Questions posées par des touristes
américains au Parc National Banff (Oui,
elles sont toutes vraies, telles qu’entendues par le personnel des kiosques
d’information de Parcs Canada)
Ces touristes auraient échoué le test de
citoyenneté canadienne qui comporte plusieurs questions concernant : l’histoire sociale et culturelle, les symboles, et la géographie
physique et politique du Canada.
J’aime bien les # 8, 11, 14, 16, 17 et 25. Trop drôle.
Questions
Asked in Banff National Park by American Tourists (Yes, they're
ALL TRUE as heard at the information kiosks managed by Parks Canada staff!)
1. How do the elk know they're supposed to cross at
the “Elk Crossing” signs?
(Comment
les orignaux savent-ils qu'ils sont censés traverser aux panneaux «Traverses
d’orignaux»?)
2. At what elevation does an elk become a moose?
(À
quelle altitude un orignal devient-il un élan?)
3. Tourist: “How do you pronounce Elk?”
Park Staff: “Elk”.
Tourist:
“Oh”.
(Touriste
: «Comment prononce-t-on Élan?»
Personnel
du parc : «Élan».
Touriste
: «Oh!».)
Slide: National Film Board of Canada, Banff 1950
4. Are the bears with collars tame?
(Les
ours avec des colliers sont-ils apprivoisés?)
5.
Is there anywhere I can see the bears pose?
(Y
a-t-il un endroit où je peux voir les ours poser?)
6. Is it okay to keep an open bag of bacon on the
picnic table, or should I store it in my tent?
(Puis-je
laisser un sac de bacon ouvert sur la table de pique-nique ou dois-je le ranger
dans ma tente?)
7. Where can I find Alpine Flamingos?
(Où
puis-je trouver des Flamants des Alpes?)
8. I saw an
animal on the way to Banff today – could
you tell me what it was?
(J'ai
vu un animal sur le chemin de Banff aujourd'hui – pouvez-vous me dire ce que
c'était?)
9. Are there birds in Canada?
(Y
a-t-il des oiseaux au Canada?)
11. Where does
Alberta end and Canada begin?
Où
s'arrête l'Alberta et où commence le Canada?
12. Do you have a map of the State of Jasper?
(Avez-vous
une carte de l'État de Jasper?)
13. Is this the part of Canada that speaks French, or
is that Saskatchewan?
(Est-ce
la partie du Canada qui parle français, ou est-ce la Saskatchewan?)
14. If I go to
B.C., do I have to go through Ontario?
(Si
je vais en Colombie-Britannique, dois-je passer par l'Ontario?)
15. Which is the way to the Columbia Rice
fields?
(Quel
est le chemin vers les champs de riz de la Colombie?)
16. How far is
Banff from Canada?
(À
quelle distance du Canada se trouve Banff?)
17. What's the
best way to see Canada in a day?
(Quelle
est la meilleure façon de visiter le Canada en une journée?)
18. Do they search you at the B.C. border?
(Est-ce
qu'on vous fouille à la frontière de la Colombie-Britannique?)
19. When we
enter B.C. do we have to convert our money to British pounds?
(Lorsque
nous entrons en Colombie-Britannique, devons-nous convertir notre argent en
livres sterling?)
20. Where can I buy a raccoon hat? ALL Canadians
own one, don't they?
(Où
puis-je acheter un chapeau de raton laveur ? TOUS les Canadiens en possèdent
un, n'est-ce pas?)
21. Are there phones in Banff?
(Y
a-t-il des téléphones à Banff?)
22. So it's
eight kilometers away... is that in miles?
(Donc
c'est à huit kilomètres... c'est en miles?)
23. We're on
the decibel system you know.
(On
est sur le système décibel, vous
savez.)
24. Where can I get my husband really, REALLY, lost?
(Où
puis-je perdre mon mari, vraiment, VRAIMENT le perdre?)
25. Is that two
kilometers by foot or by car?
(C'est
à deux kilomètres à pied ou en voiture?)
26. Don't you Canadians know anything?
(Vous,
les Canadiens, savez-vous quelque chose?»
