Le sujet peut sembler trivial, mais c’est pourtant l’addition
de tous les objets d'irritation qu’on trouve insignifiants qui fait qu’un beau jour
le couvercle de l’autocuiseur saute.
Oui, les Fêtes sont terminées, mais les invitations abondent
en tout temps de l’année. Et, il est vrai que parfois nous avons de la
difficulté à en refuser quelques-unes ici et là, pour diverses raisons – souvent
par crainte de blesser. Combien de fois nous arrive-t-il encore de dire oui tout en pensant non? Humm…
Comment dire non à
une invitation
Andrea Bonior, psychologue
Vous êtes invité à une fête ou une autre activité sociale
par un ami, un collègue ou un membre de la famille et, eh bien... vous ne
voulez pas y aller. Vous n'avez rien de particulier au programme, mais, vous aimeriez
mieux passer du temps avec votre famille ou votre partenaire, ou simplement
profiter d'une soirée tranquille. Ça ne devrait pas être un grave problème. Mais
vous pouvez avoir l’impression que c’en est un. Vous craignez de blesser
quelqu’un. Vous ne voulez pas dire oui maintenant et annuler brusquement par la
suite. Vous ne voulez pas non plus donner l’impression d’être antisocial. La psychologue
Andrea Bonior propose des stratégies pour composer avec vos désirs contradictoires,
allier intégrité personnelle et bienveillance, et refuser gentiment l’invitation
sans fournir d’explications.
Obstacles à surmonter
Peur d'offenser :
La crainte de blesser un ami, ou que celui-ci vous tienne rancune si vous refusez
son invitation, peut être intense – en particulier chez les personnes qui ont
tendance à se sentir coupable ou à donner priorité aux besoins des autres.
Peur de manquer
quelque chose : Certaines personnes ont peur de s’accorder du temps ou de tenir
compte de leurs propres besoins, car cela leur donne l’impression de passer à
côté de leur vie, ou qu'elles manqueront quelque chose de formidable.
La tentation de mentir
: Prétexter un conflit d'horaire est l’une des tactiques les plus tentantes
pour justifier un non. Cela peut vous désarçonner si, par exemple, l'hôte vous
voit au supermarché quelques minutes avant le match de foot où vous seriez supposé
être.
La tentation de céder
: Si vous serrez les dents, dites oui et allez à l’événement à contrecœur, vous
fabriquez du ressentiment – contre l'hôte et contre vous à cause du sentiment d'ambiguïté.
Ce n'est pas juste pour vous ni pour ceux qui sont présents à l'événement, car
cela créera probablement de la tension. Cela vous empêche
également d’être intègre par rapport à vos propres désirs authentiques.
Stratégies de
réussite
Donnez-vous la
permission : Nous oublions souvent de fixer des limites et de donner
priorité à notre santé mentale. Si vous avez besoin de temps pour
vous, prenez-le. Voyez-le comme un moment sacré.
Excusez-vous et
remerciez : Il y a plusieurs façons de démontrer chaleur et
sympathie. «Merci beaucoup de m'avoir invité. Je suis désolé de ne pas pouvoir
participer. Vous me donnerez des nouvelles de la rencontre, et je serais ravi
de voir des photos.» Ce n’est pas tant ce que vous dites qui compte, mais la
façon dont vous le dites. Projetez appréciation et connexion sincères, et ayez confiance
que la personne comprendra.
Défiez vos craintes
: Vous craigniez que votre refus mette l'hôte en colère ou vous fera paraître
antisocial? Explorez et remettez en question ces préjugés, et
demandez-vous ceci : «Est-ce que j’en voudrais à quelqu'un, ou le qualifierais
d’ermite, simplement parce qu'il a refusé l’une de mes invitations?»
Soyez personnel :
Si c’est possible, exprimez vos regrets en personne ou au téléphone. Si vous répondez
sur Facebook, Twitter ou par texto, on aura l’impression que c’est mécanique et
superficiel. Exception : s’il s’agit
d’une invitation de réseau reçue par email, alors le refus électronique est
tout à fait acceptable.
Source : Care2
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Un peu d’humour :
«Dans chaque fête, il y a toujours deux types de
personnes : ceux qui veulent quitter et ceux qui veulent rester. Le problème
est que souvent les premiers sont mariés aux seconds.»
~ Ann
Landers, journaliste (1918-2002)
«Ne jamais être
le premier à arriver à une fête ou le dernier à partir. Et ne jamais, jamais,
cumuler les deux.»
~ Anonyme
«N’écoute pas les ragots et n’en colporte jamais, et
tu ne seras jamais invité à aucune fête.»
~ Oscar
Wilde, écrivain 1854-1900
«Être invité est le seul moyen de supporter le bruit
que fait la fête des voisins.»
~ Anonyme
«Comme toutes ces fêtes, celle-ci fut d’abord silencieuse,
puis vociférante, puis argumentative, puis tirant vers le pugilat, puis
inintelligible, puis tout à la fois, puis incompréhensible, puis ivre. Une fois
atteint le sommet de cette glorieuse escalade, il fut très difficile de
redescendre sans embûche.»
~ George
Gordon Byron, poète (1788-1824)
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Quelques citations de
Peter Mayle extraites d’Un été en Provence :
«Pas une succession de plats, mais de repas !»
«On ne peut raisonner avec un cochon au bord de
l’extase gastronomique.»
«Le trou provençal : un sorbet confectionné avec
le minimum d’eau et le maximum de marc… pour rincer le palais; à vrai dire il
était suffisamment puissant pour anesthésier non seulement le palais, mais
aussi les sinus et la partie frontale du crâne.»
Et le tango – ouille!
«Des couples en état d’ébriété avancé s’attaquant aux plongeons, virevoltes, aux
claquements de talons de l’authentique danseur de tango : ce fut un
spectacle inoubliable. Coudes dressés, têtes s’agitant d’un côté à l’autre, charges
désespérées et chancelantes exécutées sur des pieds vacillant d’une extrémité à
l’autre de la salle. Ce n’était partout que collision et catastrophes évitées
de justesse. Par miracle il n’y eut pas de blessés.»
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«Ce ne sont pas les boissons, la jouissance, ni les
tables somptueuses qui font la vie
agréable, mais la sobre pensée qui
découvre les causes de tout désir et de toute aversion, et qui chasse les
opinions qui troublent l’âme.»
~
Épicure
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