Must be a
real dilemma for @DonaldJTrumpJr when Ivanka
says “Daddy sort of hit on me and talked about how hot I am and how he'd date me
if I wasn't his kid...” Do you
believe the woman or side with dad? A real brain teaser!
~ Tim
Wise @timjacobwise Oct 2
En
parfait sans coeur, le président Donald Trump s'est ouvertement moqué de
Christine Blasey Ford qui a accusé son candidat à la Cour suprême d'agression
sexuelle, ironisant sur le manque de précision de son récit. Dr Ford a raconté
son histoire poignante devant un auditoire constitué uniquement de sénateurs ultra conservateurs. Horrifiant.
Commentaire d’un avocat de Mme Ford :
A vicious, vile and soulless attack on Dr.
Christine Blasey Ford. Is it any wonder that she was terrified to come forward,
and that other sexual assault survivors are as well? She is a remarkable
profile in courage. He is a profile in cowardice.
https://t.co/UJ0bGxV1EZ ~ Michael R. Bromwich (@mrbromwich) 3 octobre 2018
Dans un courrier adressé au directeur du
FBI, le cabinet d’avocats disait regretter que leur cliente n'ait pas été
interrogée par les enquêteurs.
S’agit-il
d’une enquête bâclée? Possible.
Ironiquement,
l’acronyme GOP signifie Grand Old
Party.
Malheureusement, il est trop tard. Susan Collins vient de faire pencher la balance en faveur de Kavanaugh qui gagne ainsi la bataille.
Photograph: Yuri Gripas/Reuters. Susan Collins spoke
for more than 40 minutes before confirming she would vote yes.
– Senate Republicans, with the help of a single
Democrat, have voted to advance Brett Kavanaugh to a final floor vote.
– With support from Susan Collins and Joe Manchin, the
two final key senators considered “undecided”, Kavanaugh is expected to be
confirmed by a 51-49 vote.
– Collins, a Maine Republican, is facing significant
backlash, including a major fundraising effort against her and potential
high-profile challenges when she is up for re-election.
– Collins cast doubts on Dr Christine Blasey Ford’s
story in a lengthy speech announcing her decision to vote yes, saying, “The
allegations fail to meet the more-likely-than-not standard.”
Dear Susan Collins: The Opposition to Brett
Kavanaugh Includes Churches, Law Professors, and Conservatives – Even His Own
Friends
Peter Maass | The Intercept | October 5, 2018
The opposition to Brett Kavanaugh that has gotten the
most attention is, naturally, the Senate Democrats who are voting against his
Supreme Court nomination, and members of the #MeToo movement who believe
Christine Blasey Ford and Deborah Ramirez when they say Kavanaugh drunkenly
assaulted them in high school and college.
But that’s
just the tip of the iceberg. Across the country, a diverse array of prominent
individuals and organizations have come out against Kavanaugh, quite publicly
and quite surprisingly. ...
[...]
«On fait toujours semblant de confondre les juges avec la justice, comme les prêtres avec Dieu. C'est ainsi qu'on habitue les hommes à se méfier de la justice et de Dieu.» ~ Alphonse Karr, écrivain et journaliste français, 1808-1890
Le matériel qui suit a été colligé avant que la mauvaise nouvelle ne tombe...
Je me suis tapé une heure d’écoute de la déclaration de Brett Kavanaugh, ce bon père de famille qui va à la messe le dimanche (ce qui ne prouve rien, entre autres quand on songe aux prêtres pédophiles), juste pour observer sa morphologie et son non-verbal. Kavanaugh n’avait sûrement pas consommé d’alcool avant l’audience. Mais, en état d’ébriété ou sobre, l’homme semble habité par une agressivité (colère, haine?) qu’il ne contrôle pas. Selon plusieurs professeurs de droit et juristes, son explosion de rage le disqualifie automatiquement. Il s’est par ailleurs parjuré deux fois. Pourrait-il en effet être impartial?
Le matériel qui suit a été colligé avant que la mauvaise nouvelle ne tombe...
Je me suis tapé une heure d’écoute de la déclaration de Brett Kavanaugh, ce bon père de famille qui va à la messe le dimanche (ce qui ne prouve rien, entre autres quand on songe aux prêtres pédophiles), juste pour observer sa morphologie et son non-verbal. Kavanaugh n’avait sûrement pas consommé d’alcool avant l’audience. Mais, en état d’ébriété ou sobre, l’homme semble habité par une agressivité (colère, haine?) qu’il ne contrôle pas. Selon plusieurs professeurs de droit et juristes, son explosion de rage le disqualifie automatiquement. Il s’est par ailleurs parjuré deux fois. Pourrait-il en effet être impartial?
Rappelons que la nomination de ce juge
d’extrême droite (pro-armes et peut-être raciste) à la Cour suprême signifiera
la mort de certaines législations que le juge Anthony Kennedy avait appuyées :
abolition de la peine de mort, protection de l’environnement, droit à
l’avortement, droits des gays, etc. Pour Kavanaugh, les droits confessionnels –
chrétiens s’entend – passent devant les enjeux constitutionnels.
