Un juge d’extrême droite comme Brett Kavanaugh à
la Cour suprême signifierait la mort des droits acquis que le juge Anthony
Kennedy avait appuyés : abolition de la peine de mort, protection de
l’environnement, droit à l’avortement, droits des gays, etc. Pour Kavanaugh,
les droits confessionnels (chrétiens s’entend!) passent avant les enjeux constitutionnels.
BREAKING:
The Senate is investigating a 4th sexual
assault allegation against Kavanaugh. The pattern is clear. We should expect
more allegations and more lies from Kavanaugh. It's past time for him to
withdraw or call for FBI investigation.
Live: Christine Blasey Ford and
Brett Kavanaugh Testify to the Senate Judiciary Committee
Robert
Mackey | The Intercept | September 27, 2018
The Closer You Look, the Worse Brett
Kavanaugh’s Relationship with Mark Judge Appears
Peter
Maass
The
Intercept | September 25
2018
The
relationship between the two men is crucial because while little is known for
sure about Kavanaugh’s behavior at Georgetown Prep, quite a bit is known about
Judge’s. Not only has Judge written two memoirs about his early years, but
people who know his conduct have also begun talking about it. The latest
information comes from a former girlfriend who told the New Yorker that Judge
confessed to her that while in high school, he and other boys took turns having
sex with a drunk woman.
One of Judge’s books, “Wasted: Tales of a Gen X Drunk,” describes his carousing and
troublemaking as communal; he was always with his high school buddies. His
evident closeness with Kavanaugh would suggest a likelihood that Kavanaugh indulged
in some of the behavior that Judge has admitted to — a pattern of aggressive
and drunken conduct, especially toward girls in their social circle, that’s
consistent with Ford’s description of an inebriated sexual assault at a house
party, as well as a new allegation of sexual assault from one of Kavanaugh’s
classmates at Yale. [...]
New Allegation Against Kavanaugh
The
latest allegation against Kavanaugh appears to be in line with the kind of
offensive behavior that Judge has been connected to. According to the New
Yorker, Deborah Ramirez, a Yale classmate of Kavanaugh, has told Senate
investigators that during their freshman year in New Haven, Kavanaugh “had
exposed himself at a drunken dormitory party, thrust his penis in her face, and
caused her to touch it without her consent as she pushed him away.”
Kavanaugh’s Yale roommate in the fall of
1983, James Roche, has backed up Ramirez. In a statement posted on Twitter,
Roche said that “although Brett was normally reserved, he was a notably heavy drinker,
even by the standards of the time, and … he became aggressive and belligerent
when he was very drunk. I did not observe the specific incident in question,
but I do remember Brett frequently drinking excessively and becoming
incoherently drunk.” Roche described Ramirez as “unusually honest and
straightforward and I cannot imagine her making this up. Based on my time with
Brett, I believe that he and his social circle were capable of the actions that
Debbie described.” [...]
More
Kavanaugh Has Exposed the Savage
Amorality of America's Ruling Class
How
the DC establishment has responded to his confirmation controversy tells us an
awful lot.
[...] Predictably, as a judge Kavanaugh has been reliably
anti-abortion, anti-regulation, anti-union, and pro-gun – in other words, he has been working
the same right-wing causes, only now wearing robes instead of a suit. He's
spent his entire career promoting and working for the conservative movement,
and he has been rewarded for his continued loyalty with a position of extreme
power. [...]
~~~
L’article suivant date de 2010. On peut présumer sans grand risque de se tromper qu’avec
l’administration Trump les choses se sont aggravées.
Le viol,
l'un des crimes les moins punis aux États-Unis
Agence France-Presse / Washington
Pulbié par La Presse, le 14 septembre 2010
En 2009, il
y a eu 88 097 viols recensés aux États-Unis, selon les statistiques du FBI mais
il s'agit toujours de l'un des crimes les moins dénoncés et les moins punis,
selon victimes, associations et policiers interrogés mardi au Congrès.
«Il est de notoriété publique que le viol est l'un
des crimes les moins rapportés aux États-Unis. On estime, de façon empirique,
que pas plus de 15 % à 20 % des cas sont portés devant la police», a affirmé
Michelle Dempsey, professeur de droit à l'Université de Villanova lors d'une
audition devant la Commission judiciaire du Sénat.
Selon une
enquête sur la violence contre les femmes, une femme sur six est agressée
sexuellement dans sa vie aux Etats-Unis et la moitié des victimes ont moins de
18 ans.
Seuls 5 %
des violeurs sont reconnus coupables et 3% vont en prison, a pour sa part
relevé Eleanor Smeal, présidente de la Feminist
Majority Foundation. «En résumé : 15 violeurs sur 16 restent libres»,
affirme l'association Rape, Abuse and
Incest National Network. Pourtant le viol est le crime le plus grave après
le meurtre dans le classement de la police fédérale (FBI).
Une
définition caduque du viol, la peur des victimes de ne pas être crues, la
confrontation à des interrogatoires humiliants ainsi qu'à une force policière
parfois dubitative et incompétente sont autant de raisons pour que la grande
majorité des viols demeurent impunis, ont témoigné victimes et associations.
