9 novembre 2011

Flexibilité



L’ego est un build-up identitaire : "je suis mon corps, mon ou ma partenaire, mes enfants, mes possessions, mes réalisations, mes croyances", et ainsi de suite. L’ego utilise ces choses pour se monter une image de puissance, d’efficience, de réussite, pouvant l'aider à séduire, épater la galerie, manipuler... Explorer les limites de notre pouvoir personnel fait partie de l’expérience, mais les égratignures dans le miroir mènent petit à petit vers plus de maturité.

Il n’y a pas de mauvais choix ou de prédestination (karmique). Nous choisissons en fonction de nos connaissances du moment. Si plus tard nos connaissances changent et que nous regrettons des choix antérieurs, cela ne veut pas dire qu’ils étaient bons ou mauvais. Ils nous ont simplement menés là où nous sommes. Notre destin se crée à travers les choix que nous avons faits et les choix que nous faisons maintenant.

Il en va de même pour l’humanité. Il est difficile d’évaluer le degré d’éveil de conscience que pourrait atteindre l’humanité car nos paramètres de jugement sont déterminés par notre conception limitée de ce qu’est la conscience ou l’illumination. Par contre, toutes les prises de conscience individuelles favorisent l’éveil de conscience global; et c’est en les multipliant que nous pourrions accéder à la connaissance nécessaire pour attaquer de front les graves problèmes auxquels nous faisons face. (Inspiré d'un texte de Deepak Chopra) 

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Mettez un peu de souplesse dans vos projets

Vos projets changent subitement, une personne n’a pas tenu sa promesse, vous avez gagné moins d’argent qu’escompté, on a modifié votre emploi du temps, sans vous consulter, votre ordinateur tombe en panne, vous avez manqué votre train, etc. Vous ne devez alors vous poser qu’une question : «Qu’est-ce qui est le plus important?»

Pour justifier notre humeur massacrante, nous répondons qu’il est normal de nous sentir contrariés quand nos projets tombent à l’eau. Si vous aspirez au calme, vous devez choisir en priorité la flexibilité par opposition à la rigidité – même s’il peut y avoir des exceptions.

Si vous choisissez la voie de la souplesse, les résultats ne se feront pas attendre : vous allez vous sentir plus détendu, sans pour autant sacrifier votre productivité. Vous risquez même de devenir plus créatif puisque sous n’aurez plus besoin de dépenser de l’énergie à vous inquiéter ou à vous énerver.

J’ai appris à ne plus me ronger les sangs : même contraint de modifier mes plans, je parviens toujours à respecter mes échéances, à réaliser la plupart de mes objectifs et à honorer mes responsabilités.

Autre avantage insigne : les gens autour de vous seront aussi plus détendus. Ils ne se croiront plus obligés de vous approcher en marchant sur des œufs lorsque, par aventure, vos plans auront été chamboulés.

Pensez à ce que vous avez plutôt qu’à
ce qui vous manque

Depuis plus de dix ans que je me spécialise dans les problèmes liés au stress, une habitude m’apparaît aussi néfaste que répandue : celle qui nous pousse à focaliser sur ce que nous voulons plutôt que sur ce que nous avons. Peu importe d’ailleurs l’opulence de cette dernière catégorie : nous étendons sans cesse la liste de nos appétits, nous condamnant ainsi à la frustration perpétuelle. Car, soyez-en persuadé, la forme de logique qui vous fait dire « je serai heureux lorsque j’aurai telle ou telle chose » se répétera de façon identique, mais avec un autre objet, dès l’instant où le vœu précédent se trouvera comblé.

Un de nos amis vient d’acquérir une superbe maison. Le jour où nous sommes allés le voir dans ses murs, il nous parlait déjà de sa prochaine demeure qui, disait-il, serait « plus grande ». Il n’est pas le seul dans ce cas. On peut même avancer que nous en sommes tous là : si nous n’obtenons pas ce que nous voulons, nous nous lamentons sur tout ce qui nous manque; et si nous l’obtenons, nous n’avons rien de plus pressé que de nous inventer un nouveau besoin. Ainsi, bien que satisfaits à répétition, nous restons malheureux. Car le bonheur fuit celui qui ne pense qu’à assouvir des désirs toujours renaissants.

Il y a pourtant une voie qui mène au bonheur. Elle se soucie moins de nos manques et réhabilite ce que nous avons sous la main. Au lieu de vous plaindre de votre maigre salaire, réjouissez-vous d’avoir du travail. Ne rêvez plus de vacances à Tahiti, souvenez-vous comme vous vous êtes bien amusés près de chez vous. La liste est infinie! Chaque fois que vous vous surprenez à basculer dans le piège du « je voudrais changer de vie », rattrapez-vous par la manche. Inspirez profondément et remerciez le ciel de ce qu’il vous a déjà offert. Croyez-moi : quand on se concentre sur ce que l’on a plutôt que sur ce qui nous manque, on finit toujours par avoir ce qu’on voulait! Si vous appréciez votre travail au lieu de râler, vous serez plus productif… et vous finirez par avoir une augmentation! Si vous profitez des distractions près de chez vous au lieu d’attendre les plages du Pacifique, vous vous amuserez plus souvent!

Collez une note sur la porte de votre frigo pour ne pas oublier : mieux vaut penser à ce que l’on a plutôt qu’à ce qui nous manque. Votre vie vous paraîtra plus belle ainsi. Et qui sait, vous éprouverez peut-être, pour la première fois, un sentiment de… pleine satisfaction.

Richard Carlson
Ne vous noyez pas dans un verre d’eau
Cent conseils pour vous simplifier la vie!

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