24 octobre 2018

Tourisme de masse

Commençons par le côté loufoque (si on peut dire...) du tourisme de masse  

Questions posées par des touristes américains au Parc National Banff (Oui, elles sont toutes vraies, telles qu’entendues par le personnel des kiosques d’information de Parcs Canada)     
   Ces touristes auraient échoué le test de citoyenneté canadienne qui comporte plusieurs questions concernant : l’histoire sociale et culturelle, les symboles, et la géographie physique et politique du Canada.

J’aime bien les # 8, 11, 14, 16, 17 et 25. Trop drôle.  

Questions Asked in Banff National Park by American Tourists (Yes, they're ALL TRUE as heard at the information kiosks managed by Parks Canada staff!)

1. How do the elk know they're supposed to cross at the “Elk Crossing” signs?
(Comment les orignaux savent-ils qu'ils sont censés traverser aux panneaux «Traverses d’orignaux»?)  

2. At what elevation does an elk become a moose?
(À quelle altitude un orignal devient-il un élan?)  

3. Tourist: “How do you pronounce Elk?”
Park Staff: “Elk”.
Tourist: “Oh”.
(Touriste : «Comment prononce-t-on Élan
Personnel du parc : «Élan».
Touriste : «Oh!».)

Slide: National Film Board of Canada, Banff 1950 

4. Are the bears with collars tame?
(Les ours avec des colliers sont-ils apprivoisés?)

5. Is there anywhere I can see the bears pose?
(Y a-t-il un endroit où je peux voir les ours poser?) 

6. Is it okay to keep an open bag of bacon on the picnic table, or should I store it in my tent?
(Puis-je laisser un sac de bacon ouvert sur la table de pique-nique ou dois-je le ranger dans ma tente?)

7. Where can I find Alpine Flamingos?
(Où puis-je trouver des Flamants des Alpes?) 

8. I saw an animal on the way to Banff today – could you tell me what it was?
(J'ai vu un animal sur le chemin de Banff aujourd'hui – pouvez-vous me dire ce que c'était?)

9. Are there birds in Canada?
(Y a-t-il des oiseaux au Canada?)  

11. Where does Alberta end and Canada begin?
Où s'arrête l'Alberta et où commence le Canada?

12. Do you have a map of the State of Jasper?
 (Avez-vous une carte de l'État de Jasper?) 

13. Is this the part of Canada that speaks French, or is that Saskatchewan?
(Est-ce la partie du Canada qui parle français, ou est-ce la Saskatchewan?)

14. If I go to B.C., do I have to go through Ontario?
(Si je vais en Colombie-Britannique, dois-je passer par l'Ontario?)  

15. Which is the way to the Columbia Rice fields?
 (Quel est le chemin vers les champs de riz de la Colombie?)  

16. How far is Banff from Canada?
(À quelle distance du Canada se trouve Banff?)  

17. What's the best way to see Canada in a day?
(Quelle est la meilleure façon de visiter le Canada en une journée?)  

18. Do they search you at the B.C. border?
(Est-ce qu'on vous fouille à la frontière de la Colombie-Britannique?) 

19. When we enter B.C. do we have to convert our money to British pounds?
(Lorsque nous entrons en Colombie-Britannique, devons-nous convertir notre argent en livres sterling?) 

20. Where can I buy a raccoon hat? ALL Canadians own one, don't they?
(Où puis-je acheter un chapeau de raton laveur ? TOUS les Canadiens en possèdent un, n'est-ce pas?)  

21. Are there phones in Banff?
(Y a-t-il des téléphones à Banff?) 

22. So it's eight kilometers away... is that in miles?
(Donc c'est à huit kilomètres... c'est en miles?)  

23. We're on the decibel system you know.
(On est sur le système décibel, vous savez.) 

24. Where can I get my husband really, REALLY, lost?
(Où puis-je perdre mon mari, vraiment, VRAIMENT le perdre?)   

25. Is that two kilometers by foot or by car?
(C'est à deux kilomètres à pied ou en voiture?)  

26. Don't you Canadians know anything?
(Vous, les Canadiens, savez-vous quelque chose?»

27. Where do you put the animals at night?
(Où mettez-vous les animaux la nuit?)

Archives Banff 

28. Tourist: “How do you get your lakes so blue?”  
      Park staff: “We take the water out in the winter and paint the bottom.”
      Tourist: “Oh!
(Touriste : «Comment faites-vous pour que vos lacs soient si bleus?»  
Le personnel du parc : «On retire l'eau en hiver et on peint le fond.»  
Touriste : «Oh!»)