27. Where do you put the animals at night?
(Où
mettez-vous les animaux la nuit?)
Archives Banff
28. Tourist: “How
do you get your lakes so blue?”
Park
staff: “We take the water out in the
winter and paint the bottom.”
Tourist: “Oh!”
(Touriste
: «Comment faites-vous pour que vos lacs soient si bleus?»
Le
personnel du parc : «On retire l'eau en hiver et on peint le fond.»
Touriste
: «Oh!»)
Le calvaire des ânes
Ici,
nous touchons au tourisme de «masse» au sens littéral...
Les ânes peuvent grimper 500 marches
plusieurs fois par jour, avec des passagers pesant jusqu’à 300 lb (136 kg) sur
leur dos, sous un soleil incandescent. Inhumain.
Le pire c’est qu’il y a un téléférique juste
à côté! Ah mais, peut-être que les bennes tomberaient – un âne qui s’écroule on
ne le répare pas, on l’envoie à
l’abattoir...
Pauvre âne, quelle horreur. Comment peut-on être aussi inconscient? On devrait faire grimper les marches de pierre aux touristes obèses dans les mêmes conditions que les ânes, et les forcer à monter même s’ils refusent d’avancer. Bénéfice non négligeable : ils perdraient quelques kilos.
En Grèce, les ânes qui transportent des
vacanciers obèses s’estropient et croulent sous le poids
Source :
Photo
: AFP. Un guide conduit un groupe de touristes à dos d'ânes et de mulets dans
les rues de Fira, la capitale de l'île grecque de Santorin.
Les
ânes de l'île pittoresque de Santorin s’estropient en montant les escaliers pavés
et abruptes des collines avec des vacanciers obèses sur leur dos.
Un nouveau type d’élevage d’ânes a donc émergé
pour faire face à l'excès de poids des touristes qui veulent les monter. Ainsi,
les habitants de la région commencent à croiser leurs ânes avec des mulets plus
robustes, qui pourront transporter plus facilement les touristes obèses.
Un porte-parole de l'association caritative Help the Santorini Donkeys a déclaré au
Mirror : «Ils doivent recourir à des mules croisées, car les ânes ne sont tout
simplement pas assez forts. On recommande que les animaux ne portent pas plus
de 20 % de leur poids corporel. Le surpoids des touristes combiné au manque
d'ombre et d'eau, à la trop grande chaleur et à la marche sur des surfaces
pavées sont à l'origine du problème.» Il ajoutait : «Il devrait y avoir une
restriction de poids. Mais comment imposer cela?»
Santorin
est une escale populaire pour les bateaux de croisière. Pendant des
décennies, les ânes ont transporté des touristes dans ses collines, mais les
militants disent que les animaux sont maltraités.
Les ânes et les mulets épuisés passent de longues journées sous un soleil brûlant, transportant des touristes ou des déchets lourds et nocifs, avec peu ou pas d'eau, de nourriture et d'ombre. Le Sanctuaire des ânes s'est engagé à apporter un changement durable à ces pratiques.
Photo : The Donkey Sanctuary. Des rescapés...
Investigation
Reveals 'Horrific' Abuse Of Donkeys And Mules In Santorini
Animal
campaigners have urged Greek Authorities to stop the cruelty
Sept
11, 2018
La masse s’amuse en croisière
Ici,
nous touchons au tourisme de masse colossal...
Pour
divertir les parvenus, on ne cesse de construire des monstres énergivores et
polluants – des palaces flottants (que dis-je, des villages!) – qui sillonnent
les mers et envahissent les îles et les ports de plusieurs pays autour du
monde. Et, avec la fonte des glaciers, les croisières de luxe en Arctique se
multiplieront. La pollution causée par ces immenses navires de croisière est extrêmement
préoccupante. D’ailleurs, de plus en plus de villes portuaires se plaignent et réclament
l’interdiction des escales prolongées.Aucun respect pour les gens qui habitent les lieux. Aucun.
Les effets indésirables du va-et-vient
des bateaux de croisière
Un
texte de Nahila Bendali
ICI
Québec Info | Le vendredi 5 octobre 2018
Photo : Radio-Canada / Daniel Coulombe (archives). Un navire de croisière à quai dans le
port de Québec.
