était bien morte, il nous a laissées seules en me disant « prenez tout le temps que vous voulez ». Au bout de 10 minutes j’ai demandé au vet de couper une touffe de poils d’une de ses pattes en souvenir. Je l’adorais. Eh bien, je l’ai encadrée avec sa photo et un poème que je lui avais dédié quelques années plus tôt :

      HOMMAGE À KIKOU

      Complicité et appréciation mutuelles
      Loin de nous mensonges et flatteries
      Camouflage et complots insignifiants
      Entre nous, tout est dévoilé

      Galéjades, manipulations et jardins secrets
      Sont futiles et inopérants
      Frustration et déplaisir, affection et amitié
      Sont affichés sans retenue

      Car un lien d’âme à âme, clair et limpide
      Révèle nos intentions réciproques
      Dépourvues de rancune ou de malice
      Malgré notre interdépendance

      Je n’ai, à ce jour, jamais rencontré
      Quelqu’un qui puisse rivaliser d’élégance
      De loyauté et de beauté d’âme
      Avec ce modèle de transparence

      Quand elle aime, elle aime
      Quand elle n’aime pas, elle s’en va
      Pas d’hypocrisie ni vaines excuses
      Elle suit son instinct qui ne lui ment pas

      Voilà, cette amie, c’est KIKOU, ma chatte!

      Oh, je ne suis pas une Colette, néanmoins
      Aux cartésiens inflexibles qui prétendent
      Que les animaux n’ont pas d’âmes, je dis :
      Regardez-les dans les yeux, la vérité est là…

      Moi, ça me soulage d'écrire. Pleurer et écrire est salvateur d'une certaine façon. Alors, je crois qu'il ne faut pas s'en priver.

      Je ne sais pas si vous adopterez un autre chien ou non une fois le gros de la peine passé. Mais si jamais vous le faites (moi je ne suis plus capable de vivre ces deuils, j’en ai trop vécus) je vous propose de visiter le site de Sandra Friedrich, consacré au monde canin – une femme de cœur, brillante et expérimentée : http://www.sandraetlechien.com/

      À vous et Samy...

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  10. Anonyme2.7.14

    Bonjour Boudabla,

    Je visiterai la page de cette dame avec grand intérêt.

    Ce n'est que mon premier deuil, mais croyez moi ce sera mon dernier, comme vous je ne suis plus capable de revivre cela, c'est bien trop éprouvant, et pourtant je suis un fervent amoureux des animaux. Bruno

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    Réponses
    1. Bonjour Bruno,

      Je crois que ce qui nous dévaste c’est cette perte d’amour inconditionnel tangible – réciproque – rarissime entre humains. Plus on est sensible, plus on est conscient de la valeur de ce genre de relations hors du commun. Et conséquemment, on peut souffrir davantage. Plusieurs amis m’ont suggéré d’adopter, disant que ça ferait un animal abandonné de moins, qui serait aimé et bien traité. Mais, quand arrive le moment de passer à l’action, je n’y arrive pas. Je pense qu’il faut s’écouter…

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  11. Anonyme10.7.14

    bonjour j'ai fait piquer ma chienne avant hier 13 ans elle avait de l'eau dans les poumons aveugle sourde de l''eczema etc en fait je sais que nous le devions mais je m'en veux et nous ne sommes pas restés avec mon mari pour la piquire ni l'endormissement et maintenant je culpabilise de l'avoir laissé seule


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    Réponses
    1. Bonjour

      Beaucoup de gens ne restent pas de peur que ce soit traumatisant. Tout dépend de notre perception de la mort aussi. Au fond, on suit son instinct. Parfois on veut aussi tourner la page radicalement sur la souffrance, une fois pour toute. Il m’est arrivé d’accompagner les animaux de mes amis; ils ne voulaient pas vivre l’expérience.

      Et c’est tout à fait humain et compréhensible. Alors, ne vous flagellez pas…

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  12. Louise25.7.14

    Merci pour votre blog, j'ai écrit un long message que je ne posterai finalement pas mais qui m'a permis d'écrire ce qui m'a fait du bien. Je dois me préparer à emmener mon amie féline de 15ans que j'aime plus que tout, elle a des grosseurs ulcérées et tousse car elle a des métastases et du liquide dans les poumons elle est faible mais mange encore, et fait des petites ballades dans le jardin et vient chercher des caresses mais c'est la fin je le sais, c'est si dur et surtout je sais que le plus dur est devant.

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    Réponses
    1. Bonjour Louise,

      Je suis vraiment peinée de ne pas pouvoir vous contredire au sujet de ce qui vient…

      Ma réponse est longue -- je suis une amoureuse inconditionnelle des chats et j’ai envie de partager ce magnifique hommage (dont j’ignore l’auteur).

      LE CHAT

      Les yeux d’un chat, sa patte, de velours ou
      Agressive, ses courbes qui suivent chaque
      Mouvement comme une invite à la grâce,
      Toujours élégant, jamais vulgaire ou
      Mesquin, chaque geste félin est une
      Harmonie en soi qui, résumée à elle-même,
      Dispense aux regards une beauté souple où
      Le regard, l’éveil, l’abandon de l’animal
      Sont autant d’offrandes.

      Son extase ronronne et se fait
      Douillette aux genoux accueillants, mais
      Toujours prêt à bondir et à abandonner
      Ce qui l’instant d’avant le ravissait,
      Il peut, d’un coup d’œil, d’une patte
      Souplement féline, quitter la chaleur
      La plus douillette pour le froid glacial
      Si toutefois son indépendance en dépend.

      Le chat n’est ni manipulable, ni
      Mendiant, il coopère en tendresse,
      Crée en amour, sculptant au
      Bon vouloir de l’instant une vie libre
      Où l’amour a un vrai prix puisqu’il
      Est choix sans cesse remis en question.
      Puisqu’il est par delà la séduction
      Soumise, affirmation du choix du maître,
      Sans les risques éventuels que cela comporte.

      Le chat est fidèle non pas par peur
      Soumise, non par besoin de dépendance
      À la nourriture ou au gîte, le chat n’est
      Fidèle que par amour
      Et dans cette boule de fourrure
      Minuscule que la chatte dépose à
      Vos pieds, caressez la douceur du
      Chaton ainsi présenté, est déjà
      Exigeante de tendresse et généreuse
      D’amour.

      Comprenez le chat, il ne vous décevra
      Jamais. Sous ses apparences de froideur
      Parfois ou d’indifférence, c’est la
      Rigueur chaleureuse qui
      S’exprime en lui, et qui est si rarement
      Comprise.

      La force du chat est étonnante,
      Sa résistance peu commune,
      Ses exigences extrêmes, envers les autres,
      Mais envers lui-même, notez sa propreté.
      Dans l’éclair du regard,
      Dans la beauté des yeux à demi-fermés
      Ou attentifs, dans ses mouvements
      Superbes de félinité harmonieuse,
      Reconnaissez, ainsi que dans son
      Caractère et son psychisme étonnant,
      La marque de sa force et
      Comprenez pourquoi cet animal fut en
      Grèce et en Égypte surtout
      Un Animal sacré.
      Il le demeure.

      En toute empathie...

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  13. Anonyme13.8.14

    Bonjour et merci pour votre article.
    J'ai fait euthanasier mon petit chat il y a deux jours. Il dépérissait à vue d'oeil (insuffisance rénale), je voyais bien qu'il allait mal malgré les médicaments. Mais prendre la décision finale est très dure, et très difficile à vivre après. Ai-je eu tort ?
    Je suis tombée sur votre blog et il m'a beaucoup aidée. Beaucoup d'indices que vous citez m'ont fait penser à ce que vivait mon petit père. C'était au départ un petit chat des rues, abîmé par la vie et positif au FIV. Il a vécu moins d'un an chez moi et c'est peut-être ça le plus dur, l'impression de ne pas lui avoir donné plus de temps. Pour l'instant, je ne vois que ces derniers moments, ce petit chat amaigri et prostré. Presque comme s'il n'avait vécu que cela. Avec le temps j'espère me rappeler qu'il a été heureux avant ça.
    Vous lire m'a réconfortée en tous les cas, et confortée dans le fait que j'ai pris la bonne décision. Je regrette juste d'avoir mal géré ma peine et mon stress quand il était encore là, mais ça n'est pas facile de voir l'un de ses petits amis s'en aller.

    RépondreEffacer
    Réponses
    1. Merci de votre témoignage d'appréciation; ça m'encourage à continuer de parler de nos amis...

      Je me souviens d'une fois où je devais faire euthanasier une de mes chattes. Je ne sais plus pourquoi, mais il fallait attendre trois jours. C'était affreux. On se regardait toutes les deux, tout en sachant ce qui venait. Et puis, je trouvais le moyen d'encore douter, en dépit des évidences. L'éternelle question "peut-être que... si...?" Je me disais "si elle n'a pas un autre épisode, je ne la fais pas endormir". Eh bien, elle en a eu un 30 minutes plus tard, comme pour me faire comprendre... enfin, je l'ai interprété ainsi.

      Je ne sais comment font certaines personnes pour "gérer" leur peine. Sur le coup, moi, je n'y arrive pas. C'est possible seulement après.

      Je sui persuadée que vous l'avez rendu heureux. Il avait peut-être besoin de se reposer de la vie des rues ou de se réconcilier avec les humains ne serait-ce qu'un peu de temps avant de quitter. J'ai souvent vu des chats et des chiens abimés par la vie faire ça. Même s'ils n'étaient pas longtemps avec leur ami humain, ils partaient apaisés d'une certaine façon.

      Je pense à vous et à votre petit père...

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  14. Anonyme16.8.14

    Bonjour j ai mon toutou jack qui va très mal... Depuis la naissance il avait malformations des deux pattes avant donc avec les années boiterie et douleur mais en plus il s'arrache les poils il se mords et il a des plaies sur le corps on a tout essayé psy... médicaments atopica cortisone.... désensibilisation homéopathie et j en passe il souffre et moi je en peux plus de le voir dans cet état.... Je dois prendre une décision l endormir mais c est horrible pourtant on ne peut plus rien faire il a plus une vie descente.... Je sais plus quoi faire.... Cette décision est horrible.... Je
    N arrive pas a me décider je me sent coupable de le laisser souffrir et je me sent coupable de devoir le endormir....

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    Réponses
    1. Bonjour,

      Étrange, je viens de publier un message sur la mort dans "L'art est dans tout". Peut-être qu'il vous aiderait à décider sans remords... parce que j'ai bien l'impression que vous avez tout fait pour soulager Jack. Bon courage.

      http://artdanstout.blogspot.ca/2014/08/la-mort-dans-lair.html

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  15. Anonyme14.9.14

    Bonjour,
    Je viens de perdre ma petite Pénéloppe, une chatte de gouttière âgée de 17 ans et demi et j'ai du mal à surmonter cette épreuve tant j'adorais ma petite chatte. Elle est morte le 12 Septembre par injection. Le choix de l'euthanasie a été très douloureux mais le vétérinaire a su trouver les mots pour éviter un acharnement thérapeutique inutile et stressant pour elle. Partager cette douleur sur un site qui parle de cette expérience m'aide à mieux la surmonter.
    Elle avait une tumeur au foie + une jaunisse son état général avait décliné car elle refusait de manger depuis 2 jours et vomissait le peu qu'elle avalait.
    J'avais compris que c'était le moment et qu'il fallait la laisser partir car elle n'avait plus de plaisir à vivre, ne ronronnait plus, se cachait, avait un regard triste et apathique, se déplaçait avec difficulté, ne venait plus sur mes genoux...
    Je n'ai pas pu m'empêcher de pleurer comme une enfant dans le cabinet du vétérinaire car il fallait que je renonce à 17 années et demi de joie et de bonheur, de complicité et de cajoleries....
    Ce sacrifice a été très grand mais je l'ai fait pour elle.
    Je pleure encore en écrivant ces lignes tant l'émotion est forte.
    Je suis bien entourée et ma famille est très compréhensive, mais la perte de Pénéloppe ravive tant de choses en moi...
    Je vous remercie d'avance d'avoir lu ces quelques lignes qui m'ont fait du bien car elle m'ont permis d'exprimer ce que je ressens.

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    1. Bonjour,

      C'est une bénédiction d'avoir un entourage compréhensif et un vétérinaire intègre. Je me souveins d'un vétérinaire qui a pris le temps de pleurer avec moi après l'euthanasie. C'était un type formidable qui pratiquait par amour des animaux et non par amour du fric - et pas d'acharnement.

      Je viens de terminer "La petite musique du silence" d'Yves Duteil (quelle sagesse, quelle compassion!). Au chapitre 2 "L'amour comme remède?" il écrit :
      "L'amour est la plus grande force de vie. Tous ceux qui en font l'expérience un jour au détour d'une épreuve douloureuse découvrent l'incroyable puissance d'un regard, la déferlante d'un geste ou d'une parole, quand vous submerge la douce lumière des mots justes. (...) C'est par l'amour que l'on vient au monde, on marche vers lui, à le chercher partout, à craindre de le perdre, et l'on douterait un instant qu'il nous fût indispensable? Ne cherchez plus : l'ADN, la brique de base, le socle de la cohésion, c'est lui. Il est la sève de nos cellules, la chimie secrète de notre corps (...). Il est un baume après les coups de poignard (...)."
      Dans un autre chapitre : "Un instant de fraternité n'a pas de prix. Il a pourtant une valeur inestimable, et pose parfois un jalon qui permet de retrouver sa route quand demain devient trop difficile. Quelqu'un qui vous aime, c'est quelqu'un qui vous a à sa merci mais qui n'en profite pas. La pire des solitudes, c'est de n'avoir personne à qui la confier."

      Merci de votre témoignage.

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    2. Anonyme23.9.14

      Bonjour, j'ai cherché un endroit ou parler et obtenir des réponses..je crois l'avoir trouvé..
      Océane a 13 ans. Mon Amour de chienne. Depuis quelques mois on lui a diagnostiqué une tumeur logé sur le cœur lui même.
      Elle a donc un problème cardiaque. La tumeur est si grosse qu'elle dévie la trachée respiratoire et la comprime lui donnant aussi beaucoup de difficultés a respirer.
      Au début la veterinaire ne se prononçais pas sur le temps qu'il lui restait, j'ai eut peur que le temps soit cours et de ne pas avoir le temps de pleins de choses , mais j'ai eut un peu moins peur quand j'ai constaté que le traitement la soulageais..elle tousse moins et rarement.
      Mais voila le traitement a des effets secondaires; les difficultés cardiaques et les médicaments font "suinter" un liquide dans sa cage thoracique. Elle gonfle comme un e baudruche, parfois on dirait q'elle attend des petits...le liquide se répand et les organes" baignent" dedans. IL n'est pas nocif mais lorsque c'est saturé elle a du mal a digérer car tout est comprimé et aussi elle peine a dormir car couché cela la comprime. elle s'assoit mais avec difficultés. Elle gémit presque en permanence..elle a mal..je le sais..
      Mais a coté de cela elle continue de manger avec appétit, elle me fais la fête lorsque j'arrive (souvent elle tombe car elle tiens plus sur ses pattes ).Elle cherche souvent ma compagnie.
      J'essaie de savoir comment elle se sent, veut elle partir? Est elle prête ou pas..Je ne sais pas. J'ai essayé de lui en parler ce matin mais je sais pas si elle comprend si elle mesure ce a quoi je pense, j'ai peur de la rendre triste et de l’apeurer...j'ai peur de me tromper, J'ai peur d’Être égoïste en la gardant mais aussi en la faisant partir au paradis trop tôt...Aidez moi...Leslie

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    3. Même en totale déconfiture le corps n’abandonne pas facilement. La notion d’impermanence n’existe pas pour lui. Il est doté d’une puissante volonté de survie et son objectif premier est de perdurer. Le fait d'avoir de l'appétit peut être trompeur...

      Mais l’accueil et les démonstrations de joie viennent de l’esprit. «Si notre corps nous lâche, nous trahit et nous fait souffrir, les derniers souvenirs à s’effacer dans nos esprits sont les images de l’amour vécu, les bonheurs échangés.» -- Yves Duteil

      Si vous arrivez à vous imaginer dans la peau de votre amie, à communiquer d’âme à âme, je suis pas mal certaine que votre décision vous apportera la paix malgré la grande peine. C’est horrible de tergiverser, d’autant plus que nous ne savons jamais si notre choix était le meilleur; mais parfois, il y a des évidences qui parlent fort…

      Soyez assurée que je comprends votre hésitation et votre souffrance, ô combien! N'hésitez pas à revenir partager.

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    4. Anonyme10.10.14

      Merci
      Océane s'en est allée aujourd'hui. C'est terrible il a fallut planifier le moment avec le vétérinaire. Au début nous avions choisi vendredi dernier. Et le jour venue, prise d'une peur panique de ne pas savoir quoi faire de sa dépouille j'ai choisi de repousser d'une semaine.
      Pour lui faciliter les derniers jours je suis retourné chez le vétérinaire faire une dernière ponction dans son petit ventre.
      La on m'a dit que je prenais la bonne décision car pour la faire survivre quelques semaines il faudrait ponction régulière et sans elle mourrait dans 10 jours tout au plus...Alors nous avons appréhender le jour venant avec plus de sérénité. J'ai put réfléchir et j'ai choisi de la mettre en terre chez mon père , la bas elle y a eut sa belle jeunesse (faute de pouvoir l'enterrer dans mon jardin). Papy lui a construit sa dernière maison, un petit cercueil en bois.
      Je lui ai répété longuement que je l'aime. Je lui ai dit qu'elle allait trouver le repos et pouvoir gambader au paradis des chiens.
      Dernier jour ce matin.
      J'ai choisi de lui donner quand même les médicaments. Je lui ai fait une belle gamelle et nous sommes allées marcher un peu.
      Nous sommes rentrées. La vétérinaire est venue chez nous.
      Je pense qu'elle a compris ce qui se passait mais au fond je me demande toujours si elle n'aurait pas souhaité rester encore avec moi.
      Elle a eut l'air inquiète. La vétérinaire m'adit que c'est parce qu'elle ne comprenait pas ce qui lui arrivait, du fait qu'elle s'endormait...
      Je lui ai murmuré des tas de mots doux et lui ai dit au revoir. Elle est partie. Son corps était maintenant inerte et d'un coup j'ai sentie que jetais seule...
      L’absence est immédiate. Douloureuse et poignante.Elle n'a pas fini ses croquettes et je n'ose rien toucher..Au fond j'espère intimement qu'elle va revenir. Je me sent enfant et veut croire a sa vie éternelle.
      Je sais que chaque matin, chaque fois que je vais rentrer , je vais chercher son affection.
      Je serais un peu apaisée si j étais sure qu'elle se sent mieux maintenant et qu'elle ne m'en veux pas, qu'elle a vécu ses derniers instant sans peur...
      Je t'aime tellement...
      Leslie

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    5. Anonyme11.10.14

      Bonjour,
      votre histoire me touche profondément car j'ai vécu la même chose il y a 4 semaines. J'ai perdu ma Pénéloppe, petite chatte tigrée âgée de 17 ans et demi et atteinte d'un cancer du foie. Comme vous j'ai longuement hésité et comme vous je me suis demandé si elle avait envie de partir. Elle et morte dans mes bras et j'ai ressenti la même douleur immédiate et la même solitude. Mais après 4 semaines je sais que c'était la seule solution "humainement" acceptable lorsqu'un animal qu'on aime souffre. Tous les matins je ressens son absence et tous les soirs ses ronrons me manquent terriblement, mais le temps apaise doucement mon chagrin et ma famille me soutient beaucoup. Je pleure en écrivant ces mots car votre histoire a douloureusement réveillé la mienne. Je pense à vous très fort et vous assure que vous avez fait ce qu'il fallait. Les animaux ont ce privilège de pouvoir "partir" avant de trop souffrir, il ne faut pas les priver de ce geste d'amour supplémentaire qui les aide à mieux vivre leur fin de vie.

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    6. Bonjour Leslie,

      Peu de gens officialisent le deuil d’un animal de compagnie avec un petit rituel. Certains pensent que c’est excentrique, étrange, inutile. Vous êtes privilégiée d’avoir un entourage aussi compréhensif, et que votre père ait pris le temps de lui fabriquer un petit cercueil. Vraiment touchant.

      N’ayant plus de propriété quand ma dernière chatte est morte je l’ai enterrée chez une amie à la campagne. Nous avons creusé une petite fosse. Puis j’ai enveloppé ma chatte dans sa doudou préférée et l'ai déposée délicatement au fond. Je lui ai fait mes adieux et j’ai versé plusieurs bouteilles d’huiles essentielles, voulant croire que ça éloignerait les vers et autres bestioles… :-) Et j’ai pleuré, pleuré. Puis nous avons remis la terre, placé de grosses pierres par-dessus et planté au milieu une vivace qui refleurit depuis à chaque printemps. Ensuite, mon amie et moi avons ouvert une bouteille de mousseux en souhaitant bon voyage à ma chatte, lui souhaitant de formidables expériences dans de nouvelles formes, physiques ou non. Quand c’était possible je concoctais des petits rituels du genre quand je perdais un ami animal. C’est réconfortant, et à mon avis, ça allège un peu le passage au vide.

      Penelope Smith écrivait après la mort de son chien Pasha : «Le vide créé par son départ fut accentué par un calme soudain aux alentours, après une grosse tempête de vent et de pluie. Le corps de Pasha reposait dehors sur le talus où nous l’avions laissé après le départ du vétérinaire. Je ne pouvais pas l’enterrer tout de suite après sa mort comme je le faisais habituellement avec mes amis animaux. J’avais besoin de toucher, de caresser sa fourrure, le velours de son visage, et d’absorber la réalité que son corps qui avait l’air endormi, était mort. J’avais bravement accepté de le laisser partir son esprit; maintenant, je devais laisser aller sa magnifique forme, gracieuse et noble même dans la mort.
      ‘Eh bien, Pasha, me voilà, laissée à mes émotions, mes souvenirs, et à ton absence – le vacuum – l’image irréelle qu’il crée. Je sais qu’en restant en contact, nous apprendrons et nous grandirons’, lui ai-je dit. Mais, qu’est-ce qui peut bien dans la vie nous préparer à pareille perte? Nous la prenons quand elle se présente. Quel coup, après une vie si joyeuse ensemble – mais la Vie est encore là, et nous ne serons jamais séparés – des amis pour toujours. Et puis, je me demandais pourquoi nous ne partions pas ensemble, vivre et mourir en même temps, de sorte qu’il n’y aurait pas cette souffrance? Bien sûr ce n’est pas ce que nous planifions. Nous venons et nous partons, nous rencontrons beaucoup d’êtres différents pour expérimenter les aventures de la vie.
      Quand Pasha a communiqué avec moi à partir de sa dimension spirituelle, il m’a expliqué qu’il avait entièrement complété son expérience de lévrier afghan, et qu'il en était satisfait; il ajouta qu’il ferait toujours partie de moi. Ça je le savais.» (Livre : Animals… our return to wholeness) Suite dans un prochain commentaire -- trop de mots.

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    7. Elisabeth Kübler-Ross disait : «La mort n’existe pas». S’adressant à un public elle disait en parlant de la vie humaine (pour moi, ça s’applique aussi à la vie animale) : «J’ai longtemps réfléchi à ce que je pourrais vous dire aujourd’hui. Or, j’aimerais vous raconter comment un «rien» pesant deux livres à la naissance a réussi à trouver son chemin dans la vie et comment j’ai appris ce dont je vais vous parler. Je voudrais vous dire comment vous aussi pouvez arriver à la conviction que cette vie terrestre, que vous vivez dans un corps physique, ne représente qu’une toute petite partie dans votre existence globale. Néanmoins, votre vie actuelle a une très grande importance dans le cadre de votre existence globale, car vous êtes ici pour une raison précise qui vous est propre. Si vous vivez bien, vous n’avez pas de souci à vous faire à propos de la mort, même s’il ne vous reste qu’un jour à vivre. Le facteur temps ne joue qu’un rôle dérisoire, car il est de toute façon basé sur une conception élaborée par l’homme. Bien vivre veut dire : apprendre à aimer. Pour moi, Amour veut dire vie et mort, car les deux sont la même chose. (…) Cette mort dont les scientifiques veulent nous convaincre, n’existe pas en réalité. La mort est le passage dans un nouvel état de conscience dans lequel on continue de sentir, de voir, d’entendre, de comprendre, de rire, où l’on a la possibilité de continuer à grandir. La seule chose que nous perdons lors de cette transformation est ce dont nous n’avons plus besoin, à savoir notre corps physique. C’est comme si à l’approche du printemps nous rangions notre manteau d’hiver, sachant qu’il est trop usé et que nous ne le remettrons pas de toute façon. La mort n’est rien d’autre. Pas un de mes malades ayant eu une expérience du seuil de la mort, n’a par la suite eu une quelconque peur de mourir. Et je voudrais le souligner : pas un seul! Beaucoup de ces malades nous ont également dit qu’en plus de la paix, du calme et de la certitude de pouvoir percevoir sans être perçus, ils avaient une impression d’intégralité. (…) C’est pourquoi beaucoup d’entre eux luttent contre nos tentatives de les ramener à la vie, alors qu’ils se trouvent en un lieu tellement plus merveilleux, plus beau et plus parfait.» (La mort est un nouveau soleil)

      C’est peut-être ce que vit Océane en ce moment. Je suis certaine qu'elle vous réconfortera à distance.

