4 décembre 2012

À qui la responsabilité?


Tout évolue - autonomie énergétique...

Deux excellentes en intro du livre «Quitter le monde» de Douglas Kennedy :
«La question de l’autorité ne nous quitte jamais. Qui est responsable d’avoir pressé la détente, appuyé sur le bouton? Qui est derrière le gaz, le feu?»
~ Leonard Michaels
«Le destin n’est pas un aigle; il se faufile comme un rat.»
~ Elizabeth Bowen

L’on peut ratiociner sur l’existence ou non de la réincarnation, sur la matière qui ne serait que matière évoluant à son propre rythme, sur la grosse masse d’énergie qui s’amuserait à se projeter dans des formes bizarres partout dans l’univers, sur l’idée que rien n’a de sens ou que tout a un sens, etc. – ad nauseam.

Les composants subatomiques de la matière sont en train de se réorganiser, de changer de fréquence, tout bonnement. On suit ou on résiste; et plus on résiste, plus on souffre. Le processus n’est pas apparent bien sûr, mais on peut le ressentir... La communauté scientifique a écarté l’hypothèse puisque l’admettre la forcerait à reconnaitre qu’il y a de l’intelligence dans bien des recoins où elle craint d’en découvrir. Reconnaitre ce processus démythifierait le haut clergé scientifique et remettrait en question à la fois ses connaissances et son contrôle. Étant donné que la communauté scientifique n’a pas l’intention de défroquer volontairement, le déni devrait se poursuivre encore un temps. Ce n’est pas le métal qui est fatigué, c’est l’énergie des molécules qui, si je peux me permettre une analogie, refuseraient de coopérer à la maintenance de nos engins diaboliques. Conséquemment, on risque de voir les particules atomiques générer quelques petits dégâts technologiques ici et là.

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Accessibilité à l’âme

[Quelques postulats répandus]

On peut expliquer l'esprit sans glisser dans les références à Dieu. Personne ne sait ce qui précède la naissance ou suit la mort. Tout ce que nous pouvons étudier c’est l'esprit, ici et maintenant.

L'esprit se trouve dans le cerveau, non pas en Dieu. Il n'y a aucune preuve qu’à l'intérieur du cerveau il ait autre chose qu’une complexe activité chimique et électrique. Si vous modifiez le cerveau, l'esprit se modifie simultanément.

Aucune partie de nous n’est intouchable, immatérielle. Les émotions supérieures ne sont rien d'autre qu’une prédominance de certains neurotransmetteurs comme la sérotonine et la dopamine.

Le corps étant le centre de toute l'activité chimique, c’est lui qui crée l'esprit. L’âme ne saurait être autre chose qu’un phénomène physique.

Il y a de profonds désaccords à ce sujet. Pour simplifier, disons que la personne religieuse croit que Dieu est derrière toute la création matérielle, tandis que le scientifique affirme que la création matérielle peut s’autogérer sans aide externe.

Vous n’aurez jamais la paix ni n’accèderez au pouvoir de l'âme si vous tombez dans cette dichotomie. L'âme est une partie vivante et dynamique en chaque personne. Elle existe en tant que conscience et, par conséquent, c’est dans la conscience qu’on la trouve.

Si vous voulez faire l'expérience de votre âme, vous devez aller au-delà des niveaux plus superficiels de l'émotion et de la personnalité. Ce voyage est un voyage de connaissance et de pouvoir. Si vous embarquez pleinement, les gestes quotidiens ne masqueront plus l'âme; ils exprimeront son énergie créative dynamique. En d'autres mots, toucher l'âme altère la réalité.

Deepak Chopra

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Quand faut-il lâcher prise? 

Quand vous avez peur, que êtes en colère, obstiné ou méfiant, vous êtes dans l’irréalité. Votre égo vous force à réagir au passé, de sorte que vous vous fermez à de nouvelles possibilités, ici et maintenant. Peur, colère, orgueil et méfiance sont des forces qui n’ont aucune valeur spirituelle.

L’esprit qui s’agrippe au passé dira :
• Je déteste ça. Il faut que ça finisse.
• Je ne peux plus le supporter.
• Si ça continue, je vais en mourir.
• Je ne peux pas continuer ainsi. Il ne reste rien.
• Je n'ai pas le choix.
• Tu as tort.
• Personne ne me comprend.
• Pourquoi me fais-tu toujours ça?

Il y a des variations infinies à ces affirmations, mais les sentiments sous-jacents sont remarquablement similaires. Vous sentez que vous ne pouvez plus faire face. Vous vous sentez prisonnier. Vous pensez que vous ne survivrez pas. Vous avez l’impression que le malheur n’arrive qu’à vous. Ces sentiments génèrent résistance, rigidité et contraction, et conséquemment, vous fermez la porte à la réalité que de bonnes choses peuvent vous arriver n'importe quand.

L’esprit  a une solution pour parer à n'importe quelle situation, à la condition de vouloir s’y ouvrir. Le mot-clé de la rigidité est : toujours. «Toujours» n’existe pas; la réalité n'est pas un vaste scénario rigide où vous êtes piégé et dans l’impossibilité de choisir. À tout moment, vous avez le choix de sortir de votre piège : vos réactions automatiques viennent du passé.

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