«Pour être certain de gagner, inventez votre propre
jeu, et ne révélez jamais les règles aux autres joueurs.» ~ Ashleigh Brilliant
Je rêve d’un Parti
Mark Twain québécois dont la plateforme s’inspirerait des riches enseignements
sociopolitiques que l’on trouve dans ses écrits.
En 2012, le comédien Richard Garey avait lancé une campagne de conscientisation politique appelée Twain for President, dont le slogan était cette citation de Twain : Whenever you find yourself on the side of the majority, it's time to reform. L'acteur et sa troupe ont présenté le meilleur de la satire politique de Twain dans des salles de théâtre, notamment au Planter's Barn Theater dans la ville natale de l'écrivain, Hannibal. Le but était de faire réfléchir les gens sur la politique et la manière dont elle peut affecter leur avenir. Les spectateurs demandaient à Garey "Quand as-tu écris ça?", et il répondait "C'est uniquement du Mark Twain".
En 2012, le comédien Richard Garey avait lancé une campagne de conscientisation politique appelée Twain for President, dont le slogan était cette citation de Twain : Whenever you find yourself on the side of the majority, it's time to reform. L'acteur et sa troupe ont présenté le meilleur de la satire politique de Twain dans des salles de théâtre, notamment au Planter's Barn Theater dans la ville natale de l'écrivain, Hannibal. Le but était de faire réfléchir les gens sur la politique et la manière dont elle peut affecter leur avenir. Les spectateurs demandaient à Garey "Quand as-tu écris ça?", et il répondait "C'est uniquement du Mark Twain".
Mark Twain ne manquait jamais de mots pour
dénoncer la corruption et l’escroquerie des milieux politiques. Ce grand
écrivain américain, journaliste, philosophe, et satiriste, était d’une lucidité
hors du commun et trop intelligent, irrévérencieux et audacieux pour se laisser enfariner.
«Donner tout pouvoir à un seul parti et le
maintenir en place assure une mauvaise gouvernance et la détérioration
graduelle des mœurs publiques.»
Autobiography of Mark Twain
«Regardez la tyrannie du parti – ce qu'on appelle
allégeance, loyauté, envers le parti – un piège inventé par des hommes à des
fins égoïstes qui transforme les électeurs en biens meubles, esclaves et
lapins; et pendant que leurs maîtres hurlent des absurdités sur la liberté,
l'indépendance, la liberté d'opinion, la liberté d'expression, ils sont
eux-mêmes tout à fait inconscients de la fantastique contradiction [...].
The Character of Man
«Tout ce dont vous avez besoin dans la vie est l'ignorance
et la confiance, et alors le Succès est assuré.»
«Un homme n'est jamais plus sincère que lorsqu'il
se reconnaît menteur.»
«La différence entre un Miracle et un Fait est
exactement la même qu’entre une sirène et un phoque.»
Letters from the Earth: Uncensored Writings, ed. Bernard DeVoto, 1939, ouvrage
posthume publié pour la première fois en 1962 lorsque la fille de l'auteur,
Clara Clemens, a retiré son objection.
«En tant que privilège actif, [la liberté
d'expression] se situe au même rang que le privilège de commettre un meurtre :
nous pouvons l'exercer si nous sommes prêts à en assumer les conséquences. Le
meurtre est interdit tant dans la forme que dans les faits; la liberté
d'expression est accordée dans la forme mais interdite dans les faits. Selon
l'estimation courante les deux sont des crimes, et profondément haïes par tous
les peuples civilisés. Le meurtre est
parfois puni, la liberté d'expression toujours.»
The Privilege of the Grave (1905), publié
en 2010, l'auteur ayant demandé qu'il ne soit publié que 100 ans après sa mort.
«Dans une république, qui est ‘le Pays’? Est-ce le
gouvernement actuellement en selle? Pourquoi le serait-il, il n'est qu'un
serviteur – un simple serviteur
temporaire; il ne peut être de sa prérogative de déterminer ce qui est bien et
ce qui est mal, et de décider qui est un patriote et qui ne l'est pas. Sa
fonction est d'obéir aux ordres, non pas de les produire. Qui est donc ‘le
pays’? Est-ce la presse? Est-ce le prédicateur? Est-ce le directeur d'école?
Pourquoi le seraient-ils, ce ne sont que des individus qui ne détiennent qu’une
parcelle d’autorité. Ce sont les milliers d’individus qui détiennent l’autorité
et doivent déterminer ce qui est juste et ce qui est mal.