      En toute empathie

      P.S. : j'ai publié hier un message sur l'écriture poétique comme aide thérapeutique au deuil et à toutes nos autres sources de souffrance (blogue L'art est dans tout). Si vous avez envie d'en écrire un et de le transmettre ici, je serai ravie de le publier.

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    8. Anonyme12.10.14

      J'ai oublié de confier une autre chose : après que l'on l'aie mise en terre en rentrant sur le tapis j'ai trouve une petite touffe de poils que la veterinaire avait tondu pour lui faire la piqure. Je l'ai garde préciseusement et des que j'en ai besoin je la caresse j'ai un peu plus l'impression de l'avoir avec moi. On dit qu on n'oublie pas mais aussi qu'il ne faut pas vivre dans me souvenir. Moi imaginer sa présence me réconforte .
      Leslie

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    9. Bonjour Leslie,

      J'ai fait la même chose. Après quelque temps j'ai encadré la touffe poils avec sa photo et un poème... On n'oublie jamais, c'est juste la peine qui diminue avec le temps. En définitive il ne reste que les souvenirs joyeux, mais parfois un brin de nostalgie, ça m'arrive encore. Chacun trouve une manière de passer à travers un deuil, et de se réconforter.

      Mes meilleures pensées, Leslie

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  16. Je l'ai élevé, lui apprenant des choses, comme "assis", "donne la patte", elle était très protectrice envers moi lorsque quelqu'un pour rire me faisait un geste trop brusque, elle aboyer et sauter "gentiment" sur la personne ( elle n'était surtout pas violente) en disant limite, " Ehh ohh ! doucement ". Elle ne la toujours fait que avec moi. J'ai un amour tellement inexprimable envers ma chienne. il y a environ 2 mois j'ai vu que sa n'aller pas bien, j'ai donc décider de l’emmener chez le veto avec ma mère (oui c'était ma chienne) et la le bilan tombe, prise de sang anormal.. manque énorme de globule rouge... et une masse a la rate ( il a fait, prise de sang, échographie, radio... tout !) nous avions un choix ou du moins moi, soit la mettre sous cortisone et elle finissais sa vie dans quelques semaine soit de tenter l'opération avec un risque quelle ne supporterai pas l'anesthésie... On a tenter l'opération, on lui a donner pleins de courage avant en venant la voir tout les soirs, car elle était en observation, elle ne voulait manger quand notre présence, l'opération c'est bien dérouler, retirer la rate, le veto à vue que son foie avec des petites taches blanches, mais ce n'était pas le plus inquiétant il fallait quelle ce réveille et tiens le coups durant les 48H qui suivent l'opération, elle a tenu le coup... et il lui on fait une transfusion de sang d'un chien pour lui donner des globules rouges, il prenner fin vendredi 19 septembre car sa reste 10 jours dans l'animal et il fallait qu'elle reparte toute seule, qu'elle face de nouveau des globules rouges, tout aller bien on croyais qu'elle en faisait de nouveau mais dimanche il s'est avérer qu'elle est redevenu faible, avec les muqueuse blanches des yeux, les babines blanches et la langue blanchâtre... (comme avant l'opération par manque de sang, de globule rouge) on l'a emmener lundi soir... il n'y a plus rien a faire.... on doit lui dire a dieu, on aura tout tenter, on lui aura offert une deuxième chance je ne regrette absolument pas on geste n'y le prix, car j'aurai donner tout pour une deuxième chance pour elle c'est tellement un être chère à mes yeux, je vivais avec elle pour elle et elle faisait de même... C'est très dure au plus tard ce seras samedi matin qu'elle partira pour le paradis des chiens.. Elle nous le fait comprendre qu'elle est pas bien par moment... Elle me voit pleurer tout les jours, et je sais qu'elle comprend que c'est pour elle...Elle ma tellement proteger et apporter cette chienne... J'ai tellement besoin de m'exprimer avant de lui dire au revoir... Ce message est très long, mais mon enfance n'a pas était d'une très belle gaieté et c'était mon seul appuie qui ne m'a jamais déçu... Je me rappellerai toujours quand elle dormait avec moi dans mon lit, a jouer dans le jardin, l'amour quelle me porter et moi de même.... je pourrais écrire tellement de choses mais je vais m'arrêter la juste, que je vais être en deuil de ma chienne qui part cette semaine et que je suis dans un profond désespoir de la voir me quitter et de la quitter nous sa seule famille ....

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    1. Bonjour,

      Je sais que je ne peux pas vous consoler et que vivez une chose terrible.

      La plpuart des gens qui ont eu des amis animaux connaissent la valeur inestimable de leur présence à nos côtés, parfois indispensable. Ce sont nos confidents, nos pairs, nos enseignants (en amour inconditionnel...), des sauveteurs. Ils sentent les choses, pas seulement avec leur museau, ils captent nos états d'âmes, nous pressentent à un autre niveau que le physique. Et ils savent nous réconforter, parfois mieux que les humains. Ce sont des relations de confiance mutuelle uniques au monde, même si elles semblent "muettes". C'est le "langage silencieux de la conscience universelle" comme disait Joseph Wylder. Pourtant il est tellement loquace - un regard suffit.

      Bon là, si je continue, je vais vous faire pleurer encore plus.

      Vous avez toute mon empathie... et comme je le disais dans le commentaire précédent, n'hésitez pas à revenir vous exprimer si le coeur vous en dit.

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  17. liloutte3.12.14

    Salut. Tous ces commentaires me donnent presque honte... Depuis + de 2 ans mon ROCKY prenait 7 comprimés par jour pour son insuffisance cardiac+valve mitrale+oedème pulmo. Bon traitement qui l'avait requinqué. Bon, il vieillissait quand même... mais bien.
    Puis depuis septembre dernier il était passé de 6KG7OO à 5KG3OO. Mangeait moins... Mais bon il avait encore des moments de vivacité pour sa maladie et quand il câlait, je le portais...
    Prémonition : Il urinait moins et c'est pas bon pour l'œdème, alors qu'il prenait une dose de diurétique assez haute pour son poids ; alors le 6 octobre je l'avais amené de nouveau au véto qui me dit : "on pourrait faire un bilan sanguin..." Je répondais "Bof" n'y croyant plus... Il me donna 3 médocs pour l'appétit... que j'achetais sans conviction. Le véto lui aussi n'avait plus de convictions. Je ne sais pas pourquoi, je n'y croyais plus... Je lui demandais si ROCKY était euthanasiable, il me répondit que oui... Le soir vers 9H3O, il avait une malaise qui durait 1/4 d'heure-2OMN... puis ça passait.
    Le 8 octobre soit 2 jours après la visite véto, ROCKY était pas flamme. Il me fit une crise le matin à la sortie sur le trottoir d'en face. Il dormait beaucoup depuis 1 an. Après sa sieste à 4H3O, il fit une autre crise... Comme une malade que je suis, je n'appelais même pas le véto. Je me dis que je ne supporterais pas plus longtemps sont regard effrayé des crises, ses contractions-pompages pour faire repartir sa machine. Je pris du Lexomil dans ma pharm. et comme j'avais fait pour mon premier chien je lui en donnais avec de la crème de fromage. 5 minutes après je téléphonais au véto lui disant qu'on allaient venir quand il serait vaseux ou comateux. Je ne voulais pas qu'il voit l'horreur de l'euthanasie(même aux portes de la mort je n'aurais pas toléré que mon chien voit cette horreur avec lucidité). Je lui disais des paroles d'amour et je le rassurais. Je l'ai assisté dans l'affection jusqu'à la fin de l'acte.
    Adopté à un refuge à 4 ans. Malade à 12ans1/2. Je le faisais partir à 14ans9mois. Je l'aimais comme un fils-chien c'est-à-dire très fort. Je lui ait fait une belle vie. Mais ma fragilité psychologique, mon anxiété ont eu raison de mon courage pour aller encore un peu plus loin quand bien même l'issue était fatale... Je n'ai pas pu attendre que mon chien soit " en état de détresse permanente " comme on dit. Je n'ai pas réfléchis non plus, je l'avoue. Pas pensé à la prise de sang pour aller un peu plus loin. J'avais pourtant les moyens financiers de continuer.
    En rentrant du véto, j'aurais voulu mourir. Lui, le ROCKY est-ce qu'il n'aurait pas voulu encore un peu continuer ? Est-ce qu'il n'aurait pas voulu souffrir en étant avec moi ? Chien vif et équilibré il avait tellement aimé la vie par le passé. Est-ce que je ne l'ai pas trahi. C'est le problème avec les bêtes.
    Je suis allée 3 soirs taper à la porte de ma fille aînée avec qui pourtant je ne m'entends guère... Je voulais mourir. ROCKY et moi formions un foyer à nous 2. Mon état dépressif s'est aggravé. J'ai perdu mes repères affectifs. C'est à peine si je vais mieux. Je n'aime pas les gens... Oui je n'ai pas honte de le dire. Nous ne valons pas chers à côté des bons chiens. Tous les soirs en éteignant ma lampe je demande à mes 2 bichons regrettés de venir me chercher dans la nuit pour en finir avec cette vie de merde. J'ai 68ans. Je suis lucide : A cet âge, en appartement, refusant l'amitié, mère d'enfants individualistes et travaillant beaucoup pour s'occuper à ma place d'un animal il ne serait pas prudent de prendre un autre chien. Et surtout, surtout laisser un chien seul après mon décès ou le voir encore mourir... Je vais vivre avec le souvenir de mes 2 amours, les seuls êtres qui m'aient vraiment aimée sur cette terre.

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  18. Bonjour,

    J'ai sensiblement la même attitude que vous -- je ne veux plus adopter d'animaux pour les mêmes raisons. Mais je m'ennuie de leur présence. Récemment, je réfléchissais à la question et j'ai eu l'idée d'appeler un centre de zoothérapie. Voilà qui a réglé le "manque". Moyennant une modique somme je peux fréquenter le centre. Il suffit de réserver d'avance pour la visite. Super chouette. Bien sûr ce n'est pas la même chose que vivre avec un ami-animal, mais ça fait mon bonheur. Je ne ressens pas la nécessité d'être "propriétaire". Et puis, ça me donne l'occasion de découvrir une variété de personnalités animales totalement différentes et intéressantes. J'explore.

    Il est aussi possible de faire du bénévolat dans les refuges -- ça j'aurais de la difficulté car je sais que je voudrais tous les adopter :-)

    J'ai espoir que vous trouverez une formule satisfaisante, histoire de garder contact avec vos meilleurs amis. Toutes les manières sont bonnes... l'interaction avec les animaux nourrit l'esprit et le coeur et chasse la déprime.

    Mes meilleures pensées

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  19. Anonyme4.12.14

    Chère liloute tous les amoureux des chiens et des chats culpabilisent lorsque le moment est venu de les aider à "partir". Nous ressentons des sentiments très partagés sur le comportement à adopter. Mais au final si nous ne les aidons pas à mourir pour les préserver de souffrances inutiles, c'est la nature qui s'en chargera et souvent sans ménagement. Votre animal est maintenant en paix et le temps vous aidera à accepter son absence,...même si vous ne l'oublierez jamais.

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  20. liloutte5.12.14

    De liloutte réponse à Anonyme 4.12.14.
    Comme c'est gentil, merci. Mes 2 INCONDITIONNELS comme je les nomme l'un bichon maltais, l'autre (dont j'ai parlé) bichon frisé sont maintenant réunis. Mes 2 fils chiens, mes beaux petits enfants.
    Je pense aussi que nous calquons le souhait de notre .propre fin sur celle de nos animaux. Si je ne peux le faire moi-même, j'ai laissé les directives à mes enfants afin que l'on ne tente rien pour me prolonger en cas d'accident ou maladie incurables. Et s'il arrive qu'un jour je sente qu'il est temps de partir c'est moi-même qui m'euthanasierais. Demain je fais une excursion en car et je verrai des animaux de ferme. Ca me changera du centre ville. Je vous souhaite -avec ou sans animal- une qualité de vie satisfaisante. Il faut si peu pour cela.

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  21. liloutte7.12.14

    Bonsoir BOUDABLA. Vous avez une spiritualité personnelle et indéfinissable qui ne rentre pas dans le propos de votre blog et c'est bien ainsi car chacun est libre de ses convictions religieuses. Je pense que la souffrance de certaines personnes provient du fait qu'elles sont trop matérialistes (dans le sens spirituel du mot). Dans ce cas elles pensent que la poussière est la seule issue car l'âme n'est qu'une particule de notre esprit lui-même concentré dans notre cerveau (le cerveau continent noir qui n'a pas fini d'être exploré s'il l'est un jour). Donc il en est de même pour les animaux. Triste philosophie il est vrai... qui est aussi la mienne...
    Leurs douces âmes restent vivantes dans nos cœurs.
    Je repense à ce que le véto m'a dit pour réconfort et déculpabilisation : "Rocky en était à la fin... Il aurait senti cette anxiété qui passe du maître à l'animal si vous aviez voulu aller encore plus loin..."
    Oui, il m'aurait fallu composer, biaiser, ruser avec la mort si ma panique, ma lâcheté, mon réalisme, mon courage négatif n'avaient pas pris la décision peut-être anticipée d'en finir. Si cela avait été le contraire, je me dirais avoir tourmenté, prolongé un peu ce malheureux, gagné quelques jours, quelques semaines pour rien... Par le passé, il tolérait les visites chez le véto ; la dernière, 2 jours avant sa mort, il protestait vivement.
    Comme dit ce vieil adage : "TROP TOT OU TROP TARD, on culpabilise toujours".
    Je vous remercie pour vos réconforts. Même ceux qui ne nous concernent pas nous interpellent.


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    1. Bonjour Liloutte,

      Ma tête fabrique des contradictions et des doutes sans relâche, c'est une usine. Les seuls repères auxquels je peux relativement me fier sont mes "ressentis" et l'intuition une fois que j'ai amorti le mental à force de méditer...

      Je suis athée et je n'ai pas les religions en estime, mais il y a des philosophies de vie, comme le bouddhisme zen par exemple, qui m'aident à composer avec le paradoxe que je suis, à accepter les affreux tiraillements de la dualité logée au coeur de mon "continent noir".

      J'espère que vous avez eu du plaisir à la ferme...
      Peut-être que vous aimeriez :
      L'animal est une personne
      Franz-Olivier Giesbert
      Fayard 2014

      «Si j’ai écrit ce livre, c’est pour tirer les leçons d’une vie passée avec les animaux depuis la petite enfance, à la ferme, puis en ville. Au fil des pages, je vous parlerai de plusieurs de mes amis auxquels, si grands soient mes hommages, je ne pourrai jamais rendre les bonheurs qu’ils m’ont donnés, avec leur candeur et leur humour : un jeune bouc, un vieux perroquet, des chats, des araignées, des bovins ou des chiens.

      Pourquoi traitons-nous avec tant d’égards les animaux de compagnie, substituts de l’homme, et si mal les bêtes à manger, machines à fabriquer de la viande? Alors que nous consommons chaque année des milliards d’animaux issus de la terre et de la mer, il est temps que nous descendions de notre piédestal pour les retrouver, les écouter, les comprendre.

      J’ai voulu aussi lancer un appel pour que cesse le scandale des abattages rituels, halal ou casher, qui imposent à nos sœurs et frères les bêtes des mises à mort dans d’inutiles souffrances.»

      Merci pour vos témoignages et bonne journée

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    2. bonjour Boudabla,
      j'ai lu quelques uns de tous ces témoignages si poignants. Merci pour ce blog. Votre profondeur, votre écoute. Ceci fait que je me tourne vers vous pour vous demander votre avis sur ce que je vis et sur la décision que je vais prendre ou pas, bientôt ou dans longtemps. Je ne sais pas. Mon histoire en très gros, mon mari et grand amour après 17 ans de vie commune est décédé suite à une grave maladie et 2 ans de bataille alors qu'on ne lui donnait que 5 mois. Lors de l'annonce de sa maladie, il me dit ok pour prendre un chien. Comme on bossait tous les 2 il n'en n'était pas question avant. L'arrivée de Copain, cairn terrier, nous a donné tellement de joie mais aussi de contraintes pendant ces 2 années difficiles, mais on a rien sans rien et l'avons toujours bien vécu. Je n'ai jamais regretté un instant de l'avoir pris et je le remercie souvent pour ce qu'il nous a donné et me donne encore. Symboliquement le lien avec ce chien est profondément lié à notre histoire. Cela fait maintenant 4 ans que mon mari est parti et je suis célibataire depuis. Copain lui a tjrs été en pleine forme, joyeux, gentil, un amour de chien. le chien dont j'ai tirs rêvé. Ma vie à changé depuis. Je dois me construire autrement, de nouvelles activités qui me prennent bcp de temps. je n'ai pas la vie régulière et la routine que peut avoir une famille ou un couple. Je rentre souvent tard le soir, et je ne promène pas Copain d'une façon régulière. Parfois de longues promenades en montagne et parfois rien pendant qq jours. je culpabilise bcp, mais j'essaye de prendre en considération nos besoins respectifs sans me sacrifier, bref je jongle, et ca va. Seulement voilà, il y a 1 mois le véto m'annonce un diabète sucré chez Copain. Catastrophe, 2 piqures par jour. Je n'aime pas le piquer mais je fais tout pour qu'il ne s'en rende pas compte j'assume bien devant lui pour ne pas le stresser. Mais ma vie maintenant est réglée sur ces piqures. Suis obligée de me lever le matin à heure fixes (ca, ca va encore), mais le plus dur est de rentrer à heures fixes alors que j'ai des activités professionnelles parfois le soir, une vie sociale à reconstruire. Mais je rentre quand meme. Alors je me demande combien de temps je vais tenir avec ce rythme. personne ne peut m'aider dans mon entourage. Payer qqun pour faire la piqure me coute trop cher. on est à 15euros de l'heure dans ma région pour la garde de chien. la perspective de le faire adopter me semblerait la meilleure solution, mais qui voudra d'un chien diabétique. et la perspective de l'euthanasie serait libératrice dans un sens mais me parait impensable. je pleure tous les jours tellement j'aime ce chien et ne sais quoi faire. je n'arrive pas à me résoudre à accepter une telle contrainte et devoir renoncer en quelque sorte à ma vie. je ne comprends pas ce qui m'est demandé. si mon témoignage vous inspire une reflexion éclairante je vous en serai reconnaissante. quoi qu'il en soit, avoir pu poser des mots ici m'a deja fait du bien. je vous souhaite une très belle fin d'année.

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    3. Bonjour Power Flower,

      Merci de votre appréciation.

      L’expression «entre deux maux choisir le moindre» est irrecevable quand les options font autant mal l’une que l’autre. D’un côté vous l’aimez et aimeriez le garder mais de l’autre, avec les soins particuliers rajoutés, votre liberté d’action se trouve plus limitée. L’option garderie est en effet très coûteuse et la question à savoir si quelqu’un l’adopterait vu sa condition de santé est tout à fait légitime. Vraiment triste et complexe comme situation.

      Je réfléchissais à des alternatives comme celles que propose Liloutte ci-joint.

      Et puis, comme je ne connais rien au diabète canin moi non plus, j’ai cherché à savoir ce que cela implique.

      Comble de malchance! le diabète est une maladie particulièrement contraignante car elle requiert une vigilance continue. Il doit faire des exercices mais peu intenses, une crise d’hypoglycémie peut survenir, il faut adapter l’alimentation, apprendre à tester le niveau de glycémie de ses urines, et le suivi clinique est indispensable. Ça fait beaucoup.

      J’ai trouvé ce site bien documenté (peut-être l’avez-vous déjà consulté) :
      http://www.diabete-chien-chat.com.fr/default.asp

      Un vétérinaire disait sur un autre site qu’avec un traitement correct, l’espérance de vie du chien diabétique pouvait s’allonger de 2 ans.

      La question est de savoir si vous pouvez consacrer le temps et l’énergie nécessaires... «la perspective de l'euthanasie serait libératrice dans un sens mais me parait impensable je pleure tous les jours tellement j'aime ce chien». Je suis loin d’être une référence en matière de conseils... Je vous dirais simplement : surveillez les réactions, les attitudes, de votre ami, ne vous précipitez pas, quelque chose de positif pourrait se présenter. La solution finit toujours par filtrer au moment opportun quand on ne brusque pas les choses.

      Je vous souhaite la meilleure fin d’année possible vu le contexte.
      N’hésitez pas à revenir.
      Affection à vous et votre ami,
      Boudabla

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  22. liloutte11.12.14

    POWER FLOWER j' anticipe la réponse de BOUDABLA qui est mieux placée que moi pour trouver une solution éventuelle pour votre cairn terrier.
    Tout dépend de l'âge de ce petit bonhomme qui a au moins 4ans1/2. Je pense à une possibilité si cela est possible pour vous et permis par votre employeur d'emmener votre chien avec vous pendant vos heures de travail. 2 piqûres par jour, c'est peut-être gérable ?
    Une solution qui tiendrait du miracle : qu'une personne libérée d'activités professionnelles genre jeune retraité ou une personne travaillant chez elle le trouve assez mimi pour l'adopter et le soigner ? Je pense cependant qu'il serait mieux de refuser de le céder si vous jugiez cet adoptant pas fiable à l'avenir pour continuer à s'occuper fidèlement de votre chien.
    Apporter sa photo à la SPA ou un refuge pour le faire adopter en expliquant votre cas ?
    Avez-vous soumis votre cas à votre véto ?
    Enfin chercher un adoptant digne de ce nom.
    En médoc pour le diabète je n'y connais rien. N'y a-t-il pas des comprimés ?
    Votre témoignage me touche car pour conserver mon 1er chien (11ans) plus longtemps il fallait qu'il urine toutes les 3 heures même s'il n'en éprouvait pas le besoin pour ne pas que sa vessie "bascule" (se remplisse d'urine et bloque l'urètre) l'opération de son hernie périnéale n'ayant pas tenu.
    Si j'avais du travailler à cette époque je n'aurais pas pu le garder... Quand son œdème pulmo s'est ajouté avec l'âge, j'ai dû le faire euthanasier, comment aurait-t-il fait pour évacuer en + l'eau de l'œdème ?... Son regard souffrant était parlant.
    Bon courage et toute ma compassion.
    Attendons la réponse de BOUDALA.

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  23. liloutte12.12.14

    Bonjour POWER FLOWER. la réponse de BOUDABLA nous a appris que la maladie de Copain qui a donc 6 ans demande de "faire des exercices peu intenses", donc "les longues promenades en montagne" que vous lui donner de temps en temps sont peut-être inutiles et pas recommandées. Des petits tours de 2O-3O MN en 2 ou 3 fois par jour sont suffisantes m'avait dit un véto quand un chien n'est pas très bien.
    Quand à votre vie sociale, je ne sais votre âge et ne veut pas le savoir. Il est vrai qu'une personne jeune supporte moins l'autarcie avec un animal qu'une personne ayant déjà un chemin de vie derrière elle. Vous devez là aussi vous demander si l'amour que vous portez à votre chien comble tout le reste et si le temps social et amical que vous vous refuseriez pour rester avec lui ne vous frustre pas outre-mesure. Vous pourriez peut-être l'emmener avec vous lors de visites chez des amis. Ca apporterais de la distraction à Copain. Ce dilemme est je pense de tous ceux qui vous tourmentent le moins difficile à trancher.
    Je souhaite que 2O15 s'éclaire d'un jour nouveau pour vous deux.
    Cordialement.