Dans une lettre d'opinion qui sera publiée
vendredi dans le Wall Street Journal, le
controversé candidat à la Cour suprême des États-Unis, Brett Kavanaugh, clame
être «un juge impartial et indépendant».
Un texte
de Sophie-Hélène Lebeuf
ICI
Radio-Canada Nouvelles le 4 octobre 2018
Critiqué
pour la colère manifestée vendredi dernier lors de son témoignage devant la
commission judiciaire du Sénat afin de répondre à des allégations d'agression
sexuelle, Brett Kavanaugh justifie son témoignage «passionné» par l’atteinte
injustifiée à sa réputation.
Celui que les sénateurs démocrates ont
interrogé sur sa consommation d'alcool et le traitement réservé aux femmes
pendant sa jeunesse déplore que son parcours scolaire ait été «ridiculement
déformé».
Les allégations de la chercheuse en
psychologie Christine Blasey Ford, qui affirme avoir été agressée sexuellement
par lui pendant leur adolescence, avaient amené la commission judiciaire du
Sénat à entendre les deux protagonistes. Excluant toute méprise sur l'identité
de son présumé agresseur, elle a affirmé devant les sénateurs que Brett
Kavanaugh était alors visiblement en état d'ébriété, autant d'allégations
farouchement niées par le juge.
Reconnaissant avoir eu un «ton acerbe» et
dit «certaines choses qu’il n’aurait pas dû dire», il écrit qu’il est
«possible» qu’il ait parfois été «trop émotif». Il dit avoir témoigné avec cinq
personnes en tête : ses parents, sa femme et surtout ses filles.
«Par moments, mon témoignage, tant dans ma
déclaration d'ouverture que lors des réponses aux questions qui m’ont été
posées, reflétait la frustration profonde devant le fait d’être accusé à tort,
sans corroboration, d’une conduite horrible entièrement contraire à mon bilan
et ma personnalité.» ~ Brett Kavanaugh
«Un
bon juge doit être un arbitre neutre et un arbitre impartial qui ne favorise
aucun parti politique, aucune partie à un litige ou aucune politique»,
écrit-il, assurant qu'il est ce type de magistrat.
Pendant
son témoignage, un Brett Kavanaugh parfois visiblement en colère, parfois
peinant à retenir ses larmes, s'était dit victime d’une campagne de salissage
alimentée par la colère envers le président Trump. Il avait accusé les démocrates d'être prêts à tout pour saborder sa
nomination à la Cour suprême.
[...]
Dans une lettre ouverte publiée dans les
pages du New York Times, plus de 2400 professeurs de droit ont soutenu que
Brett Kavanaugh n’a pas l’indépendance et le «tempérament juridique» adéquat
pour exercer des fonctions à la Cour suprême du pays (1).
S'appuyant sur l'enquête du FBI sur des
allégations sexuelles contre le juge Brett Kavanaugh, les républicains
entendent accélérer le processus de sa nomination à la Cour suprême dans les 48
prochaines heures. Au grand dam des démocrates, qui dénoncent une enquête
incomplète.
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(1) The professors say in their letters that Kavanaugh
displayed contempt towards members of Congress and showed a political bias that
could call into question his future rulings. They also say his temperament is
unsuited to a lifetime position on the highest court. [...]
One of the
letters, from a national group of female legal educators, accuses Kavanaugh of
showing a disrespect for women, after he lashed out at Senator Amy Klobuchar of
Minnesota. Kavanaugh later apologised for asking Klobuchar about her drinking
habits when she tried to ask about his own.
“Judge
Kavanaugh’s lack of respect for our democratic institutions and women in
positions of power in particular revealed that he does not have a judicial
temperament and is unable to adhere to judicial professionalism,” says the
letter. [...]
That letter
has been signed by hundreds of professors, including some from prestigious law
schools such as Columbia, Harvard and Yale. [...]
The Guardian:
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Raging Bullshit: The Injustice of Brett Kavanaugh and His Enablers
Jeremy Scahill | Intercepted | October 3, 2018
As Donald Trump mocks Dr. Christine Blasey Ford at a
political rally, the FBI continues its investigation into allegations of sexual
assault by Judge Brett Kavanaugh. This week on Intercepted: If the Democrats
retake the House, Rep. Hank Johnson will be the chair of a subcommittee that
has subpoena power to continue the investigation of Kavanaugh. Johnson could
pose a real threat to Kavanaugh whether he gets confirmed or not. He explains
his position on Kavanaugh and also Justice Clarence Thomas and his history of
alleged sexual harassment of Anita Hill. Former White House lawyer, Supreme
Court clerk, and current constitutional law professor Kate Shaw and Democracy
Now! host Amy Goodman offer an in-depth analysis of the battle over Kavanaugh.
The Intercept’s Peter Maass got a copy of Kavanaugh friend Mark Judge’s novel
about their drunken high school years. We made a radio drama of some of the
scenes from the book, including a character named Bart O’Kavanaugh. ...
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