Le calvaire des ânes

Ici, nous touchons au tourisme de «masse» au sens littéral...
   Les ânes peuvent grimper 500 marches plusieurs fois par jour, avec des passagers pesant jusqu’à 300 lb (136 kg) sur leur dos, sous un soleil incandescent. Inhumain.
   Le pire c’est qu’il y a un téléférique juste à côté! Ah mais, peut-être que les bennes tomberaient – un âne qui s’écroule on ne le répare pas, on l’envoie à l’abattoir... 

 
Pauvre âne, quelle horreur. Comment peut-on être aussi inconscient? On devrait faire grimper les marches de pierre aux touristes obèses dans les mêmes conditions que les ânes, et les forcer à monter même s’ils refusent d’avancer. Bénéfice non négligeable : ils perdraient quelques kilos.

En Grèce, les ânes qui transportent des vacanciers obèses s’estropient et croulent sous le poids

Source :  

Photo : AFP. Un guide conduit un groupe de touristes à dos d'ânes et de mulets dans les rues de Fira, la capitale de l'île grecque de Santorin.  

Les ânes de l'île pittoresque de Santorin s’estropient en montant les escaliers pavés et abruptes des collines avec des vacanciers obèses sur leur dos.
   Un nouveau type d’élevage d’ânes a donc émergé pour faire face à l'excès de poids des touristes qui veulent les monter. Ainsi, les habitants de la région commencent à croiser leurs ânes avec des mulets plus robustes, qui pourront transporter plus facilement les touristes obèses.
   Un porte-parole de l'association caritative Help the Santorini Donkeys a déclaré au Mirror : «Ils doivent recourir à des mules croisées, car les ânes ne sont tout simplement pas assez forts. On recommande que les animaux ne portent pas plus de 20 % de leur poids corporel. Le surpoids des touristes combiné au manque d'ombre et d'eau, à la trop grande chaleur et à la marche sur des surfaces pavées sont à l'origine du problème.» Il ajoutait : «Il devrait y avoir une restriction de poids. Mais comment imposer cela?»
   Santorin est une escale populaire pour les bateaux de croisière. Pendant des décennies, les ânes ont transporté des touristes dans ses collines, mais les militants disent que les animaux sont maltraités.


 
Les ânes et les mulets épuisés passent de longues journées sous un soleil brûlant, transportant des touristes ou des déchets lourds et nocifs, avec peu ou pas d'eau, de nourriture et d'ombre. Le Sanctuaire des ânes s'est engagé à apporter un changement durable à ces pratiques.

Photo : The Donkey Sanctuary. Des rescapés... 

Investigation Reveals 'Horrific' Abuse Of Donkeys And Mules In Santorini
Animal campaigners have urged Greek Authorities to stop the cruelty
Sept 11, 2018

https://www.plantbasednews.org/post/investigation-reveals-horrific-abuse-of-donkeys-and-mules-in-santorini

La masse s’amuse en croisière 

Ici, nous touchons au tourisme de masse colossal...

Pour divertir les parvenus, on ne cesse de construire des monstres énergivores et polluants – des palaces flottants (que dis-je, des villages!) – qui sillonnent les mers et envahissent les îles et les ports de plusieurs pays autour du monde. Et, avec la fonte des glaciers, les croisières de luxe en Arctique se multiplieront. La pollution causée par ces immenses navires de croisière est extrêmement préoccupante. D’ailleurs, de plus en plus de villes portuaires se plaignent et réclament l’interdiction des escales prolongées.Aucun respect pour les gens qui habitent les lieux. Aucun.