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  24. bonjour Boudabla, bonjour Liloutte. Merci infiniment pour vos réponses, votre intérêt et compassion. Ecrire sur ce blog m'avait déjà bien soulagée. Magique ;-) et vos réponses et conseils viennent s'ajouter. merci. Copain est un chien de 7 ans mais d'un tempérament d'adolescent. Il en fait facilement 5 de moins :-) Il est mince et vif donc il a une espérance de vie de 10 ans. Je suis relativement jeune aussi et oui je ne suis pas casaniere, ça va pas être facile. j'ai en effet réduit les longues promenades en montagne car je le portais sur la fin du trajet comme je le faisais quand il était petit, sur mes épaules comme un agneau (et il adore ça le coquin). Depuis j'ai fait état de mon problème des 2 piqures par jour au veto (au boulot pas question d'emmener un animal). Je suis donc passée à 1 piqure par jour, le matin avec de l'insuline pour humain. Il faut juste le stabiliser et cela va prendre quelques semaines. Donc c'est quand meme moins lourd. je respire un peu. Pour l'hypoglycémie il a déjà fait 2 crises avec convulsions. Heureusement il y a internet et j'ai pu réagir vite. Je vis le truc au jour le jour et j'ai un peu lâché prise, je vais m'organiser et je trouverai peut-être un jour une gentille personne qui pourrait l'aimer et s'en occuper. Je suis suis tout à fait d'accord pour ne pas se précipiter et que parfois, comme la vie peut apporter son lot de peines, elle sait aussi nous mettre en face de chemins différents et inattendus. merci encore à vous pour votre soutien, de m'avoir fait partager votre expérience, vos recherches. Je vous souhaite à mon tour une douce année 2015. Bien à vous.

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    1. Bonjour FLower Power,

      Je vous sens un peu moins paniquée -- merveilleux! Une piqure par jour c'est déjà une amélioration. Je me demande pourquoi ils n'inventent pas des patches comme pour d'autres médicaments -- c'est vrai qu'avec les animaux ce serait difficile à garder en place... mauvaise idée.

      J'ai publié tantôt deux contes de Noël pour les amoureux des animaux. Vous aimerez peut-être :
      http://situationplanetaire.blogspot.ca/2014/12/un-chat-guide-et-un-sauveteur-animalier.html

      Merci à vous aussi d'avoir donné un suivi car ça peut aider quelqu'un qui se trouve devant un problème similaire. Après tout, nous sommes ici pour nous entraider, pour essayer de voir plus clair, et parce que nous aimons profondément nos amis-animaux.

      Amitiés (et un bisou à Copain!),
      Boudabla

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    1. Bonjour Cléa,

      Je ne l'ai pas reçu. Bizarre. Peut-être réessayer si vous l'avez enregistré dans un dossier?
      Désolée.

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  26. Merci... j'expliquais que ma Minette de 20 ans n'arrivait plus à manger (elle avait déjà eu ce problème dernièrement et avec une piqure d'antibiotiques c'était rentré dans l'ordre). Ca + un fibrosarcome à l'épaule (qui s'était malgré tout beaucoup amélioré suite à une traitement homéopathique), elle ne boitait presque plus et sautait à nouveau sur le canapé.
    Hier je me posais la question de l'euthanasie, à quel moment prendre la décision.
    Ma Minette recherchait encore mon contact, mon regard, montait encore sur le canapé pour se mettre sur mes genoux, ronronnait et cardait à nouveau... mais depuis 2 mois elle avait régulièrement des problèmes pour manger (calicivirus) et ça s'arrangeait avec la piqure d'antibio. Mais là je ne savais vraiment plus quoi lui donner à manger, j'avais tout essayé.
    Là je ne le sentais pas, j'avais pris rdv chez la vétérinaire pour voir ce qui se passait dans la bouche de ma Minette (à la dernière visite chez le véto elle n'avait plus rien dans la bouche mais du mal à avaler et la vétérinaire n'avait pas voulu faire des examens trop intrusifs vu son grand âge). J'ai senti que si je l'amenais à ce rdv ce serait la fin...
    En fait l'intérieur de sa bouche et de sa gorge étaient couverts d'ulcères, elle avait même du sang dans la bouche. Je me demande même par quel miracle elle a pu manger un peu ces derniers jours. J'avais déjà l'impression que c'était mon amour qui la soutenait, et qui la retenait. La vétérinaire m'a proposé de lui faire une piqure d'antibio + anti-inflammatoire, sans garantie que ça marche, et en me disant que de toute façon l'effet durerait au max 15 jours et qu'il faudrait que je la ramène (avec tout le stress que cela implique). Et qu'elle souffrait beaucoup...
    Bilan, en plus de la bouche, coeur très faible qui pouvait lâcher à tout moment. J'ai décidé d'abréger ses souffrances.
    La vétérinaire a été super. Elle lui a fait une piqure de calmant et ma Minette s'est doucement endormie dans mes bras. Puis elle lui a fait une piqure qui a arrêté le coeur. Avant même la fin de la piqure son coeur s'est arrêté tellement il était faible.
    Pourtant elle n'était pas prostrée, me faisait encore des calins, c'est pour ça que je me posais tant de questions par rapport à l'euthanasie. Pourtant elle souffrait énormément et en dehors du problème de nourriture ça ne se voyait pas...
    Maintenant elle repose en paix sur le canapé du salon, en attendant que nous lui préparions une place dans le jardin. Elle a l'air tellement paisible que j'ai l'impression qu'elle va se réveiller.
    Elle me manque déjà.
    Merci à ce blog qui m'a aidée à prendre ma décision.
    Je voulais témoigner pour dire que les chats peuvent vraiment cacher leur souffrance. J'étais très attentive mais par son attitude je n'aurais jamais deviné qu'elle souffrait à ce point. En dehors du moment des repas elle avait l'air bien.
    J'espère qu'elle est heureuse au paradis des chats.

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    1. Bonjour Cléa,

      Vous avez bien fait de réessayer - tous les messages sont importants et peuvent aider des gens à choisir, dans un sens ou un autre.

      C'est vrai qu'il est difficile de déterminer le niveau de souffrance d'un chat. Ils sont tellement "résilants", discrets et si peu "bavards". Il faut quasiment faire de la projection...

      C'est réconfortant de voir le corps s'apaiser en douceur; finie la souffrance. Moi, je trouve que c'est important d'emporter cette dernière image de paix.

      J'étais présente à la mort d'un de mes oncles qui avait souffert une longue agonie. Juste avant de quitter le corps son regard s'est littéralement illuminé, puis tout le corps et le visage se sont détendus. Une grande paix. Ça nous aide à voir la mort autrement, plus comme un soulagement dans ces cas-là.

      Merci de votre témoignage. Je suis certaine que votre chatte est heureuse au paradis des chats, et reconnaissante de l'amour que vous lui avez donnée pendant toutes ces années.

      Boudabla

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  27. liloutte17.1.15

    Bonsoir Cléa. Après + de 3 mois de la perte de ROCKY, je pense que maintenant il serait parti certainement et nul ne sait dans quelles conditions de fin de vie ; car c'est fou comme les bêtes aimées s'attachent à nous bien au-delà du supportable. Tu as eu la chance cependant de ne pas voir ton animal souffrir et toi tu peux avoir l'âme en paix. Tu as fait ce qu'il fallait sans avoir à remuer ta dernière décision comme c'est le cas pour certains de nous... liloutte

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  28. Chère Cléa je pleure en lisant votre commentaire tellement cela me rappelle l'histoire de ma petite Peneloppe, chatte de goutière partie à 17 ans 1/2. J'ai dû prendre la même décision la mort dans l'âme et je me dis, avec 4 mois de recul, que c'était une décision courageuse car elle souffreait beaucoup mais ne le montrait pas. Le dernier jour avant le RDV chez la vétérinaire, elle a poussé un gémissement quand je voulais l'aider à manger. C'est cette réaction qui m'a poussé à réagir. Il ne se passe pas de journée sans que je pense à elle et votre histoire m'a touchée tant elle est proche de la mienne. Je vous embrasse très fort et comprends votre douleur car 20 ans de partages, de calins, de cabrioles, de ronrons cela compte beaucoup dans une vie.

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    1. Merci beaucoup Doris pour ce témoignage qui me touche aussi ! oui nos histoires sont assez semblables. Moi qui pensais que les chats mourraient de crises cardiaques, comme les chiens...
      Je pense aussi que quelque part notre amour les retient, malgré la souffrance (c'est sans doutes pour ça que les chats "partent" souvent quand on n'est pas là, car ils peuvent enfin lâcher prise).
      Enfin Penelope et Minette ont eu une longue et belle vie !
      La mienne a partagé notre vie pendant 15 ans. Avant elle habitait chez nos voisins qu'elle a quittés de son propre chef car elle ne s'entendait pas avec leur petite fille qui lui tirait les poils etc. Je leur ai ramenée plusieurs fois mais à chaque fois elle revenait chez moi, et ils m'ont dit de la garder. Elle avait alors 7 ou 8 ans d'après eux, ce qui lui a fait une vie de plus de 20 ans. Une belle vie ! l'an dernier elle grimpait encore aux arbres, et mangeait très sainement (elle chassait beaucoup lol, et attrapait même des rats !!).
      Oui quand on passe autant de temps avec eux cela compte, et les gens qui disent que les chats sont froids et indifférents n'en ont jamais eu !

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  29. Merci beaucoup pour tous vos commentaires et votre soutien.
    Tout à l'heure j'ai eu des doutes, je me suis dit que si j'avais ramené ma chatte à la maison et juste arrêté d'essayer de la nourrir, elle aurait pu mourir naturellement dans mes bras. Elle ne voulait pas aller chez le vétérinaire, elle m'a miaulé après pendant tout le trajet, ce qu'elle n'avait jamais fait avant. J'ai failli faire demi-tour. Même si je n'avais pas vraiment pris la décision je n'avais pas trop d'espoir. J'ai eu l'impression de la trahir. En plus la vétérinaire lui a fait mal en lui ouvrant la bouche.
    J'avais vu sur les forums que certains avaient demandé à leur animal s'il voulait arrêté de vivre, et avaient trouvé la réponse dans son regard. Moi quand je lui ai demandé, je n'ai pas vu de réponse. La seule chose que je lisais dans son regard c'est qu'elle s'en remettait complètement à moi. Et j'ai l'impression d'avoir trahi sa confiance en ne la laissant pas partir à son rythme. C'est moi qui ai choisi le moment, pas elle...
    J'aurais pu la ramener pour mourir naturellement à la maison. Mais avec quelles souffrances ? la faim, la soif (elle ne pouvait plus boire non plus), la douleur. C'est ce que m'a rappelé mon mari. J'avais aussi remarqué depuis quelques jours qu'elle ne dormait plus vraiment, et je me disais que ça voulait dire qu'elle allait mieux, qu'elle était plus en forme et avait moins besoin de dormir. Elle était plus attentive à ce qui se passait dans la maison. Mais sur mes genoux elle se laissait complètement aller et s'endormait profondément au point que je n'osais plus bouger. Apparemment c'était son seul moment de plaisir. Et maintenant je me dis que c'est sans doutes la souffrance qui la maintenait éveillée, et qu'elle n'arrivait à se laisser aller que dans mes bras (souvent avec son museau au creux de ma main).
    Heureusement mon mari m'a dit que je lui ai épargné beaucoup de souffrances, et que quand on prend un animal la responsabilité va jusqu'au bout (il était en déplacement quand tout ça est arrivé).
    J'ai eu un autre chat avant elle, qui était beaucoup plus jeune et un jour s'est mis à vomir. La vétérinaire m'a dit qu'il avait déjà perdu 5 degrés de température, qu'il était en train d'agoniser, que soit c'était un empoisonnement, soit un retournement des intestins, et que ses heures étaient comptées. Je n'ai pas voulu qu'elle l'euthanasie car je voulais qu'il meurt chez lui, elle lui a donc fait une piqure d'antalgiques pour qu'il ne souffre pas. Il est mort dans mes bras, mais pas si sereinement que ça, puisqu'il est parti avec le dos et la queue hérissés.
    Ma Minette est partie paisiblement, nous l'enterrerons lundi. On dirait qu'elle dort, j'ai même parfois l'impression qu'elle respire encore. Elle n'a pas ce rictus que mon autre chat avait, et que j'avais aussi vu chez mon chien quand il est mort quand j'étais enfant (pourtant il était mort d'une crise cardiaque dans son sommeil).
    J'ai aussi la chance d'avoir rencontré une vétérinaire très humaine qui nous a accompagnées et qui a tout fait pour que la Minette ne souffre pas.
    Pour ceux qui se retrouve dans cette situation, il est important de demander à l'avance au vétérinaire comment ça va se passer, car certains manquent vraiment de tact et d'humanité. Ma voisine a perdu son chat il y a un mois et son vétérinaire lui a fait l'injection hors de sa présence et lui a ramené dans un sac... no comment.
    Suite à ce qu'elle m'avait raconté (cela l'avait beaucoup choquée) je m'étais renseignée à la clinique vétérinaire où j'ai l'habitude d'aller, et où ils traitent animaux et les humains avec beaucoup de respect.
    Voilà, la vie continue... j'ai aussi deux chatons que j'ai trouvés sur un parking au mois d'août (ils avaient 1 mois !)...
    Merci à tous et merci pour ce forum <3

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  30. Bonjour Cléa,

    C'est étrange, mais hier je me disais que ce post était en train de cevenir un "forum" autonome sur nos amis et leurs départs. Je suis très heureuse de tous ces partages, encouragements et mots gentils.

    Merci à toutes et tous.

    Beaucoup de bonheur et d'amour, Cléa, avec vos deux nouveaux amis...
    Boudabla :-)

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  31. Boudabla vous avez créé un forum qui fait du bien aux amis des animaux car cela permet de parler des difficultés qu'on peut rencontrer lorsqu'il faut décider de laisser partir nos compagnons tant aimés. Personnellement cela m'a énormément aidée d'avoir des soutiens compréhensifs. Merci pour tout

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  32. Merci Boudabla, merci pour tout <3

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  33. Anonyme20.1.15

    bonjour, je suis dans un doute terrible depuis quelques mois, comment arriver a savoir que c est la fin ? comment être sur que mon chien d apprecie plus son quotidien ? Banjo est un petit ratier de 12 kgs qui a aujourd hui presque 18 ans il est aveugle incontinent et il lui faut du temps au lever et au coucher pour prendre son equilibre; Il a encore un bon apetit il fait ces besoins normalement et se deplace , tres lentement (ne peu plus monter les escaliers) et les ballades sont a present tres courte et tres longue en temps (pour avancer de 30 metres il va mettre 5 minutes). Son regard c'est voilé par la cataracte son arriere train est parfois sans tension musculaire au reveil mais il apprecie mes caresses il me suis encore du regard dans les pieces ou a l odeur . Le problème c est que je ne le vois pas de la journée en semaine je le sort le matin et le rentre le soir je ne vois que tres peu ces journées et donc son comportement. je dois lui mettre des couches d incontinence chaques soirs pour éviter que des odeurs envahissent regulierment la maison et pour eviter qu'il ne passe ces nuits dans son urine. Je l'aide a se lever en le massant chaque matin et le porte pour les escaliers , le soir je le masse aussi pour éviter qu'il ne gémisse trop et je le mets sous des couvertures au chaud. Le véto ma prescrit un traitement pour stimuler son cerveau car il gémi sans aucune raison et a des comportements parfois anormaux (reste immobile face a un mur) . J'aime mon chien plus que tout , n ayant pas eu d enfant ce chien est une charge emotionnelle et un lien d amour tellement fort que je n arrive pas a me resoudre a le laisser partir. Mon ex compagnon attend ma decision depuis deja plusieurs mois car lui veut euthanasié et laisser partir dignement banjo. Banjo a une compagne !!!! depuis plus de 14 ans Moka (grifon de 30 kilos) ils ont toujours étaient l un a coter de l autre pour tout, comment va réagir moka ? comment puis je supporter ce depart ? je n y arrive pas a chaques fois je fond en larmes , j ai besoin de conceil d aide car a ce stade j avoue ne plus être capable d avoir un disernement responsable et réaliste je pense . merci beaucoup

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  34. Bonjour,
    Comme je comprends votre souffrance, vous lire m'a fait pleurer.
    Je suis passée par les mêmes questionnements la semaine dernière.
    Je pense que le critère c'est de se mettre à la place de l'animal et de se demander si nous supporterions cette vie.
    J'adorais ma chatte, elle a partagé plus de 14 ans de ma vie et s'était mise à beaucoup communiquer sur la fin. J'ai compris que c'est moi qui la maintenait en vie, elle ne pouvait pas me quitter, mais en même temps elle avait énormément de souffrances et se reposait entièrement sur moi. Pour la faire manger je lui présentait toutes les nourritures possibles et imaginables, et après avoir découvert l'état de sa bouche, je me suis dit que seul l'amour que je lui portais l'aidait à surmonter le souffrance pour arriver à manger. Ce n'est pas une vie...
    Je sentais qu'elle s'en remettait totalement à moi.
    Enfin tous les détails sont dans les messages ci-dessus, je ne veux pas prendre toute la place.
    Mais ce qui m'a aidée à prendre la décision c'est de comparer sa vie d'avant (de chatte âgée mais en forme), avec sa vie présente.
    18 ans c'est très très âgé pour un chien. C'est sans doutes aussi votre amour qui le soutient. Et l'amour de sa compagne. Là je comprends votre angoisse.
    Moi avant de prendre la décision j'avais regardé ma chatte dans les yeux et je lui avais dit qu'elle pouvait partir si elle en avait envie.
    Finalement la visite chez le vétérinaire m'a ouvert les yeux sur son état et j'ai pris la décision sans hésitation.
    Si cela peut vous aider, j'ai une amie qui avait un chien très âgé et très malade, et son vétérinaire avait donné à mon amie des piqures de morphine à faire à son chien pour qu'il puisse terminer sa vie sans souffrances, et naturellement. Il est mort chez elle dans ses bras. Mais c'était il y a une dizaine d'années et je ne sais pas si les vétérinaires ont toujours le droit de faire ça.
    Le critère c'est vraiment la souffrance de l'animal.
    Nous avons enterré ma chatte hier (nous sommes bouddhistes et nous avons attendu 3 jours pour l'enterrer). Elle me manque terriblement (j'ai 2 chatons mais ce n'est pas pareil), j'ai culpabilisé, mais elle souffrait beaucoup et je me dis que si j'avais été dans son état j'aurais attendu que l'être qui m'aime m'aide à quitter cette vie dignement.

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  35. liloutte20.1.15

    Bonjour CLEA et tous les autres. Ce blog nous aide, c'est sûr... Quelle que soit notre optique face à la mort et à la souffrance, de tout cela il ne ressort qu'une chose : La perte d'un animal aimé, notre impuissance devant l'irrémédiable... Aussi, il est réconfortant de partager. Nous avons tous aimé nos animaux et nous savons qu'ils sont en repos maintenant. Comme il doit être terrible de perdre sa bête parce qu'elle a fugué et n'est jamais revenue, ou qu'on l'a volée. Nous pouvons mettre une concrétisation sur sa perte. Petite compensation certes, mais rien de plus terrible que l'interrogation stérile. Mes bichons aimaient courir dans les jardins publics et comme ils étaient mimis j'avais peur de les perdre des yeux. Je remercie le destin de me les avoir protégés.

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  36. En tout cas, si mon âme survit à la mort physique, garanti que je m'en vais au paradis des âmes qui s'incarnent chez les animaux pour notre bon plaisir... S'il n'y en a pas j'en créerai un :-) le bonheur total!

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  37. liloutte21.1.15

    C'est vrai BOUDABLA, vous n'y rencontreriez que du "beau monde"... Je signe aussi pour y ma retenir ma place... (Il ne manquerait plus que ça que nous ayons à retrouver ceux qui nous on fait du mal !...) Mes remerciements.

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  38. Joss'23.2.15

    Bonsoir.
    Je témoigne à mon tour sur ce formidable blog.
    Je viens de faire endormir mon compagnon adoré Kiki.
    Chat européen de 8 ans 1/2, complice de toujours, compagnon de joies et de galères, une insuffisance rénale sévère à finalement eu raison de lui.
    Ma peine est immense et gaillard de 36 ans je ne peux retenir les larmes en écrivant ce message. Mais je m'étais promis de le faire. Car votre travail sur ce blog et les divers témoignages que j'y ai lus m'ont non seulement ému mais aussi aiguiller pour prendre la pire décision de ma vie. Car il faut être clair, c'est la pire décision qu'il m'ait été donné de prendre. Mais je me suis nourrit de vos expériences, douleurs, témoignages pour trouver la force de la prendre cette terrible décision. Bien sûr je culpabilise et vais sans doute traîner ce sentiment jusqu'à la fin de mes jours. Mais je garderai aussi un souvenir décent de mon amour de tigré jusqu'à la fin de mes jours.
    Kiki est parti sereinement dans mes bras, mon doigt entre ses coussinets qu'il serrait (ça c'était 'notre truc'). Surtout il est parti avant que sa vie devienne totalement indigne. Et c'est grandement grâce à vous toutes et tous.
    Alors mille mercis de ma part et j'en suis sûr de la part de Kiki pour votre soutien anonyme et pourtant tellement humain.
    Longue vie à ce blog et encore merci à vous pour votre aide.
    J'espère à mon tour que ce message aidera au moins une autre personne.

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    1. Bonjour Joss,

      Merci pour votre témoignage si touchant.

      C'est tellement bizarre la vie des fois. Pas plus tard qu'hier je lisais celui d'une journaliste racontant son histoire avec plein de détails sur sa relation avec son chat (comme "votre truc") et la dure réalité du "choix" devenu inéluctable.

      Elle racontait aussi "l'après" (l'aspirateur qu'on ne veut pas passer, la dernière crotte qu'on ne veut pas jeter...) d'une façon si poignante que du coup j'ai revécu toutes mes expériences. Ouch. J'ai pleuré. Mais bizarrement ça me faisait du bien aussi. Si bien que j'ai décidé de le traduire et de l'ajouter en tête de ce message.

      C'est pour bientôt, mais si vous comprenez l'anglais voici le lien :
      https://medium.com/human-parts/i-am-a-crazy-grieving-cat-lady-c21029009cea

      Pour ma part, je n'aurais jamais imaginé que ce message puisse attirer autant de visiteurs, qui ne commentent pas tous, bien entendu. Alors, je suis persuadée que votre message aidera plus d'une personne. Oh oui.

      Amitiés,
      Boudabla

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    2. Oui Joss, c'est important de quitter cette vie avant qu'elle ne devienne tout à fait indigne, surtout pour nos amis les chats qui sont si fiers (dans le bon sens du terme). Votre témoignage m'a aussi fait pleurer... le décès de ma Minette est encore récent.
      Oui ce blog est d'une aide immense, et nous ne pourrons jamais assez remercier Boudabla, et tous ceux qui y contribuent. C'est si difficile de décider d'arrêter la vie de ces êtres qui nous sont si chers...
      Merci aussi Boudabla pour le lien en anglais !
      Joss, bon courage, la sérénité vient avec la certitude d'avoir pris la bonne décision. Bien sûr il y a des doutes, mais quand on imagine la vie qui aurait été celle de l'animal si on n'avait pas pris cette décision, les doutes disparaissent, même s'il reste le regret d'avoir dû prendre la décision d'ôter la vie (c'est une double peine dans les deux sens du terme !).
      Amitiés
      Cléa




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  39. Moi pendant une quinzaine de jours j'ai laissé tous les objets de ma Minette à leur place , je lui ai laissé son coussin, son bol d'eau... même les deux chatons (arrivés il y a 6 mois) ont respecté son espace pendant quelques temps.
    Et puis c'est comme si j'avais eu l'impression que son esprit était parti (donc au bout d'une quinzaine de jours), et là j'ai pu tout ranger et faire le ménage (passer l'aspirateur à "sa" place... les derniers temps je ne le passais plus là pour ne pas la déranger).
    Pendant quelques jours juste après son décès j'ai aussi eu une impression bizarre, j'avais l'impression qu'elle était sur mon épaule, mais elle était redevenue un chaton...!). Cette impression a disparu au bout de quelques jours...

