Il
est totalement absurde et anormal de se battre pour avoir de l’eau propre et de l’air respirable. Ce droit fondamental est en train d’expirer en vertu du
«droit» de polluer/saccager accordé aux industriels par des gestionnaires
politiques irresponsables.
Les spéculateurs gaziers d’entreprises
américaines, canadiennes et internationales ne lâchent pas le Québec (l’Ouest
canadien leur est déjà acquis à 90 %). Les campagnes sournoises des promoteurs gaziers
font miroiter des lendemains qui chantent, de la prospérité et de nombreux emplois
aux populations prises en otage. L’inacceptation
sociale ne les empêchera jamais de foncer.
«Qu’est-ce
que cela peut faire que je lutte pour la mauvaise cause puisque je suis de
bonne foi? Et qu’est-ce que cela peut faire que je sois de mauvaise foi puisque
c’est pour la bonne cause?» ~ Jacques Prévert
Caricature :
Pascal, Le Devoir 15 juillet 2019
Monsieur
Legault s’oppose énergiquement à un nouvel oléoduc albertain traversant le territoire
québécois. Par contre, il approuve l’exploitation du gaz de schiste dans la
vallée du Saint-Laurent, et une usine de liquéfaction de gaz naturel GNL
Saguenay et son pipeline (voyez Le
«drink» de la dernière heure, 8 juillet 2019).
À cela s’ajoute un terminal en carburant
pour avions à Montréal-Est. J’ai mentionné ce projet (voyez Le Saint-Laurent vandalisé – suite, 4 juillet
2019), mais les informations étaient dispensées au compte-gouttes.
Le journaliste Alexandre Shields (Le
Devoir) fournit plus de détails.
Nous
jouons avec le feu... Très anxiogène, le film d’horreur de Lac-Mégantic rejoue
automatiquement dans notre tête :
Le
terminal maritime de carburant d’avion qui sera construit dans l’est de
Montréal servira principalement à répondre aux besoins de l’aéroport Pearson de
Toronto. Près de 11 000 wagons-citernes
chargés de kérosène partiront ainsi chaque année de ce terminal, traversant
l’île de Montréal d’est en ouest, en direction de l’Ontario. Un transport
qui longera des secteurs habités et qui soulève des inquiétudes, même si les
autorités affirment que tout est prévu pour assurer la sécurité des citoyens.
Le gouvernement du Québec a officiellement
approuvé au début du mois la construction de ce nouveau terminal de réception
et de stockage de carburant d’avion, qui sera installé par la Corporation
internationale d’avitaillement de Montréal (CIAM) sur le bord du fleuve
Saint-Laurent, dans l’est de la ville.
La semaine dernière, le ministère de
l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques a aussi mis
en ligne différents «avis» concernant ce projet, dont un produit par la
Direction régionale de santé publique de Montréal (DRSP).
Celui-ci stipule que le projet modifiera la
chaîne d’approvisionnement en carburant, notamment en augmentant le transport
ferroviaire et par camions-citernes sur le territoire montréalais. «Ces
modifications substantielles dans la chaîne d’approvisionnement accroissent le potentiel d’incidents avec
des conséquences pour l’environnement et la santé des Montréalais plus élevées»,
ajoute la DRSP.
Selon les données de la CIAM, entre 830 millions et 1,1 milliard de litres de
kérosène déchargés au futur terminal seront destinés chaque année à l’aéroport Pearson de Toronto, soit deux fois et demie la quantité destinée à
l’aéroport de Montréal. Tout ce
carburant sera transporté dans des wagons-citernes de 110 000 litres chacun, à
raison de «20 à 30 wagons» par jour.
Photo:
iStock. Ici, des wagons-citernes DOT-111A équipés de boucliers en acier pour
empêcher la perforation des citernes en cas de déraillement.
