L’autre jour, j'ai reçu une vidéo publiée par The Great Whale Conservancy. Cela me rappelait l’incident du béluga égaré qui avait abouti à la hauteur du Vieux-Port de Montréal en septembre dernier. Les «experts» n’ont absolument rien fait pour le ramener vers le fiord du Saguenay.
«Il faudra un plan de contingence. Mais pour l’instant, il n’est pas envisageable de ramener l’animal près de Tadoussac, indiquait le biologiste Robert Michaud. On n’a jamais fait une telle opération pour un béluga perdu. Nous avons toujours été, comme organisation, contre les interventions s’il n’y a pas de danger direct en lien avec des activités humaines.»
Le Devoir, 31 octobre 2012 :
«Les chercheurs n’ont pas réussi à revoir le béluga depuis la semaine dernière et ils craignent désormais que l’animal n’ait pas survécu à son passage en eau douce, selon un communiqué d’Urgences mammifères marins, émis mardi. Les experts espèrent toutefois que l’animal soit reparti vers l’aval, en obéissant au signal migratoire suivi par sa population Le béluga était plutôt mal en point la dernière fois qu’il avait été aperçu, le 23 octobre. Il était amaigri et sa peau était abîmée à cause de son séjour prolongé en eau douce. Les chercheurs souhaitent l’observer pour mieux comprendre l’espèce.»
Si un jeune enfant s’égare après l’école, faut-il le laisser errer en espérant qu’il retrouve son chemin par lui-même?!
On craignait aussi qu’en le ramenant à Tadoussac, il ne contamine les autres cétacés.
Laissez mariner un cétacé plusieurs semaines dans l’eau polluée à proximité du port ou de la station d’épuration, et il est certain que l’animal risque de devenir malade, contaminé et contaminant. Et de quoi aurait-il pu se nourrir pour être capable de parcourir 500 km en aval et rejoindre son habitat naturel?
Crédit pour cette photo - Claude Robillard :
détérioration de la peau. Il pouvait souffrir d’une infection…
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Heureusement, il existe des scientifiques/chercheurs dotés de vraie conscience et de «caring»…
Cette vidéo nous montre une baleine coincée dans un filet de pêche industriel, qui serait sans doute morte en relativement peu de temps. Gershon Cohen, co-créateur d’une société de protection des baleines avec Michael Fishbach (The Great Whale Conservancy), raconte comment ce dernier, avec ses coéquipiers, a d’abord dégagé la nageoire dorsale, puis les nageoires pectorales et enfin la queue de la baleine. Comment? En tailladant des pans de filet à l’aide d’un unique petit couteau! Au bout d’une heure de travail acharné, elle était libre, à la plus grande joie du petit équipage.
Et puis, ils ont eu droit à une heure de triple-sauts spectaculaires de la part de la baleine avant qu’elle ne prenne le large. Ce qui a fait dire à l’enfant sur le bateau :
“Mommy, I think she’s showing us that she’s all free.”
Triple bravo!
http://www.greatwhaleconservancy.org/
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