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    1. Bonjour Cléa,

      Tous les objets conservent les énergies des utilisateurs, et plus le contact a été prolongé plus ils en sont imprégnés. On peut le ressentir. C'est la même chose pour les lieux. Par exemple, si un chien a longtemps été attaché à une cabane, la terre est imprégnée de son énergie. Certains endroits (et certains objets aussi) sont extrêmement chargés de par l'addition -- ce qui peut être agréable ou non. C'est pourquoi, avant d'acheter des objets ou des vêtements de réupération, je les manipule pour ressentir ce qui s'en dégage.

      Je m'assoie sur le coussin de ma dernière chatte à tous les jours -- chaise d'ordi :-) et sa photo est bien en vue sous la vitre de mon bureau. J'adore voir son adorable petite face, ses beaux grands yeux verts...

      À une prochaine

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  40. liloutte26.2.15

    Bonsoir. 1 mois après notre dernier échange, un chagrin vient s'ajouter, celui de Joss' qui dit : "Je vais sans doute traîner ce sentiment (la culpabilité de l'euthanasie) jusqu'à la fin de mes jours". Non Joss' tu ne la traîneras pas toute ta vie car c'est ton ressenti qui t'a dicté ton acte, et ce ressenti n'est pas contre la vie mais contre l'intolérable de laisser souffrir sa bête. Ton chat t'a pardonné lui. Même s'il t'en voulait un peu dans son départ (si toutefois les bêtes perçoivent notre action) maintenant il est serein. Il a retrouvé cette sérénité un peu plus tôt, c'est tout. Il te remercie.
    Pour ma part, avec le recul (presque 5 mois de deuil) ce serait d'avoir laissé mourir mon chien naturellement ou pendant que je dormais qui me ferait culpabiliser. La souffrance finale n'est pas rédemptrice comme le disent certains. Elle est injuste et hideuse, donc indigne. C'est mon opinion. Mes sympathies.

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  41. Oui Liloutte je suis d'accord avec toi ! moi aussi il y a 7 semaines quand j'ai dû prendre la décision sur le moment je me suis sentie tellement coupable, j'ai eu l'impression de trahir ma Minette. Ensuite j'en ai pleuré tous les jours, et puis avec le recul maintenant je n'ai plus de regrets, je sais que j'ai pris la bonne décision, si je l'avais laissée mourir naturellement elle aurait encore souffert en silence pendant des jours et des jours, elle serait morte de faim et de soif, puisqu'elle ne se nourrissait plus qu'un jour sur deux, avec énormément de souffrances.
    Quand on est sûr que la fin est inéluctable, le plus bel acte est d'abréger les souffrances, même si pour nous la souffrance de la décision vient s'ajouter à la souffrance de la séparation.
    Un jour où j'exprimais mes doutes par rapport à la décision que j'avais du prendre seule car mon mari était en déplacement, il m'a dit "quand on prend un animal on en est responsable jusqu'au bout". Il voulait dire que c'est aussi notre responsabilité de lui éviter de continuer à souffrir. Il m'a dit aussi que si j'avais pris cette décision ce n'était pas pour moi, mais pour la Minette, pour qu'elle évite de souffrir, et qu'en ce sens mon acte était pur parce que ma motivation était pure, c'est par compassion que j'ai décidé d'abréger ses souffrances. Ca a été très dur, mais maintenant avec le recul je sais que si je l'avais laissée souffrir encore des jours et des jours je n'aurais pas pu me regarder en face dans le miroir, parce que j'aurais juste manqué de courage. Donc maintenant je n'ai plus de regret, je pense à elle avec sérénité, et je me dis que là où elle est maintenant elle ne souffre plus.
    Mais je sais que c'est aussi la décision la plus difficile que j'aie eu à prendre de toute ma vie, et que je ne souhaite à personne d'avoir à prendre cette décision.
    Alors courage à Joss. Je crois qu'on prend la bonne décision quand on suit son coeur...

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  42. Anonyme19.3.15

    Bonjours, je m'excuse d'avance pour les fautes , je me presente, je m'apelle kevin j'ai 17ans, ma chienne naya qui as seulement 1ans et demis est tres mal en point et se trouve au veto depuis vendredi soir.. donc une semaine demain, elle est ateint de vomisement, de diarrhée aigue de sang, sa fais mintenant une semaine qu'elle na rien manger donc sous perfusion h24 pour ne pas qu'elle se desidrate.... Ma maman et moi apellon tout les matin et allon la voir les apres-midi, le veterinaire nous a dit que si demain soir il n'y avais pas damelioration.. qu'on ne pouver pas la garder 6 mois sous perf , se qui est vraie. Cela me dechire le coeur de voir l'etat de mon chien que j'aime plus que tout, se degrader ainsi .... c'est horrible. Elle est tellement maigre.. Je garder espoir mais je me rend compte que nous allons devoir euthanasier ... meme si elle ne souffre pas beaucoup grace a son traitement nousne pouvons pas la laisser autant de temp dans une cage qui fait sa taille, Nous allons voir cette apres-midi avec notre veterinaire et en parler avec elle meme si je connais l'issue de la conversation. Quand elle devra partir.. sa va me detruite de toute part, c'est mon petit bébé meme si pour certaines personne ' ouai c'est qu'un chien' se n'est pas qu'un simple chien, je suis toute les jours 24h avec elle, je suis descolariser et donc tout le temp avec elle... j'en souffre tellement je ne me vois pas vivre sans elle moi qui suis a la base sans sa depresif depuis 8mois ( se qui explique que je sois descolariser ), je regrette tellement de chose a propos de cette merveilleuse chienne... je trouve que je ne m'en suis pas assez occuper, pas assez sortie meme si je l'aime plus que tout, tout sa pour dire que je ne surporterais pas de la voir partir.. quand l'euthanasie aura lieux sous mes yeux cela va me detruire ( car je tien a assister a son depart ... merci d'avoir crer cette page que j'ai pu lire cela ma grandement aider , vraiment , et desoler pour les fautes d'ortographes

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    1. Bonjour Kevin,

      C'est une grosse épreuve, quel que soit le temps qu'on a passé -- peu ou beaucoup -- avec nos bébés de fourrure vivants. C'est tellement facile de les aimer et ce qu'ils nous donnent en retour n'a pas de prix.

      "Les animaux partagent avec nous le privilège d'avoir une âme" disait Pythagore. "Les chiens nous enseignent à être de meilleures personnes, ce que les humains n'enseignent pas vraiment..." disait (?).

      Vous faites bien de l'accompagner, même si vous pleurez à chaudes larmes. Comme ça, vous ne vous direz pas "Je regrette de ne pas l'avoir l'accompagnée". Et puis, contrairement à ce qu'on pense généralement, au final c'est apaisant d'être présent à leurs derniers moments. Tout se fait quand même en douceur.

      Je crois que pour passer à travers plus facilement, il faut s'efforcer de se mettre dans la peau de notre ami pour ne pas oublier qu'il s'agit avant tout d'un geste de compassion envers lui.

      Bon courage Kevin, je pense à vous très fort.

      Et n'hésitez pas à revenir si vous avez envie d'en reparler. Ici, on ne voit pas les fautes d'orthographe.... c'est le coeur qui parle au lieu de la tête.

      Amitiés

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  43. Anonyme19.3.15

    Jene fais que pleurais depuis se vendredi ou nous l'avons enmener au veterinaire.. c'est horrible cette sensation comment pouvais vous surporter cela? Quand nous allons l'euthanasier je ne pourrais m'arreter de pleurais....

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  44. Anonyme19.3.15

    Ils nous en redonnent même le triple, très belle citation. Oui c'est vrai que je ne regretterais rien au moins... mais ça reste quand même un moment difficile. C'est exactement ce que je me dis, ce que je me repeste, elle est atteint de parvovirose même après cette semaine parser sous perfusion son état ce n'est pas améliorer mais par forcement dégrader globalement appart le fait qu'elle soit très maigre qu'elle vomisse et de violente diarrhées et qu'elle est attrapée des oedèmes aux pattes arrière... cela n'est pas une vie pour un etre avec autant de gentillese, meme si d'apres le veto elle ne souffre pas grace au callements ou autres. Car même si elle a de très faibles chances de survie C'est pour celle que demain matin le vendredi a 10h ( comme tous les matins) nous allons ma mere et moi rappeler le vétérinaire où elle se trouve pour demander des informations sur son état actuel et s'il n'y a aucune amélioration nous allons devoir l'euthanasier demain après-midi... J'ai quand même cette petite lueur d'espoir même si nous savons tous comment cela va se terminer... Pauvre chienne, elle était si parfaite, comme tous les autres animaux, à seulement 1 an6 mois... Je n'en dort plus et je ne vais pas en dormir avant un certain temp se qui est normal je pense, une fois de plus en larmes je vous réponds cela est bien la premiere foie que je pleure autant et aussi souvent, quand le moment serra venu pour elle de partir je serrais perdu mais heureux qu'elle sois enfin a un endroit ou elle puissent etre en bonne santée, un grand merci d'être à l'écoute d'est personnes, merci pour tout vraiment.

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    1. Tous les commentaires, s'ils n'éliminent pas la souffrance, peuvent aider un peu à affronter le désarroi...

      Merci d'avoir partagé aussi, pour tous ceux qui passeront.

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  45. Anonyme19.3.15

    La chose la plus dur vas etre d'accepter son depart de cher moi, et d'etre seul sans elle.

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  46. liloutte20.3.15

    Bonjour. Je ne me veux ni moralisatrice ni psy sur ce site. Simplement j'essai de réconforter les personnes qui comme moi ont perdu des animaux aimés. Kévin, tu as du connaître ton chien dès son plus jeune âge. Donc tu as peut être toujours vécu avec lui, tu as pu lui donner le meilleur de toi même dès le début de sa vie, c'est une belle chose. Il n'a pas de mystère pour toi. Tu connais la trajectoire de votre amour. Et jusqu'à la fin tu lui auras donné cet amour partagé. Tu a fais avec ta maman ce qu'il fallait pour lui. Avec le temps, les derniers moments se feront moins présents et tu le reverras heureux et gai comme au temps de votre bonheur. C' est ainsi que de plus en plus je revois mes chers petits disparus.

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  47. Anonyme22.3.15

    Oui cest vraie j'ai vecu avec elle et mintenant c'est un manque enorme a la maison c'est vraiment dur et horrible a suporter, mais oui merci. J'espere repenser a elle comme sa, encore merci pour les messages de tout le monde, et vos chers petits disparus on eux de la chance de vous avoir connus

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  48. "...de la chance de vous avoir connus"
    Je la retiens celle-là parce que nous sommes tellement dans la peine et la culpabilité que ne voyons même plus ce que nous avons fait pour les rendre le plus heureux possible.

    Merci pour ce mot...

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  49. Anonyme25.3.15

    Me mremercier? merci a vous je dit se qui est vraie, encor emerci et je vous souhaite que du bonheur

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  50. Eloïse5.4.15

    Bonjour à tous, et merci de partager vos morceaux d'histoires.
    A mon tour, je me joins à ce blog car je suis perdue... Je ne sais pas quoi faire... Mon compagnon, une chatte de 14 ans, est mal en point.
    Elle a perdu la moitié de son poids au moins (elle ne pèse plus que 2,8 kg), ne mange presque plus, boit plus que d'ordinaire, et reste couchée en boule presque toute la journée. Elle ne réagit presque plus à mes caresses, alors qu'habituellement elle se met à ronronner dès qu'elle sent ma présence auprès d'elle. J'ai parfaitement conscience qu'elle ne va pas bien, et je ne rejette pas cela, malgré la peine... Avant hier soir, je l'ai donc emmenée chez le vétérinaire, qui après examen et analyse sanguine a diagnostiqué des problèmes rénaux, comme je m'en doutais. Il m'a donné des comprimés à lui administrer, ainsi que des boites de pâtée adaptées. Malheureusement, elle ne mange pas plus... J'ai même essayé le thon, dont elle raffole et accourt dès qu'elle entend le bruit de l'ouverture de la boite. Mais même cela elle en mange à peine... Je dois retourner jeudi chez le vétérinaire afin de faire d'autres examens sanguins pour déterminer si en plus, elle ne souffrirait pas de diabète...
    J'essaye au maximum d'être réaliste, objective et sensée... mais c'est difficile... Et j'en suis au stade d'envisager l'euthanasie...
    Je ne veux pas garder mon chat auprès de moi pour moi, malgré tout l'amour que j'ai pour elle. Je veux l'accompagner au mieux si ce sont ces derniers instants de vie. Mais comme chacun le dis souvent : un chat ne parle pas... et je ne sais pas si c'est la solution adaptée et/ou inévitable... Je suis partagée entre le fait de vouloir abréger des souffrances supplémentaires et inutiles qui la conduiront de toute manière vers une mort inévitable, ou de tenter de la soigner si cela lui permet de se remettre et de continuer encore quelques temps à vivre dans de bonnes conditions. La culpabilité me ronge avant même d'avoir fait un choix. Je sais que j'aurai le courage de la faire euthanasier et de rester auprès d'elle jusqu'au bout (je lui dois bien ça) si je suis sûr que c'est la meilleure et la plus sage décision. Mais là, je ne parviens pas à en être convaincue... Et j'ai donc peur de faire ce choix, si un espoir de guérison me hante...
    Comprenez-vous mon dilemme ?
    Je vais bien voir ce que le vétérinaire me conseille, mais là aussi je ne sais pas si j'ai totalement confiance en lui... Je respecte et j'aime ce métier, mais de voir sa voiture de luxe garée juste devant son cabinet... je ne peux m'empêcher de penser qu'à chaque fois que je donne ma carte bleue, je participe à l'achat de la prochaine voiture ! Je ne suis pas convaincue que l'amour des bêtes l'emporte dans ses décisions. J'enrage à me dire qu'il va peut être opter pour des soins afin d'emmagasiner le plus possible d'argent. J'ai du mal à faire confiance dans ces conditions... Je ne veux pas porter de mauvais jugement, et je préfèrerai me tromper... c'est ce que je ressens c'est tout. Et si un espoir de rémission est possible, j'y mettrai toutes mes économies vous pouvez en être sûr ! Mais je refuse l'acharnement si il n'est pas bénéfique. Je ne veux surtout pas lui infligées d'autres souffrances et tourments. Je la regarde longuement en restant assise par terre à ses côtés... J'attends un signe, quelque chose... Mais je ne sais toujours pas... Elle est paisible, endormie, calme, me regarde mais ne ronronne plus... Ce n'est pas comme si elle se tordait ou miaulait de douleur !... Vous qui avez déjà vécu cette triste et difficile situation ; comment avez-vous su que c'était le moment de faire ce choix ?
    Puisque c'est à moi de décider, je veux et je dois choisir pour elle, la meilleure et la bonne solution.
    Merci d'avance pour vos réponses et votre soutien.

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    1. Bonjour Éloïse,

      Je comprends votre dilemme. Je discutais d'euthanasie ce midi avec une amie infirmière qui a plusieurs chats - une inconditionnelle. Elle me racontait la dernière fois qu'elle avait dû procéder.

      "Je savais qu'il ne récupérerait pas. C'était le chat avec lequel j'avais eu la connexion la profonde, alors c'était d'autant plus souffrant. Mon mari me disait : attends, à demain ou dans quelques jours. Je lui ai répondu : pourquoi attendre je sais qu'il souffre, je vois des patients à tout les jours depuis des années, et je sais ce qu'ils ressentent. J'y vais aujourd'hui, je n'ai aucune raison d'étirer le supplice. Et je suis partie. Il y avait trois personnes qui attendaient pour faire euthanasier leur chat. Tout le monde pleurait. Et puis, est arrivé une dame avec un chien. Elle s'est assise et elle s'est mise à pleurer. Alors je lui ai dit : mais votre chien a l'air en bonne santé, pourquoi pleurez-vous?. Elle a répondu : oui, mais je pleure parce que vous pleurez toutes. Alors nous étions toutes là dans la salle d'attente en train de pleurer. Quand est venu mon tour, mon chat était tout calme, il savait. C'était difficile, mais je n'ai jamais regretté. Il est dans mon coeur."

      C'est souvent comme ça, tout d'un coup "on sait" que le moment est venu. En fait la torture de l'hésitation est pire que choisir et agir.

      Une mère ayant perdu son fils écrivait :
      "Quand quelqu'un qu'on aime meurt, on se sent comme engourdi, on sent un besoin et une protestation. On a perdu une partie de soi-même; on se sent désorganisé; on pleure beaucoup. On est nerveux, on peut se sentir coupable. On aurait peut-être pu aider celui qui est mort, mais on ne sait pas comment. On est fâché qu'il soit mort, fâché contre l'univers. On est seul; la solitude est un des plus grands problèmes du deuil. Et c'est un problème qu'il faut régler tout seul. (...) Je compris bientôt que notre fils unique était parti. Je cherchais des réponses et il n'y en avait pas. Je pensais tout le temps: "Que vais-je faire sans lui? Il me manque." Chacun réagit au deuil à sa façon. J'ai besoin de croire que mon fils existe quelque part, je ne sais pas où. Le reverrai-je? Je ne sais pas, mais je l'espère. Cette croyance repose sur mon besoin émotionnel et non sur un raisonnement. (...) J'éprouvai un peu de culpabilité, me disant que comme je suis infirmière, j'aurais dû voir que notre fils avait le cancer. Mais je n'avais nul moyen de le savoir. Il ne s'était jamais plaint, ne s'était jamais senti malade, et le cancer attaquait son corps lentement. La culpabilité est une réaction courante chez les gens en deuil. (...) Notre fils ne voudrait pas que je passe tout mon temps à le pleurer."

      Elle a également écrit ce poème :

      Pourquoi est-on si triste
      Quand il faut mourir?
      C'est pour tout ce qu'on quitte,
      C'est tout cela qu'on pleure

      Ce n'est pas qu'on ait peur;
      On aurait peur de quoi?
      Mais c'est pour tout cela
      qu'il faut abandonner.

      Regarde la lumière
      En avant et plus haut.
      Ne désespère pas
      Et tout finira bien.

      C'est à la vie qu'on pense
      En venant à mourir.
      Les deux sont des combats
      Dignes d'être livrés.

      Au sujet du vétérinaire : suivez votre intuition; peut-être pourriez-vous en consulter un autre, comme nous le faisons parfois avec nos médecins pour avoir une meilleure idée de notre cas.

      Bon courage Éloïse, suivez votre coeur...

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  51. Eloïse7.4.15

    Bonjour, et merci Boudabla.
    Je me sens moins seule grâce à vous. Un week-end de Pâques long, trop long... Ma petite bête adorée est toujours là... Mais dans un triste état. J'ai passé ces 3 jours auprès d'elle, même les nuits. Son état s'aggrave. Elle n'a rien mangé ni bu hier. J'avais presque l'espoir (aussi horrible que ça puisse paraître) qu'elle s'endorme pour toujours cette nuit... Ma décision est prise, aussi difficile que cela soit. Je ne peux pas la laisser comme ça. Elle ne mérite pas cela. Je l'aime énormément et elle va terriblement me manquer, après 14 années de vie ensemble, ce n'est pas rien ! Je vais attendre que le cabinet du vétérinaire ouvre, et espérer qu'il puisse faire ce qu'il faut rapidement. Je vais l'y accompagner jusqu'au bout.
    Je vous remercie sincèrement de votre soutien, de votre écoute et de votre partage, au travers de tous ces messages. Je me sens moins seule, et je sais que d'autres me comprennent comme je les comprends. Courage aussi à tous ceux qui traversent ces moments plus que difficile, mais n'oubliez pas d'aimer vos compagnons !
    Nounou je t'aime de tout mon cœur.

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    1. Bonjour Éloïse,

      J'ai déjà vécu ce supplice avec une de mes chattes. C'est épouvantable, on ne pense qu'à ça et c'est impossible de faire autrement. C'est vraiment une torture de l'âme.

      J'ai déjà souhaité que me mère meurt dans son sommeil puisqu'avec notre système de santé, il n'est pas possible de faciliter la mort dans la dignité pour ceux qui le demandent -- ils doivent se laisser mourir en cessant de manger, de boire et de prendre des médicaments, et ça peut durer jusqu'à deux semaines. J'ai publié un article le 5 février dernier (sur ce site) et il inclut une vidéo du Dr François Damas à TED -- un choix et un droit qui apporte apaisement et sérénité au patient et à l'entourage. Il a une manière de parler de l'euthanasie tellement remplie de compassion, c'est extrêmement touchant et réconfortant. Peut-être que l'écouter vous aiderait un petit peu à passer à travers... Un des ses livres s'intitule : "La mort choisie, comprendre l'euthanasie et ses enjeux".

      Bien sûr, c'est différent avec nos amis animaux parce que nous avons peur de mal interpréter leurs messages qui de l'extérieur peuvent sembler évidents mais que notre immense chagrin nous empêche de valider. C'est tout à fait normal.

      Alors je vous souhaite tout le courage dont vous avez besoin.
      Et je suis de tout coeur avec vous et Nounou...

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  52. liloutte8.4.15

    Bonjour. Le vétérinaire peu bavard, flegmatique qui n'impose rien, qui n'explique rien devant un animal âgé à la maladie (connue) en mauvaise évolution et inguérissable mais qui suggère un examen... aussi sceptique que le maître... En fait qui laisse le maître devant son libre-arbitre. Est-ce cela l'attitude que ces soigneurs devraient avoir ? C'est ainsi que fut le mien pour ROCKY. Il est vrai que je suis moi-même une personne intériorisée difficile à cerner. Le vétérinaire adapte peut-être son attitude au comportement du maître ?... Par la suite, J'ai trouvé ce véto un peu indifférent devant son manque d'explications pour tenter de prolonger un peu la vie de ROCKY.

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    1. Bonjour Liloutte,

      Triste à dire mais les vrais bons vétérinaires sont aussi rares que les vrais bons médecins de nos jours.

      Un de ces vétérinaires non recommendables avait piqué mon chat dans la cuisse. De retour à la maison, il boîtait. Mais je me disais que c'était sans doute la douleur. Le lendemain matin, tout son côté droit était complètement paralysé. Panique. Retour chez le vétérinaire. Il me dit que ça va passer et de revenir consulter 2 jours plus tard. Entretemps, le chat va de pis en pis. Alors je décide de consulter un autre vétérinaire -- choisi au hasard. Le hic, c'est que le vétérinaire précédent avait sectionné le nerf (me souviens pas du nom) en piquant au mauvais endroit. Il aurait fallu l'opérer et procéder à toutes sortes de traitements de réhabilitation sans assurance de succès. Il n'était même plus capable de se tenir sur ses pattes, de manger et de boire. Alors, il m'a dit "je peux tenter l'expérience, mais je crois sincèrement qu'il serait mieux de l'euthanasier". C'est ce que j'ai choisi...

      Mais personne n'est pareil. J'ai un très mauvais rapport avec les maladies graves qui ruinent toute qualité de vie, un genre de répulsion incontrôlable. Il y a des gens très handicapés qui s'accommodent de leurs limites ainsi que leur entourage. Moi, je n'y arriverais pas.

      Si ça vous intéresse, un article sur un "vrai" bon médecin : "Dr Marc Zaffran : la relation entre patient et médecin" publié sur ce site le 29 septembre 2014

      À une prochaine...

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  53. Eloïse10.4.15

    Bonjour,
    Merci à vous Boudabla, encore une fois.
    Comme convenue, je suis donc allée au cabinet du vétérinaire dès son ouverture mardi matin (lundi étant férié). J'étais en avance et déjà d'autres patients attendaient. Après un entretien de 2 minutes, le vétérinaire m'a proposé de mettre immédiatement mon chat sous perfusion. J'étais perdue... et incomprise. J'avais espéré que mon état suffirait à exprimer la raison de ma venue ce matin là... Une fois de plus, ce sont d'abord les soins qui ont été conseillés, ce que je peux comprendre puisque c'est la base de leur métier que de soigner les animaux. Mais j'avais surtout envie d'entendre à ce moment là, que ma décision était la bonne. Puis j'ai dû patienter 40 minutes en salle d'attente avec mon chat sur les genou et mes doutes pesant très lourdement sur mes épaules... Retour salle d'auscultation. Je parviens tant bien que mal à articuler "il faut que ça s'arrête" "je ne veux plus qu'elle souffre". Alors la suite, vous pouvez l'imaginer. Une phrase du vétérinaire, une seule m'a confortée dans mon choix, une fois la piqure faite "elle était vraiment au bout du rouleau". Alors, une question me taraude : pourquoi s'obstiner à proposer des soins, onéreux et inutiles ? Pour l'argent ou pour laisser au propriétaire de l'animal le soin de prendre LA décision ? Un vétérinaire n'a pas le droit de conseiller l'euthanasie lorsque celle-ci ne peut être qu'un soulagement pour l'animal ?
    En tout état de cause, je me sens étrangement libérée d'un poids, malgré ma peine. Même si depuis, à chaque fois que je me lève ou que je rentre le soir, j'ai toujours les reflexes d'aller ouvrir la trappe, de m'attendre à entendre ces miaulements, je suis convaincue qu'elle est mieux là où elle est aujourd'hui. (suite après).