Sur
une base annuelle, le promoteur précise qu’un total de 10 950 wagons pourraient
être nécessaires. En supposant un convoi d’une taille moyenne de 72 wagons, soit la taille du convoi de Lac-Mégantic en 2013, c’est l’équivalent de 152 convois qui quitteront chaque année les
installations de la CIAM. Ces wagons chargés
de kérosène traverseront l’île de Montréal d’est en ouest, en longeant
plusieurs secteurs habités, notamment à
Saint-Léonard, Ahuntsic, Dorval et Beaconsfield.
Il faut ajouter à cela près de 3000 camions qui partiront chaque année de
Montréal-Est et de l’aéroport de Dorval (où le kérosène sera acheminé par
le pipeline Trans-Nord, qui a connu plusieurs «incidents» au cours des
dernières années) pour aller livrer du
carburant à l’aéroport d’Ottawa, soit environ 150 millions de litres par année.
Pour le président du Collectif en
environnement de Mercier-Est, Raymond Moquin, il est aussi préoccupant de voir les convois ferroviaires de kérosène passer dans
des secteurs habités. Il déplore que «Montréal, et notamment l’est de
Montréal, devra assumer des risques bien réels pour approvisionner principalement
l’aéroport de Toronto». En tout, 77 % du
carburant livré par bateau au nouveau terminal de la CIAM sera destiné à des
aéroports situés en Ontario.
Dans le cas du carburant d’avion destiné à
l’aéroport de Toronto, il devrait être transporté
dans des wagons «DOT-111 renforcés», et ce, jusqu’en 2025.
Article
intégral
DOT-111 (non renforcés) = wagons qui ont explosé à Lac-Mégantic
Lac-Mégantic
1 : un désastre causé par des affairistes
Lac-Mégantic
2 : la démocratie est soluble dans le pétrole
Lac-Mégantic :
guérir au son des DOT-111
Gisement
de Bakken : désastre écologique et drames humains
Le pétrole qui a enflammé et ruiné
Lac-Mégantic provenait du gisement de pétrole de Bakken dans le Dakota du Nord.
La production est colossale – vingt millions de barils de pétrole de schiste
chaque mois (en 2013) – doit être vendue et acheminée vers les marchés. En
2012, le cow-boy Hunter Harrison s’en assurera en prenant les commandes de la compagnie
ferroviaire Canadian Pacific Railroad et de ses sous-traitants comme MMA (voyez
Lac-Mégantic 1 et 2).
Un
développement économique basé sur le pillage des ressources, dont les retombées
écologiques seront lugubres, nous
pousse littéralement dans le couloir de la mort.
Énergie : deux gazières veulent
relancer les forages dans la vallée du Saint-Laurent
Alexandre
Shields | Le Devoir, 5 juillet 2019
Près
de 10 ans après le début de la saga du gaz de schiste, les entreprises Questerre et Utica Resources espèrent relancer les projets gaziers dans la vallée
du Saint-Laurent. Celles-ci ont d’ailleurs inscrit récemment des lobbyistes au
registre québécois dans le but de promouvoir leurs projets, déjà contestés par
des groupes écologistes.
L’entreprise albertaine Questerre a ainsi
inscrit le 27 juin deux nouveaux mandats de lobbyistes-conseils ayant un mandat
similaire lié au développement d’un «projet pilote d’évaluation d’une
technologie propre appliquée à la production gazière», selon ce qu’on peut lire
au registre des lobbyistes.
Leur demande est présentée en vertu de
l’article 29 de la Loi sur la qualité de l’environnement, qui permet au
ministre d’autoriser une entreprise à «déroger à une disposition de la présente
loi ou d’un règlement pris en vertu de celle-ci». Il faut dire qu’en vertu de
la réglementation actuelle, il est interdit au Québec de réaliser des forages
avec fracturation dans le schiste, soit la formation géologique des basses
terres du Saint-Laurent présentant un potentiel en gaz de schiste.
