8 avril 2018

T’es répugnant l’Humain!

L’histoire de la planète? Des guerres qui ne cesseront qu’avec l’extinction de l’espèce humaine.

Probable attaque chimique en Syrie
[Ndlr : «probable», franchement!]

Photo : Associated Press.

Dans un communiqué commun avec l’ONG médicale Syrian American Medical Society, les Casques Blancs ont affirmé que 48 personnes avaient péri dans cette attaque aux «gaz toxiques».
   Ils ont également fait état de «plus de 500 cas, la plupart des femmes et des enfants», qui présentent  les symptômes d’une exposition à un agent chimique». Les patients souffrent de «difficultés respiratoires», de «brûlures de la cornée» et dégagent «une odeur semblable à celle du chlore».
   Une vidéo postée par les Casques blancs sur leur compte Twitter et présentée comme tournée après l’attaque chimique présumée montre un enchevêtrement de corps sans vie, dont ceux de femmes et d’enfants, allongés à même le sol, les yeux parfois écarquillés et de la mousse blanche s’échappant de leur bouche. (Agence France-Presse à Beyrouth)

Il n’existe pas de mot pour qualifier ces crimes humanitaires perpétrés par des tueurs en syrie (syrial killers).

Dans la veine des armes chimiques :

Extrait

La moutarde nous monte au nez

Saviez-vous qu’il y avait plus d’un million de tonnes de bombes chimiques qui dorment dans les océans tout autour la planète?

Les «brillants» dirigeants des pays alliés (1944-45), ayant décidé de bannir l’utilisation des armes chimiques, ont pensé que la meilleure façon de s’en débarrasser serait de les larguer un peu partout au large des côtes de l’Adriatique, de la Méditerranée, de la mer Baltique, du Pacifique, de l’Atlantique, etc. C’est vrai qu’à l’époque on croyait pouvoir tout dumper dans la mer et que c’était sans conséquences – ni vu ni connu je t’embrouille. Mais au départ il les faisait exploser en mer, de sorte que le poison se répandait automatiquement – ouah – vraiment intelligent! On aurait dû disséquer leurs cerveaux après leur décès, on aurait sûrement décelé de multiples connexions neuronales sectionnées ou manquantes...


«Armes chimiques sous la mer» 
Par Nicolas Koutsikas, Eric Nadler et Bob Cohen (France 2013), produit par ARTE.

Résumé  
Cachées depuis des décennies, les décharges d'armes chimiques sous-marines livrent un peu de leur secret grâce à cette enquête : un scandale militaire hérité de deux guerres mondiales et une véritable menace pour l'homme et pour l'environnement.
   De véritables bombes à retardement dorment au fond des mers et des océans de toute la planète. ... De 1917 à 1970, pour se débarrasser des stocks explosifs et hautement toxiques, les armées des grandes puissances mondiales les ont déversés dans les océans. Le contenu de ces armes, des poisons mortels encore actifs, s’échappe peu à peu dans la mer, menaçant les pêcheurs, les baigneurs, les poissons et tout l’écosystème.
   Interviews et images d’archives passe en revue les zones à risque et montre que des solutions sont possibles pour nettoyer ces décharges. À condition que les États acceptent d’y mettre le prix.
   «Quand la convention sur l’interdiction des armes chimiques a été adoptée en 1992, elle prenait seulement en compte le stock actuel d’armes chimiques, soit environ 100 000 tonnes, mais elle ignorait le million de tonnes de munitions immergées. Si certains pays comme la Pologne et la Norvège, et le canadien Terrence P. Long, président des Dialogues internationaux sur les armes sous-marines, alertent régulièrement l’organisation à La Haye, aucune mesure n’a été prise aujourd’hui. Et même lorsque le secret-défense sera levé [ndlr : il devait l’être en 2017], que l’on pourra enfin faire l’inventaire des décharges et lancer des recherches sur leur nocivité, il faudra selon moi des années, voire des décennies, pour trouver des solutions. D’autant que l’on ne connaît rien encore de l’arsenal chimique russe, au moins tout aussi important que celui des États-Unis...» ~ Nicolas Koutsikas

Mise en garde : certaines images sont très graphiques comme on dit en américain :

Quels sont les principaux poisons contenus dans ces bombes?

