Le vide transitoire

Commentaire au sujet du dernier message - Hathors/Kenyon

Quelques réflexions basées sur mon expérience du VIDE



Source web; j'ignore le nom du designer

- Il n’est pas obligatoire d’être à l’article de la mort ou au milieu d’une impasse catastrophique pour entrer dans ce VIDE que décrivent les Hathors. On peut en faire l’expérience spontanément au cours d’une méditation profonde, une fois que le tourbillon de pensées et d’émotions s’est suffisamment calmé.

- Le VIDE transitoire, qu’on pourrait aussi appeler «présent éternel», se situe au cœur même du temps; on a soudainement l’impression que le temps ralentit et se fige complètement. Le silence et la paix y sont en effet absolus.

- Ce VIDE est un réservoir de créativité et de réalisations potentielles. Voyager au cœur du temps permet de ramener notre passé et notre futur dans l’entonnoir du «présent».

Lorsque nous sommes capables de rester dans le «présent», entièrement alertes, conscients et en était de réceptivité paisible (l’état d’ÊTRE) sans paniquer, nous pouvons accéder à une connaissance différente de celle du mental collectif, à l’intuition, à la clairvoyance, à la télépathie et à des visions du passé et du futur. La porte d’accès à ces facultés s’appelle «moment présent», et ce portail interdimensionnel se trouve à l’intérieur de nous.

- Le temps possède une structure, une substance, une brillance et une densité; il est constitué de lumières et de fréquences vibratoires différentes. Les ondes fréquentielles reliées au monde temporel se déplacent par vagues, d’une dimension à une autre, et nous pouvons surfer à volonté sur le passé et le futur. Au cœur du temps, toutes les formes de temps coexistent simultanément.

Notre univers se situe à la périphérie du temps… Avant d’atteindre le cœur du temps, ou le VIDE, nous traversons parfois des paliers, comme des strates, des faisceaux et des spirales de lumière qui bougent à une vitesse incroyable, pulsant un peu comme un stroboscope.

Si nous poussons l’exploration, il devient possible d’atteindre la «source» de «tout ce qui est». Au cœur même du temps, la vitesse est telle que nous ne pouvons pas en être conscient – et c’est ce qui nous donne l’impression  de vide et que plus rien ne bouge. En fait, c’est une illusion due à notre incapacité de capter/percevoir ce que le «trou noir» contient – c’est-à-dire tout le potentiel créatif de notre monde. (Les scientifiques et les astrophysiciens ont déjà suggéré que le vide n’existait pas comme tel; et maintenant, ils parlent de «trous blancs». Rien n'est impossible dans l'infini...)

- Quoiqu’il en soit, à mon avis, il s’agit d’une expérience spirituelle magistrale et bénéfique à plusieurs niveaux. (Celle-ci est cependant dépourvue de religiosité et de déification, contrairement aux expériences de lumières astrales habituellement accompagnées de personnifications – déités, maîtres, etc.) Le plus important est de voyager à notre propre rythme car si nous donnons dans la peur, l’expérience peut être désagréable.

Lorsque nous surfons sur la vague du passé, par exemple, des guérisons psychospirituelles parfois spectaculaires peuvent se répercuter notablement dans le physique. Sous l’éclairage du SOI (la totalité de notre être), une sagesse et une maturité hors du commun nous permettent de réinterpréter/réévaluer avec neutralité nos créations, et de comprendre l’illusion rattachée à nos identités humaines, sans pour autant en sous-estimer la valeur. Qui plus est, la perspective du SOI n’étant pas conditionnée par le complexe victime/bourreau/sauveur de la personnalité, nous pouvons même observer nos grandes déroutes avec humour…  Une fois de retour à la réalité ordinaire, l’humour aidera la personnalité à dédramatiser/relativiser les horreurs stupéfiantes de la vie terrestre – que nous subissons et faisons subir à autrui.

Lorsque nous surfons sur la vague du futur, nous voyons toutes les situations de notre vie actuelle évoluer, se transformer. Nous pouvons nous projeter dans le futur (à 5, 10, 15 ans de temps terrestre), noter les probabilités de causes et d’effets, et modifier, imaginer, créer un parcours différent, plus harmonieux, mieux organisé et plus intéressant. Nous avons ce pouvoir lorsque nous sommes dans le «présent éternel du SOI».

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En ce qui concerne les vies futures, «on» ne nous oblige à rien de spécifique. Si l’âme (ou l’ego) veut continuer de se projeter dans le monde matériel tel qu’il est sur terre, «personne» ne l’en empêchera.

Comme le mentionnent les Hathors, lorsque les gens meurent, ils ne passent pas suffisamment de «temps» dans ce vide intemporel de sorte qu’ils se laissent happés inconsciemment par le puissant magnétisme astral et terrestre; et conséquemment, ils se réincarnent à haute vitesse. Et ils reviendront, reviendront, et reviendront, jusqu’à ce qu’ils comprennent le jeu…

Le seul problème que je vois à la pratique répétée (si c’en est un!), c’est qu’on est tellement bien dans ce vide rempli de paix, qu’on n’a pas trop envie de revenir dans la bruyante cohue et de remettre les pieds dans la cage à écureuil.

Note : Ne croyez pas ce que dis, essayez et vérifiez par vous-même. Seule l’expérience personnelle compte…

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