Est-ce que Questerre a l’intention de
réaliser un ou des forages avec fracturation? Les demandes du Devoir envoyées
jeudi au président de l’entreprise, Michael Binnion, sont demeurées sans
réponse. Ce dernier, qui est aussi président de l’Association de l’énergie du
Québec – nouveau nom de l’Association pétrolière et gazière du Québec –, disait
ce printemps que son entreprise étudiait «de nouvelles technologies»
d’exploitation gazière.
Le nouveau mandat des lobbyistes de
Questerre précise d’ailleurs que les démarches visent à amener le gouvernement
à adopter «une technologie propre appliquée à la production gazière fondée sur
l’hydroélectricité, qui est à faible intensité de gaz à effet de serre, de
rejets liquides, à faible niveau de décibels et d’utilisation d’eau potable».
L’entreprise albertaine n’est par ailleurs
pas la seule à vouloir relancer les projets gaziers dans la vallée du
Saint-Laurent, puisque Utica Resources a la volonté de lancer un projet de «réservoir
de gaz naturel conventionnel» dans la région de Saint-Janvier-de-Joly, au
sud-ouest de Québec.
Utica Resources a également inscrit
récemment trois lobbyistes-conseils au registre québécois, en plus des trois
lobbyistes de l’entreprise. Leurs mandats comprennent notamment des démarches «auprès
des ministères afin d’obtenir l’ensemble des autorisations requises pour un
projet éventuel de forage exploratoire dans les basses terres du Saint-Laurent».
Au cabinet du ministre de l’Énergie et des
ressources naturelles Jonatan Julien, on précise que le gouvernement entend
faire respecter le «cadre légal et réglementaire extrêmement strict» et que «tout
projet doit s’y conformer».
Les groupes écologistes dénoncent les
projets de Questerre et d’Utica Resources. Ils s’opposent aux «manoeuvres» des
entreprises gazières, «qui persistent à vouloir développer la filière gazière
malgré l’urgence climatique».
Le
forage du gaz de schiste n'est ni bon marché, ni propre, ni infini, et jamais
«vert» L’histoire de l’exploitation pétrolière est sursaturée de catastrophes environnementales.
Photo :
Nicolas Lemay Bluteau. Puits de gaz de schiste foré dans la Forêt seigneuriale
Joly de Lotbinière vers 2010.
La
formation rocheuse de schiste d'Utica riche en gaz s'étend principalement dans
la vallée du Saint-Laurent. Le sous-sol du Centre-du-Québec, de
Chaudière-Appalaches et de la Montérégie a la réputation de contenir les
gisements les plus importants.
Le forage stratigraphique couvre une grande
partie du bassin des Appalaches. Entre 2006 et 2009, 24 puits (horizontaux et verticaux) ont été creusés pour explorer les réserves entre
Montréal et Québec. Forest Oil Corp,
basée à Denver CO, a investi dans la prospection au Québec, ainsi qu’en Ohio, en
Pennsylvanie, en Virginie du Sud et dans l’état de New York.
Plusieurs compagnies prospectent dans la
vallée (Montérégie, Laurentides, Lanaudière, Mauricie, Centre-du-Québec,
Chaudière-Appalaches, Bas-Saint-Laurent, Gaspésie). Parmi ces compagnies :
Talisman Energy (Calgary), Questerre Energy (compagnie internationale
basée à Calgary détenant un permis d’exploration d’un million d’acres en territoire québécois), Gastem (Montréal), Canbriam
Energy (Calgary), Utica Resources
(filiale de la société autrichienne Lansdowne Partners Austria). Il s’agit d’une
liste non exhaustive car il est difficile de remonter la filière jusqu’à la
tête de la pyramide.
Plusieurs pays financent les compagnies,
dont les Émirats arabes unis, par exemple. Les entreprises pétrolières/gazières
majeures détiennent des permis d’exploitation et/ou des baux d’exploitation
(claims) valides pour plusieurs décennies...
Carte
: science direct.