Le port de Québec va accueillir 50 000
visiteurs de bateaux de croisière au cours des quatre prochains jours. Si ces
mastodontes des mers riment souvent avec retombées économiques alléchantes,
d'autres s'inquiètent des impacts environnementaux.
Nataly
Rae est une résidente de Québec et s’implique dans l’organisme Nature Québec.
Elle a vécu plus d’une douzaine d’années dans la rue Saint-Pierre, pas très
loin du terminal des croisières.
Mme Rae a été témoin du nombre croissant de
bateaux qui visitent la ville. La nuit, le vacarme incessant des moteurs
l’empêchait de dormir. Excédée par les odeurs et le bruit, elle a pris la
décision de déménager pour respirer «l’air pur de Montcalm», il y a trois ans.
«Les cinq dernières années, c’était de pire
en pire tellement l’air était devenu irrespirable. On ne pouvait plus laisser
les fenêtres ouvertes à cause des émanations de diesel.» (Nataly Rae, résidente
de Québec)
Ces immenses navires qui ressemblent à des
villes flottantes doivent souvent garder leurs moteurs allumés pour assurer les
différents services offerts à l’intérieur.
Du côté de Montréal, l'Administration du
port a décidé d’installer un réseau d’alimentation électrique à son terminal de
croisières pour réduire la pollution atmosphérique. Une fois branché, le navire
peut éteindre ses moteurs diesels et être alimenté à l’électricité. Cette
initiative au coût de 11 millions de dollars devrait éliminer 2800 tonnes de
gaz à effet de serre par année, selon l'Administration portuaire de Montréal.
Le Port de Québec avait envisagé cette idée,
mais l’a abandonnée puisque certains navires ne sont pas équipés pour le réseau
électrique. L’industrie a plutôt opté pour une technologie de filtration afin
de limiter les émissions de gaz à effet de serre.
Le directeur général de Nature Québec,
Christian Simard, se demande pourquoi ce branchement électrique n’est pas plus
répandu dans les ports du Saint-Laurent. Il croit que la pollution provenant
des émanations de diesel des bateaux de croisière peut constituer un enjeu de
santé publique.
La directrice de l’organisme Eau Secours
s’inquiète quant à elle de l’augmentation du nombre de ces paquebots. «On ne
veut pas que le Saint-Laurent devienne une autoroute», souligne Alice-Anne
Simard. Elle énumère aussi les impacts qu'ont ces navires sur l'écosystème du
fleuve, avec la propagation des espèces envahissantes, ou encore les
conséquences pour les mammifères marins.
«L'industrie s'est prononcée unanimement
pour la croissance», explique Marie-Andrée Blanchet, porte-parole de Port
Québec. L’an dernier, le port a reçu plus de 200 000 visiteurs. L’objectif est
de doubler ce chiffre d’ici 2025.»
Je
parie qu’avec la nouvelle administration affairiste de la CAQ l’objectif sera de
tripler ce chiffre – soit 600 000 d’ici 2025!
Les eaux usées des bateaux de
croisière inquiètent dans l'Arctique
La Presse, le 26 août 2018
Un chasseur traditionnel des Territoires du Nord-Ouest
raconte qu'il avait l'habitude d'accueillir les navires de croisière entrant
dans la mer de Beaufort, dans l'Arctique canadien. Mais Hans Lennie, d'Inuvik,
affirme que son attitude a changé.
Certaines de ses
préoccupations sont décrites dans un nouveau rapport sur les eaux usées non
traitées rejetées par les navires qui traversent les habitats fauniques de la
région.
L'étude
commandée par le Fonds mondial pour la nature du Canada indique que la quantité
d'eau grise qui provient des éviers, laveuses, baignoires, douches ou
lave-vaisselle pourrait doubler d'ici 2035 si les lois ne sont pas renforcées.
«C'est assez
alarmant, a déclaré Melissa Nacke de l'organisme de conservation de la faune.