Au regard de la définition des crimes par
le FBI qui remonte à 1927, ne sont pas reconnus comme des viols («forcible
rape») : les actes d'inceste, de viol par sodomie – donc de viol masculin
–, de viol avec un objet même s'il y a blessure et de viol oral.
«La définition
étroite et caduque du viol dans l'Uniform
Crime Report revient à minimiser le nombre de viols réels», a dénoncé la Feminist Majority Foundation. Le nombre
de viols se compte en outre au vu du nombre des victimes et pas des violeurs.
Par
ailleurs, «la vaste majorité des
victimes d'agressions sexuelles ne les dénoncent pas à la police parce qu'elles
craignent de ne pas être prises au sérieux ou qu'on les rendra responsables de
leur agression», a souligné Carol Tracy, directrice de l'association Women's law Project de Philadelphie.
C'est ce
qu'a raconté devant un auditoire tétanisé, la jeune Sara Reedy, 25 ans
aujourd'hui. Agressée à 19 ans par un
violeur en série dans un magasin où elle travaillait, elle fut accusée par le
policier en charge de l'enquête d'avoir volé dans la caisse et affabulé.
Elle fera cinq jours de prison, s'acquittera
d'une caution de 5000 dollars, sera poursuivie pour vol avant que l'arrestation
fortuite, des mois plus tard, de son agresseur ne fasse tomber les charges à
son encontre.
Interrogée
mardi sur le sort du policier par des sénateurs incrédules, elle leur a appris,
de l'amertume dans la voix, qu'il était toujours en poste.
À
l'inverse, un autre témoin, Julie Weil, kidnappée et violée devant ses enfants
en 2002, a raconté combien la chance d'avoir été soutenue par une équipe
d'enquêteurs à l'écoute l'avait aidée à cicatriser les blessures malgré un procès
et des interrogatoires souvent décrits comme «une deuxième victimisation».
«Juste
après le procès j'ai réalisé que le concept de "mettre un terme"
n'était pas un mythe», a-t-elle témoigné. «Voir ce violeur conduit en prison
menottes aux mains a été plus gratifiant que je ne l'aurais jamais imaginé»,
a-t-elle ajouté. Le violeur en série a été condamné à plusieurs peines de
prison à vie.
~~~
La compilation ci-après n’inclut pas l’Asie, le
Moyen-Orient, la Péninsule arabique, les Philippines, l’Afrique du Nord,
l’Amérique centrale et du Sud, etc. Si c’était le cas, les statistiques exploseraient!
Les 10 pays
les plus touchés par les crimes de viol
Par Eden AbdeL |
30 août, 2018
Les crimes de viol est un crime particulièrement
complexe à analyser. Dans plusieurs parties du monde, il est très rarement
signalé. Dans certains pays, les femmes sont beaucoup moins susceptibles de
voir leur plainte enregistrée, en raison de la stigmatisation sociale extrême
exercée sur les femmes qui ont été violées ou soumises à la violence ou à la
peur d’être désavouées par leur famille. Les statistiques sur les viols et
autres agressions sexuelles sont généralement disponibles dans les pays avancés
et deviennent de plus en plus courantes. Un grand nombre de viols ne sont pas
signalés dans le monde entier.
Photo : Slutwalk Canada, les crimes de viols
Ici, nous avons présenté les statistiques pour 10
pays renommés avec un maximum de crimes de viol. Vous serez étonné de voir que
les pays les plus développés comme la Suède, Les États-Unis, le Canada, et le
Royaume-Uni sont immergés dans ce crime. Environ 36 % des femmes dans le monde
ont été victimes de violences physiques ou sexuelles. En 1983, 83 % des filles
âgées de 12 à 16 ans ont été victimes de harcèlement sexuel dans les écoles
publiques. En Angleterre, 1 femme sur 5 (âgée de 16 à 59 ans) subit une forme
de violence sexuelle.
(Ordre décroissant)
1. Afrique du Sud : 500 000 cas de viols
chaque année; 110 viols par jour (hommes, femmes et enfants en sont victimes)
2. Suède : 53,2 viols par 100 000
personnes; une femme sur quatre est victime d’un viol
3. États-Unis : agressions sexuelles / viols
à toutes les 107 minutes; beaucoup de viols en milieu collégial et
universitaire ainsi qu’en milieu carcéral (216 000 détenu.e.s violé.e.s chaque
année)
4. Angleterre et Pays de Galle : 230 agressions
sexuelles / viols par jour
5. Inde : un viol à toutes les 20 minutes
6. Nouvelle-Zélande : agressions sexuelles /
viols à toutes les deux heures
7. Canada : 460 000 agressions sexuelles
/ viols par année
8. Australie : 51 200
viols rapportés en 2017
9. Zimbabwe : 500 abus sexuels par mois, 16 viols
par jour
10. Danemark et Finlande : le taux est
relativement bas comparé aux autres pays
Rapports détaillés pour chacun des pays :
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