Pour
savoir si votre région et votre propriété sont ciblées, visitez le site du
Regroupement vigilance hydrocarbures Québec (RVHQ) :
Wikipedia
– Le gaz naturel, ou gaz fossile, est un mélange gazeux d'hydrocarbures
constitué principalement de méthane, mais comprenant généralement une certaine
quantité d'autres alcanes supérieurs, et parfois un faible pourcentage de
dioxyde de carbone, d'azote, de sulfure d'hydrogène ou d'hélium. Naturellement
présent dans certaines roches poreuses, il est extrait par forage et est
utilisé comme combustible fossile ou par la carbochimie.
Depuis 2004, la technique principalement
retenue est l'hydrofracturation associée à un «forage horizontal» dirigé. Elle
permet d'atteindre et disloquer un plus grand volume de schiste avec un seul
forage. Le schiste est pré-fracturé par des trains d'explosions puis une
injection sous très haute pression d'un fluide de fracturation constitué d'eau,
de sable et d'additifs (toxiques pour certains) étend cette fracturation.
Chaque puits peut être fracturé (stimulé) plusieurs dizaines de fois. Chaque
fracturation consomme de 7 à 28 millions de litres d'eau dont une partie
seulement est récupérée. Cette pratique, notamment aux États-Unis, est de plus
en plus contestée, dénoncée comme affectant le sous-sol, les écosystèmes en
surface et la santé. Les fuites de gaz semblent fréquentes et pourraient
contaminer des puits. L'utilisation de produits toxiques risque de polluer les
nappes phréatiques. L'eau de fracking remonte avec des contaminants
indésirables pour la santé et les écosystèmes (sels, métaux et radionucléides)
pour toute personne vivant près d'une source d'extraction. Le gaz naturel et le
pétrole brut sont souvent associés et extraits simultanément des mêmes
gisements, ou encore des mêmes zones de production. Les hydrocarbures liquides
proviennent du pétrole brut pour une proportion moyenne de l'ordre de 80 %; les
20 % restants, parmi les fractions les plus légères, le propane et le butane
sont presque toujours liquéfiés pour en faciliter le transport. L'exploration
(recherche de gisements) et l'extraction du gaz naturel utilisent des
techniques à peu près identiques à celles de l'industrie du pétrole.
Pour transporter le gaz naturel des
gisements vers les lieux de consommation, les gazoducs sont le moyen le plus
courant. Mais une part croissante du gaz consommé est transportée sous forme
liquide, à −162 °C et à pression atmosphérique, dans des méthaniers du lieu de
production vers les lieux de consommation : c'est ce que l'on appelle le GNL,
ou Gaz Naturel Liquéfié. Sous cette forme liquide, le gaz naturel offre, à
volume égal avec le fioul domestique, un pouvoir calorifique qui correspond à
plus de la moitié du pouvoir calorifique de celui-ci. La filière du gaz naturel
liquéfié nécessite cependant une taille importante pour être économiquement
viable, il faut donc une forte
production à exporter pour justifier la construction d'une usine de
liquéfaction et, inversement, d'importants besoin d'importation pour
construire un terminal de réception.
En 2018 le Canada se classait au quatrième
rang des producteurs de gaz naturel après les États-Unis, la Russie et l’Iran.
Les principaux dangers du gaz naturel sont
liés au fait qu'il est extrait, véhiculé et fourni sous pression, qu'il est
inflammable et explosif. L’exploitation offshore ou terrestre de gaz profonds
(à plus de 4 ou 5 km de profondeur), chauds (de 190 °C à plus de 200 °C), très
corrosifs et sous très haute pression est sources de risques nouveaux.
Les gisements les plus accessibles étant en
cours d'épuisement, les industriels gaziers doivent forer plus profondément et
exploiter des gaz «non-conventionnels» souvent plus sales, c'est-à-dire plus
acides, corrosifs et toxiques. Le torchage et les fuites ont, en outre, des
effets directs et indirects sur le climat et l'acidification des milieux.
