Probable
attaque chimique en Syrie
[Ndlr :
«probable», franchement!]
Dans un communiqué commun avec l’ONG médicale
Syrian American Medical Society, les Casques Blancs ont affirmé que 48 personnes
avaient péri dans cette attaque aux «gaz toxiques».
Ils ont
également fait état de «plus de 500 cas,
la plupart des femmes et des enfants», qui présentent les symptômes d’une
exposition à un agent chimique». Les patients souffrent de «difficultés
respiratoires», de «brûlures de la cornée» et dégagent «une odeur semblable à
celle du chlore».
Une vidéo
postée par les Casques blancs sur leur compte Twitter et présentée comme
tournée après l’attaque chimique présumée montre un enchevêtrement de corps
sans vie, dont ceux de femmes et d’enfants, allongés à même le sol, les yeux
parfois écarquillés et de la mousse blanche s’échappant de leur bouche. (Agence
France-Presse à Beyrouth)
Il n’existe pas de mot pour qualifier ces crimes humanitaires
perpétrés par des tueurs en syrie (syrial killers).
Dans la veine des armes chimiques :
Extrait
La moutarde
nous monte au nez
Saviez-vous
qu’il y avait plus d’un million de tonnes de bombes chimiques qui dorment dans
les océans tout autour la planète?
Les
«brillants» dirigeants des pays alliés (1944-45), ayant décidé de bannir
l’utilisation des armes chimiques, ont pensé que la meilleure façon de s’en
débarrasser serait de les larguer un peu partout au large des côtes de
l’Adriatique, de la Méditerranée, de la mer Baltique, du Pacifique, de
l’Atlantique, etc. C’est vrai qu’à l’époque on croyait pouvoir tout dumper dans
la mer et que c’était sans conséquences – ni
vu ni connu je t’embrouille. Mais au départ il les faisait exploser en mer,
de sorte que le poison se répandait automatiquement – ouah – vraiment intelligent!
On aurait dû disséquer leurs cerveaux après leur décès, on aurait sûrement décelé
de multiples connexions neuronales sectionnées ou manquantes...
«Armes chimiques sous la mer»
Par Nicolas Koutsikas, Eric Nadler et Bob Cohen (France 2013), produit par ARTE.
Résumé
Cachées
depuis des décennies, les décharges d'armes chimiques sous-marines livrent un
peu de leur secret grâce à cette enquête : un scandale militaire hérité de deux
guerres mondiales et une véritable menace pour l'homme et pour l'environnement.
De véritables bombes à retardement dorment
au fond des mers et des océans de toute la planète. ... De 1917 à 1970, pour se
débarrasser des stocks explosifs et hautement toxiques, les armées des grandes
puissances mondiales les ont déversés dans les océans. Le contenu de ces armes, des poisons mortels encore actifs, s’échappe
peu à peu dans la mer, menaçant les pêcheurs, les baigneurs, les poissons et
tout l’écosystème.
Interviews et images d’archives passe en
revue les zones à risque et montre que des
solutions sont possibles pour nettoyer ces décharges. À condition que les États acceptent d’y mettre le prix.
«Quand la convention sur l’interdiction des
armes chimiques a été adoptée en 1992, elle prenait seulement en compte le
stock actuel d’armes chimiques, soit environ 100 000 tonnes, mais elle ignorait
le million de tonnes de munitions immergées. Si certains pays comme la Pologne
et la Norvège, et le canadien Terrence P. Long, président des Dialogues
internationaux sur les armes sous-marines, alertent régulièrement
l’organisation à La Haye, aucune mesure n’a été prise aujourd’hui. Et même
lorsque le secret-défense sera levé [ndlr : il devait l’être en 2017], que
l’on pourra enfin faire l’inventaire des décharges et lancer des recherches sur
leur nocivité, il faudra selon moi des années, voire des décennies, pour
trouver des solutions. D’autant que l’on ne connaît rien encore de l’arsenal
chimique russe, au moins tout aussi important que celui des États-Unis...» ~
Nicolas Koutsikas
Mise en
garde : certaines images sont très graphiques
comme on dit en américain :
Quels sont
les principaux poisons contenus dans ces bombes?