Arsine ou trihydrure d’arsenic : Un gaz incolore et toxique, plus lourd que l’air, utilisé par l’armée allemande, en association avec d’autres gaz, dans les obus chimiques de la Première Guerre mondiale. Diffusé en aérosol assez fin pour passer la barrière des filtres des masques à gaz, il forçait les soldats à tousser, éternuer ou vomir. Poussés à ôter leur masque, ils respiraient alors d’autres gaz mortels libérés par les obus. Dans la mer, les armes chimiques à base d’arsenic se décomposent en arsenic inorganique, qui est toxique.
Chlore : Utilisé lors de la première attaque chimique en 1915, le chlore est un puissant agent irritant qui peut infliger des dégâts aux yeux, au nez, à la gorge et aux poumons. A haute concentration, il peut causer la mort par asphyxie.
Gaz moutarde : Il s’attaque à tous les organes du corps, provoquant de fortes brûlures, notamment aux yeux, menant à la cécité. Jusqu’à dix jours après l’exposition, les poumons peuvent être atteints : toux, inflammation, saignements, puis apparition de lésions alvéolaires entraînant une détresse respiratoire, un oedème pulmonaire et la mort.
Sarin : Découvert en 1939 par trois scientifiques allemands à la recherche de meilleurs pesticides, le gaz sarin est une substance inodore, incolore et volatile. Même à très faible dose, ce neurotoxique peut être fatal pour l’homme et l’animal.
[J’ajouterais toute forme de vie!]
Tabun : Découvert par hasard en Allemagne en 1936 par Gerhard Schrader, c’est un gaz à action rapide, inodore et incolore, qui s’attaque au système nerveux et respiratoire.

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Il serait impossible de dénombrer les armes conventionnelles, non conventionnelles et de destruction massive qui peuvent exister sur la planète.

Aujourd’hui, s’ajoutent les armes de surveillance massive. Les conséquences de scandales tels que Facebook / Cambridge Analytica sont loin d’être anodines comme vous pourrez le constater dans ce documentaire.  

Weapons of Mass Surveillance
Elizabeth Jones, Nawal Al-Maghafi | 2017 41:57

Governments all around the world are using high-tech mass surveillance tools to monitor their citizens. Western corporations, including Britain’s largest weapons manufacturer, BAE, are among those which are creating and selling mass surveillance infrastructures all across the globe, but especially to particularly repressive regimes. Weapons of Mass Surveillance makes example of what is happening throughout the Middle East where journalists, human rights advocates and activists are being targeted with surveillance tools developed by western corporations with extreme real-world consequences. Political opponents to tyrannical power are targeted, jailed, and in some cases, tortured or “disappeared.” This shows the power of mass surveillance tools for great harm, and how the west is culpable in perpetuating systemic repression both at home and abroad.

“Being watched is a horrible feeling. You lose your freedom because you can’t move. It’s a violation of your privacy. It’s like having a stranger in your bedroom.” (Ahmed Mansoor, human rights activist) Shortly after the interview, the journalist could no longer reach the manhe had disappeared. She learned that in March 2017 he had been imprisoned and charged with “false and misleading information that harms national security and damages the country’s reputation”.   


Tous les gouvernements utilisent les outils high-tech de la surveillance massive pour espionner leurs citoyens. Des corporations occidentales, incluant le plus grand fabricant d'armes, BAE, créent et vendent toutes les infrastructures nécessaires à la surveillance de masse à travers le monde, et en particulier aux régimes les plus répressifs. Weapons of Mass Surveillance donne en exemple ce qui se passe au Moyen-Orient où les journalistes, les défenseurs des droits de la personne et les militants sont ciblés avec les outils de surveillance développés par les corporations occidentales avec leurs conséquences extrêmes dans le monde réel. Les opposants aux pouvoirs politiques tyranniques sont ciblés, emprisonnés, et dans certains cas, torturés, ou ils «disparaissent». Cela montre les immenses dommages causés par les outils de surveillance massive, et la culpabilité des pays occidentaux qui perpétuent la répression systématique chez eux et à l'étranger.

«Avant on disait ‘les murs ont des oreilles’, maintenant on dit ‘les smartphones ont des oreilles’. Ce n’est pas facile. Si vous êtes constamment connecté à Internet, vous ne savez pas s’ils [les gouvernements] sont branchés sur votre caméra ou votre microphone, en train de tout enregistrer. Ils captent tout et vous n’en savez rien.» ~ Manal Al-Sharif

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