Ces zones de concentration chevauchent d'importantes zones d'habitats de
diverses espèces et des secteurs culturels importants», ajoute-t-elle.
Le nombre de
navires circulant dans les eaux nordiques devrait augmenter à mesure que les
changements climatiques accélèrent la fonte des glaces. L'étude avance que le
tourisme sera la plus grande source de déversement d'eaux grises d'ici 2035.
«Pensez à l'eau
de la douche ou de la lessive, elle contient des détergents, des savons et des
shampooings, donne en exemple Melissa Nacke. Elle contient aussi des niveaux
très élevés de nutriments et d'autres éléments comme de l'huile et de la
graisse. Elle peut contenir des métaux, des particules alimentaires et des
microplastiques.»
«Les navires de
croisière qui font le tour de l'Alaska peuvent littéralement utiliser le Canada
comme dépotoir», fait-elle remarquer.
La face cachée des bateaux de
croisières dévoilée par Thalassa
Le
20 janvier 2017
Un
documentaire de Thalassa, Croisières, le
prix du rêve!, revient sur ce business extrêmement lucratif, qui coûte
parfois bien plus que prévu aux passagers, mais aussi et surtout à
l’environnement.
Si des millions de touristes continuent
d’avoir des étoiles dans les yeux à l’idée de traverser les océans à bord de
ces immeubles flottants, le coût pour la planète et pour les habitants des
villes portuaires est loin d’être nul. Alors que, l’an dernier (2016), ces
géants des mers accueillaient 25 millions de passagers (un chiffre qui a doublé
en 10 ans et ne cesse de grimper), la journaliste Sophie Rolland est partie
enquêter sur les coulisses d’une industrie atteinte de gigantisme pour le
compte de l’émission Thalassa.
Si les croisières au goût du luxe continuent
d’avoir un tel succès, c’est qu’elles bénéficient encore d’une image glamour. ...
D’autre part, certains atolls paradisiaques
subissent aujourd’hui les assauts des croisiéristes qui n’hésitent pas à
acheter des îles entières pour les transformer en Édens touristiques. Des
pratiques qui ont un impact direct sur l’environnement des archipels touchés en
toute ignorance des vacanciers qui sont à bord pour se reposer et non pas se
questionner sur l’état du corail. Au cours de l’enquête, les journalistes de
Thalassa ont également tenu à mesurer le taux de particules fines et de soufre
présentes dans cet «air marin» censé profiter aux vacanciers à bord, qui,
contre toute attente, est très loin d’être pur. Loin de s’arrêter aux ponts des
navires, la pollution émise par les paquebots de croisière se propage également
aux villes portuaires. C’est par exemple le cas à Marseille, où l’équipe a
mesuré la qualité de l’air en différents endroits avec des résultats étonnants.
Photo : Thalassa
En développant une certaine folie des grandeurs, et en construisant des bateaux toujours plus longs, toujours plus hauts, les armateurs et les croisiéristes participent activement à la propagation de différents maux qui frappent tant les océans que les villes où ils font escale. De Venise aux îles perdues dans le Pacifique, les écologistes ont, ces dernières années, pointé du doigt l’impact écologique de ces navires gigantesques qui continuent de fonctionner grâce à des carburants très polluants. Pour beaucoup, ces géants des mers symbolisent à merveille une humanité qui a perdu le sens des mesures, surtout quand il s’agit de confort personnel. «Si on peut le faire, pourquoi s’en priver?» est devenu le mot d’ordre. À l’instar du Titanic en son temps, les géants des mers d’aujourd’hui polluent de manière inconsidérée.
Chargés en fioul lourd, ces paquebots seraient
responsables d’une pollution atmosphérique semblable à celle dégagée par un million d'automobiles par jour, même à
l’arrêt. Une pollution qui s’explique par le fait que, durant les escales, ces
villes flottantes continuent de nécessiter une alimentation énergétique
continue. Certaines villes portuaires ont ainsi commencé à se plaindre de cette
pollution dont ils en supportent le coût, comme c’est le cas de la ville de
Southampton, en Angleterre, qui dénonçait la pollution émise par le grand paquebot
de croisière du monde, le «Harmony of the Seas*», qui brûle quotidiennement pas
moins de 250 000 litres du diesel le plus polluant au monde. À ce
rythme-là, il ne restera bientôt plus aucun iceberg pour barrer la route de ces
titans des mers.