Les effets indésirables du va-et-vient des bateaux de croisière

Un texte de Nahila Bendali
ICI Québec Info | Le vendredi 5 octobre 2018

Photo : Radio-Canada / Daniel Coulombe (archives). Un navire de croisière à quai dans le port de Québec.  

Le port de Québec va accueillir 50 000 visiteurs de bateaux de croisière au cours des quatre prochains jours. Si ces mastodontes des mers riment souvent avec retombées économiques alléchantes, d'autres s'inquiètent des impacts environnementaux.

Nataly Rae est une résidente de Québec et s’implique dans l’organisme Nature Québec. Elle a vécu plus d’une douzaine d’années dans la rue Saint-Pierre, pas très loin du terminal des croisières.
   Mme Rae a été témoin du nombre croissant de bateaux qui visitent la ville. La nuit, le vacarme incessant des moteurs l’empêchait de dormir. Excédée par les odeurs et le bruit, elle a pris la décision de déménager pour respirer «l’air pur de Montcalm», il y a trois ans.
   «Les cinq dernières années, c’était de pire en pire tellement l’air était devenu irrespirable. On ne pouvait plus laisser les fenêtres ouvertes à cause des émanations de diesel.» (Nataly Rae, résidente de Québec)  
   Ces immenses navires qui ressemblent à des villes flottantes doivent souvent garder leurs moteurs allumés pour assurer les différents services offerts à l’intérieur.
   Du côté de Montréal, l'Administration du port a décidé d’installer un réseau d’alimentation électrique à son terminal de croisières pour réduire la pollution atmosphérique. Une fois branché, le navire peut éteindre ses moteurs diesels et être alimenté à l’électricité. Cette initiative au coût de 11 millions de dollars devrait éliminer 2800 tonnes de gaz à effet de serre par année, selon l'Administration portuaire de Montréal.
   Le Port de Québec avait envisagé cette idée, mais l’a abandonnée puisque certains navires ne sont pas équipés pour le réseau électrique. L’industrie a plutôt opté pour une technologie de filtration afin de limiter les émissions de gaz à effet de serre.
   Le directeur général de Nature Québec, Christian Simard, se demande pourquoi ce branchement électrique n’est pas plus répandu dans les ports du Saint-Laurent. Il croit que la pollution provenant des émanations de diesel des bateaux de croisière peut constituer un enjeu de santé publique.
   La directrice de l’organisme Eau Secours s’inquiète quant à elle de l’augmentation du nombre de ces paquebots. «On ne veut pas que le Saint-Laurent devienne une autoroute», souligne Alice-Anne Simard. Elle énumère aussi les impacts qu'ont ces navires sur l'écosystème du fleuve, avec la propagation des espèces envahissantes, ou encore les conséquences pour les mammifères marins.
   «L'industrie s'est prononcée unanimement pour la croissance», explique Marie-Andrée Blanchet, porte-parole de Port Québec. L’an dernier, le port a reçu plus de 200 000 visiteurs. L’objectif est de doubler ce chiffre d’ici 2025.»


Je parie qu’avec la nouvelle administration affairiste de la CAQ l’objectif sera de tripler ce chiffre – soit 600 000 d’ici 2025!

