Celui qui cherche le bonheur
En blessant ceux qui cherchent le bonheur
Ne trouvera jamais le bonheur.
Car ton frère est comme toi.
Il veut être heureux.
Ne le blesse jamais
Et lorsque tu quitteras cette vie
Tu trouveras aussi le bonheur.
- Le bonheur n'est pas chose aisée. Il est très difficile de le trouver en nous, il est impossible de le trouver ailleurs.
- Quel que soit le nombre de saintes paroles que vous lisiez, que vous prononciez, quel bien vous feront-elles si vos actes ne s’y conforment pas?
~ Gautama Bouddha
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Difficile à imaginer, n’est-ce pas, que tous nos conflits,
nos douleurs, nos misères, nos guerres, et j’en passe, ne puissent être que des
choix qui nous semblent plus agréables que celui de nous rendre tout simplement
à nous-mêmes, que celui de rentrer tout doucement à la maison. Difficile à
imaginer que tous nos désespoirs, nos culs-de-sac, nos perversions, nos hontes,
nos culpabilités ne soient en définitive que l’expression de nos résistances à
laisser de côté le sentiment de notre importance.
Lorsqu’en de
rares moments nous n’éprouvons ni le besoin d’être aimé ni celui de ne pas être
aimé, nous pouvons nous laisser aller à être nous-mêmes et en ressentir un
sentiment de liberté. Nous cessons dès lors automatiquement de nous
contraindre, de nous rapetisser ou de vouloir nous grandir. Vivre sans attente ne signifie pas se résoudre à la passivité. Au contraire, cela libère le geste. L’action peut alors naître du goût d’être soi-même et de s’exprimer. Toute attente, tout désir élève une barrière entre soi et le monde. Nous ne sommes plus avec ce qui est, nous sommes avec ce que nous pensons être.
Nous pouvons prendre le risque de vivre sans attentes parce que la mort se profile de toute façon au bout du chemin. Tout ce que nous accumulons d’honneurs, de pouvoir, de relations, d’objets et d’argent se réduit à néant. Nous n’emportons rien avec nous. Peut-être qu’au moment de la mort, notre seul véhicule est notre état intérieur. Peut-être que notre état intérieur constitue la seule chose que nous possédons vraiment.
~ Guy Corneau, La guérison du cœur
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