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    1. Bonjour Éloïse,

      Je suis désolée... Vous regretterez que votre amie ne soit plus là pendant un bout de temps, mais je ne pense pas que vous regretterez votre choix. Vous étiez prête, c'était un choix de "lucide" compassion, si je puis dire, au-delà de l'émotion. Ça peut avoir l'air d'une froide rationalisation, mais ce n'est pas ça.

      Je me souviens d'un vétérinaire qui refusait d'euthanasier un de mes chiens (j'ai eu beaucoup d'animaux de compagnie, et donc connu plusieurs vets) -- il était dans un état lamentable, "la maison tombait en ruine" comme on dit. Mais le vet persistait à me proposer toutes sortes de traitements, à long terme et hors de prix. Je suis donc allée dans un centre d'euthanasie dirigé par des vétérinaires qui disposent d'un crématorium -- et qui ne questionnent pas le choix des clients. J'avais même le choix de le ramener chez moi pour l'enterrer ou de récupérer ses cendres -- et ils ne donnent pas les corps à la "science" à moins qu'on le demande.

      Quelqu'un de mon entourage a été opérée pour un cancer du sein et refusé tout traitement de radio/chimiothérapie. Les oncologues mettaient de la "pression", presque du harcèlement. Mais elle a tenu tête. Trois ans et demi après l'opération elle vient de passer un examen et tout est "ok". L'oncologue lui a dit : "Vous avez bien fait de refuser la radio/chimio". Au moins il a eut l'honnêté de le dire. Je vois d'autres femmes qui endurent des souffrances indescriptibles pour un sursis de quelques mois. Voilà, c'est un choix. Je comprends que leur but est de sauver/prolonger la vie le plus possible, et c'est bien parfait, mais parfois des intérêts moins "nobles" peuvent teinter leur pratique.

      Je pense que la souffrance et la mort restent les aspects les plus horribles de la vie sur terre, et totalement incompréhensibles. Les philosophes, les psychologues, les sociologues, les religieux, les darwinistes, etc., ont eu beau cherché à leur donner un sens, on n'en trouve pas. La seule chose que j'essaie de faire est de ne pas en rajouter sur le tas quand c'est possible.

      Je salue votre courage et je suis persuadée que vous recevrez intérieurement un message de reconnaissance de la part de Nounou, si ce n'est déjà fait...

      Un grand merci pour vos réflexions. En s'aidant soi-même, on aide tout le monde. N'hésitez pas à revenir partager vos sentiments "d'après" si le coeur vous en dit - ce qui pourraient aussi aider ceux qui doutent.

      En toute amitié,
      Boudabla

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  54. Eloïse10.4.15

    (suite) Concernant votre parallèle avec la mort "humaine", j'ai malheureusement moi aussi vécue la mort de ma mère. Bien trop tôt... Et quand je dis vécue, c'est en direct, main dans la main, dans une chambre d'hôpital que j'ai assistée, impuissante à la mort de ma mère. Je ne vais pas rentrer dans les détails, mais elle souffrait, horriblement... Et même si je ne peux pas comparer la perte d'une mère avec la perte d'un chat, j'avoue avoir repensé à cette horrible scène, de presque 10 ans déjà, quand mon pauvre chat était au plus mal. Et je me suis dit que si cela avait été possible et autorisé par la loi, ma mère aurait certainement "bénéficié" de ce qu'elle demandait à ce moment là : "à ce qu'on l'aide, à ce que ça s'arrête". C'est d'ailleurs exactement ce que j'ai dit au vétérinaire pour mon chat, je m'en rends compte à l'instant... Aujourd'hui, après plusieurs jours de recule, j'ai la certitude d'avoir fait ce qu'il fallait pour ma pauvre Nounou. Il me faudra juste du temps pour m'habituer à son absence et pour atténuer mon chagrin.
    Merci encore, et continuez à soutenir ceux qui en ont besoin.

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  55. Eloïse, tu sentiras encore la présence de Nounou, et puis le chagrin s'estompera tout doucement. Cela fait 2 mois et demi que ma Minette est partie, et de lire tes messages m'a fait pleurer. Il faut se donner le temps de faire le deuil, avoir aussi de la compassion pour soi-même.

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  56. En ce qui concerne les vétérinaires, je crois qu'il faut vraiment choisir sa clinique, et même la personne qui suit l'animal. Ma vétérinaire m'avait conseillé à demi-mots d'abréger les souffrances de ma Minette de 20 ans. Au début je ne l'ai pas écoutée car ma Minette était toujours affectueuse et mangeait même si elle avait du mal à se déplacer (elle avait un fibrosarcome à l'épaule, et un problème dans la bouche que j'avais réussi à soigner avec un traitement homéopathique).
    Quand à nouveau elle n'a plus pu manger j'ai su que c'était la fin, même si elle était encore affectueuse avec moi (elle s'était remise à ronronner et sautait à nouveau sur le canapé, c'était comme le chant du cygne...). Elle venait de passer 3 mois à aller constamment chez le véto alors qu'elle n'y avait été qu'une seule fois dans ses vingt ans de vie, pour se faire stériliser). Elle me regardait et avait l'air de s'en remettre totalement à moi. Moi aussi j'ai espéré qu'elle meurt dans son sommeil. A la clinique ma vétérinaire habituelle n'était pas là, j'ai vu sa collègue qui est beaucoup plus froide. Qui a ausculté la Minette, m'a dit que son coeur était très très faible avec des arythmies. Puis quand elle a réussi à lui ouvrir la bouche (elle a crié de douleur) il y avait du sang dedans. C'est vraiment là que j'ai pris la décision. La vétérinaire m'a dit qu'on pouvait essayer de la soigner, sans garanties que ça marche, et que de toutes façons l'effet du traitement durerait 15 jours maximum. Elle elle ne m'a pas poussée dans un sens ou dans l'autre. C'est moi qui lui ai dit que je voulais abréger les souffrances de ma Minette. J'ai envisagé un instant de la ramener à la maison et de la laisser mourir naturellement, mais dans quelles souffrances ?! elle serait morte de faim et de soif. La vétérinaire l'a endormie, puis lui a fait une piqure qui lui a arrêté le coeur. Je l'ai accompagnée jusqu'au bout. Ensuite j'ai ressenti beaucoup de culpabilité. Mon mari m'a beaucoup aidée et soutenue. Ma Minette a eu une belle vie, c'est le souvenir que je préfère en garder. Je l'ai enterrée dans le jardin et j'ai acheté une petite pierre synthétique que j'ai trouvée sur internet (une patte de chat avec une vitre pour mettre une photo).

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  57. Suite... (je n'ai pas réussi à tout mettre d'un coup...???)
    Moi aussi j'espère qu'elle est quelque part, qu'elle n'a pas complètement disparu.
    Finalement j'ai préféré que ce ne soit pas ma vétérinaire qui fasse la piqure car elle est beaucoup plus sensible et nous nous serions retrouvées à pleurer toutes les deux (l'autre était aussi émue, mais quand même moins, elle avait entendu parler de ma Minette par sa collègue car c'était un peu un cas vu son grand âge et la capacité de récupération dont elle avait fait preuve).
    Je crois que le pire c'est d'être seul à prendre la décision. Mais vu le lien qu'on a avec ces animaux, on est forcément seul. Si j'avais été absente je sais que mon mari n'aurait pas pris la décision à ma place parce que pour lui c'était "ma" chatte. Je pense que pour les vétérinaires c'est pareil, ils ne peuvent pas nous "voler" la décision. A la clinique où je vais aussi les soins sont chers, et une fois j'ai vu de la culpabilité dans les yeux de ma vétérinaire qui me présentait la facture.... Mais en même temps leur service est vraiment de qualité et très humain, alors...
    Quand j'ai demandé un carton pour emporter ma chatte (le vétérinaire de ma voisine avait mis son chat dans un sac poubelle !!!), la vétérinaire en a cherché un pendant 10 minutes et finalement elle est revenue avec un beau carton tout neuf (ceux qui se montent pour envoyer des colis).
    Tous les vétérinaires ne sont pas froids et sans coeur et uniquement préoccupés par l'argent, mais il faut bien choisir et tester plusieurs endroit différents, et commencer à parler d'euthanasie quand on sait que la fin est proche, même si c'est difficile et avant d'avoir à prendre la décision (ça permet de se préparer et de savoir commencer ça se passera si on est obligé d'abréger les souffrances de notre compagnon à quatre pattes).
    Eloïse je t'envoie toutes mes pensées et plein d'amour <3
    Et merci encore Boudabla pour cette page qui nous aide à prendre la décision et à faire notre deuil....

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  58. Anonyme20.4.15

    Bonjour,
    Je suis propriétaire d'une chatte trois couleurs de 18 ans. Elle a toujours été très compliquée: peu affectueuse, solitaire, urinant fréquemment sur tout ce qui est en tissu, griffant ou crachant (même sur moi) quand on la caresse ailleurs que sur la tête ou trop longtemps à son goût. Je n'ai donc pas réussi à nouer de grands contacts affectueux mais j'ai a-do-ré ce chat! Je parle au passé car depuis plusieurs mois, je n'en peux plus. Elle est devenue incontinente et probablement sénile: elle urine dans son panier, près de sa nourriture (ce qu'elle ne faisait jamais avant). Depuis janvier, je suis obligée de la garder dans ma salle de bain, où elle a accès au balcon (je vis en appartement).
    Des amis m'interpellent en me disant que ce n'est plus une vie pour elle, que je devrais songer à m'en séparer, qu'elle est en train de me dire que la vie ne l'intéresse plus. Mais mon chat n'est pas malade... Je suis totalement partagée. D'un côté je vois bien qu'elle n'a plus vraiment goût à la vie (et comme elle est dans la salle de bain, elle ne voit pas grand monde), d'un autre, il n'y a pas de souffrance apparente qui justifie que je m'en sépare. Que pensez-vous de cette situation?
    Merci beaucoup.
    Cerise

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    1. Bonjour,

      Tous les animaux que j'ai connus (chats, chiens, chevaux) avaient des traits de caractère ou de personnalité différents. Certains étaient faciles à vivre, d'autres rebelles à tout training, et d'autres "moitié-moitié", ainsi que plus ou moins "allumés". On les aime tous quand même. Exactement comme pour les humains.

      "Mais mon chat n'est pas malade". Voilà un autre aspect de l'euthanasie (pour les humains) qui occasionne bien des débats : si le patient n'est pas atteint d'une maladie incurable qui lui occasionne des souffrances qu'on ne peut soulager il est impossible de l'aider à mourir. Le stress psychologique causé par la sénilité ou l'Alzheimer, et la lassitude de vivre ne comptent pas. Toujours cette peur du dérapage, même si la personne a spécifié dans son testament biologique qu'elle ne voulait pas qu'on prolonge sa vie en cas de perte de ses facultés mentales. La salle de bain, c'est un peu l'équivalent du centre d'hébergement pour personnes en perte d'autonomie. Les patients peuvent rester là pendant des années s'ils n'ont pas une crise cardiaque ou un cancer en phase terminale... C'est une question très complexe.

      Mais, on peut faire quelque chose pour les animaux.
      Lorsque le vétérinaire administre la première injection, l'animal plonge lentement dans un sommeil très profond, paisiblement et sereinement (dans vos bras, si vous le souhaitez). La seconde injection lui permet de mourir sans souffrir. Je ne connais pas de façon plus douce de quitter la terre : sans peur, sans douleur, sans conscience tangible du point culminant de passage.

      J'ai confiance que passerez par-dessus le besoin de "justification" rationnelle... Parfois il faut laisser le coeur décider.

      Bon courage.

      Amicalement,
      Boudabla

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  59. liloutte20.4.15

    Bonjour. Je ne comprends pas cette histoire de salle de bain...C'est un + pour lui abaisser le moral et la rendre encore plus caractérielle... mais bon...

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  60. Anonyme20.4.15

    Merci pour votre réponse. Bon, j'ai appelé le vétérinaire, il va venir mercredi pour voir la situation, me donner son avis aussi. Je ne me sens tellement pas prête à me séparer de mon chat...

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    1. Bonjour,

      Bonne idée, vous saurez sans doute mieux ce qui conviendrait à sa condition.

      Quand même bizarre la vie sur terre, on apprend à s'attacher pour apprendre à se détacher... Pas évident.

      Amitiés,
      Boudabla

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  61. Bonjour,
    Cela fait maintenant quelques mois...En fait je n'ai pas oublié le poème, mais en réalité la touffe de poils reste près de moi si souvent cela me réconforte; et le poème m'inquiète un peu, l'écrire serait officialiser le deuil. POur l'instant c'est comme si elle était restée un peu encore..il reste parfois la tristesse, souvent le manque et aussi tout les bons moments..
    Je n'arrive pas a envisager un autre chien, la relation avec Océane était si parfaite. J'ai peur je crois...de ne pas m'attacher au nouveau venu ou pire, de me rendre compte que je vivre une autre histoire si jolie puisse être avec un nouveau chien.

    Quand je vais la visiter je regarde le sol et mon cerveau me renvoi systématiquement l'image de son petit corps couché et enveloppé dans la boite.Aussi je lui parle et j'ai le sentiment que toute cette terre qui la recouvre nous gêne, qu'elle ne m'entend pas assez..aussi c'est de ma faute je chuchote..
    Je n'ai plus de regrets, je sais que j'ai fait ce qu'il fallait.
    Je voulais vous remercier, je ne l'avais pas fait sur le moment et votre blog m'a apporté du réconfort, je me suis sentie comprise. Vraiment Merci.
    Leslie

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    1. Bonjour Leslie!

      Je suis très contente d'avoir de vos nouvelles et de savoir que vous n'avez plus de regrets par rapport à votre décision.

      Le poème peut aussi garder vivant... un rappel de bons souvenirs.

      Presque tous les animaux que j'ai adoptés sont venus à moi pour ainsi dire. Je suis allée chez des éleveurs deux fois je crois. Soit ils arrivaient par des amis soit ils étaient carrément sur mon chemin, comme ce petit chien trouvé sur le pas de ma porte un matin. Je l'ai signalé à la SPCA, mais personne ne l'a réclamé. Alors...

      Comme ils ont des personnalités différentes, c'est du cas par cas, et l'on s'attache pour des raisons différentes. C'est comme les enfants d'une même famille, personne n'est pareil. Il ne faut pas avoir d'attente ni comparer avec les précédents. Il suffit de rester ouvert (si l'on est prêt à adopter) et les occasions se présentent.

      Prenez le temps de décanter, vous verrez bien...

      Amitiés :-)
      Boudabla

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    1. C'était le même message répété par erreur...

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  63. Eloïse23.4.15

    Le temps passe vite... Déjà presque 2 semaines que je ne suis pas venue. Je tiens tout d'abord à m'excuser auprès de Boudabla et Cléa et a les remercier, car au travers de leurs messages, j'ai reçu un soutien important et approprié à la situation, et je me suis sentie comprise. Merci, sincèrement.
    Après un peu plus de 15 jours sans mon chat comment je me sens ? Pour celles et ceux qui se posent la question, qui ont peur de prendre la décision d'aider leur animal a "passer de l'autre côté", et bien, je ne culpabilise pas. Mon chat souffrait, elle avait 14 ans, avait eut un AVC 3 mois avant... Elle me manque terriblement c'est certain ! Cette sensation de vide, de manque est insupportable. J'ai la chance cependant d'être maman d'un petit bonhomme qui occupe et emplie mes journées, mais, c'est le soir, tard, où je me sens seule... Mon petit garçon de 6 ans m'a dit l'autre jour "Maman, on devrait prendre un petit chat pour que tu sois moins triste et pas seule quand je suis chez papa". Ca m'a touchée... Et il a certainement raison. J'ai eu des chats depuis plus de 20 ans. Chacun différent, chacun son histoire, chacun aimé. Je ne remplace pas, c'est une autre page. Pourquoi pas après tout ? Il y a bien longtemps que je n'ai pas eu de chaton, ça mettrait un peu d'ambiance dans la maison ! Et j'aime imaginer une complicité entre mon fils et ce chaton. La pauvre vieille Nounou de 14 ans ne jouait plus depuis longtemps et ne s'approchait pas trop de mon p'tit bonhomme. Une autre histoire ? L'idée reste dans un coin de ma tête... Affaire à suivre !
    Dans quelques jours le vétérinaire devrait recevoir les cendres de ma Nounou... Je n'avais pas pu la laisser... ni la ramener, car mon jardin d'aujourd'hui ne sera plus le mien d'ici peu (déménagement à venir), donc j'ai choisie l'incinération avec récupération des cendres dans une petite boite. J'ai aucune idée de l'endroit où je la rangerai ! Je serai mal à l'aise de la poser sur un meuble du salon par exemple... dans ma chambre encore plus ! Je ne sais pas... Dans un tiroir ? Un placard ? Je ne veux pas manquer de respect... Houlàlà je ne sais pas ! Si certains ont eu à faire ce choix, je suis à l'écoute !
    Encore merci pour ce blog.
    A bientôt pour d'autres nouvelles.

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    1. Bonjour Éloïse!

      Je suis heureuse d'avoir votre feedback. Votre petit garçon n'a pas tort. Un "plus" pour vous deux.

      Après l'incinération d'un de mes chats (pas de jardin disponible à cette période là) j'ai acheté une petite boîte de carton épais et j'ai collé sa photo sur le couvercle, peint et laqué le tout. J'y ai mis ses cendres et sa souris préférée (bourrée d'écorces de sarrazin). La boîte est dans la biblio à côté du cadre/poème pour ma dernière chatte. Ce sont de belles et bonnes énergies... et leurs binettes me font sourire parce qu'ils m'ont souvent fait rire.

      Ah, mais peut-être allons-nous recevoir des suggestions créatives. Comme vous dites : à suivre...

      Amitiés et à bientôt,
      Boudabla

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  64. liloutte25.4.15

    Bonjour. Rien de très imaginatif pour moi. Pour EMBLAIME mon "grand amour chien", dès l'après-midi de son incinération à laquelle j'avais assistée, pleine de chagrin je suis allée en centre ville acheter une petite boite carrée en porcelaine. Il m'attend là sur une commode avec une lampe veilleuse près de lui. Je sais je suis excessive mais j'ai demandé à ma famille de mettre ses cendres avec les miennes. ROCKY, lui n'est pas là. Sans voiture je ne pouvais assister à sa crémation pour l'accompagner. Mais je pense que son petit corps se trouve éparpillé dans un terrain. C'est mon opinion "perso" mais je préfère ça à la décomposition naturelle. Avant la fin, je lui ai coupé une mèche de poil à l'oreille lui qui n'aimait pas la toilette. Le pauvre avait l'air étonné.... Je n'ai pas répété l'opération. J'attends de trouver un petit encadrement qui me plaise pour l'y déposer dedans. Cette mèche aussi partira avec nous deux.
    En attendant, EMBLAIME lui a offert un peu de place. Quand je peux me le permettre, je leur offre un bouquet de fleurs que je dépose sur la commode. Quand je suis à la campagne, je pense toujours à leur composer un bouquet de fleurs sauvages. La moindre fleur trouvée se place sur le coffret de porcelaine à l'image d'une bébé éléphant qui sourit.

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    1. Bonjour Liloutte

      Je pense que tout ce que nous faisons est créatif, "imaginatif". Certaines personnes sont plus orientées «arts», mais ça ne change rien au principe lui-même.

      Vous dites que vous préférez la crémation à l’inhumation. La semaine dernière j’ai entendu un reportage au sujet d’une alternative à ces deux options : l’hydrolyse alcaline – maintenant disponible ici. Cette technique, proposée au départ par l’entreprise britannique Resomation Limited (en 2011) a pris du gallon, notamment en Floride (É.-U.) et en Australie.

      Le principe est intéressant, entre autres pour son côté «écologique». La dissolution du corps se fait par immersion dans une solution aqueuse d’hydroxyde de potassium à une pression légèrement supérieure à 10 bars, et portée à 180°C pendant un temps variant de deux heures et demie à trois heures (dépendant de la masse corporelle). Les tissus se dissolvent complètement. D’après Sandy Sullivan, biochimiste et fondateur de l’entreprise, les tests préliminaires auraient prouvé que les effluents sont stériles, ne contiennent aucune trace d’ADN et ne posent aucun risque environnemental. L’hydrolyse alcaline permettrait de produire trois fois moins de gaz à effet de serre que la crémation en utilisant seulement 1/7e de l’énergie et en rendant possible la séparation complète des plombages et autres broches. Le mercure provenant des amalgames dentaires, vaporisé lors d’une crémation, serait responsable de près de 16% des émissions de mercure en suspension dans l’atmosphère, obligeant les crématoriums à réagir et à installer un système de filtration du mercure pour réduire les émissions. La liquéfaction permet de récupérer aisément ces plombages et de s’en débarrasser de manière écologique. Une fois le corps dissous, il ne reste que les os (séparés des broches, amalgames dentaires et autres) qui se voient retirés de l’appareil et broyés par la même machine qui est utilisée pour pulvériser les os et fragments après une crémation.

      La croissance démographique pose déjà pas mal de problèmes – et si ça continue nous aurons de la difficulté à caser les vivants, alors réserver des espaces pour les cimetières...

      Bien sûr les judéo-chrétiens rejettent déjà la crémation parce qu’ils la considèrent irrespectueuse, alors la «liquéfaction» l'est tout autant puisque toute autre méthode que l’inhumation risque d’hypothéquer la «résurrection des corps» après le Jugement dernier. Hum... Beaucoup de tabous et de superstitions autour de la mort, du paradis et de l’enfer, encore et toujours...

      En tout cas, je songeais à la crémation pour ma «charmante personne», mais cette alternative m’intéresse davantage. Même pas besoin de cercueil (en carton pour les écolos). Les symboles de la vie matérielle (objets) ne préoccupent plus celui qui est mort, alors...

      Un commentaire pas très «romantique», mais bon, en bonne écolo, j'en profite pour vulgariser.

      À bientôt :-)
      Boudabla

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    2. Eloïse1.5.15

      Bonjour Boudabla, et aux autres qui partagent nos écritures,
      Pour revenir sur ce que disait Liloutte, moi aussi j'ai fait part à mes proches, que le jour où "ça sera mon tour", j'aimerai qu'on pense à mettre les cendres de mon chat avec moi ! En espérant que ce soit le plus tard possible tout de même...
      J'ai donc récupéré les cendres de mon chat il y a quelques jours. J'avais déjà au préalable, choisi une urne. On dirait un galet en plus gros. Très sobre, de couleur "taupe" (ça c'est l'effet mode déco !). Matière : terre cuite, peinte en céramique (?) brillante. C'est joli, simple, ça me va, ça me correspond. Discret aussi. Personne ne pourrait deviner de quoi il s'agit. Vous allez peut-être rire, ou (j'espère que non) trouver cela choquant, mais n'étant toujours pas décidée sur son emplacement, j'ai arpenté les pièces de ma maison, pour finir dans les toilettes... sur la petite étagère. A côté il y avait déjà la seule photo de ma minette exposée dans la maison. Je ne sais pas si je vais la laisser là, car mon cher père et son franc parlé m'a dit qu'il croyait que c'était un désodorisant pour wc... Très drôle mon père... et à cela il ajoute aussi "tiens c'est pas mal finalement ! Quand je serai mort tu pourras me mettre aussi dans tes toilettes !" Humour noir... Cela dit ça m'a bien fait marrer aussi, malgré le contexte. Je suis apaisée maintenant. Mon chagrin laisse petit à petit place à la nostalgie... aux souvenirs... le manque toujours présent par contre. Le vide, le silence, ça j'ai du mal ! Du coup, j'ai suivi "la bonne idée" de mon fils (comme il dit). Et j'ai trouvé une petite femelle à adopter ! Elle n'est pas encore sevrée, mais si tout va bien j'irai la chercher le 13 mai. Mon fils étant fan de catch, elle portera le nom d'un catcheur, oui, oui... Kofi ! J'ai trouvé ça mignon, et ça fera grand plaisir à mon bonhomme. Il ne le sait pas, ce sera une grande surprise pour lui ! Quand il rentrera, je m'arrangerai pour mettre le chaton dans un petit carton juste avant qu'il passe la porte. J'ai hâte de voir sa tête quand il verra la petite boule de poils dedans ! Je vous raconterai... Voilà ! Je vais repartir pour une autre aventure, une autre histoire... En espérant qu'elle soit aussi belle que la précédente qui aura durée 14 ans avec ma vieille Nounou !
      Je vous embrasse et vous dit à bientôt !

