17 décembre 2012

Serez-vous là demain?


Le secret d’une vie remplie est de vivre et de se relier aux autres comme s’ils n’allaient pas être là demain, comme si vous n’alliez pas être là demain. Cela élimine le vice de la procrastination, le péché de l’ajournement, les communications ratées, les communions ratées. Cette pensée m’a rendue de plus en plus attentive à toutes les rencontres, à tous les meetings, à tous les nouveaux contacts pouvant renfermer une semence de profondeur et qui pouvaient être négligés par insouciance. Ce sentiment est devenu une rareté, et encore plus rare maintenant que nous avons atteint un rythme plus rapide et superficiel, maintenant que nous croyons être en contact avec un plus grand nombre de gens, plus de gens, plus de pays. C’est une illusion qui peut nous faire croire que nous sommes profondément en contact avec celui qui respire à côté de nous. Une époque dangereuse où les voix mécaniques, les radios et les téléphones prennent la place des intimités humaines, où le concept d’être en contact avec des millions appauvrit de plus en plus l’intimité et la vision humaines.
 
~ Anaïs Nin
 
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Vivez chaque jour comme si c’était le dernier,
on ne sait jamais…
 
Quand allez-vous mourir? Dans cinquante ans? Dans vingt, dix ou cinq ans? Demain? Je me demande souvent, quand j’écoute les informations, si la personne qui s’est tuée dans un accident de voiture en revenant du bureau avait pensé à dire tout son amour aux membres de sa famille. A-t-elle eu une vie heureuse? Pleine et enrichissante? La seule certitude, c’est qu’elle laisse derrière elle un certain nombre de «dossiers à traiter»…
 
Nul ne sait combien de temps il lui reste à vivre. Mais curieusement, nous nous comportons comme si nous étions éternels. Nous renvoyons à plus tard ce qui pourtant nous tient le plus à cœur – dire à nos êtres chers combien nous les aimons, passer du temps seul, faire une longue randonnée à pied, développer notre écoute, etc. Nous ne sommes jamais en panne d’excuses et de prétextes pour justifier nos atermoiements. Résultat : nous dispersons notre énergie en activités dérisoires.
 
J’ai trouvé bon de conclure ce livre par cette simple suggestion : vivez chaque jour comme si c’était le dernier. Non pas pour vous inciter à faire des folies ou à jeter vos responsabilités aux orties, mais pour vous rappeler combien l’existence est un bien précieux. 
 
Richard Carlson, Ne vous noyez pas dans un verre d’eau
 
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Life is too short to be small. ~ Lewis Hyde
[La vie est trop courte pour être petite.]

 

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