Lundi 24 décembre, 15h00
Promenade en nature, loin de la cacophonie et de l’hystérie
noëlifique.
Des bernaches!
Est-il normal par ce froid de canard de les voir voler en cercle
comme des corneilles?
Désorientées?
Ont-elles perdu le Sud?
Leur boussole interne a-t-elle déraillé?
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On ne veut pas savoir que le smog électromagnétique envahit de plus en plus notre atmosphère. Nous
voulons continuer d’abuser sans restriction de nos joujoux électroniques; c’est
trop magique... Autant dire à un enfant «cesse de manger des bonbons tu vas perdre
des dents», tout en sachant qu’il en mangera en cachette…
Certaines applications ont certes une grande utilité, mais
encore une fois, les excès auront notre peau. Les endroits épargnés de cette
pollution sont rarissimes – aussi loin qu’on aille il y a des lignes à haute
tension et des tours satellitaires pas très loin.
Nous avons perdu la boule, mais à force de nous zapper
mutuellement, peut-être qu’un jour nos circuits grilleront – plus d’orientation
interne valide. Les ondes traversent notre corps, et comme tous les autres animaux,
notre cerveau contient des cristaux de magnétite. Notre système nerveux a une
capacité limitée d’absorption de ces ondes artificielles qui dépassent
largement en intensité celles du rayonnement solaire et
stellaire.
On a donc créé des
instruments pour mesurer notre exposition au rayonnement des ondes
magnétiques artificielles (alimentations
électriques, ordinateurs, électroménagers, transformateurs EDF, lignes à très
haute tension, antennes relais, Wifi, Wimax, téléphones GSM, 3G, Bluetooth,
etc.). Ainsi, certains pourront décider de réduire la
quantité d’objets émetteurs dans leurs maisons empoisonnées.
Mais ça me fait penser au patient qui prend un médicament et dont
on doit traiter les effets secondaires avec un autre médicament, et les effets
secondaires des deux premiers avec un autre médicament…
Si la faune est touchée, pourquoi serions-nous exemptés?
L'épidémiologiste américain George Carlo, membre de l'initiative
Safe Wireless Initiative, ainsi que d’autres
chercheurs, craignent que les champs électromagnétiques artificiels soient en
partie responsables de la disparition des abeilles constatée simultanément sur
plusieurs continents depuis quelques années. Il semble que les pesticides, les
virus et pollens de plantes OGM sécrétant du Bt affectent l'immunité des
abeilles. Mais le «syndrome d'effondrement des colonies d'abeilles» serait relié
à l’incapacité des abeilles de retrouver leur colonie. Le syndrome s'est
développé au même rythme que la propagation de la téléphonie mobile. Selon l’expérience
d’un apiculteur suisse, la population des ruches a été décimée après une
exposition de 12 colonies d'abeilles à une distance de 200 m d'une antenne de
relais d’une entreprise de téléphonie mobile. La moitié des abeilles présentes
au début de l'expérience sont mortes.
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