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    3. Bonjour Éloïse,

      Je suis contente de voir que vous arrivez à composer avec tout ça. La nostalgie... ce sera toujours présent, quelque part dans votre coeur. J'ai encore des flash, mais c'est moins intense, Et c'est correct, ça fait partie de la vie.

      Il n'y a pas de règles pour disposer des cendres, y'en a qui les répandent dans la nature. Nous avons encore cette liberté...

      Oh, j'ai vraiment hâte de savoir comment votre fils aura réagi à sa belle surprise! Une nouvelle présence d'amour.

      À bientôt!

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  65. Anonyme1.5.15

    Bonjour à tous, il y a environ 7 mois et 2 semaines j'ai laissé un message sur votre blog pour soulager ma peine d'avoir perdu mon chat Pénéloppe à l'âge de 17 ans et demi.
    Je n'ai pas encore adopté un autre animal car l'envie n'est pas là. Par contre et très clairement, notre maison a été adoptée par un beau chat noir, blessé et affamé. Nous l'avons soigné et nourri et il se remet bien. Il a élu domicile dans notre garage. Du coup j'y ai installé sa gamelle et une jolie maisonnette adaptée aux chats.Cette compagnie me suffit pour l'instant et voir ce chat reprendre des forces me fait plaisir...Le garage est équipé d'une chatière qui lui permet d'entrer et sortir à sa guise. Je l'observe souvent de la fenêtre de ma cuisine et quand il me voit il cligne des yeux ^^ voilà ainsi va la vie Bonne journée à tous

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    1. Formidable!

      La vie des chats errants (souvent des abandonnés) est tellement dure, en voilà au moins un qui peut avoir une meilleure vie.

      Anecdote
      Le chat ne laisse personne indifférent. On l'aime ou on le déteste, on le choie ou on le craint.

      L'historien grec Hérodote rapportait les faits suivants sur la vie des chats en Égypte : celui qui tuait un chat était passible de la peine de mort ... en cas d'incendie, il fallait avant tout tenter de sauver les chats; après on pouvait s'occuper de combattre le feu ... si le chat de la maison mourait, toute la famille portait le deuil et se rasait les sourcils en dernier hommage à son ami.
      Les chats étaient d'une telle importance qu'il était interdit de les exporter hors du pays. En 525 av. J.-C. les Perses, en guerre contre les Égyptiens, firent marcher des centaines de chats devant leurs troupes : les soldats égyptiens se rendirent sans résister, de peur de blesser un seul chat en engageant le combat. (Le Guide du chat et de son maître; Dr L. Laliberté et Dr J.-P. Robert, M.V.)

      Ahurissant, non? On est loin des drones...

      Merci de votre commentaire et bonne journée!

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  66. Anonyme6.5.15

    Bonjour,
    je tiens à faire part de ma plus grande empathie pour toutes les personnes ayant posté précédemment. Malgré les médicaments prescrits la semaine dernière par la vétérinaire je n'ai pu sauver mon chat Fripon 18 ans. Son ventre était très gonflé, ses muscles atrophiés, depuis hier il ne pouvait plus se mouvoir, il avait de longues absences, il avait du mal à respirer ... il y a une semaine encore malgré la difficulté il arrivait encore a monter sur le canapé pour partager notre moment intime de carresses. Fripon était un beau chat tigré, calin mais fier. Le regarder marcher et plonger mon regard dans le sien fut toujours un plaisir. L'entendre ronronner et le voir heureux la plus belle des récompenses. Les années passant je ne vivais plus avec Fripon qui était le chat de mes parents mais il était mon confident depuis mes 14 ans, un partenaire de jeu et celui qui ressentait mes émotions que je cachais à mes congénères. Je l'ai nourri à la main, je l'ai aidé à boire, je l'ai caressé encore et encore hier. Malgré les larmes sur le trajet du retour j'ai cherché une solution sur Internet, Fripon ne pouvait pas partir, je veux le revoir marcher, je veux le prendre sur moi et l'entendre ronronner. Je l'ai emmené chez le vétérinaire cet après midi, il respirait péniblement, a miaulé a peine sur le trajet lui qui détestait ça ... il se recroquevillait sur lui même et cachait ses yeux. Le constat de la vétérinaire fut sans appel, la vérité cinglante et du haut de mes 32 ans je me suis tourné pour pleurer car un homme ça ne pleure pas n'est ce pas ? Fripon ne marcherait plus et c'est sans issues. Mon père m'a demandé si j'étais d'accord pour que Fripon s'en aille maintenant. J'ai caressé longuement celui qui a partagé plus de la moitié de ma vie, il cachait toujours ses yeux malgré la fatigue. Ce fut déchirant mais je ne pouvais pas laisser mon chat dans cet état, lui si fier et si beau. Il ne pouvait plus se mouvoir il ne pouvait plus aller a son bac et donc se souillait, le voir essayer de se lever pour s'écrouler juste après était insupportable. Alors j'ai donné mon accord pour que Fripon s'en aille mais j'ai un regret, celui de ne pas l'avoir accompagné jusqu'au bout. Mon père ne voulait pas assister à la piqure et m'a dit d'éviter. J'ai hésité et j'ai suivi son avis mais ... en partant j'ai entendu un dernier miaulement de Fripon de la pièce d'à côté qui m'a déchiré le coeur. Je sais qu'il m'aurait été insupportable de le voir mourir mais j'ai aussi l'impression de l'avoir abandonné à la fin malgré ses absences.

    Ce soir encore je pleure, je sais que je le chercherai encore longtemps du regard chez mes parents, je le voyais au moins une fois par semaine et les longs calins ou il était allongé sur moi à ronronner vont terriblement me manquer. L'entendre miauler derrière la porte en sachant mon arrivée, se frotter contre moi pour me dire bonjour ...

    Ce n'était pas qu'un chat, c'était un membre de la famille.

    Je t'aime à tout jamais mon tigre et merci pour tous ces moments d'amour, de jeux et de complicité. Tu seras toujours fier et beau dans mon coeur.

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    1. Ouf, poignant, droit au coeur, je suis muette.
      Une mort digne pour un ami noble et fier.
      Homme ou femme, on a le droit de pleurer le perte d'un "membre de la famille"...

      Merci de votre touchant témoignage.

      "Souviens-toi que tu es lumière et que tu retourneras lumiére."
      -- Placide Gaboury

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    2. Alex8.5.15

      Merci beaucoup Eloïse, je suis désolé pour votre chatte et que vous ayez du en passer par là. Voyant mon chat vieillir au fil des années je me demandais si je serai capable de le faire endormir et je préférai ne pas y penser en me disant qu'il partirait de lui même à cause de son coeur qui était malade depuis sa naissance.
      Il y a 10 ans il avait déjà un pronostique vital engagé à cause de calculs rénaux à répétitions mais le traitement fut efficace et mon chat était un battant. J'ai pu connaitre 10 ans de bonheur en plus avec lui, je regrette que mes moyens financiers n'aient pas permis de lui offrir une maison avec un jardin. Néanmoins nous l'avons emmené en vacances et l'an dernier il a pu profiter d'un grand jardin. Les siestes sur le relax au soleil en compagnie de mon chat restera un doux souvenir. Ce n'est pas la maladie qui l'a abbattu, c'est nous qui lui avons dit qu'il pouvait se reposer maintenant. La vétérinaire était étonnée qu'il ait encore la force de frotter sa tête quand elle l'a carressé malgré son état de fatigue. Elle fut directe ce qui rendit le choc d'autant plus brutal pour moi mais elle fut douce avec mon chat et j'ai vu la compassion dans son regard. Je ne pourrai pas changer le passé et accompagner mon chat dans son dernier souffle mais je sais que le dernier geste fut pratiqué par quelqu'un aimant les animaux et il n'avait pas peur dans ses bras. Demain nous devons retourner à la clinique pour payer car leur système de carte bleue était en panne ... ensuite je ne veux plus jamais revoir cet endroit.

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  67. Anonyme7.5.15

    Bonjour Boudabla et merci pour votre article et pour avoir publié mon message. Je suis l'auteur du message précédent, la nuit fut difficile et culpabilisante et sauver les apparences au travail n'est pas simple. Notre séparation m'attriste mais savoir que j'ai pu l'aider à abréger ses souffrances et sauver sa dignité m'aide à surmonter cette épreuve. Bon courage à tous, en prenant un animal on sait que ça risque d'arriver un jour mais ça cogne très dur quand même. Je ne regrette rien et je le remercie pour toutes ces années.

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  68. Eloïse.14.5.15

    Bonjour Boudabla,
    Comme convenue, j'apporte des nouvelles concernant l'arrivée de notre nouveau pensionnaire, un petit chaton. Je suis donc allée chercher cette petite boule de poils hier après-midi. Elle est encore plus jolie que sur la photo que j'avais vu lorsqu'elle avait 1 mois. Elle est gris clair, marbré de gris-beige sur le ventre et les pattes, avec un peu de blanc sous le menton. Elle est adorable !!! C'est un amour et un vrai petit pot de colle ! J'ai donc fait la surprise à mon fils qui ne s'y attendait vraiment pas. J'avais donc mis le chaton dans une boite recouvert de papier cadeau. Je ne vous raconte pas la tête de mon fils lorsqu'il a soulevé le couvercle ! Il est resté bouche-bée et n'en croyait pas ses yeux ! Il est plus que ravie et moi aussi ! Ces 2 là n'ont pas finit de s'amuser ensemble ! Ca fait du bien, c'est une vraie bouffée de bonheur.
    Merci à tous pour le soutien apporté au moment de la perte de ma "vieille" Nounou.
    J'ai toujours une pensée pour elle et je la garde quelque part dans mon cœur...
    Bon courage et plein de bonheur à tous.

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    1. Ah, votre histoire est tellement réjouissante! En vous relisant depuis le début, on voit tout le chemin parcouru pour en arriver à cette "bouffée de bonheur". Vous savez quoi? ça me donne presque envie d'adopter un chat...!

      Je pense que c'est un témoignage qui nous dit que même si nous n'oublions pas ceux que nous avons perdus, la vie continue, et que d'autres êtres ont besoin de faire un bout de chemin avec nous pour donner/recevoir de l'amour sur cette planète qui semble en être totalement dépourvue parfois.

      J'ose : ce serait formidable si vous partagiez l'évolution de la relation (du trio) si vous le pouvez...

      Merci encore! :-)

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    2. Eloïse13.6.15

      Bonjour !
      Voilà 1 mois tout juste que Kofi partage notre vie, et nous la sienne.
      Pour résumer : que du BONHEUR !!! C'est un amour de chaton. Elle est adorable, câline, joueuse, parfois branchée sur du 200 volts, mais c'est normal, faut que jeunesse se passe !
      Elle s'est très très vite adaptée à la maison et à nous. Aucun problème de propreté, pas de grosses bêtises à déplorer. A part ma grosse plante verte du salon (un caoutchou très grand) qu'elle affectionne particulièrement et dans lequel elle grimpe comme un singe dans un arbre, je n'ai pas de remarque négative à faire. Ah si ! C'est un estomac sur pattes ! Elle ne pense qu'à manger ! Parfois, on est même obligé avec mon fils, de "s'enfermer" dans la cuisine pour pouvoir manger tranquillement ! Mais ce n'est pas bien méchant.
      J'adore par dessus tout, le lien entre mon petit bonhomme et elle. L'avantage d'un petit chaton, c'est qu'il ne craint pas les enfants, et du coup, Kofi est toujours après mon fils pour jouer avec lui. Elle aime monter dans sa chambre le matin quand je vais le réveiller, et le soir aussi, elle va avec lui dans son lit, le temps qu'il s'endorme. Ils vont partager pleins de choses et de bons moments tous les deux, et je n'en suis que plus ravie !
      Voilà, je ne regrette pas d'avoir adopté ce petit chaton qui est différente de ma vieille Nounou. C'est une autre histoire, une autre vie, mais tout aussi belle pour l'instant !
      Une petite pensée pour mes amis qui ont perdu hier, leur compagnon félin âgé de 16 ans... Ils l'ont accompagné chez le vétérinaire pour ses derniers moments. Je partage leur peine et ne peux que la comprendre... Il a rejoint "ma veille"... Soyez en paix.
      A bientôt et courage à tous.

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    3. Bonjour Éloïse,

      Belle histoire! Il faut peut-être simplement dépasser nos craintes et oser. Ce matin, un chroniqueur de musique très connu à la radio (ici), âgé de plus de 80 ans, disait qu'il avait perdu son vieux chat adoré la semaine dernière. Or il en a adopté un nouveau cette semaine à la SPCA, et il en est très heureux. Une de mes amies qui s'était promis de ne plus adopter après la mort de son chien et de son chat, décédés quasi simultanément, a récemment adopté un chat super affectueux - adorable le petit. Je pense que j'ai des leçons à tirer... :-)

      Merci d'être revenue nous en parler.
      Au revoir et amitiés,
      Boudabla

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  69. liloutte15.5.15

    SUPER...ELOISE

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  70. claire25.6.15

    Bonjour,
    le 24.12.2014 mon chamolo qui partage ma vie depuis 4 et demi à été diagnostiqué diabétique à la suite d'une injection de corticoïde depuis sont comportement à changé il est plus distant, il ne joue plus, il est stressé au point de s'arracher les poils en permanence et aujourd'hui le vétérinaire lui trouve de l'asthme. il sera malade toute sa vie il n'a pas encore 5 ans. il risque à tout moment de faire une crise et mourir dans la souffrance si cela arrive quand je suis absente.
    je ne sais pas quoi faire... être égoïste pour le garder plus longtemps auprès de moi et qu'il soit malheureux ou le le laisser partir avec dignité.

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    1. Bonjour Claire,

      Pauvre petit chamolo... c'est triste. Encore une fois, c'est normal d'être égoïste dans ces situations-là. Prenez le temps qu'il vous faut avant de faire le pas, et puis accompagnez-le si vous décidez de l'aider à mourir -- ce n'est pas un assassinat brutal, tout se fait en douceur (une mort peut-être plus douce que s'il meurt seul en votre absence), et le chat est conscient de votre présence aimante durant son passage, c'est important pour vous deux.

      Je suis certaine que vous ferez ce qui convient...

      Merci d'avoir témoigné pour tous les visiteurs, et bon courage,
      Boudabla

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  71. Bonsoir
    Je suis confronté à un dilemme. Je suis contre l'euthanasie mais reconnais que la souffrance d'un animal est terrible. C'est une décision qui me bouleverse. Mon chat carlôs maigrit à vue d'œil, il ne sort plus, malgré ses rituels bien respecté. Son comportement a changé. Pourtant il s'alimente bien même plus que d'habitude . Mais dans son regard il laisse paraître depuis un peu une tristesse, une souffrance.
    Le vétérinaire nous a conseillé d'apaiser ses souffrances car sa maladie est incurable. Je ne pouvais me résoudre à cette possibilité.
    Depuis 2 jours j'observe mon chat et cette idée émerge. Mais c'est insupportables je ne peu me résoudre à le conduire et le laisser.
    Le délivrer oui.
    En lisant vos témoignages je me rend compte que nous sommes toute confronté à cette terrible décisions.

    Cela fais 7ans que carlôs partage mon quotidien, un lien indescriptible nous unis.
    J'ai déménagé 7 mois temps durant lequel je l'ai confié au soin de mes parents. Par peur qu'il ne s'enfuit ou qu'il se fasse écrasé. Je devais le prendre avec moi en septembre mais le destin en a décidé autrement.

    Je souhaitais m'exprimer afin de mettre des mots sur cette situation car sa m'aide dans se processus, la nouvelle étant tombé subitement. De plus cette inquiétude de l'après me hante, son absence .
    Je vous remercie pour votre attention.
    Caroline

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    1. Bonjour/bonsoir Caroline,

      J'imagine que le fait d'être contre l'euthanasie rend la prise de décision encore plus difficile - ça devient un cas de conscience ou d'éthique ou de croyance personnelle. Mais peut-être que la compassion l'emportera quand même?

      J'aurais bien aimé que mes animaux meurent de mort naturelle sans souffrance, ça m'aurait évité le doute, d'avoir à choisir. Mais ce fut rarement le cas.

      Alors, je vous souhaite bon courage, quelle que soit votre décision.
      Merci d'avoir témoigné.

      Amitiés,
      Boudabla

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    2. Bonjour,

      Je suis réellement peinée pour vous.

      Peu de gens mentionnent que c'est une délivrance pour nous aussi, et pourtant c'est vrai.

      Quand ils vivent dans la nature, les animaux s'isolent pour mourir, car ils "savent" que le moment est venu. À moins de s'échapper, ils peuvent difficilement le faire chez nous.

      J'ai vu des patients cancéreux devenir agressifs parce qu'ils souffraient trop en dépit des médicaments. Il y en a même un qui s'en est allé dans le bois pour se suicider. Il ne voulait plus être cobaye.

      Alors, je crois que vous avez perçu le message de Capucine et fait ce qui était le mieux. Même si c'est comme un coup de poignard au coeur.

      L'album photos est précieux. Au début il nous fait pleurer plus. Mais avec le temps quelque chose de joyeux en émerge...

      Amitiés et merci de votre témoignage,
      Boudabla

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    3. Anonyme31.7.15

      merci pour votre reponse
      demain je vais devoir l'annoncer a mes enfants qui reviennent de colonie de vacances çà va être dur. Aujourd'hui, j'ai osé en parler au travail car j'etais au bord des larmes, et j'ai eu beaucoup de temoignages de collegues qui avaient vecu la même chose avec un chien ou un chat.
      C'etait reconfortant d'être comprise et j'ai ete tres touchée par leurs marques d'affection, tout d'un coup je me suis sentie moins seule
      ma Capucine me manque terriblement, mais c'etait la meilleure solution pour elle et pour moi

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  72. Anonyme27.7.15

    Bonjour à tous,
    Je suis très triste car notre chatte de 14 ans recueillie à peine à deux mois souffre d'une insuffisance rénale stade terminale (créatinine et urée à des niveaux non détectés par les machines...).Dans le traitement prescrit il y eu dix perfusions...mais d'amélioration conséquente, elle traîne ses pattes, reste figée devant sa gamelle d'eau, fait son pipi en dehors de sa litière et mange très peu (alors qu'elle ne mangeait pas du tout et veut sortir, ce sont les seuls deux points "positifs"). Le véto me conseille de continuer les perfusions mais... je me pose des questions...Je suis plutôt tentée par la laisser partir...Elle n'est pas revenue à un état à peu près similaire à celui d'il y a quinze jours... J'ai l'impression que l'on ne fait que la maintenir en vie. Aidez-mois, SVP! Merci!

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    Réponses
    1. Bonjour,

      C'est vrai qu'on a l'impression de s'acharner; j'ai vécu quelque chose de similaire avec un de mes chats et aussi une chienne -- dont j'ai parlé dans le commentaire du 30.5.14.

      Écoutez votre ressenti, c'est le meilleur guide quand les questions tournent en boucle dans notre tête sans jamais trouver de réponses, ce qui d'ailleurs est infernal. Une fois qu'on a pris une décision, même en sachant qu'on aura beaucoup de peine, il suffit de penser aux souffrances qu'on égargne à notre ami pour "savoir" qu'on fait le bon choix.

      Bon courage et rappelez-vous seulement que vous avez tout fait pour lui apporter du bonheur.

      En toute amitié,
      Boudabla

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  73. liloutte29.7.15

    Bonjour. A lire tous les prolongements dont les maîtres amènent leur animal, parfois ma culpabilité refait surface. Mon pauvre ROCKY n'aura pas souffert c'est sûr, mais que le courage m'a manqué pour aller un peu plus loin, pour nous préparer lui et moi à la séparation... (mes écrits de la fin 2O14). Comme j'ai eu peur devant ce qui allait nous arriver... J'espère que si je me sais condamnée un jour, j'aurais le courage d'en finir aussi rapidement que je l'ai fait pour mon chien. A part que pour moi, je ne déciderais que de ma propre vie Lui, qu'aurait-il voulu ? Je ne vous demande pas de réponse. Ce qui est fait est fait. Merci

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  74. Anonyme3.8.15

    bonjour a tous
    je viens de lire
    j'étais avec vous la nuit dernière ... les larmes roulent sur mes joues.

    je vous en lisant tous ces témoignages que je ne suis pas seule . ma peine est immense depuis que j ai perdu ma pépite de bonheur a savoir mon boubinou d amour .
    chaton roux trouvé à 3 jours derrière une poubelle . notre histoire était magnifique . biberon , calin comme une maman chat , un petit cœur d'une incroyable intelligence et force . mais boubinou à très tôt rencontré des ennuis de santé . Sténose anale , abcès anale .. rétrécissement du canal anal mais par chance nous avons pu agir sur ce handicap avec l intervention d un vétérinaire qui à refait l anus de boubou . tout aurait du être merveilleux après cela ....mais c 'était sans compter une maladie chronique des intestins et malgré le grand courage et la grande volonté de boubinou de traverser toutes ces épreuves . Piqures toutes les 3 semaines , cortisone anti inflammatoire, diarrhées à répétition . ... Mon dieu quand je pense aux douleurs et difficultés subit sans une plainte sans agressivité .
    il a fallut se résoudre à faire partir ma pépite d amour au paradis des chatons . mon cœur est lourd de peine . cela va faire 3 mois et je n arrive pas à sécher mes larmes. mon cœur est vide ,,mes bras sont vides , notre complicité et notre amour partagé me manque . j aimerai tant le revoir au moins 5 minutes pour savoir s il me pardonne . nous nous aimions tant . boubinou avait 1 telle confiance en moi . j ai le sentiment de l avoir trahi . 10 mois c est trop tôt pour partir .
    comment guérir comment ne plus souffrir de son absence
    j ai toujours ses 2 grands yeux merveilleux pleins de confiance et d amour absolus devant moi .
    je suis en manque de lui , de son ronron de sa malice de ses calins , nous dormions chaque nuit soudé lui à l autre .
    merci boudabla pour tous vos commentaires et conseils
    en hommage à boubinou alias eliot
    nice le 03 08 2015

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    1. Ouf, un autre témoignage poignant... que nous comprenons tous ici, pour avoir perdu un ou plusieurs amis animaux, si importants dans nos vies.

      Malgré les avancées spectaculaires de la médecine, certaines maladies restent impossibles à éliminer. On peut penser aux jeunes enfants atteints de leucémie par exemple. Que peuvent faire les parents? Pas grand chose sinon essayer de leur rendre la vie endurable jusqu'à la fin.

      "Sentiment de trahison"... hum, vous n'étiez pas responsable des ennuis de santé de boubinou, et s'il avait à vous pardonner (ce dont je doute) c'est sûr qu'il le ferait.

      Même si depuis la nuit des temps nous aspirons à contrôler la nature, le monde physique, la maladie, la souffrance, il y a des choses sur lesquelles nous avons très peu sinon aucun pouvoir.

      Selon mon expérience, prendre tout le temps nécessaire pour vivre le deuil à fond nous permet de voir des petites lumières s'allumer graduellement dans le ciel tout noir, et parfois avec le recul d'atteindre à une autre compréhension de la mort.

      Toute mon affection à vous et boubinou,
      Boudabla

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    2. Anonyme4.8.15

      Bonjour et merci Boudabla

      car encore une nuit sans trop de sommeil et de ce fait une nuit à penser ...
      a penser à qui ... à lui ..à boubinou ...à ma pépite d 'amour que j ai la grande chance d avoir rencontré.

