21 mars 2017

La Nature parle, mais les humains n’écoutent pas

L'Arctique proche du dégel

«Les concentrations de CO2 dans l'atmosphère ne cessent de battre de nouveaux records, ce qui atteste de plus en plus clairement de l'influence des activités humaines sur le système climatique.» ~ Petteri Taalas, Secrétaire général de l'OMM (Organisation météorologique mondiale)

Article intégral – Phénomènes extrêmes au menu de 2017 selon l’ONU :  
http://www.lapresse.ca/environnement/dossiers/changements-climatiques/201703/20/01-5080592-phenomenes-extremes-au-menu-de-2017-selon-lonu.php

Les combustibles fossiles doivent être abandonnés rapidement

L'Agence internationale de l'énergie (AIÉ) et l'Agence internationale pour les énergies renouvelables (AIÉR) avaient reçu comme mandat de définir des scénarios qui limiteraient le réchauffement climatique à moins de deux degrés Celsius, comparativement à l'époque préindustrielle. 
     L'AIÉ affirme que la planète aura 66 % de chances d'atteindre cet objectif si tous les pays consentent « des investissements sans précédent dans les technologies à faibles émissions de carbone ». 
     Les mesures ambitieuses nécessaires incluraient «l'abolition rapide des subventions aux combustibles fossiles, une hausse du prix du CO2 à des niveaux jamais vus, des réformes importantes du marché de l'énergie, et des normes étroites d'efficacité énergétique et d'émissions faibles de carbone», selon l'AIÉ. 
     Tous les pays devraient adopter de telles mesures immédiatement, ajoute l'agence.
     Le rapport de l'AIÉR conclut que des « gestes immédiats sont essentiels » et que le refus d'agir rapidement ne fera qu'augmenter les coûts un peu plus tard. Le scénario de l'AIÉR prédit aussi que plus d'emplois seront créés que perdus.
(Associated Press ǀ Berlin) 
http://www.lapresse.ca/environnement/dossiers/changements-climatiques/201703/20/01-5080377-les-combustibles-fossiles-doivent-etre-abandonnes-rapidement.php 

Marché conclu :


Comment allons-nous gérer l’augmentation les émissions de CO2 provenant de l’ouest du pays et de nos voisins du sud? Les vents et la pollution atmosphérique n’ont pas de frontières... Gréons-nous de masques à oxygène au plus vite.

«Depuis son arrivée au pouvoir le 20 janvier, Donald Trump martèle sa volonté de supprimer nombre de règlementations fédérales sur l'environnement qu'il juge inutiles, estimant qu'elles sont un obstacle aux créations d'emplois sur le sol américain.
     Il a nommé chef de l'EPA Scott Pruitt, qui en tant que procureur général de l'Oklahoma fut l'un des plus farouches détracteurs de cette agence.
     La semaine dernière, ce dernier a affirmé, à rebours du consensus scientifique sur le sujet, que la hausse des émissions de gaz à effet de serre n'était pas un facteur déterminant dans le changement climatique en cours, provoquant un véritable tollé.»
(D’après AFP / AP, 15 mars 2017)

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Tests sur les animaux : comment améliorer les pratiques
(Émission Médium large, ICI Radio-Canada, 21 mars 2017)


Le cas de violence sur les animaux dans un centre de recherche animalier de Montréal, relevé par le réseau CTV, met en lumière la nécessité d'encadrer davantage et de revoir ces pratiques. C'est l'avis de la chercheuse Valéry Giroux*, de l'animateur Yanick Villedieu et du doyen de la Faculté des Sciences de l'Université du Québec à Montréal, Luc-Alain Giraldeau. Ils indiquent à Isabelle Craig par où devrait commencer une refonte du protocole concernant la recherche sur les animaux.