– Arsine ou trihydrure d’arsenic : Un
gaz incolore et toxique, plus lourd que l’air, utilisé par l’armée allemande,
en association avec d’autres gaz, dans les obus chimiques de la Première Guerre
mondiale. Diffusé en aérosol assez fin pour passer la barrière des filtres des
masques à gaz, il forçait les soldats à tousser, éternuer ou vomir. Poussés à
ôter leur masque, ils respiraient alors d’autres gaz mortels libérés par les
obus. Dans la mer, les armes chimiques à base d’arsenic se décomposent en
arsenic inorganique, qui est toxique.
– Chlore : Utilisé lors de la première
attaque chimique en 1915, le chlore est un puissant agent irritant qui peut
infliger des dégâts aux yeux, au nez, à la gorge et aux poumons. A haute
concentration, il peut causer la mort par asphyxie.
– Gaz moutarde : Il s’attaque à tous les
organes du corps, provoquant de fortes brûlures, notamment aux yeux, menant à
la cécité. Jusqu’à dix jours après l’exposition, les poumons peuvent être
atteints : toux, inflammation, saignements, puis apparition de lésions
alvéolaires entraînant une détresse respiratoire, un oedème pulmonaire et la
mort.
– Sarin : Découvert en 1939 par trois
scientifiques allemands à la recherche de meilleurs pesticides, le gaz sarin
est une substance inodore, incolore et volatile. Même à très faible dose, ce
neurotoxique peut être fatal pour l’homme et l’animal.
[J’ajouterais toute forme de vie!]
– Tabun : Découvert par hasard en
Allemagne en 1936 par Gerhard Schrader, c’est un gaz à action rapide, inodore
et incolore, qui s’attaque au système nerveux et respiratoire.
~~~
Il serait impossible de dénombrer les armes conventionnelles,
non conventionnelles et de destruction massive qui peuvent exister sur la
planète.
Aujourd’hui, s’ajoutent les armes de surveillance massive.
Les conséquences de scandales tels que Facebook
/ Cambridge Analytica sont loin d’être anodines comme vous pourrez le
constater dans ce documentaire.
Weapons of
Mass Surveillance
Elizabeth
Jones, Nawal Al-Maghafi | 2017 41:57
Governments
all around the world are using high-tech mass surveillance tools to monitor
their citizens. Western corporations, including Britain’s largest weapons
manufacturer, BAE, are among those which are creating and selling mass
surveillance infrastructures all across the globe, but especially to
particularly repressive regimes. Weapons of Mass Surveillance makes example of
what is happening throughout the Middle East where journalists, human rights
advocates and activists are being targeted with surveillance tools developed by
western corporations with extreme real-world consequences. Political opponents
to tyrannical power are targeted, jailed, and in some cases, tortured or
“disappeared.” This shows the power of mass surveillance tools for great harm,
and how the west is culpable in perpetuating systemic repression both at home
and abroad.
“Being
watched is a horrible feeling. You lose your freedom because you can’t move.
It’s a violation of your privacy. It’s like having a stranger in your bedroom.”
(Ahmed Mansoor,
human rights activist) Shortly after the interview, the journalist could no
longer reach the man – he had disappeared. She
learned that in March 2017 he had been imprisoned and charged with “false and
misleading information that harms national security and damages the country’s
reputation”.
Tous les gouvernements utilisent les outils high-tech de la surveillance massive pour espionner leurs citoyens. Des corporations occidentales, incluant le plus grand fabricant d'armes, BAE, créent et vendent toutes les infrastructures nécessaires à la surveillance de masse à travers le monde, et en particulier aux régimes les plus répressifs. Weapons of Mass Surveillance donne en exemple ce qui se passe au Moyen-Orient où les journalistes, les défenseurs des droits de la personne et les militants sont ciblés avec les outils de surveillance développés par les corporations occidentales avec leurs conséquences extrêmes dans le monde réel. Les opposants aux pouvoirs politiques tyranniques sont ciblés, emprisonnés, et dans certains cas, torturés, ou ils «disparaissent». Cela montre les immenses dommages causés par les outils de surveillance massive, et la culpabilité des pays occidentaux qui perpétuent la répression systématique chez eux et à l'étranger.
«Avant on disait ‘les murs ont des oreilles’,
maintenant on dit ‘les smartphones ont des oreilles’. Ce n’est pas facile.
Si vous êtes constamment connecté à Internet, vous ne savez pas s’ils [les gouvernements] sont branchés sur votre caméra ou
votre microphone, en train de tout enregistrer. Ils captent tout et vous n’en
savez rien.» ~
Manal Al-Sharif
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