* Harmony of the Seas est gréé de 16
ponts, et peut accueillir 6780 passagers et 2100 membres d’équipage. Les gens
de Southampton sont toujours soulagés de le voir quitter le
port car la pollution de l’air causée par ces mammouths maritimes augmente à
chaque année. Les croisières constituent le secteur touristique dont la
croissance est la plus rapide. On comprend pourquoi les industries gazières et
pétrolières augmentent leur production au lieu de la réduire.
À
pleine puissance, les deux moteurs du paquebot peuvent brûler jusqu’à 1377
gallons US à l’heure, ou 66 000 par jour, de diésel extrêmement polluant. À
quai sur les côtes américaines, Harmony est contraint de brûler du combustible
faible en souffre ou d’utiliser des technologies de réduction des émissions de
carbone. Selon Colin McQueen (du groupe Southampton Clean Air), qui vit à 400
mètres des quais, les émissions des bateaux de croisière contribuent
définitivement à polluer l’air de Southampton : «Nous pouvons les sentir, les
voir et les goûter. Ces bateaux sont comme des immeubles à logements. Parfois
il y en a cinq ou plus installés dans le port en même temps. Le vent transporte
leurs émissions directement dans la ville, et il est évident que leur pollution
n’est pas contrôlée. Non seulement les bateaux polluent, mais les bouchons de
circulation maritime qu’ils créent avec les cargos sont aussi énormes.»
Selon des analystes en pollution maritime
d’Allemagne et de Belgique, un bateau aussi énorme doit probablement brûler 150
tonnes de carburant par jour et émettre plus de souffre que plusieurs millions
d’automobiles, plus de CO2 que tout le trafic d’une ville moyenne et plus d’émissions
de particules que les milliers d’autobus de Londres. Selon l’expert maritime de
Bruxelles Bill Hemmings (du groupe Transport et Environnement) : «Ces bateaux brûlent autant de combustible
que des villes entières. Ils utilisent beaucoup plus de puissance que les
porte-conteneurs, et même lorsqu’ils brûlent du carburant à moindre teneur en
souffre, c’est 100 fois pire que le diésel routier.»
L’industrie prévoit accueillir 24 millions
de passagers en 2016, soit 9 millions de plus qu’en 2006. (John Vidal, The
Guardian, mai 2016)
Venise ne veut plus de touristes
(Reportage de Thalassa)
Chaque
jour, ils débarquent par millier, se déversant de paquebots géants qui écrasent
la ville. Lors du Carnaval de Venise, ce sont des dizaines de millions de
touristes qui envahissent la cité des Doges. À tel point que les vénitiens
crient leur ras-le-bol : ils ne supportent plus de voir leurs rues se changer
en parc d'attraction. La ville devient un parc d’attraction. «Autrefois, le
tourisme était réservé aux élites. Nous ne devrions pas criminaliser le
tourisme de masse, parce que c'est l’affirmation de la démocratie», dit un promoteur. Les vénitiens
regardent partir le géant et saluent les passagers avec des doigts d’honneur.
Songeons
aux gigantesques pétroliers maritimes, porte-conteneurs et sous-marins de
guerre gréés de missiles – tout ce qu’on souhaite c’est qu’ils ne s’éventrent
pas. Je n’ai rien contre les échanges commerciaux internationaux, mais les accords
de libre-échange créent plus de remous que de bénéfices : compétition agressive,
injustices, dépréciation / surestimation, voracité des investisseurs, guerres
d’appropriation, etc. Résultat? Plus de cochonneries Made in... dans nos poubelles et dépotoirs, plus de merde noire, et
plus d’émissions de carbone. Doigt d’honneur aussi.
~~~
La
stupidité est la seule énergie fossile durable
(inépuisable) – elle ne disparaîtra qu’avec l’extinction de l’espèce humaine.
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