      à la lecture de votre message mon moral est remonté d un cran .

      C est vrai qu il faudra du temps pour comprendre et pour accepter.

      le plus dur a été la décision finale , cette sentence que nous avons du prendre.

      Il ne demandait qu a vivre.

      bien amicalement
      babette et boubinou

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    3. Bonjour Babette et Boubinou,

      Heureuse que mon message ait pu vous réconforter un peu...

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  75. Anonyme4.8.15

    Bonjour, je voulais à mon tour, partager mon histoire avec vous. Mon histoire d'amour avec ma petite beagle à commencé il y a presque 9 ans, le jour de sa naissance. Dès que je l'ai vu, je suis tombée en amour, elle me remplissait de calme et de joie. Évidemment, nous avons connu plusieurs haut et bas, plus intensément depuis 2 mois. Mon chien a des problèmes de dos (hernie discal) depuis un peu plus d'un an et a chaque fois qu'elle a une rechute, c'est la même histoire: plus le droit de monter ou descendre les escaliers, le sofa, ni même de sauter. Son dos ne doit subir aucun choque. Le problème est revenu il y a 2 mois, mais cette fois, avec des douleur dans le cou. Je n'ai pas besoin de vous dires que ca me coûte cher en frais de vétérinaire et en médication (anti-inflammatoire et antidouleurs). On recommence donc avec toutes les mêmes précautions que la dernière fois sauf que maintenant, elle n'a plus le droit de longues marches. Puis au bout de 2 semaines, le problème semblait s'être résorbé. Mais voila que ca revient un autre 2 semaines plus tard et maintenant, mon chien n'a plus le droit de marche, tout court. Mais comment empêcher un chien d'être un chien? Maintenant elle n'en fait qu'à sa tête, elle ne m'écoute plus, fait ses besoins dans la maison, me tien tête, fait la grève de la faim (arrête de manger 3 jours puis recommence)....bref, elle m'en veut, je suis une méchante! Et puis j'ai du mal a me décider: devrais-je la faire euthanasier ou devrais-je attendre? Je suis déchirée entre toutes ces pensées qui me viennent à l'esprit, que faire? Merci

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    1. Bonjour,

      Oui, voilà la question qui nous a tous obsédés et empêchés de dormir avant, pendant et après...

      Ai-je le droit ou non d'ôter la vie à un être vivant, même par compassion? Surtout que les animaux ne peuvent pas le demander concrètement (verbalement) comme les humains. D'autant plus que de fortes charges émotionnelles peuvent brouiller les messages que nos amis nous envoient.

      Souvent on attend un miracle qui ne vient pas, et je suis d'accord avec vous : c'est déchirant.

      La réponse doit venir de l'intérieur. Au risque de me répéter, je dirais écoutez votre coeur, votre intuition, votre ressenti, non pas votre raison, vos doutes, vos croyances, ou essayez de vous mettre dans ses pattes ou son dos... Connectez-vous à lui dans un moment de tranquillité (commun), regardez-le dans yeux avec beaucoup d'amour et de douceur et voyez ce qui émergera.

      Nous choisissons tous quelque chose pour quitter la terre quand l'expérience est terminée -- avec ou sans aide. Certains choisissent une maladie incurable, d'autres un accident, et ainsi de suite, ça fait partie du jeu ici-bas.

      N'ayez pas peur de votre décision, ce sera la bonne. Faites-vous confiance, ainsi qu'à votre ami.

      Amitiés,
      Boudabla

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    2. Anonyme5.8.15

      avis pour message du 4 8 2015 concernant la petite beagle

      bonjour et courage
      il est important de prendre l avis de votre vétérinaire qui a suivi votre toutou d amour
      lui est un bon et juste juge de la situtation et saura vous conseiller pour le bien être de votre ami a 4 pattes.
      cela permet de mieux accepter la chose car nos amis vétérinaires ne sont pas très joyeux lorsqu ils doivent prendre ce genre de décision ce n est j amais avec plaisir ni complaisance
      merci à toutes et tous
      amicalement
      babette de nice

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  76. liloutte9.8.15

    Bonjour. Ce regard, cet échange muet, cette interrogation entre le maître et son animal en souffrance dont parle BOUDABLA, je les ai connus avec EMBLAIME mon premier chien. Le malheureux sous traitement contre l'hypothyroïdie depuis 5ans, atteint d'une hernie périnéale qui l'obligeait à uriner toutes les 3heures depuis 3ans eut alors bien du mal à assumer de plus une maladie cardio-valvulaire ou s'ajouta un œdème pulmonaire. Quand il dut uriner sur commande pour ne pas bloquer sa vessie, il me jeta un regard déchirant. Son cœur devait s'affoler pour y arriver. Comme chaque fois qu'il avait fini sa miction je lui dis :"Bien sage, tu es un bon petit chien". Cette fois, quand il alla se recoucher, je sus que c'était la dernière. Ce regard, je ne voulais plus le revoir... Comment aurions-nous fait pour éliminer toute l'eau de son œdème si j'avais insisté dans le traitement de cet œdème. .Que d'efforts aurais-je demandés encore à mon pauvre petit chien. Traitement aux doses minimum car contre-indiqué avec l'hypothyroïdie. Et pourtant je l'adorais.
    Pour ROCKY ses regards des moments de crises étaient souffrants et inquiets mais je n'ai pas eu le temps de connaître un tel déchirement. Je n'ai pas voulu le connaître... Ils étaient des anges incarnés en bichons. Ils seront en moi pour toujours.

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  77. HANRIOT Roland15.8.15

    bonsoir depuis plus d'une heure je ne cesse de lire les temoignages boulversants des maitres de chats et chiens devant la dècision de l'euthanasie d'un animal tres cher.Moi je suis confronté à ce genre de dèçision pou mon chat adoré de 14 ans qui présente des signes de maladie .je n'ose pas y croire de me séparer de mon chat pompom qui m'a apporté tant de bonheur.ce sera le plus tard possible mais quant le moment cruçial arrivera.je partage de tout mon coeur les moments de souffrance que nous ressentons et attènue un peu ma douleur de passer ce capt de la séparation de mon pompom adoré.j'embrasse de tout coeur toutes les personnes qui ont témoignes leur douleur.roland répondez moi merci.

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    1. Bonjour Roland,

      Il y a une trentaine d’années, je lisais tout ce qui me tombait sous la main au sujet de la réincarnation. Je ne sais pas pourquoi j’ai envie de relater cette histoire.

      Elle m’a marquée dans le sens où j’ai compris moi aussi qu’il valait mieux ne pas retenir les êtres contre leur gré, c’est-à-dire accepter et respecter leur désir de quitter. Que l’on croie ou non à la réincarnation ou à une quelconque survie après la mort n’importe pas...

      Voilà l’histoire en question, rapportée par Paramahansa Yogananda dans son autobiographie.

      «Ayant à notre disposition un verger de dix hectares de terres fertiles, maîtres, élèves et moi-même jouissions des heures de travail en plein air dans un site enchanteur. Nous avions beaucoup d’animaux à dorloter, entre autres un jeune daim que les enfants idolâtraient. Moi-même l’aimais si bien qu’il dormait quelque fois dans ma chambre. Dès les premiers rayons de l’aube, la charmante bête trottinait vers mon lit, en quête de caresses.
      Un jour, je fis manger le daim plus tôt que de coutume, ayant des occupations dans la ville même de Ranchi. Bien que j’eusse recommandé aux enfants de ne rien lui donner jusqu’à mon retour, l’un d’eux désobéit et lui fit boire du lait en abondance.
      Je rentrai le soir pour apprendre une triste nouvelle : «Le daim est presque mort d’avoir trop mangé!»
      Tout en larmes, j’installai sur mes genoux l’animal, en apparence sans vie. Avec une intense ferveur, je suppliai Dieu de le sauver. Plusieurs heures après, le daim ouvrit les yeux et se leva faiblement. Toute l’école ne se sentait plus de joie!
      Mais, dès la nuit venue je reçus une leçon que jamais je n’oublierai. Je restai avec le daim jusqu’à deux heures du matin, heure à laquelle je m’endormis. En rêve m’apparut l’animal, qui se mit à parler ainsi :
      -- Vous me retenez. Je vous en prie, laissez-moi partir, laissez-moi partir!
      -- Très bien, répondis-je en rêve.
      Sur ce, je m’éveillai en criant :
      -- Mes enfants, le daim est mourant!
      Ils accoururent sur-le-champ.
      Je me précipitai vers le coin où j’avais étendu l’animal. Celui-ci fit un dernier effort pour se lever, trébucha dans ma direction et s’effondra à mes pieds; il était mort.
      Suivant le karma, la vie du daim était terminée et celui-ci devait progresser vers des formes supérieures. Mais mon profond attachement, qui, ainsi que je le compris plus tard, était égoïste, et mes prières ferventes l’avaient retenu dans le corps animal, tandis que l’âme faisait des efforts désespérés pour se rendre libre. L’âme du daim présenta sa requête dans un rêve parce que, sans mon autorisation affectueuse, elle ne pouvait pas s’échapper; sitôt que je la lui eus accordée, elle s’envola.
      Ma tristesse s’évanouit; j’avais compris une fois de plus que Dieu n’exige pas de ses créatures qu’elles demeurent plongées dans l’illusion que la mort représente la fin. L’ignorant ne voit que la barrière infranchissable du trépas, cachant, apparemment pour toujours, tous ceux qu’il aime. Mais l’homme dépourvu d’attachements, celui qui aime son prochain en tant qu’expression du Seigneur, sait que les défunts bien-aimés sont retournés sous des cieux plus vastes.»

      Avec toute mon empathie... en espérant sincèrement que cela vous aide.
      Boudabla

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    2. Anonyme24.8.15

      BONJOUR A TOUTES ET TOUS

      merci Boudabla pour votre site . cela me permet de pouvoir lacher ma douleur en écrivant. cela est une thérapie pour moi.
      voilà plus de 3 mois que mon ange de boubinou est parti au paradis et pas un seul jour sans penser à lui .
      comme cette douleur est tenace et sournoise.
      Un endroit , un arbre, une odeur de croquette, un fauteuil .... beaucoup de choses font remonter les souvenirs de bonheur à vivre à coté de boubinou.
      je reste toujours dans la culpabilité de n avoir pas persisté dans le traitement , certes lourd et contraignant pour boubou mais avais je droit de lui infliger cela .
      les piqures de corticoïdes lui donnait très faim et soif. les premiers effets était de le constiper puis au fur et a mesure la diarrhée se réinstallait.
      comme j aimerai pouvoir le tenir dans mes bras lui embrasser ses joues soyeuses , il adorait cela . jamais assez de bisous et de calins avec lui , de plus un véritable petit chat chien. On faisait tout ensemble , il venait au travail avec moi , me suivait partout et participait à tout.

      a tous ceux qui vont être obligés de prendre cette décision , je vous souhaite beaucoup de courage pour l 'après et surtout ne garder pas votre peine. Parlez à votre entourage capable de comprendre votre désarroi et venez faire un tour sur le site de Boudabla

      pour la mémoire de mon boubinou d amour
      babette

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    3. Bonjour Babette,

      Heureuse de vous retrouver. Je suis en train de terminer "Ne pars pas avant moi" de Jean-Marie Rouart. Il dit quelque part que les gens qui refusent de souffrir ne peuvent aimer... "Qu'importait ce qui allait finir puisque tout finit. Je savais ce qu'il adviendrait : Sara me quitterait, c'était dans l'ordre et j'allais souffrir. Qu'est-ce qu'une souffrance à venir en face d'un tel instant de bonheur!"

      Alors, je pense qu'il faut composer avec tous les effets qui viennent avec la fait d'aimer et se rappeler le meilleur de nos relations avec nos amis animaux. Contrairement aux relations humaines, il n'y a pas de rancoeurs, de jalousie ou autres sentiments négatifs dans nos relations avec eux. Et il est probable que c'est pour ça que nous les regrettons parfois davantage que les humains.

      Enfin...

      Merci de votre témoignage en mémoire de Babinou :-)
      Boudabla

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    4. Anonyme25.8.15

      Bonsoir Boudabla

      je vous remercie de votre gentil message.

      vos paroles sont toujours pleines de sagesses et de philosophie

      j espère que la vie est douce pour vous .

      vous m avez donné envie de lire le livre Ne pars pas avant moi
      d ailleurs j ai été le feuilleté sur internet

      Il est très étonnant que dans votre dernière phrase vous dites
      Babinou car c est mon surnom depuis de nombreuses années ...
      et votre clin d œil a Babette et Boubinou est très mignon
      bonne soirée
      merci
      babette alias babinou et bien sur l ange de mon boubinou qui est toujours sur mon épaule ....

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    5. Bonjour ...Babinou

      Trop drôles les lapsus parfois...

      Je n'avais rien lu de Rouart. J'ai aimé son sens de l'humour et le style d'écriture simple - ça coule de source. Pour connaître un peu plus l'académicien, je crois que je vais lire "Cette opposition qui s'appelle la vie".

      Et un bisou au petit ange Boubinou.

      À une prochaine!
      Boudabla

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  78. Bonsoir,
    Ce soir, j'ai lu avec beaucoup d'attention votre blog. Ce soir est mon dernier soir avec ma belle Valkirie, insuffisance rénale, souffle au coeur, aorte bouchée. Demain, elle sera libérée de sa fatigue, de sa souffrance.... Mon coeur est rempli de désespoir, de chagrin, je ressens déjà le manque de sa chaleur, sa douceur, ses beaux yeux tournés vers moi avec bienveillance. Demain, elle ne sera plus. Demain, une partie de moi sera morte. Son doux regard sera éteint, le mien est rempli de larmes....

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    1. "Restons à la lampe et parlons peu;
      tout ce qu'on peut dire ne vaut pas l'aveu
      du silence vécu; c'est comme le creux
      d'une main divine."

      -- Rainer Maria Rilke

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  79. Anonyme13.9.15

    Hier (12 septembre) était une journée triste pour moi. Voilà un an que j'ai perdu ma petite Pénéloppe. Je ne l'ai pas oubliée ni Gribouille partie il y a 4 ans elles restent dans mon coeur. Message pour ceux et celles qui perdent un animal chéri : "le temps apaise les douleurs, après quelques mois (ou quelques années pour certains) il reste les bons moments et les souvenirs. J'en suis à ce stade et je voulais partager cette pensée. Bonne journée à tous.

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  80. liloutte13.9.15

    Pour moi aussi, comme pour Anonyme du 13.9.15, la date fatidique du 8 octobre se rapproche. Depuis, je n'ai pas cessé de temps en temps de jeter un œil dans votre blog. J'ai vu un nouvel article en ouverture. Beaucoup de personnes qualifiés nous viennent en secours, nous apprécions, je l'espère.
    Rocky est toujours dans mon chagrin, il me manque, mais un peu moins violent bien sûr. EMBLAIME mon grand amour-chien est toujours présent après 12 ans de deuil. Comme je l'ai dit avec ROCKY nous vivions seuls dans un petit appartement. La solitude de sa perte est dure à supporter. Mon caractère fait que je n'ai toujours pas cherché à me faire des amis(ies). Les relations de parcs à chiens, de trottoirs à promenade que j'avais du temps de ROCKY me suffisaient car sans engagement, mais je pouvais communiquer avec d'autres personnes qui les aiment. En mesurant tous les avantages et inconvénients qu'une nouvelle adoption d'un chien malheureux de refuge engendreraient je pense sérieusement à retenter l'expérience. Mais bon, avant cela il faut que je prévois à qui je confierais ce dernier ami si j'avais des problèmes de santé ou pire. Considérer aussi le cas ou l'animal partant avant moi je me retrouverais devant cette souffrance. Mais bon, j'ai 69 ans (alerte pour le moment) et mon chagrin ne serait qu'un vieux chagrin de vieille femme qui elle aussi est en fin de route. Une route que sans animal je finirais seule. Un ou une petite malheureuse m'attends quelque part.... Alors...
    Bien à tous.

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    1. Anonyme20.9.15

      bonjour a toutes et tous

      il fait du bien venir faire un tour du coté de chez BOUDABLA

      de partager notre peine et nos émotions

      le temps passe et rien que de penser à mon petit ange trop tot disparu , mon cœur se serre toujours autant

      mon BOUBINOU aurait 1 an et 2 mois

      pour vous lilloute , pas d 'hésitation
      courez vite dans 1 refuge et adoptez un ou une malheureuse pas trop jeune
      ceux là dont personne ne veut ...qui vous le rendra bien

      et vous chère BOUDABLA j espère que vous allez bien

      a bientôt

      BABINOU et son ange BOUBINOU



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    2. Bonjour à tout le monde,

      Comme je suis en blogopause, je viens faire un tour uniquement pour vérifier s'il y a des commentaires ici, et les publier :-) parce que je trouve que c'est important pour tous les amoureux des animaux en deuil ou qui s'apprêtent à en vivre un. La quantité de visiteurs est incroyable. Tous ne commentent pas, mais ils trouvent peut-être des réponses utiles ou réconfortantes. J'invite encore les visiteurs à s'entraider mutuellement s'ils le veulent bien.

      Merci Babinou, je vais très bien. Et je serai bientôt de retour à la barre des blogues.

      Amitiés,
      Boudabla

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  81. Les dates anniversaires
    Par Yves Duteil

    J'ai un profond respect des dates anniversaires,
    Ces portes que le temps dispose autour de nous,
    Pour ouvrir un instant nos cœurs à ses mystères
    Et permettre au passé de voyager vers nous.

    Je suis toujours surpris par les coïncidences
    Qui nous font un clin d'œil du fond de leur mémoire
    En posant des bonheurs sur les journées d'absence
    Et nous laissent à penser que rien n'est un hasard.

    Peut-être est ce un moyen lorsqu'ils se manifestent,
    Pour ceux qui sont partis dans un autre univers,
    De nous tendre la main par l'amour qui nous reste
    Pour nous aider parfois à franchir des frontières?

    Est-ce nous qui pouvons au travers de l'espace
    Influencer ainsi la course des années
    Ou serait-ce un lambeau de leur chagrin qui passe
    En déposant des fleurs sur le calendrier?

    Il existe en tous cas dans les anniversaires
    Une part de magie qui fait surgir d'ailleurs
    Les visages ou les mots de ceux qui nous sont chers,
    Des êtres qui nous manquent et dorment dans nos cœurs.

    Ils sont là quelque part pour un instant fugace
    Et dans Ies joies souvent qu'ils partagent avec nous
    Se rendorment certains que rien n'a pris leur place
    Et que leur souvenir nous est resté très doux.

    Sans amour notre vie n'est plus qu'un long voyage,
    Un train qui nous emporte à travers les années
    Mais celui qui regarde un peu le paysage
    Ouvre déjà son cœur pour une éternité.

    Au-delà des paroles et de la bienveillance,
    Il existe des voies difficiles à cerner,
    Faites de souvenirs, d'amour et de silence
    Et que bien des savants vous diront ignorer.

    Elles sont un privilège au cœur de la souffrance,
    Un baume pour les jours qu'on ne peut oublier
    Qui pourraient avoir l'air d'être sans importance
    Mais qui soignent des plaies difficiles à fermer.

    J'ai un profond respect des dates anniversaires,
    Ces portes que le temps dispose autour de nous
    Pour ouvrir quelquefois nos cœurs a ses mystères
    Et permettre au passé de voyager vers nous.

    Pour ouvrir quelquefois nos cœurs à ses mystères
    Et permettre au présent de nous sembler plus doux.

    Yves Duteil : «Blessures d'Enfance»

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  82. Anonyme13.10.15

    Après avoir lu, j'ai un peu plus de courage pour prendre, "enfin", une décision ! Ma chienne shitzu "Pétronille" est âgée de 16 ans et quelques mois ! Elle n'a vraiment plus de "qualité de Vie.....elle survit ! depuis 2 ans son état s'est "aggaravé", détérioré, malgrè des soins et une attention "quotidienne"..... ella a de l'arthrose dégénérative , ne peut plus marcher (fini les longues promenades que nous faisions...), elle est "pratiquement" sourde, sa vue est extrêmement floue, elle a des excroissances qui sot apparues au coins des yeux (que je lui nettoie tous les jours), elle a des ganglions "non douloureux" au toucher sur le bas ventre (on dirait des "cailloux"), elle avait déjà été opérée il y a 3 ans pour ce genre de problèmes dont elle s'était bien remise..... elle ne mange que très peu, et boit "énormément" et donc urine beaucouop (mon véto me dit qu'elle a surement développé du diabète.....je surveille ses scelles (qui sont correctes et bien moulées..... pas de diarhées....) comme elle ne peut plus vraiment "marcher", je la porte moi même dans le jardin 4 à 5 fois par jours (...) mais souvent elle urine sous elle (je lui ai met des alhèses pour la nuit..... mais lui change son couchage (coussin et couverture polaire) toutes les semaines (car elle dégage une odeur extrêmement "forte" et désagréable....) je la toilette moi même tous les quinze jours (douche, coupe des noeuds dans le poils, affutage des ongles)..... je lui rend la vie aussi agréable (si je puis dire) que possible, pas de heurts, tout en douceur, lorsque je sorts (ex : faire mes courses, ou que je ne peux pas la prendre avec moi lors d'une soirée) je lui laisse la radio, ou la TV ! mais ce n'est hélas plus une vie pour elle......... je veux la "libérer", qu'elle s'en aille en douceur, et garder ses cendres avec moi ! J'en ai déjà longuement parler avec ma Vétérinaire..... qui n'est effectivement pas "contre" le fait de l'endormir, et la faire partir sans souffrance..... voilà, j'ai tout dit, mais j'ai tout de même de la peine ! Pétronille est et a toujours été mon rayon de soleil, une petite compagne "adorable", (je dis que c'est ma 4 ème fille)..... ce n'est pas qu'un chien, c'est un membre de l a famille !!

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    1. Bonjour,

      Ce sont des trésors de la vie.

      Ça me rapelle ce passage :

      Cette nuit là, je ne le vis pas se mettre en route. Il s'était évadé sans bruit. Quand je réussis à le rejoindre il marchait décidé, d'un pas rapide. Il me dit seulement :
      «Ah ! Tu es là...»
      Et il me prit par la main. Mais il se tourmenta encore :
      «Tu as eu tort. Tu auras de la peine. J'aurai l'air d'être mort mais ce ne sera pas vrai...»
      Moi je me taisais.
      «Tu comprends. C'est trop loin. Je ne peux pas emporter ce corps-là. C'est trop lourd.»
      Moi je me taisais.
      «Mais ce sera comme une vieille écorce abandonnée. Ce n'est pas triste les vieilles écorces...»
      (...)
      Il dit :
      «Voilà... C’est tout...»
      Il hésita encore un peu, puis il se releva. Il fit un pas. Moi je ne pouvais pas bouger.
      Il n’y eut rien qu’un éclair jaune près de sa cheville. Il demeura un instant immobile. Il ne cria pas. Il tomba doucement ... Ça ne fit pas de bruit...

      Antoine de Saint Exupéry
      (Le Petit Prince)

      Lorsque nous aimons vraiment un ami-animal, il faut parfois prendre des décisions difficiles. Mais quand la maison tombe en ruine et qu'il faut la quitter... je pense que le choix se fait avec moins de culpabilité.

      Quant à la peine, ça c'est une autre histoire... Parfois ça aide de regarder les étoiles comme le faisait Saint Exupéry en pensant à son petit prince.