Les eaux usées des bateaux de croisière inquiètent dans l'Arctique

La Presse, le 26 août 2018

Un chasseur traditionnel des Territoires du Nord-Ouest raconte qu'il avait l'habitude d'accueillir les navires de croisière entrant dans la mer de Beaufort, dans l'Arctique canadien. Mais Hans Lennie, d'Inuvik, affirme que son attitude a changé. 
   Certaines de ses préoccupations sont décrites dans un nouveau rapport sur les eaux usées non traitées rejetées par les navires qui traversent les habitats fauniques de la région.
   L'étude commandée par le Fonds mondial pour la nature du Canada indique que la quantité d'eau grise qui provient des éviers, laveuses, baignoires, douches ou lave-vaisselle pourrait doubler d'ici 2035 si les lois ne sont pas renforcées.
   «C'est assez alarmant, a déclaré Melissa Nacke de l'organisme de conservation de la faune. Ces zones de concentration chevauchent d'importantes zones d'habitats de diverses espèces et des secteurs culturels importants», ajoute-t-elle.
   Le nombre de navires circulant dans les eaux nordiques devrait augmenter à mesure que les changements climatiques accélèrent la fonte des glaces. L'étude avance que le tourisme sera la plus grande source de déversement d'eaux grises d'ici 2035.
   «Pensez à l'eau de la douche ou de la lessive, elle contient des détergents, des savons et des shampooings, donne en exemple Melissa Nacke. Elle contient aussi des niveaux très élevés de nutriments et d'autres éléments comme de l'huile et de la graisse. Elle peut contenir des métaux, des particules alimentaires et des microplastiques.»
   «Les navires de croisière qui font le tour de l'Alaska peuvent littéralement utiliser le Canada comme dépotoir», fait-elle remarquer.

La face cachée des bateaux de croisières dévoilée par Thalassa

Le 20 janvier 2017

Un documentaire de Thalassa, Croisières, le prix du rêve!, revient sur ce business extrêmement lucratif, qui coûte parfois bien plus que prévu aux passagers, mais aussi et surtout à l’environnement.
   Si des millions de touristes continuent d’avoir des étoiles dans les yeux à l’idée de traverser les océans à bord de ces immeubles flottants, le coût pour la planète et pour les habitants des villes portuaires est loin d’être nul. Alors que, l’an dernier (2016), ces géants des mers accueillaient 25 millions de passagers (un chiffre qui a doublé en 10 ans et ne cesse de grimper), la journaliste Sophie Rolland est partie enquêter sur les coulisses d’une industrie atteinte de gigantisme pour le compte de l’émission Thalassa.
   Si les croisières au goût du luxe continuent d’avoir un tel succès, c’est qu’elles bénéficient encore d’une image glamour. ...
   D’autre part, certains atolls paradisiaques subissent aujourd’hui les assauts des croisiéristes qui n’hésitent pas à acheter des îles entières pour les transformer en Édens touristiques. Des pratiques qui ont un impact direct sur l’environnement des archipels touchés en toute ignorance des vacanciers qui sont à bord pour se reposer et non pas se questionner sur l’état du corail. Au cours de l’enquête, les journalistes de Thalassa ont également tenu à mesurer le taux de particules fines et de soufre présentes dans cet «air marin» censé profiter aux vacanciers à bord, qui, contre toute attente, est très loin d’être pur. Loin de s’arrêter aux ponts des navires, la pollution émise par les paquebots de croisière se propage également aux villes portuaires. C’est par exemple le cas à Marseille, où l’équipe a mesuré la qualité de l’air en différents endroits avec des résultats étonnants.

Photo : Thalassa 

En développant une certaine folie des grandeurs, et en construisant des bateaux toujours plus longs, toujours plus hauts, les armateurs et les croisiéristes participent activement à la propagation de différents maux qui frappent tant les océans que les villes où ils font escale. De Venise aux îles perdues dans le Pacifique, les écologistes ont, ces dernières années, pointé du doigt l’impact écologique de ces navires gigantesques qui continuent de fonctionner grâce à des carburants très polluants. Pour beaucoup, ces géants des mers symbolisent à merveille une humanité qui a perdu le sens des mesures, surtout quand il s’agit de confort personnel. «Si on peut le faire, pourquoi s’en priver?» est devenu le mot d’ordre. À l’instar du Titanic en son temps, les géants des mers d’aujourd’hui polluent de manière inconsidérée.
   Chargés en fioul lourd, ces paquebots seraient responsables d’une pollution atmosphérique semblable à celle dégagée par un million d'automobiles par jour, même à l’arrêt. Une pollution qui s’explique par le fait que, durant les escales, ces villes flottantes continuent de nécessiter une alimentation énergétique continue. Certaines villes portuaires ont ainsi commencé à se plaindre de cette pollution dont ils en supportent le coût, comme c’est le cas de la ville de Southampton, en Angleterre, qui dénonçait la pollution émise par le grand paquebot de croisière du monde, le «Harmony of the Seas*», qui brûle quotidiennement pas moins de 250 000 litres du diesel le plus polluant au monde. À ce rythme-là, il ne restera bientôt plus aucun iceberg pour barrer la route de ces titans des mers.


