5 décembre 2012

À voir ou revoir…

 
«L'homme n'est ni ange ni bête, et le malheur veut que
qui veut faire l'ange fait la bête.»
~ Blaise Pascal 

«L'homme est un pendule oscillant de la brute à l'ange.»
~ Victor Hugo

Concernant les changements de fréquence vibratoire…
Nouvelle édition d’Awakening as One :
http://awakeningasone.com/
Avec sous-titrage français :
http://awakeningasone.com/translations/

Une excellente synthèse du passage de l’humanité de l’involution vers l’évolution : de la dualité/séparation, de l’attraction/aversion vers l’unification et la coopération. C’est ce que j’ai vu de mieux à ce propos jusqu’à maintenant…

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Victor Hugo et anges
 
L’ange-liberté (fille de Lucifer) demande à Satan :
 
Consens! Oh! Moi qui viens de toi, permets que j’aille
Chez ces vivants, afin d’achever la bataille
Entre leur ignorance, hélas, et leur raison,
Pour mettre une rougeur sacrée à l’horizon
Pour que l’affreux passé dans les ténèbres roule,
Pour que la terre tremble et que la prison croule
Pour que l’éruption se fasse, et pour qu’enfin
L’homme voie, au-dessus des douleurs, de la faim,
De la guerre, des rois, des dieux, de la démence
Le volcan de la joie enfler sa lave immense!

La fin de Satan, La Légende des Siècles

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L’ange blanc

Je vis un ange blanc qui passait sur ma tête;
Son vol éblouissant apaisait la tempête,
Et faisait taire au loin la mer pleine de bruit.
- Qu'est-ce que tu viens faire, ange, dans cette nuit?
Lui dis-je. - Il répondit : - je viens prendre ton âme. -
Et j'eus peur, car je vis que c'était une femme;
Et je lui dis, tremblant et lui tendant les bras :
- Que me restera-t-il? car tu t'envoleras. -
Il ne répondit pas; le ciel que l'ombre assiège
S'éteignait... - Si tu prends mon âme, m'écriai-je,
Où l'emporteras-tu? montre-moi dans quel lieu.
Il se taisait toujours. - Ô passant du ciel bleu,
Es-tu la mort ? lui dis-je, ou bien es-tu la vie? -
Et la nuit augmentait sur mon âme ravie,
Et l'ange devint noir, et dit : - Je suis l'amour.
Mais son front sombre était plus charmant que le jour,
Et je voyais, dans l'ombre où brillaient ses prunelles,
Les astres à travers les plumes de ses ailes.

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