23 novembre 2011

Changement de fréquence 7

Autoguérison par les sons et la musique 2

Pour émettre un son, un objet doit vibrer ou présenter un mouvement de va-et-vient. Le mouvement complet (qu’il s’agisse d’une corde de violon ou d’un diapason) correspond à un cycle. La corde ou le diapason vibre à la fréquence de centaines de cycles par seconde, dépendant de la note de musique jouée. Le nombre de cycles (ou mouvements de va-et-vient) correspond à la fréquence. Le choix des fréquences sonores est un facteur essentiel en thérapie. La résonance est un procédé qui permet à une vibration d’initier une vibration secondaire par sympathie – les deux finissent par vibrer à la même fréquence.

L’effet d’entraînement

Le savant Christian Huygens (1629-1695), dans son ouvrage Horologium oscillatorium, a développé les principes qui ont donné cette grande régularité aux pendules astronomiques et le germe des inventions auxquelles les chronomètres doivent leur perfection actuelle. Lorsque deux pendules placés côte à côte étaient fixés sur un tempo différent, ils finissaient par osciller sur le même tempo après un certain temps. Un effet d’entraînement se produisait. L’effet d’entraînement fait en sorte que deux corps qui oscillent ont tendance à se synchroniser pour vibrer en harmonie. C’est un principe universel qu’on retrouve en chimie, en pharmacologie, en biologie, en psychologie, etc., et en musique, évidemment.

En musique, l’effet d’entraînement a la capacité :
1. de résonner avec les émotions de l’auditeur
2. de transformer le négatif en positif
3. de promouvoir la vitalité et la sérénité

Certains sons spécifiques peuvent transporter un auditeur d’un état émotionnel vers un autre, plus joyeux et positif. Même les cellules en bon état deviennent plus brillantes et vibrantes lorsqu’elles sont exposées à des sons bénéfiques.

Notre corps s’ajuste automatiquement au rythme, à la cadence de la musique. L’effet d’entraînement est un puissant facteur de conditionnement comportemental – qu’il soit positif ou négatif.

La musique peut également être utilisée pour créer une diversion. Elle peut détourner notre attention des situations déplaisantes ou indésirables. Par exemple, on peut écouter de la musique très joyeuse pour réduire l’anxiété, la douleur ou se transporter temporairement vers une autre réalité, en particulier pendant un processus de guérison.

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Le chant des voyelles 

Les Égyptiens, les Chinois et les Indiens utilisaient le chant des voyelles en guérison. La musicienne Hélène Caya, dotée d’une oreille absolue, a fait des recherches et expérimenté largement cette technique thérapeutique. En 1986 elle a publié le résultat de ses recherches dans un ouvrage artisanal intitulé «Du son jaillit la lumière» (le livre n’a malheureusement pas été réédité après son décès).

«Il est difficile par le chemin de la rationalité de régler tous nos conflits intérieurs et de parvenir à l’unification de l’être. C’est pourquoi j’ai repris la démarche que les Égyptiens avaient adoptée il y a de cela plusieurs milliers d’années», écrivait-elle. 

«… par le procédé de la vibration juste il est vraisemblable de garder l’organisme en état d’équilibre et d’harmonie. La pratique quotidienne du Chant des voyelles et de la gamme pentatonique chinoise demeure un moyen de prévenir les déséquilibres graves que l’on nomme maladies. Quand la maladie se manifeste, c’est que depuis longtemps l’organisme vit l’anarchie. Si on sait bien écouter son corps, il nous racontera son histoire et sa condition actuelle. À nous si nous croyons que le jeu en vaut la chandelle d’opter pour une meilleure qualité de vie et de nous discipliner car toute transformation pour un mieux-être exige. J’ai suffisamment fait d’expériences pour conclure que les vibrations communiquent très bien d’un os à l’autre, c’est-à-dire à travers la matière la plus dense de l’organisme – c’est pourquoi il est possible, avec la technique de la vibration juste, de réparer les dégâts causés par l’arthrite et les autres maladies des os.»

La correspondance voyelles, notes, vertèbres et organes ci-après lui paraissait particulièrement efficace.

Chant des voyelles – ordre ascendant (en partant du coccyx)
« a - é - i - u - ou - é - u - é - i - o - u - i » (voyez la portée du diagramme)

Voyelle           Vertèbre                    Organe                     
Note

afa                V 28 (coccyx)           vessie                          
ésol              V 27 (coccyx)           intestin grêle                
ila                 V 25 (lombaires)       gros intestin                 
udo              V 23 (lombaires)       reins                           
ou             V 22 (lombaires)       triple réchauffeurs       
émi bémol   V 21 (dorsales)         estomac                    
ufa               V 20 (lomb/dors)       rate/pancréas            

ufa               V 20 (lomb/dors)       rate/pancréas            
éla bémol    V 19 (dorsales)         vésicule biliaire          
isi bémol     V 18 (dorsales)         foie                            
oré bémol   V 15 (dorsales)         cœur                            
umi bémol  V 14 (dorsales)         maître cœur              
ifa                V 13 (dorsales)         poumons                     


Hélène Caya avait remarqué que lorsqu’elle chantait ces deux séries de voyelles directement sur la colonne vertébrale d’un patient, la vibration se propageait librement d’un organe à l’autre de sorte que le patient se revitalisait après seulement quelques secondes.

Selon ses dires, la voyelle «u» chantée sur un si bémol avait des propriétés purificatrices amenant des sensations d’ouverture et de liberté. Elle basait son chant du cœur sur la tierce sol/si bémol - diastole/systole. Elle recommandait aussi de chanter les voyelles sur n’importe quelle note que notre intuition pouvait nous suggérer.

«À la fin, le son disparaît pour faire place au silence. Dans le silence, l’amour œuvre à la transmutation de notre matière.»

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Traitement à base de silence 

La relaxation, la respiration consciente et le silence sont également des éléments qui peuvent améliorer notre qualité de vie.

1. Les bruits forts qui nous rendent dingues sont nocifs pour le cœur. Des enfants qui crient, les klaxons, les sites de construction – bref, être constamment assailli par les décibels élevés des sons de la vie moderne augmente notre stress cardiaque et menace la santé du cœur. La meilleure solution est d’en bloquer une partie. Utilisez des boules Quiès pour contrer un bruit constant, ou s’il s’agit d’un bruit temporaire, bouchez-vous les oreilles. Votre cœur va ralentir et vos oreilles vont également mieux se porter. Quand je pense au volume des salles de cinéma...

2. Les querelles entre partenaires peuvent interférer avec la capacité de guérir rapidement. Des scientifiques ont infligé de petites coupures mineures à des couples. Chez les couples querelleurs, les blessures ont guéri 40% plus lentement que chez les couples pacifiques. Pratiquez la résolution de conflits en trouvant un terrain d’entente avec votre partenaire, quand cela est possible.

Rappel

Évaluation du volume des sons ou des bruits.

- Sur une échelle de 0 à 130, nous ne percevons pas les sons nettement situés sous les 20 dB.

- Le chuchotement se situe à 25 dB, le bruit d’une conversation atteint 60 dB et à voix haute autour de 70 dB.

- Un orchestre bruyant ou un concert rock atteint facilement 80 à 90 dB et peut-être même 110 dB.

- À 110 dB, le seuil de la douleur est presque atteint car le seuil est à 120 dB.

- Les êtres vivants peuvent mourir s’ils sont exposés à des sons d’intensité supérieure à 150 dB – expression absolue de la puissance du son et des vibrations.

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