Dans une
monarchie, le roi et sa famille sont le pays; dans une république, c'est la
voix du peuple. Chacun de vous, de sa propre responsabilité, doit parler pour
lui-même et par lui-même. Et c'est une responsabilité solennelle et lourde de
conséquences, à ne pas prendre à la légère, à ne pas mettre de côté devant les brimades
des prédicateurs, de la presse, du gouvernement, ou des slogans insignifiants
des politiciens. Chacun doit décider pour lui-même ce qui est juste et ce qui
est mal.»
Papers of the Adams Family (1939); Part VI: "Two Fragments from a Suppressed Book Called
'Glances at History' or 'Outlines of History' ".
La Coalition avenir Québec est orientée
sur le capitalisme néolibéral radical, cette solution miracle qui «fait
grandir» l’économie, mais n’enrichit que les tyrans financiers.
Brian
Mulroney, le père du libre échange Canada/États-Unis, a toujours fait l’éloge
de l’Institut Fraser.
Sous son
apparence libertarienne, l'Institut Fraser est toutefois reconnu pour être un
think tank conservateur. Il vise notamment à abolir le salaire minimum (qui a conduit plusieurs syndicats à le critiquer
pour cette position), à privatiser
l'enseignement public et à réviser
le fonctionnement des mécanismes de
protection sociale sans but lucratif tels que les soins de santé, ainsi qu'à affaiblir le rôle politique des associations de protection des droits
des travailleurs comme les syndicats, etc. L'Institut s'inscrit clairement
dans la filiation idéologique du conservatisme et du libéralisme économique de
Margaret Thatcher au Royaume-Uni, de Ronald Reagan aux États-Unis et du
monétarisme de Milton Friedman, une école de pensée économique qui laisse à
l'État un rôle très limité : celui d'assurer un cadre juridique et
institutionnel favorable au bon fonctionnement du marché.
L’Institut
Fraser est un sous-produit des plateformes "éducatives" de Koch Industries. Les deux frères ont
significativement contribué à financer des think tanks libertariens et
conservateurs visant la réduction des dépenses publiques, notamment en matière
de santé, d’éducation et de sécurité sociale. Dotés d'une fortune basée sur les
énergies fossiles, ils sont également de fervents supporters d’organisations et
de scientifiques capables de légitimer le climatoscepticisme,
afin de pouvoir prolonger leurs activités d'extraction pétrolière avec la Koch
Industries. Jusque 2010, ils ont également donné environ 100 millions de
dollars à des dizaines d'organisations promouvant le libéralisme économique et
la dérégulation des marchés. Le président Trump a répondu aux souhaits des
frères Koch en réduisant les impôts, en poussant sur la déréglementation de
l'EPA, en nommant des juges conservateurs et en freinant la lutte contre les
émissions de carbone et le réchauffement climatique. (Wikipedia)
Une petite
histoire du néolibéralisme
Par Christopher Pitchon, Département de
philosophie, Collège de Maisonneuve
Tout ce que veut le 1 % des plus riches, c’est
éliminer l’état social – les méchants socialistes
qui se soucient des autres et du sort de la planète.
«Idéalement ce serait bien que tout le monde
soit, sinon riche, au moins à l'aise, qu'on préserve notre biotope, qu'on
partage équitablement les richesses, le savoir et l'énergie, qu'on contrôle la
natalité, qu'on maintienne les êtres humains en santé, qu'on leur donne à tous
des conditions de vie et de développement décents, qu'on édicte des lois qui
préservent les hommes, les femmes et les enfants, qu'on abolisse les divers
esclavages. Il y a belle lurette que nous en avons les moyens, économiques,
techniques et scientifiques. Cela pourrait se faire si notre planète n'était
pas dominée par l'égoïsme le plus primaire, fondé sur des idéologies ou des
croyances de tous ordres, et si elle n'était pas le siège d'un immense gâchis
dans tous les domaines, dont ces sommes phénoménales que nous engloutissons
dans les projets militaires.»
~ Alorie
Gilbert, journaliste (cofondatrice et militante de Moms Demand Action for Gun Sense in America depuis 2013)
~~~
Fournissons l'Asie et augmentons notre volume de GES. Pourquoi pas une couple de centrales nucléaires sur la côte du Pacifique avec ça? Si un tremblement de terre se produit, nous aurons la totale, genre Fukushima. Cette nouvelle est scandaleuse et marquera
l’histoire :
À Kitimat,
le projet de GNL obtient l’aval de deux investisseurs
Publié le dimanche 30 septembre 2018
Un immense
projet de gaz naturel liquéfié (GNL) dans le nord de la Colombie-Britannique a
fait un pas en avant vendredi lorsque deux des cinq principaux investisseurs
ont donné leur accord définitif.