Commentaire

M. Luc-Alain Giraldeau disait que la vidéo était biaisée parce qu’il s’agit d’un laboratoire privé n’étant pas soumis à des normes éthiques – il ne visite jamais de labos universitaires? Pourtant on peut y voir les mêmes pratiques (1). M. Yanick Villedieu est journaliste et vulgarisateur scientifique aux Années lumière à R.C. Quand il est question des droits et du bien-être des animaux à son émission, le Monsieur, peut-être un peu vintage et spéciste, exprime souvent une forte réticence -- l'humain d'abord. Ce matin, il était un peu moins radical. Je me demande s’il a déjà eu des animaux de compagnie. Généralement quand c’est le cas, on est à même de constater que les animaux non-humains sont sensibles à la souffrance physique et psychologique à égalité avec les animaux humains. S’ils ne l’étaient pas, on ne les utiliserait pas pour tester sur eux les effets des produits toxiques et des médicaments, ou des tortures psychologiques. Les animaux paient de leur vie pour nos vices. Pas besoin de faire fumer des cigarettes à des chiens pour savoir que ça donne le cancer du poumon, ni d'appliquer des laques dans les yeux des lapins pour savoir que c'est toxique!


* Une chance que Me Valérie Giroux était invitée! 

Bio https://valerygiroux.wordpress.com/publications/ : Je suis membre de l’Ordre du Barreau du Québec (2001) et titulaire d’une maîtrise en droit dont le mémoire portait sur le projet de réforme des infractions de cruauté envers les animaux du Code criminel canadien (2003). J’ai également achevé des études de troisième cycle en philosophie. Ma thèse de doctorat portait sur l’extension des droits individuels les plus fondamentaux à tous les êtres sensibles et elle sera bientôt publiée aux éditions L’Âge d’Homme. Je suis maintenant coordonnatrice du Centre de recherche en éthique (CRÉ), un centre interuniversitaire logé à l’Université de Montréal, où, en plus de mon travail administratif, je poursuis mes recherches en éthique animale. Je suis également Fellow du Oxford Centre for Animal Ethics, ainsi que professeure associée à la faculté de droit de l’Université de Montréal, de même qu’au département de philosophie et d’éthique appliquée de l’Université de Sherbrooke. J’ai enseigné l’éthique animale à plusieurs occasions et donné de nombreuses conférences sur le sujet. J’ai publié quelques articles sur l’éthique animale et je suis la co-autrice d’un “Que sais-je?” consacré au véganisme, qui paraîtra bientôt aux Presses universitaires de France.

En réalité, il n'y a pas lieu d’améliorer les pratiques, il faut les ABOLIR.

Le problème est que la production d'animaux de lobarotoire en usine est un business extrêmement lucratif. «Ils sont mignons, bien sûr, mais nous n’avons pas le choix», disait une biologiste qui teste sur les animaux. Faux : les tortionnaires disposent d'alternatives depuis un bon moment – le Comité scientifique de Pro Anima a mis au point un programme qui exclut l'utilisation des animaux en toxicologie, et qui en outre apporte une plus grande fiabilité des résultats.
Article : https://situationplanetaire.blogspot.ca/2016/10/loncologie-parlons-en.html

Comprendre la fausse logique justifiant la vivisection 
https://situationplanetaire.blogspot.ca/2016/04/journee-antivivisection.html

La compassion envers les animaux est-elle une maladie mentale 
https://situationplanetaire.blogspot.ca/2014/07/bientot-au-dsm-5.html

Vaine cruauté et spécisme
https://situationplanetaire.blogspot.ca/2014/06/vaine-cruaute.html

Libellé : Zoofriendly

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(1) PETA Exposé Uncovers Mutilated Rabbits, Monkeys Driven Mad in University

Litany of Lab Horrors 

A PETA eyewitness investigation reveals suffering, neglect, and incompetence in University of Pittsburgh laboratories  
http://www.peta.org/

Would you let a plastic surgeon perform crippling, painful orthopedic surgery on you? Two young rabbits named Jack and Daniels didn’t have a choice when Sandeep Kathju came for them. He cut ligaments in their knees then contorted their legs into an unnatural position and finally inserted a wire into the knees to hold the legs in place. The purpose? To cause intentional trauma to the knee joints.

“Gandalf” was one of more than 550 monkeys imprisoned in barren metal cages at Pitt. He was selected to be used in an experimental laparoscopic surgery carried out by George Gittes -- but his suffering extended well beyond the experiment. Caged alone, he was desperate for affectionate physical contact. He presented his back to Pitt staffers and gestured at them to groom it.

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