Le gaz naturel est souvent présenté comme
moins polluant que le pétrole et préférable au charbon, avec des émissions de
CO2 inférieures de 40 % et pratiquement pas d'émissions de dioxyde de soufre
s'il est désoufré. Mais les fuites de méthane menacent d'annuler ces avantages,
selon l'Agence internationale de l'énergie (AIE), qui estime que chaque année,
les compagnies pétrolières et gazières émettent plus de 75 millions de tonnes
de méthane dans l'atmosphère, et que le taux de fuite moyen atteint 1,7 % pour
la chaîne du gaz; cela représente, selon les sources, 13 % à 20 % des émissions
de méthane
(https://fr.wikipedia.org/wiki/Gaz_naturel )
(https://fr.wikipedia.org/wiki/Gaz_naturel )
En résumé
–
Le boom de la fracturation est temporaire. Son intérêt économique va en
diminuant car la quantité de gaz de schiste extraite d’un puits décline de 80 à
95 % après 3 ans; il faut donc constamment creuser de nouveaux puits
–
La fracturation hydraulique nécessite de grandes quantités d'eau quoiqu’en
disent les compagnies; et la recycler, en partie, requiert d’autres produits
chimiques toxiques. Cette grande quantité d’eau mélangée aux produits chimiques
se répand lors des opérations de forage. La pollution environnementale ne
provient pas de la fracturation elle-même, mais de ce qui se passe avant et
après, notamment lors du transport et du stockage des énormes quantités de
déchets chimiques générées par l’activité
–
Adieu air frais. Voici les composés toxiques libérés dans l’atmosphère :
benzène, butane, éthane, hydrogène sulfuré, pentane, propane, toluène et xylène
–
L’eau du robinet peut devenir imbuvable (c’est pourquoi Nestlé s’empare de
l’eau de source partout dans le monde – pour éventuellement la revendre à prix
exorbitant)
–
La fracturation hydraulique cause des secousses sismiques
–
Les terres agricoles deviennent des décharges de métaux lourds – arsenic,
baryum, cadmium, chrome, plomb, mercure; le bétail et la faune sont affectés;
les animaux sont attirés par le goût salé des fluides de fracturation et des
eaux usée, et comme ce sont des poisons, les animaux meurent ou souffrent de
graves problèmes de santé, d’une diminution des fonctions de reproduction, et
les petits de malformations à la naissance Des vaches maigrissent et perdent
leur queue
–
Le profit est au-dessus des préoccupations environnementales; les promoteurs,
les investisseurs et les actionnaires ne veulent qu’une chose : faire de
l’argent
– Parfois,
les revenus ne couvrent pas les coûts d’extraction et d’exploitation
–
Les emplois sont moins nombreux que ce que les études de marché, produites par
l’industrie, prétendent. Celles-ci incluent des emplois corrélés à l’expansion :
restauration rapide, bars, prostitution et strip-tease (comme à Fort McMurray)...
Sur certains chantiers plus costauds l’industrie inclut dans ses retombées
économiques, la construction de «man camps» temporaires, l’installation de
caravanes, l’aménagement d’un terrain de camping-cars, baraques temporaires,
etc.
–
Certains pays ont interdit la fracturation hydraulique (Bulgarie, France,
Luxembourg)
Un
rapport publié en 2011 dans Proceedings
of the National Academy of Sciences révélait
que les échantillons d'eau potable prélevés dans 68 puits de Marcellus et
d'Utica étaient contaminés au méthane. De plus, les concentrations de méthane
étaient en moyenne 17 fois plus élevées dans les puits à proximité des sites de
fracturation actifs, comparativement à ceux des zones inactives.
Source :
Craig J Todd (22 juillet 2014)
Réduisons
notre utilisation des hydrocarbures et continuons de chercher des alternatives
moins «sales» et énergivores. Le monde se portera mieux sans fracturation
hydraulique.
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