Photo : Reuters/Issei Kato. Un bateau-citerne
transportant du gaz naturel liquéfié au Japon.
PetroChina et Korea Gas ont ainsi indiqué qu’ils
étaient prêts à se lancer dans le projet de 40 milliards de dollars mené par la
coentreprise LNG Canada.
S’il
venait à terme, le projet verrait un pipeline de 640 kilomètres transporter du
gaz naturel de Dawson Creek dans le nord de la Colombie-Britannique jusqu’à
Kitimat. Une usine de refroidissement dans cette ville côtière permettrait de
transformer le gaz en liquide afin de le transporter dans de gros méthaniers
vers l’Asie.
Le maire
de Kitimat., Phillip Germuth, s’est dit surpris, mais heureux de la décision:
«Nous espérons avec impatience [...] devenir la capitale du GNL au Canada».
Les trois
autres investisseurs, Royal Dutch Shell,
Petronas de Malaisie et Mitsubishi du Japon, doivent encore
donner leur avis, explique Patti Schom-Moffat, une porte-parole de LNG Canada :
«Nous espérons avoir des décisions dans les deux prochaines semaines».
L’industrie
du gaz naturel liquéfié est en plein boom aux États-Unis, mais peine à
s’envoler depuis quelques années en Colombie-Britannique, notamment pour des
raisons politiques et environnementales.
~~~
Quebec's tectonic shift: change for
the sake of change isn't always a good thing
By Toula Drimonis in Opinion, Politics
National
Observer | October 2nd
2018
Photo by Philippe Ruel. Coalition
Avenir Québec Leader François Legault celebrates victory at the party's
election rally in Quebec City on Mon. Oct. 1, 2018.
[Ndlr
: Cri primal de l'homo sapiens qui découvre le pouvoir!]
Quebec's
election is finally over, and whether one is happy with the results or not,
there’s no denying that last night was one for the history books.
The big question now is whether history will
be kind to Quebec for resoundingly electing a majority, first-time Coalition
Avenir Québec (CAQ) government without the checks and balances of a strong
opposition.
In their desire to “stick it” to the
establishment, many Quebecers don’t seem overly concerned by the major debates
of our era, writes @ToulasTake #electionqc #QuebecElection #qcpoli [...]
CAQ is more of the same
Despite
its relatively new party status, in many ways, the CAQ is more of the same:
either a centre-right party that is seen as a conservative alternative by many
middle-of-the-political-spectrum voters, or an alarmingly right-of-centre party
to progressive voters, with plans to enact major budgetary cuts of its own, or
as “moderate left” if you’re Conrad Black and completely out of touch with
Quebec reality. Regardless of definitions, the CAQ is a party that campaigned
on a lot of negatives in its relentless pursuit of power. [...]
In their desire to “stick it” to the
establishment, many Quebecers don’t seem overly concerned by the major debates
of our era – the rise of populism and intolerance, the climate crisis, and
increased protectionism that time and again, translates into widespread
immigrant and diversity bashing. So while many Quebecers voted against
austerity, against neo-Liberalism and against sovereignty, I wonder, were they
paying attention to what they voted for? And if they did, did they not care
because it didn't directly or immediately affect them?
~~~
Five Kinder Morgan executives can
cash out millions in stock options and bonuses
By
Mike De Souza in News, Energy, Politics |
National Observer | August 10th 2018
Alberta
Premier Rachel Notley and Kinder Morgan Canada president Ian Anderson sign a
message of support for pipeline expansion at an event in Calgary on May 30,
2018. Twitter photo posted by Rachel Notley.
The
executives are entitled to these stock options based on their existing employee
plans with Kinder Morgan and would be allowed to cash out the assets early
because they are all leaving the parent company to join a subsidiary that is
being purchased by the government.
Justin Trudeau has said the project is
critical to Canada’s economy, supporting jobs as well as national efforts to
address climate change. The new details show how some Kinder Morgan executives
would personally benefit from the transaction. #cdnpoli
The early settling of their stock options
won't be the only benefit that executives are getting out of the deal. Three of
the top executives at Kinder Morgan Canada, Ian Anderson, David Safari
and Scott Stoness, will also be
entitled to a combined $3.9 million in bonuses if they remain in their jobs for
the next two years. [...]
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