9 décembre 2012

Puppy Room : beaucoup de flair!


Encore une fois les chiens, ces champions de l’amour inconditionnel, nous montrent que leur présence auprès de nous est salutaire. Le projet «Puppy Room» de l’université de Dalhousie a fait le tour du web :
 
L’attitude des jeunes parle fort…
http://www.youtube.com/watch?v=z07iCU5MDcY

Addenda :
Simon Gadbois est chercheur et professeur en comportement animal au département de psychologie de l’Université de Dalhousie, à Halifax en Nouvelle-Écosse. Il a étudié les «canidés» – loups, chiens, coyotes, renards – lorsqu’il était étudiant à Dal. Maintenant il transmet la sagesse acquise à ses propres étudiants : «L'enseignement est facile parce que je parle de choses qui me passionnent, dit-il. Si vous êtes passionné par ce que vous faites, cela a tendance à devenir contagieux.» Bien sûr, le fait que son travail implique des amis à fourrure adorables et incroyablement talentueux facilite les choses. Les chiens «renifleurs» l’aident dans sa spécialité – il les entraîne pour qu’ensuite ils puissent retrouver d'autres animaux dans la nature : «C'est comme dans les films où vous voyez des chiens partir à la recherche de criminels – sauf que là, il s’agit de tortues. Je fais cela depuis longtemps, mais je suis encore complètement estomaqué de voir ce qu'ils font et à quel point ils sont efficaces.» http://www.dal.ca/academics/programs/undergraduate/psychology/a_day_in_the_life/professors/simon-gadbois.html

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Journée internationale de lutte contre la corruption lancée par les Nations Unies en ce 9 décembre. Hum… quant à moi, je continue de rêver d’une Journée Mondiale de l’Amour-Compassion.   

Une journée pendant laquelle, partout sur la planète, il n'y auarait aucun mot ou acte violent, aucune barbarie envers les humains, les animaux et la nature. Que de la bienveillance. Pas de querelles à tue-tête, ni cris, gémissements et hurlements dus à la violence, pas de bruits de coups et de cliquetis d’armes… Pouvez-vous imaginer l’atmosphère de paix qui règnerait? La terre changerait de taux vibratoire, au moins pour un jour. Nous ne voudrions peut-être plus entendre les bruits de la peur et de la haine.

L’amour inconditionnel : un guérisseur

On a décortiqué, psychanalysé, sexualisé l’amour jusqu’à le réduire à une formule chimique de phéromones, dopamine, d’ocytocine – alléluia! on sait maintenant comment ça marche...

Contrairement à l’amour romantique, l’amour inconditionnel ne stimule pas le désir sexuel, la possessivité et la jalousie. Premier bénéfice. De plus, celui-ci peut s’offrir indifféremment à tous les êtres.

Non seulement l’amour inconditionnel peut maintenir le cœur en forme, mais il peut aussi guérir certains problèmes de santé en réduisant la dégradation et l’inflammation des cellules. Il semble que l’ocytocine contribue même à guérir des plaies.

Si vous êtes isolé et privé d’intimité, ce contexte ne favorise pas la sécrétion naturelle d’ocytocine. La meilleure chose à faire est de commencer à cultiver des relations intimes, chaleureuses et bienveillantes – avec des humains ou des animaux de compagnie. Quelques minutes par jour de soins et de caresses données à un animal de compagnie* auront pour effet de stimuler les hormones du «bonheur»; le toucher augmente la sécrétion d’ocytocine.

Pourquoi alors ne pas multiplier les occasions de se tenir par la main, de prendre soin d’autrui, de recevoir/donner des massages, d’oser les accolades, baisers, câlins et mots doux? La peur du toucher s’est développée en raison des déviances sexuelles de certains malades sociaux, mais les humains ne sont pas tous des obsédés sexuels, loin de là. Il nous appartient de faire la part des choses.

L’amour inconditionnel ne peut pas nous blesser; «si ça fait mal, ce n’est pas de l’amour…» Plusieurs études confirment qu’aimer et être aimé rend heureux, conserve ou améliore la santé, notamment cardiovasculaire, et rend moins sujet à la dépression.

Pas étonnant que nous soyons instinctivement en quête d’amour, quel qu’en soit le niveau…

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* Plusieurs recherches ont montré que l’animal familier protège contre la solitude, la dépression et l’angoisse – d’où l’intérêt pour la zoothérapie. Le lien entre l’animal de compagnie et l’humain est un rapport dynamique et salutaire au plan physique, émotionnel et psychologique; il génère un bienêtre mutuel.

L’acceptation inconditionnelle entre l’humain et l’animal augmente la confiance en soi, l’estime de soi, favorise l’ouverture à la communication avec autrui, comble le manque de contact physique et le besoin d’intimité et d’amour.


Some of our greatest historical and artistic treasures we place with curators
in museums;
others we take for walks.
[Nous confions certains de nos plus grands trésors historiques et artistiques
à des curateurs de musées;
il y en a d’autres qu’on emmène marcher.]
~ Roger Caras

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