On prétend que toutes les souffrances physiques sont soulagées; selon mon expérience, c'est faux. Quant aux souffrances psychiques, on a beau doper les patients au maximum, celles-ci ne disparaissent pas non plus.
Extrait d'un des articles :
Témoignage d’une dame (dont je tairai l’identité) qui démontre clairement que nous prolongeons la vie des gens contre leur gré non pas par amour, mais bien par attachement, peur et égoïsme :
(…) J’espère que vous avez eu l’occasion d’assister une personne agonisante jusqu’à la fin de sa vie. Que vous avez pu la voir souffrir et implorer
J’espère que vous avez vu les plaies de ses fesses causées pas son incontinence, que vous avez bien regardé à travers ses yeux désespérés afin d’y lire l’humiliation, le chagrin, la perte de sa dignité.
J’espère que vous étiez là quand ses poumons se déchiraient pour essayer d’avoir un peu d’air. Que vous l’avez vue lutter pour préserver encore une journée de plus le mince fil qui la retient en vie pour que vous ayez l’occasion de lui dire, une dernière fois demain, que vous l’aimez; pour que vous ayez l’esprit libre lors de ses funérailles et que vos droits à vous aient été respectés.
Par conséquent, s’il vous plaît, rendez-moi un grand service : détestez-moi.
Alors, à qui donc appartient ce corps...
à l’univers, à Dieu, à l’État, à la science, à la famille?
Avons-nous un quelconque libre-arbitre?
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