25 décembre 2012

Journal de bord



Lundi 24 décembre, 15h00
Promenade en nature, loin de la cacophonie et de l’hystérie noëlifique.
 
Des bernaches!
Est-il normal par ce froid de canard de les voir voler en cercle comme des corneilles?
Désorientées?
Ont-elles perdu le Sud?
Leur boussole interne a-t-elle déraillé?
 
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On ne veut pas savoir que le smog électromagnétique envahit de plus en plus notre atmosphère. Nous voulons continuer d’abuser sans restriction de nos joujoux électroniques; c’est trop magique... Autant dire à un enfant «cesse de manger des bonbons tu vas perdre des dents», tout en sachant qu’il en mangera en cachette…
 
Certaines applications ont certes une grande utilité, mais encore une fois, les excès auront notre peau. Les endroits épargnés de cette pollution sont rarissimes – aussi loin qu’on aille il y a des lignes à haute tension et des tours satellitaires pas très loin.
 
Nous avons perdu la boule, mais à force de nous zapper mutuellement, peut-être qu’un jour nos circuits grilleront – plus d’orientation interne valide. Les ondes traversent notre corps, et comme tous les autres animaux, notre cerveau contient des cristaux de magnétite. Notre système nerveux a une capacité limitée d’absorption de ces ondes artificielles qui dépassent largement en intensité celles du rayonnement solaire et stellaire.
 
 
On a donc créé des  instruments pour mesurer notre exposition au rayonnement des ondes magnétiques artificielles (alimentations électriques, ordinateurs, électroménagers, transformateurs EDF, lignes à très haute tension, antennes relais, Wifi, Wimax, téléphones GSM, 3G, Bluetooth, etc.). Ainsi, certains pourront décider de réduire la quantité d’objets émetteurs dans leurs maisons empoisonnées.
 
Mais ça me fait penser au patient qui prend un médicament et dont on doit traiter les effets secondaires avec un autre médicament, et les effets secondaires des deux premiers avec un autre médicament…
 
Si la faune est touchée, pourquoi serions-nous exemptés?
 
L'épidémiologiste américain George Carlo, membre de l'initiative Safe Wireless Initiative, ainsi que d’autres chercheurs, craignent que les champs électromagnétiques artificiels soient en partie responsables de la disparition des abeilles constatée simultanément sur plusieurs continents depuis quelques années. Il semble que les pesticides, les virus et pollens de plantes OGM sécrétant du Bt affectent l'immunité des abeilles. Mais le «syndrome d'effondrement des colonies d'abeilles» serait relié à l’incapacité des abeilles de retrouver leur colonie. Le syndrome s'est développé au même rythme que la propagation de la téléphonie mobile. Selon l’expérience d’un apiculteur suisse, la population des ruches a été décimée après une exposition de 12 colonies d'abeilles à une distance de 200 m d'une antenne de relais d’une entreprise de téléphonie mobile. La moitié des abeilles présentes au début de l'expérience sont mortes.

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