J'ignore le nom de l'auteur de ce magnifique montage-photo
«La spiritualité n’est-elle pas, avant tout, la recherche d’un état d’exaltation qui transcende l’existence quotidienne? Un moyen d’échapper à une réalité décidément trop accablante?» ~ Douglas Kennedy, Piège nuptial
On pourrait en dire autant de la science… notre plus récente religion.
Dimanche, j’ai écouté le Bar des Sciences dont le thème était
«que nous apprendra la fin du monde?» : toutes les fausses et authentiques vérités scientifiques entourant le Doomsday.
Expliquer les catastrophes
et conjonctures environnementales avec des prémisses scientifiques ou superstitieuses
change-t-il quoi que ce soit à la réalité concrète? Pouvoir nommer et
décortiquer scientifiquement les
causes de tous nos maux empêche-t-il les gens d’avoir le cancer et autres? Savoir que le soleil crache des tempêtes
et que des comètes valsent autour de la terre nous donne-t-il le pouvoir d’y
changer quelque chose?
La science a certes fait progresser l’humanité en certains
domaines, mais nous lui devons autant de calamités destructrices (entre autres, en chimie et en
biologie) qu'aux superstitions
et religions combinées. La science n’est assurément pas synonyme de
sagesse et d’humanisme, on dirait plutôt… d’insensibilité (par sa volonté de rigueur et de rationalité).
«Ce n'est pas en
ouvrant la gorge d'un rossignol que l'on découvrira le secret de son chant»
disait Marcel Pagnol.
Durant l’émission, plusieurs scientifiques ont rappelé le
fameux Bug de l’An 2000 qui n’a pas eu lieu. Bien d’accord, mais le Doomsday
9/11, l’année d’après, n’a-t-il pas dramatiquement modifié les rapports entre
Occident et Moyen-Orient?
Alors, ma seule crainte concernant le 21/12/12 est la
possibilité qu’une bande de cinglés à tendance psychotique, pris d’un délire
apocalyptique, commettent des actes pitoyables pour prouver leur point. Brrr.
En réalité il y a eu des Doomsday depuis toujours et il y en a encore, quotidiennement. Alors...
En réalité il y a eu des Doomsday depuis toujours et il y en a encore, quotidiennement. Alors...
Par contre, je remarque qu’un changement de conscience se
propage rapidement sur la planète – un bon
virus pour une fois. La vie de
primates n’intéresse plus grand monde. Des millions d’humains en ont assez de
la guerre, du contrôle, de la destruction systématique, de la cupidité, du vol,
de la cruauté et de toute la panoplie de déviances propres à la vie terrestre. Soit
nous faisons de la terre un endroit viable (ce qui semble peu probable au point où en sont les choses), soit nous changeons de fréquence.
Il est possible que des gens décident de déménager dans une autre dimension – plusieurs ne se rendront même pas
compte du passage. Un phénomène fréquent lorsque les gens transitent et se
retrouvent temporairement dans une copie de leur dernier corps physique, tout à
fait inconscients qu’ils sont morts. Rien de nouveau là non plus. «La
mort est un malaise passager, le dernier d’ailleurs.» (Aphorisme) C'est sans douleur, et
chacun rejoint une dimension en résonance avec ce qu’il est.
Nous créons nos réalités par la pensée – alors ne nous
privons pas d’imaginer des modes et des formes de vie plus agréables, orientées
vers l’ouverture de cœur, la coopération, l’autonomie énergétique, la
bienveillance – sur l’Amour quoi! Ceux qui veulent continuer d’expérimenter le
mode de vie actuel pourront continuer, tout est possible.
À ce propos, vous aimerez peut-être cette allégorie :
http://airkarma-mestengo.blogspot.ca/2010/11/clin-doeil.html
La Vie et la Nature suivent leur cours (et se fichent pas mal de nos suppositions), et notre petit cerveau de deux sous est bien incapable d’en prédire la trajectoire.
Compléments :
Onglet «Changement de fréquence»
http://situationplanetaire.blogspot.ca/2012/11/toucher-le-fond.html
http://situationplanetaire.blogspot.ca/2012/10/choix-cornelien.html
http://situationplanetaire.blogspot.ca/2012/10/il-sen-passe-des-choses.html
Addenda
Chacun suit, en ce monde, la voie de sa propre destinée qui
est déterminée par sa propre nature et ses propres actions; la signification et
la nécessité des événements d’une vie particulière ne sont compréhensibles qu’à
la lumière de toute la succession de nombreuses vies. Mais seuls ceux qui
peuvent aller au-delà du mental et des sentiments ordinaire, et voir les choses
dans leur ensemble, peuvent constater que même les erreurs, les infortunes, les
calamités sont des étapes dans le voyage, car l’âme amasse de l’expérience à
mesure qu’elle passe à travers elles et au-delà, jusqu’à ce qu’elle soit mûre
pour la transition qui la portera au-delà de tout cela vers une conscience plus
haute et une vie plus haute. Quand on arrive à cette ligne de partage, on doit
laisser derrière soi le vieux mental et les vieux sentiments. On regarde alors
ceux qui sont encore assujettis aux plaisirs et aux chagrins du monde ordinaire
avec compassion, et chaque fois que c’est possible en leur apportant une aide
spirituelle, mais dès lors sans aucun attachement. On apprend qu’ils sont
guidés à travers tous leurs faux pas, et on fait confiance au Pouvoir universel
qui regarde et soutient leur existence, et qui fera pour eux ce qu’il y a de
mieux. Mais l’unique chose qui importe réellement pour nous, c’est d’entrer
dans la Lumière plus grande, de placer notre confiance là et nulle part
ailleurs, que ce soit pour nous-mêmes ou pour les autres.
Sri Aurobindo
Renaissance et karma
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