      Amitiés,
      Boudabla

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    2. Anonyme16.10.15

      Bonjour,
      J'ai fait euthanasier mon chat Bacchus lundi matin.
      Depuis, je dors peu et mal et je pleure.
      Bref, je regrette et le mot est très faible.
      Il me semble que le véto m'a volé ma décision.
      Mon chat avait du mal à manger, avait beaucoup maigri.
      Le véto m'a dit qu'il avait des grosseurs dans la bouche et même dans la gorge et m'a parlé du sida. Mais il n'a jamais fait le test !?
      Il lui a fait des piqures pendant 2 semaines. Au départ mon chat s'est ragaillardi puis cela n'a plus fait d'effet. Il avait les pupilles constamment dilatées.
      Quand je vais voir les forums, je vois gingivites, stomatites etc.
      Je pense que je n'ai pas su soigner mon bébé et que j'ai laissé empirer les choses.
      J'aurais dû aller voir un autre véto.
      Quand le véto la sorti de sa boite pour l'endormir avant la piqure fatale, Bacchus a voulu y retourner et je ne vois que cette image.
      J'ai du mal à exprimer tout cela, excusez-moi.
      Je n'attends pas une consolation ou d’être rassurée. J'ai besoin de savoir.
      Pourquoi n'ai-je pas insisté pour qu'il fasse le test ?
      De plus, J'ai une minette qui a eu les mêmes symptômes et elle a l'air d'aller mieux.
      Aidez-moi
      Dominique

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    3. Bonjour Dominique,

      Pourquoi le vétérinaire autai-il voulu euthanasier à tout prix? Les soins pour les animaux très malades sont beaucoup plus lucratifs... C'est peut-être le choc émotionnel qui vous fait douter et culpabiliser. Les vétérinaires voient des symptômes à répétition, de sorte qu'ils peuvent plus facilement détecter si une maladie est à un stade irréversible -- que ce soit le sida ou le cancer. Ce sont des maladies qui peuvent stagner un temps pour resurgir ensuite.

      Pourquoi ne pas en causer avec votre vétérinaire s'il est ouvert? Cela pourrait vous aider à connaître la progression de la maladie et à mieux accepter l'issue peut-être.

      Nous pouvons penser que nous avons fauté par omission. Selon mon expérience, de ce que j'ai vu autour de moi, les gens sont plutôt très concernés et responsables. Mais les corps physiques ont leurs limites d'endurence et de résilience, dépendant du degré de vulnérabilité des individus en plus.

      Vous avez toute mon empathie et j'espère que vous trouverez ce que vous voulez "savoir"...

      Amitiés,
      Boudabla

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  83. Anonyme16.10.15

    Merci beaucoup pour votre réponse.
    Je crois que j'ai une confiance limitée en mon véto.
    Pourquoi n'a t-il pas fait le test du sida ?
    d'après ce que j'ai lu, ce n'est pas compliqué.
    Merci encore
    Dominique

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  84. liloutte19.10.15

    Bonjour. Dominique, vous voilà au temps des "pourquoi ?". Pourquoi n'ai-je pas fait ceci ? pourquoi n'ai-je pas fait cela ? Pourquoi le véto n'a-t-il pas fait ceci ? pourquoi n'a-t-il pas fait cela ?
    Ce temps ou se mêlent le remord, la culpabilité dure longtemps, parfois trop longtemps... Mais puisque la question était là, au creux du problème, c'est bien que quelque chose de grave, d'irréversible était là, se préparait... Que notre animal était devant une maladie qui n'était plus bégnine ou encore gérable.
    Nous ne sommes que des humains. Et c'est justement parce que nous le sommes que cette question de l'euthanasie qui se pose pour nos animaux se "pose en vérité pour nous-mêmes".
    Sinon nous les laisserions mourir comme nous, en nous étant acharnés inutilement ; naturellement dans la douleur ou avec des soins palliatifs comme on le voit pour nous dans les centres à cet effet (je trouve perso cette attente de la mort insoutenable).
    Ils sont au bout du voyage c'est ce à quoi nous devons nous résoudre. Je sais c'est dur... Mes sympathies.

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  85. Anonyme19.10.15

    bonsoir a toutes et tous et a vous chère boudabla

    je viens régulièrement lire les témoignages qui a chaque fois m émeuvent

    pour avoir été confronté à la dure décision de faire partir mon boubinou d amour au paradis des chats à seulement 10 mois

    d ailleurs aujourd hui boubinou aurait 1 an et 3 mois....

    nous avons la possibilité d éviter à nos compagnons de nos cœurs de souffrir et de subir des situations dégradantes pour eux

    un vétérinaire est la pour aider sauver soigner les animaux pas les euthanasier et justement vous aider à ne pas trop culpabiliser lors d une si terrible décision

    il faut du temps pour l accepter , 5 mois après ce si dure moment mon cœur est toujours chargé d émotion , de colère , de tristesse, de sentiments d injustice , de manque de mon amour de chaton mais je lui est souhaité d être très heureux dans sa nouvelle vie et que je l aime là ou il est .

    il faut Dominique que vous parliez avec votre vétérinaire pour lever vos doutes et interrogations afin de pouvoir mieux vivre ce dur moment et puis on à le droit de pleurer, de crier sa peine, il faut du temps ... beaucoup de temps

    boubinou est dans mon cœur à jamais en 10 mois ce chaton d amour m a donné appris beaucoup plus que certains humains de mon entourage ...

    de tout cœur avec vous tous qui avez de la peine
    amitiés a vous boudabla
    babinou et son ange boubinou
    babette de nice

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  86. Anonyme26.10.15

    Bonjour. J'ai du prendre la décision d'euthanasier mon chat. Il était très mal en point ne mangé plus ne buvez plus s'uriné dessus et maigrissé jours après jours. Elle ne bougeait plus la tête, ni le corps. Ne réagissait plus. Le regard vite. Je ne supportais plus de la voir comme ça. Mais depuis je suis tellement malheureuse et je me sent coupable et me demande si j'aurais dû la laisser terminer ses jours dans son foyer ...

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    Réponses
    1. Bonjour,

      Quand le chagrin fait surgir la culpabilité, je crois qu'il faut essayer de voir la chose comme une libération pour l'animal, un soulagement au lieu d'une prolongation de la souffrance, un geste de compassion. Imaginez-vous à sa place; c'est peut-être la seule façon de comprendre l'autre -- animal ou humain.

      Selon le Dr François Damas, auteur de «La mort choisie – Comprendre l’euthanasie et ses enjeux», l’euthanasie est un choix et un droit qui apporte apaisement et sérénité au patient et à l’entourage.
      J'en profite pour recommander ce livre aux visiteurs :
      http://www.editionsmardaga.com/mort-choisie

      Ainsi que sa conférence à TED :
      https://www.youtube.com/watch?v=uE3dh6PEfUo

      Courage, avec le recul vous arriverez probablement à réduire ce sentiment de culpabilité.

      Amitiés,
      Boudabla

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  87. Anonyme28.10.15

    Bonjour à toutes et tous,
    Je tiens à vous remercier pour votre soutien.
    Je pense à lui. Je l'ai enterré dans le jardin, son jardin, à côté de mon Ringo, mon Shih tzu parti en novembre 2011.
    Dès que j'entends la chatière, il me semble qu'il va rentrer. Je le cherche. Je l'appelle encore comme une cinglée, mais je veux qu'il vive encore, qu'il m'entende. Qu'il me pardonne.
    Et puis, j'attends son signe.
    Je veux rassembler mes idées avant et je vous raconterai une histoire liée à mon Ringo, car lui il m'a fait signe.
    Amitiés
    Dominique

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    Réponses
    1. Bonjour Dominique,

      J'ai hâte de lire votre histoire...

      Amitiés

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    2. Anonyme2.11.15

      Bonjour,

      Avant l'histoire, je vous laisse lire le mot qu'il m'a transmis. C'est modeste, c'était sur le moment et ça vient juste du cœur :

      Maman Maîtresse,

      Je n'ai pas eu de cesse de te regarder tout le long de mon dernier jour.
      Je te suivais partout du regard pour pouvoir emporter avec moi l'image
      de ma maman. Et toi, tu as compris que je partais. Tu ne m'a pas lâché.
      Tu m'as humidifié ma truffe trop sèche, tu m'as brossé encore une fois,
      tu m'as gardé dans tes bras, tu m'as parlé, tu m'as emmené sur tes bras
      dans mon jardin pour que je sente encore une fois l'odeur des herbes,
      des arbres. Tu m'as posé à tes pieds, sous le pin et nous sommes restés là, un moment tous les deux.
      Comme tu m'aimais, et je suis certain que tu m'aimes toujours.
      La journée est passée. Le soir est venu.
      Tu as eu à faire ailleurs. Mais de loin, tu me regardais toujours.
      Alors je me suis tourné, comme j'ai pu, sur mon canapé pour
      que tu ne vois pas mes yeux qui s'éteignaient.
      Je ne voulais pas que tu me vois partir.
      C'était déjà tellement dur de me séparer de toi.
      Et je me suis laissé aller.

      Comme tu as pleuré et comme j'avais mal pour toi.

      Mais je suis là, et là où je voulais, pas loin, dans le jardin.
      Je te regarde encore.

      Je sais que tu ne m'oublieras jamais.

      RINGO, TON AMOUR DE CHIEN

      Amitiés

      Dominique

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    3. Merci Dominique. Très touchant, droit au coeur.

      Nous attendons la suite...

      Amitiés

      Effacer
  88. angel3.1.16

    Bonjour,
    Je viens de tomber sur votre site en cherchant une aide à une décision très difficile que je vais devoir prendre, mais qui malheureusement va être inevitable :(
    Mon gros chat Zazou, 7 ans, a déclaré un fibrosarcome il y a environ 3 mois. Celui ci a très vite grossi et n'était pas opérable sous risque de très graves séquelles physiques pour mon gros.
    Nous avons donc, avec la vétérinaire, pris la décision de ne pas opérer et le jour venu ou il y aura souffrances, j'emmenerai mon ami vers la fin.
    Mais aujourd'hui je suis perdue, je n'arrive pas à savoir si le vrai moment est là.
    Zazou a énormément maigri depuis 3 mois, il est passé de 8 à même pas 5 kg. Mais il mange encore, extrêmement peu mais quand même un peu, juste la gelée de ses sachets. La véto m'a dit que je saurais qu'il souffre lorsqu'il arrêtera de manger et se mettra à l'écart de nous. Depuis 8 jours il reste beaucoup couché dans mon armoire, mais sort quand il veut manger, et accepte toujours mes caresses. Par contre, son fibrosarcome, qui est sur l'homoplate, commence à le gêner pour marcher.
    Donc voilà, je ne veux pas qu'il souffre mais j'angoisse à l'idée de devoir me séparer de lui. En plus il déteste le vétérinaire et est complètement hystérique quand il doit y aller. Il faut dire qu'à 2 ans il a subit une urectomie, une intervention vraiment difficile .
    Je sais que l'euthanasie se fera d'abord en le garant pour le calmer. J'espère être assez forte pour l'accompagner jusqu'au bout, je ne veux pas qu'il soit seul dans ce moment en un lieu si hostile pour lui.
    Alors voilà, pensez vous que l'on se rend forcément compte quand il est temps de dire au revoir à notre ami? N'est t on pas égoïste en repoussant l'échéance?
    Merci d'avance

    RépondreEffacer
    Réponses
    1. Bonjour Angel,

      C'est le genre de moment triste et déstabilisant qu'on aimerait éviter à tout prix puisqu'il ébranle toutes nos certitudes. D'autant plus que notre espoir d'une quelconque immortalité physique veille toujours en sourdine dans notre inconscient. Indélibile...

      Plusieurs lecteurs ici pourraient cocher toutes ces réponses.
      Oui, on doute, on a peur de prendre la mauvaise décision.
      Oui, on est égoïste, parce qu'on est humain.
      Oui, on sait quand le moment est venu.
      Oui, la compassion finit par l'emporter.
      Oui, il faut se préparer, consciemment éviter le déni.
      Oui, accompagner son ami est bénéfique à la fois pour lui et pour soi. Et non, on ne le regrette pas (cela dépend de la capacité d'accepter la mort bien sûr).
      Oui, c'est une dernière et significative démonstration de l'amour qu'on lui a porté.

      Nous savons que nos animaux nous aiment, et ils savent que nous les aimons... sans dire un mot. L'amour est sans doute la seule chose qu'on n'oublie pas au moment de quitter.

      Avec toute mon empathie,
      Boudabla

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  89. Bonjour! Je me trouve face à une situation difficile je ne sais pas quoi faire... Ça fait un an que j'ai reçu chez moi une chienne âgée de 18 ans parce que ses maîtres ne peuvent plus s'occuper d'elle donc ils allaient la faire piquer. Malgré son âge elle est en "bonne santé" et ça m'a fait mal au cœur de savoir qu'elle allait mourir. Je ne suis pas vraiment en conditions d'avoir un chien (j'habite dans un petit studio de 25 m et mes horaires de travail changent presque chaque semaine donc parfois elle se retrouv seule plusieurs heures par jour) mais j'étais sûre que j'allais trouver une bonne famille ou un endroit où elle puisse passer bien ses derniers jours. Un an après je n'ai pas réussi à lui trouver un foyer. Elle fait pipi mille fois par jour, elle ne veut plus manger (il faut que j'essaie avec plusieurs trucs et finalement elle ne mange que un petit peu par jour) et ell se passe la journée à tourner sans arret sur le même endroit. Je sais bien que je ne peux pas lui offrir rien de mieux, j'essaie de la tenir toujours propre aussi que la maison même quand elle marche\se couche sur son pipi, je sors avec elle mais elle marche peu et cherche toujours de rentrer rapidement à la maison. Je ne sais pas si elle souffre mais je pense que je ne lui donne pas la vie qu'elle mérite à son âge. Elle pleure parfois quand elle essaie de se coucher... Ça m'angoisse de l'avoir gardé pour rien finalement pour ne pas lui donner une bonne vie. Je vous remercie de vos commentaires et opinions.

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    1. Bonjour Laura,

      Je crois que vous avez fait tout votre possible. Mais, comme l'animal ne peut pas lui-même aller chez le vétérinaire pour demander de l'aide médicale à mourir, il faut regarder les faits et se faire une raison. Je vous suggère cet article qui concerne les humains, mais on peut facilement appliquer le point de vue aux animaux. Notamment le texte de Hector Berlioz et l'interview avec le cinéaste Denys Arcand...
      http://situationplanetaire.blogspot.ca/2016/01/lois-absurdes.html

      Si elle gémit ou pleure, c'est sans doute parce qu'elle souffre. On doit dépasser le sentiment de culpabilité et se centrer sur l'empathie et la compassion pour faire le pas vers le soulagement des souffrances.

      Pour avoir vu des gens agoniser dans la prolongation des souffrances, je trouve qu'il est plus "sain" de les aider à quitter en paix et sans douleur.

      Courage, faites-le pour elle...

      Amitiés,
      Boudabla

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    2. Merci beaucoup pour votre réponse, je vais lire les articles que vous me recommandés. J’espère que je vais avoir le courage pour faire ce que c'est mieux pour elle. Merci encore!

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  90. Anonyme30.3.16

    Bonjour, je viens de vous lire et reconnais que cela me fait du bien car je n'ai pas vraiment de personne avec qui discuter de ce qui s'est passé la semaine dernière. Mon chat Shadow qui allait sur ses 14ans a commencé il y a de cela un mois et ce la a duré une matinée, à boiter d'une patte arrière. Sur le coup j'ai regardé si il avait une gène sous les coussinets, puis je l'ai massé un peu. Le lendemain il marchait bien à nouveau, je me suis dit que peut-être vu son âge il commençait à avoir des douleurs (arthrose, musculaires...) Un mois et passé et de nouveau il se met à boiter, puis miaule drôlement... Je reste avec lui longtemps car il ne bouge plus de son pouf, je le caresse allongé au sol et lui parle.... (Il venait souvent sur moi, pour ne pas dire toujours, mais 2 jours avant la fin il est allé sur ma femme, alors que ce n'était pas son habitude) Nous décidons avec ma femme que le lendemain matin au plus tôt elle ira chez le vétérinaire car je suis au travail. Il arrive là-haut vers 9h30 et elle décide de faire des prises de sang, écho etc... A 11h30 elle nous appelle et nous annonce qu'il souffre d'insuffisance rénale chronique, qu'il lui manque un rein et que le 2ème et atrophié au point de ne pouvoir continuer le travail qu'il a à faire. Elle nous donne rendez-vous à 14h30 et nous montre les bilans, on lit dans ses yeux un grand désarroi. Moi j'ai du mal a accepter ce qu'elle est en train de nous annoncer car on avait rien vu avant, elle se demande même comment il a fait pour tenir le coup si longtemps sans signes de maladie. Je comprends donc que nous allons certainement devoir le faire euthanasier, et ce qui est dur est que nous ne pensions pas à de telles nouvelles. Bref, elle va le chercher, nous dit qu'il a un peu mangé de pâté mais on voit bien qu'elle ne croit en rien pour la suite. Lui arrive sur la table, nous le caressons, lui parlons, et c'est ce qui me hante : il n'a plus jamais ouvert les yeux !!! Était-ce de la souffrance, se sentait-il rassuré de nous entendre, comprenait-il ce qui allait arriver ? Je n'ai pas de réponses et le vie très mal. Nous sommes donc resté 1 heure avec lui le temps qu'elle s'occupe d'autres clients, puis ma femme ne pouvant prendre de décision, j'ai dit oui à la vétérinaire, qui a donc procédée à son euthanasie, tout a été fait dans la délicatesse mais j'ai des remords, je me dis que peut-être il aurait voulu se battre et que nous l'en avons empêché. Qu'il a passé ses 6 dernières heures là-haut et non à la maison. J'ai tellement de remord... Je sentais que quelque chose n'allait pas mais jamais je n'aurais imaginé que ce jour là serait le dernier. Maintenant je me sens mal et ma femme ne veut plus en parler ou que des choses positives.... Je me sens un peu perdu. Merci

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    1. Bonjour,

      Merci de votre témoignage. Ces quelques lignes vous aideront à comprendre pourquoi vous n’avez rien vu venir, et à déculpabiliser – je sais que c’est difficile, comme vous pouvez le lire dans plusieurs commentaires ici...

      Dans son Guide du chat, le vétérinaire Fernand Méry dit : «Le chat malade est discret. Il n’est jamais malade ‘comme un chien’. Dès qu’il ne mange plus, dès qu’il a soif et ne peut plus boire, dès qu’il refuse plus d’un jour toute alimentation, ne cherchez pas : il n’est ni triste ou boudeur, il est malade. Ne vous attendez pas à ce qu’il tousse, crache, mouche, pousse des soupirs et roule les yeux comme le chien. Il s’installe avec discrétion dans ses frissons, dans sa gêne respiratoire ou dans ses douleurs d’abdomen... et il attend. Les symptômes qu’il faut reconnaître – les troubles urinaires : les mictions insuffisantes sont les signes éloquents de la cystite et des néphrites, et les vains efforts sur le plat pour la difficile émission d’urines plus ou moins sanglantes disent la présence de calculs, plus fréquents chez les chats castrés.»

      La vétérinaire Louise Laliberté (un autre Guide du chat), mentionne la néphrite comme une maladie du vieil âge : «Le vieillissement entraîne chez le chat comme chez les autres espèces certains signes normaux : diminution de la vitalité, raideurs musculaires, réduction de l’efficacité de divers sens (vue, ouïe). L’âge auquel ces troubles se manifestent dépend beaucoup de la résistance individuelle. ... Le vieil âge est une période propice à l’apparition de certains troubles pathologiques : déficiences cardiaques, maladies des reins et du foie.

      La néphrite est une inflammation des reins qui devient chronique chez les vieux chats. C’est une maladie infectieuse difficile à diagnostiquer. Très souvent quand les symptômes en deviennent évidents, il ne reste que peu de recours pour remédier à la situation. ... Après un examen attentif, le vétérinaire évaluera objectivement les chances de succès d’un traitement et, le cas échéant recommandera l’euthanasie. Euthanasie signifie ‘mourir sans douleur’; le chat s’endort tout doucement et sans douleur. Quand on aime son chat il faut parfois savoir que la plus grande preuve d’amour que l’on puisse lui donner est de mettre fin à ses souffrances lorsqu’il n’y a plus rien à faire pour les soulager.»

      Moi aussi je suis étonnée qu'il ait pu tenir le coup aussi longtemps avec ce handicap...

      Je pense que vous avez bien fait de dire oui.

      Amitiés, espérant vous avoir réconforté un peu.

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  91. Anonyme31.3.16

    Bonjour Boudabla et un grand merci pour le temps que vous prenez auprès des gens qui vous écrivent. C'est un réconfort qui est le bienvenue. Il me semble évident que la vétérinaire à qui nous avons confié Shadow la semaine dernière à les mêmes convictions que la plupart des auteurs cités ci-dessus, ainsi que vous-même ; mais j'ai quand même en tête une phrase qu'elle a prononcée lorsque nous lui avons demandé ce qu'elle ferait à notre place, voici sa réponse, qui est légèrement contradictoire: "En tant que vétérinaire on tente quand même car il n'y a pas l'aspect financier...." alors qu'elle dit que l'euthanasie est envisagée dans son cas. (Je crois que cela rend difficile d'accepter mes prises de décisions, ainsi que le deuil). Aux vues de son état, elle nous a dit qu'elle l'aurait gardé 2 à 3 jours pour voir si il remonterait la pente, mais dans quel but ? Juste pour le maintenir en vie ? Bon effectivement, après elle nous a bien parlé du confort du chat, de sa vie de chat, qu'il n'aurait plus si nous tentions de le faire vivre encore, alors pourquoi elle, l'aurait fait ? Sans parler argent, j'ai fais le tour de la question et me suis dit que nous allions de toute façon arriver à l'euthanasie d'ici peu, qu'il souffrirait en attendant et que peut-être ces 2 à 3 jour passés seul dans une cage lui seraient fatal. J'ai eu peur de ne pas être là pour son dernier souffle et c'est pourquoi j'ai pris cette dure décision ce jour là, un peu à chaud, et c'est ce que je regrette (tout en sachant que c'était la bonne). Comme vous pouvez lire, je suis tiraillé car je l'aimais tellement. En tout cas nous récupérerons ses cendres, sommes à la recherche d'une belle boîte et avons déjà préparé de beaux cadres photos. Merci beaucoup et bonne continuation.

    Cordialement
    LIUZZO.C.

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    1. Bonjour Liuzzo,

      Juste un mot au sujet des propos de la vétérinaire.

      D'après ma propre expérience et ma connaissance du milieu, je sais que les vétérinaires n'ont aucun scrupule à utiliser les animaux comme cobayes (ça fait partie de la formation et de la recherche...). Voilà peut-être pourquoi elle l'aurait fait : tester. Alors je mettrais un bémol sur sa remarque, disons quelque peu culpabilisante...

      Quant à moi je suis bien contente que vous ayez pu l'accompagner dans ses derniers moments. Vous auriez eu encore plus de regret et de peine s'il était mort dans sa cage, avec l'impression de l'avoir abandonné.

      Ce qui compte c'est la manière dont il a quitté, entouré d'amour.

      Merci encore d'avoir témoigné, ça aide tout le monde qui passe.

      Amitiés,
      Boudabla

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  92. bonjour je connais une personne qui a un chien qui court, mange, est en pleine forme mais il commence a avoir un petit soucis de diabète il boit souvent la nuit et urine souvent, la personne qui a une petite retraite se dit que 3O euros par mois de médicaments plus les prises de sang pour surveiller quelquefois dans l année vont lui faire dépenser de l argent qu elle aurait gardé pour autre chose, elle pense le faire euthanasier le vétérinaire peut il le faire alors qu il peut aussi le soigner et que l animal n a aucun autre problème ????

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    1. Bonjour Fanny,

      Une situation difficile à évaluer car cela dépend des codes éthiques du vétérinaire et du degré d'attachement et d'affection qu'éprouve la propriétaire. Possible que sa situation financière ne lui permette pas d'entretenir un animal -- peut-être qu'une bonne âme pourrait l'adopter?

      En ce qui me concerne je n'ai jamais hésité à payer ce qu'il fallait tant que l'animal ne démontrait pas des signes évidents de grande souffrance (chronique) et aucun espoir de guérison -- le soulagement me paraissait alors préférable à l'acharnement thérapeutique.

      Ça reste un dilemme "moral" et "affectif" bien personnel...

      Amitiés

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  93. Bonjour Fanny, peut-être cest possible de trouver un autre foyer pour le chien, chez quelqu'un avec le temps et les moyens pour s'occuper du chien. Je sais que c'est difficile à trouver mais je pense que ça vaut le coup d'essayer avant que d tuer un animal qui n'est pas en souffrance.

    Laura.

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  94. Anonyme1.9.18

    Mindfulness teaches you ways to acknowledge your experiences, including the pain that comes
    along with life's challenging situations. It makes it possible for you to consider
    options that can help you get over it, and gain from your experiences.

    Instead of pulling you down, being mindful helps mold you to come
    out of life's trials as a far better person.

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