30 mars 2017

Gros malaises au PLQ

Diable, que les politiciens s’en tirent à bon compte! Ensuite ils nous rabâchent les oreilles avec «nous faisons tout pour que les citoyens reprennent confiance en nos institutions».

Photo: Graham Hughes / Canadian Press. CBC News, December 22, 2011 – Former prime minister Jean Chrétien smiles as he arrives at a conference in Montreal last April. The Federal Court has ordered Ottawa to pay Chrétien $200,000 for legal fees he incurred fighting the findings of a federal inquiry into the sponsorship scandal.
(Le Devoir, 23 décembre 2011 – Commission Gomery. La Cour fédérale ordonne à Ottawa de verser un dédommagement de 200 000 $ à l'ancien premier ministre Jean Chrétien de même qu'à son défunt chef de cabinet Jean Pelletier. Cette somme est accordée aux deux hommes en compensation pour les frais juridiques engagés pendant qu'ils contestaient les conclusions de la commission d'enquête Gomery sur le scandale des commandites.)

Le légendaire gros bon sens de Jean Chrétien :   
«Une preuve est une preuve. Quel genre de preuve? C'est une preuve. Une preuve est une preuve. Et quand vous avez une bonne preuve, c'est parce qu'elle a été prouvée.»

«C'est une belle harmonie quand le faire et le dire vont ensemble. Le vrai miroir de nos discours est le cours de nos vies.»
~ Michel de Montaigne (1533-1592)

Salaires copieux chez Bombardier : malaise au gouvernement Couillard

Dans une circulaire envoyée à ses actionnaires, Bombardier révèle que la rémunération totale de cinq de ses plus hauts dirigeants et du président-directeur de son conseil, Pierre Beaudoin, a totalisé environ 43 millions de dollars
   Le président et chef de la direction, Alain Bellemare, a reçu près de 13 millions de dollars en 2016, comparativement à 8,5 millions l'année précédente, ce qui représente une augmentation de 37 %. Pour ce qui est de M. Beaudoin, il a reçu 7,1 millions de dollars, soit 37 % de plus qu'en 2015. 
     De l'argent provenant des contribuables Là où le bât blesse, c'est que la multinationale a reçu des fonds publics : Ottawa lui a prêté 372,5 millions de dollars et Québec a investi un milliard de dollars américains dans une société en commandite consacrée à la C Series dont le gouvernement provincial détient 49,5 % des actions. 
   De plus, la Caisse de dépôt et placement du Québec (CDPQ) a investi 1,5 milliard de dollars dans Bombardier Transport, en retour d'un actionnariat de 30 % dans cette entreprise. 
   De surcroît, l'entreprise a aboli plus de 18 000 emplois en 2015-2016. Et cette vague de suppression d'emplois se poursuit puisque Bombardier éliminera 7500 postes dans le monde d'ici deux ans, dont 2000 au Canada.

http://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1025303/remuneration-bombardier-dirigeant-couillard-lisee-legault-investissement-cserie-

Des cadres de Bombardier en Suède soupçonnés de corruption Trois cadres supérieurs du constructeur canadien Bombardier sont soupçonnés de «corruption» par la justice suédoise relativement à une affaire d'attribution d'un contrat d'équipement de signalisation ferroviaire avec l'Azerbaïdjan, en 2013. Des relations avec une société écran liée à un proche du président russe Vladimir Poutine, selon nos sources.

Peut-être que la rémunération dépend de la capacité de conclure des «deals» exceptionnels – tant que personne ne se fait prendre, on plane. Que des suppositions de ma part, bien entendu. 

«Il n'est rien que je haïsse comme à marchander. C'est un pur commerce de trichoterie et d'impudence : après une heure de barguignage, l'un et l'autre abandonne sa parole et ses serments pour cinq sous d'amendement.»
~ Michel de Montaigne (1533-1592)

Le spectre de Marc-Yvan Côté revient hanter Philippe Couillard

Photo : La Presse canadienne – Marc-Yvan Côté devant la Commission Charbonneau

Philippe Couillard nie que l'ex-organisateur politique Marc-Yvan Côté ait joué un quelconque rôle ou eu un mandat dans le cadre de sa campagne à la direction du PLQ de 2012-2013, comme le laissent entendre des courriels obtenus par le Journal de Montréal. L'opposition, elle, exige une commission parlementaire pour faire la lumière sur cette affaire. 
   «M. Côté n’avait aucun rôle dans l’organisation de ma course à la direction, aucun mandat, aucune autorisation, point final. Si quelque chose a été fait en dehors de mes instructions, c'est à M. Côté qu'il faut le demander, vous pouvez l'appeler.» Philippe Couillard 
   Arrêté par l'UPAC au printemps 2016, Marc-Yvan Côté fait face à des accusations de complot, de corruption de fonctionnaires, de fraudes envers le gouvernement et d'abus de confiance au terme d'une enquête sur l'octroi de financement politique en échange de contrats publics. Il avait par ailleurs été banni à vie du Parti libéral du Canada (PLC) pour son implication dans le scandale des commandites dans les années 1990. (Remarque perso : c'est le bouc-émissaire de tout un chacun.)

«M. Côté, nous, on ne l’a jamais vu dans nos locaux, on ne l’a jamais vu participer à des événements ni à des réunions d’organisation. Je le sais, a insisté le premier ministre, tous les membres de mon organisation vous le confirmeront.»

Premier ministre Philippe Couillard / Photo : Reuters

Or ce petit paragraphe de l’article laisserait entendre que M.-Y. Côté travaillait dans l’ombre : 
   Dans un courriel obtenu par le quotidien, une militante libérale, Lise Grondin, remercie M. Côté pour son implication dans la campagne de M. Couillard. Le courriel a été expédié le 17 mars, quelques heures après la victoire de M. Couillard : «Même si tu étais dans l'ombre, félicitations d'être toujours là, et encore là... reste avec nous, on va en avoir besoin», écrit Mme Grondin. M. Côté lui a répondu le lendemain qu'il était «heureux du résultat», mais qu'il restait faisant référence à la trésorerie du parti «beaucoup de travail à faire».

http://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1025251/le-spectre-de-marc-yvan-cote-revient-hanter-philippe-couillard

Reconnu coupable de huit chefs d'accusation de fraude contre le gouvernement, d'abus de confiance et de complot, l'ex-maire de Montréal par intérim Michael Applebaum a été condamné, jeudi, à passer la prochaine année derrière les barreaux. 
   La Couronne avait demandé deux ans de prison et deux années de probation. La défense avait plutôt suggéré une peine de 12 à 15 mois, dont une partie ou la totalité aurait été purgée dans la communauté.

Il serait bien capable de demander un remboursement de ses frais d’avocats.

Aucun commentaire:

Publier un commentaire