20 avril 2018

Si seulement nous aimions la Terre!

Jour de la Terre Québec

«Le 22 avril, on porte tous un peu le chapeau». Sous le signe de la fête, mais aussi de la responsabilité que nous portons tous envers l’environnement, la campagne 2018 du Jour de la Terre a été réalisée par lg2. Une première collaboration avec cette agence!



Si vous avez besoin d’optimisme, d'inspiration et de motivation, voyez «La terre vue du cœur». Présenté dans plusieurs cinémas :


Le futur c’est maintenant et il est entre nos mains. (Nom de l’artiste introuvable...)

Au début des années 1970, le discours écologiste gagne les médias. Des événements collectifs sont organisés pour conscientiser la population à la nécessité de la protection de l'environnement. Fernand Seguin est bien connu du grand public québécois à l’époque. Dès les années 1950, il se consacre à temps plein aux communications et anime les premières émissions scientifiques de l'histoire du petit écran. Dans une entrevue, en 1971, il expliquait l'importance d'informer la population de la dégradation de l'environnement et sonnait l’alarme : «Le problème de la pollution, avec celui de la faim, celui de la surpopulation, sont à mon avis des problèmes auxquels un biologiste ne peut pas rester indifférent.  Ces problèmes vont finir par peut-être mettre fin à l’aventure de l’espèce.» Il faudra attendre 20 ans avant que le Jour de la Terre connaisse une ampleur internationale. En 1990, plus de 130 pays forment des comités pour organiser des manifestations, des colloques et des expositions sur les dangers de la pollution. (Source : ICI Radio-Canada / Archives)

Photographe inconnu. 

Quand a débuté l’initiative du recyclage, nous devions déposer nos choses dans des bacs en forme de cloche installés à différents endroits, rarement à proximité de notre résidence. Il fallait vouloir... On trouvait généralement trois cloches – papier/carton, plastique, verre. Un jour, pour encourager les gens à participer, la collecte pêle-mêle aux résidences est apparue. Peut-être pas l’idée la plus lumineuse du siècle...

Le Québec et ses ordures
Par Émile Brassard | 8 novembre 2017

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Si le public pouvait d’abord penser que le Québec a de quoi être fier de son large réseau de bacs bleus à travers ses maisons et ses écoles, le documentaire La PouBelle Province vient rapidement mettre fin à ce mirage du recyclage : la province a encore beaucoup de chemin à faire en matière de gestion, mais aussi de production des déchets. En effet, il apparait que les Québécoises et Québécois sont parmi les plus grands producteurs de déchets par individu, dépassant même les Étasuniennes et Étasuniens. À cela s’ajoute qu’au Québec, il n’y a environ que le tiers des matières qui ont le potentiel d’être recyclées qui le sont véritablement au bout du compte.
   Denis Blaquière évoque ainsi le gaspillage massif d’une grande quantité de déchets recyclables, lorsque souillés au contact d’autres déchets ou jetés directement à la poubelle. Le fait que le tri des matières déposées au recyclage ne s’effectue pas encore chez les citoyens, mais dans les centres de tri, diminue considérablement le rendement et l’efficacité du recyclage dans la province.
   Au moment de la production du documentaire en 2012, l’État acceptait toujours les demandes d’agrandissement parmi les cinq grands dépotoirs au Québec. Et cela, malgré que les gaz nauséabonds, polluants et, dans une proportion de 1 %, toxiques émis dans l’atmosphère ainsi que les risques de contamination souterraine préoccupent les résidents et entrepreneurs à proximité des centres d’enfouissement. Au final, le documentaire insiste surtout sur la surproduction de matières résiduelles et le gaspillage des déchets qui peuvent pourtant être récupérés, comme le verre, certains plastiques et l’aluminium, alors que ces deux phénomènes sont en grande partie la cause de l’élargissement des dépotoirs provinciaux.
   Cependant, des solutions plus simples encore sont à portée de main. À la fin du documentaire, les propositions de Denis Blaquière incluent la réduction de déchets domestiques, l’achat responsable et la valorisation des matières recyclées. Le documentariste n’écarte pas non plus l’expansion du système de consignation pour les quelque 200 millions de bouteilles de vin et de spiritueux produites chaque année par la Société des alcools du Québec, dont la moitié continuent de se retrouver dans des centres d’enfouissement.
   Bref, les choix quotidiens de chacun, multipliés à l’échelle de la province, soulèvent d’importantes questions environnementales lorsque vient le temps de faire disparaitre toutes les matières résiduelles, emportées chaque collecte vers les grandes poubelles provinciales.