* Harmony of the Seas est gréé de 16 ponts, et peut accueillir 6780 passagers et 2100 membres d’équipage. Les gens de Southampton sont toujours soulagés de le voir quitter le port car la pollution de l’air causée par ces mammouths maritimes augmente à chaque année. Les croisières constituent le secteur touristique dont la croissance est la plus rapide. On comprend pourquoi les industries gazières et pétrolières augmentent leur production au lieu de la réduire.

À pleine puissance, les deux moteurs du paquebot peuvent brûler jusqu’à 1377 gallons US à l’heure, ou 66 000 par jour, de diésel extrêmement polluant. À quai sur les côtes américaines, Harmony est contraint de brûler du combustible faible en souffre ou d’utiliser des technologies de réduction des émissions de carbone. Selon Colin McQueen (du groupe Southampton Clean Air), qui vit à 400 mètres des quais, les émissions des bateaux de croisière contribuent définitivement à polluer l’air de Southampton : «Nous pouvons les sentir, les voir et les goûter. Ces bateaux sont comme des immeubles à logements. Parfois il y en a cinq ou plus installés dans le port en même temps. Le vent transporte leurs émissions directement dans la ville, et il est évident que leur pollution n’est pas contrôlée. Non seulement les bateaux polluent, mais les bouchons de circulation maritime qu’ils créent avec les cargos sont aussi énormes.»
   Selon des analystes en pollution maritime d’Allemagne et de Belgique, un bateau aussi énorme doit probablement brûler 150 tonnes de carburant par jour et émettre plus de souffre que plusieurs millions d’automobiles, plus de CO2 que tout le trafic d’une ville moyenne et plus d’émissions de particules que les milliers d’autobus de Londres. Selon l’expert maritime de Bruxelles Bill Hemmings (du groupe Transport et Environnement) : «Ces bateaux brûlent autant de combustible que des villes entières. Ils utilisent beaucoup plus de puissance que les porte-conteneurs, et même lorsqu’ils brûlent du carburant à moindre teneur en souffre, c’est 100 fois pire que le diésel routier
   L’industrie prévoit accueillir 24 millions de passagers en 2016, soit 9 millions de plus qu’en 2006. (John Vidal, The Guardian, mai 2016)

Venise ne veut plus de touristes 
(Reportage de Thalassa)

Chaque jour, ils débarquent par millier, se déversant de paquebots géants qui écrasent la ville. Lors du Carnaval de Venise, ce sont des dizaines de millions de touristes qui envahissent la cité des Doges. À tel point que les vénitiens crient leur ras-le-bol : ils ne supportent plus de voir leurs rues se changer en parc d'attraction. La ville devient un parc d’attraction. «Autrefois, le tourisme était réservé aux élites. Nous ne devrions pas criminaliser le tourisme de masse, parce que c'est l’affirmation de la démocratie», dit un promoteur. Les vénitiens regardent partir le géant et saluent les passagers avec des doigts d’honneur.


Songeons aux gigantesques pétroliers maritimes, porte-conteneurs et sous-marins de guerre gréés de missiles – tout ce qu’on souhaite c’est qu’ils ne s’éventrent pas. Je n’ai rien contre les échanges commerciaux internationaux, mais les accords de libre-échange créent plus de remous que de bénéfices : compétition agressive, injustices, dépréciation / surestimation, voracité des investisseurs, guerres d’appropriation, etc. Résultat? Plus de cochonneries Made in... dans nos poubelles et dépotoirs, plus de merde noire, et plus d’émissions de carbone. Doigt d’honneur aussi.

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La stupidité est la seule énergie fossile durable (inépuisable) – elle ne disparaîtra qu’avec l’extinction de l’espèce humaine.

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