La PouBelle Province


Bande annonce

Documentaire 

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Notre gouvernement provincial se pète les bretelles en matière d’environnement. Or la Société des alcools du Québec (SAQ), un monopole étatique, n’est même pas capable de s’inspirer de l’Ontario qui consigne les bouteilles de vins et spiritueux; en 2015, la province comptait déjà 800 points de retour!

C’est une chose qui semble aller de soi, mais au Québec on doit faire pression au moyen d’une pétition.

Signez la pétition en ligne, vu que les élections approchent, peut-être que la ministre du Développement durable, de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques va se grouiller... À ce jour (20.04.2018), il y a seulement 13 760 signatures. C’est peu, compte tenu du nombre d’acheteurs québécois et de la quantité de bouteilles d’alcool qui aboutissent au dépotoir – quelque 218 millions de bouteilles de vin et spiritueux sont vendues à chaque année par la SAQ.

La pétition sera en ligne jusqu'au 9 juin prochain

Une pétition réclame le recyclage des bouteilles de vin

Une pétition en ligne sur le site de l'Assemblée nationale du Québec permet aux Québécois de réclamer une consigne sur les bouteilles de vin et spiritueux.
La campagne «Verre: la fin du gaspillage, je signe pour la consigne» a été amorcée récemment par la Confédération des syndicats nationaux (CSN), le Syndicat des Métallos (FTQ) et le Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP-Québec/FTQ).
   «Ce qu'on propose, c'est que la SAQ organise la collecte des bouteilles à travers son vaste réseau grâce à une consigne. Les citoyens auraient droit à un crédit sur leur carte de fidélité de la SAQ pour chaque bouteille rapportée. Ces dernières seraient acheminées vers les centres de tri pour être triées par couleur et que le verre puisse y être conditionné pour un autre usage», a expliqué l'adjoint au directeur québécois des Métallos, Dominic Lemieux, dans un communiqué.
   Le verre est dangereux pour les travailleurs parce qu'il se retrouve cassé dans les bacs, et étant donné qu'il est souillé, on ne peut pas le réutiliser. Pour l'heure, seulement 14 % des bouteilles de verre non consignées sont recyclées.
   Déjà en décembre, des militants des trois organisations syndicales ont amassé quelque 10 000 signatures, principalement en approchant des clients de la SAQ à l'entrée d'une vingtaine de succursales à travers le Québec.

HuffPost Québec

Recyclage en Ontario

Trois milliards de contenants, et ça continue! La vente de vin, de bière et de spiritueux par la LCBO génère chaque année plus de 400 millions de contenants vides. C’est ainsi qu’elle a contribué au recyclage de trois milliards de bouteilles en verre et de canettes en aluminium.

En effet, en finançant le Programme de consignation de l’Ontario et les collectes municipales des boîtes bleues, la LCBO s’assure que plus de 93 % des bouteilles et des canettes qui découlent de ses activités sont recyclées au lieu de se retrouver dans les décharges. En savoir plus sur le Programme de consignation de l’Ontario (1).
   Depuis les débuts de ce programme en 2007, un nombre impressionnant de 3 milliards de contenants ont été triés en vue d’un recyclage optimal au lieu d’être enfouis. Les bouteilles en verre ont été transformées en nouvelles bouteilles, l’aluminium, en nouvelles canettes ou en d’autres produits manufacturés, et les bouteilles de plastique PET, en tissu et en emballages. 
   Mais nos efforts de recyclage ne s’arrêtent pas là. La LCBO recycle la quasi-totalité du carton, de la pellicule plastique, du papier, des contenants endommagés, des piles et de l’équipement électronique qu’elle utilise.
   En soutenant les programmes des boîtes bleues, la LCBO s’assure aussi que tout le matériel promotionnel qu’elle produit, comme le magazine À bon verre, bonne table et les encarts dans les journaux, est recyclé à l’échelle de la province.
   Notre programme complet de gestion des déchets témoigne de notre engagement à aider toutes les localités de la province à réduire les déchets, et à encourager le recyclage chaque fois que c’est possible.


(1) Programme de consignation de l’Ontario

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