25 novembre 2011

Changement de fréquence 10

Dernier article de la série Autoguérison par les sons et la musique

Rappelons à quel point le RIRE est une musique indispensable – à utiliser quotidiennement!

De nombreux programmes de recherche en neuroscience utilisent le son et la musique. Voici quelques sites extrêmement riches à fouiller de fond en combles.


J’ai trouvé cet article fort tripatif lors de sa parution…

Le frisson musical : pourquoi il nous enchante
10 janvier 2011

Des chercheurs ont découvert que l’expérience agréable que procure l’écoute de musique libère de la dopamine, un neurotransmetteur important associé à des plaisirs plus tangibles et des récompenses comme la nourriture, la drogue et le sexe. La nouvelle étude de l’Institut et hôpital neurologiques de Montréal – le Neuro – de l’Université McGill révèle aussi que même l’anticipation d’une musique agréable libère de la dopamine [comme c’est le cas avec la nourriture, la drogue et le sexe]. Les résultats, publiés dans la prestigieuse revue Nature Neuroscience, avancent les raisons pour lesquelles la musique, dénuée de valeur évidente de survie, est si importante dans la société humaine.

L’équipe du Neuro a mesuré la libération de dopamine en réaction à de la musique qui suscite un « frisson », à savoir des changements dans la conduction cutanée, la fréquence cardiaque, la respiration et la température corrélés avec les degrés de contentement de la musique. Le « frisson musical » est un marqueur bien établi des pics émotionnels ressentis à l’écoute de musique. Une nouvelle combinaison de techniques d’imagerie cérébrales par TEP et IRMf montre que la libération de dopamine est plus grande à l’écoute de musique agréable par opposition à de la musique neutre, et que les niveaux de libération sont corrélés avec le degré d’éveil émotionnel et les degrés de contentement. On sait que la dopamine joue un rôle essentiel dans la constitution et le maintien de comportements biologiquement nécessaires.

Suite de l’article sur NEURO :
http://francais.mni.mcgill.ca/media/news/item/?item_id=170538

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BRAMS  

Le BRAMS (Laboratoire international de recherche sur le cerveau, la musique et le son) est un centre de recherche interdisciplinaire unique au monde, conjointement affilié à l’Université de Montréal et à l’Université McGill. Ce pôle d’excellence est spécialisé dans les recherches centrées sur le cerveau et la musique - ou cognition musicale.

Historique

L’idée du BRAMS est née en Aout 2003, d’un rêve de plusieurs chercheurs Montréalais, affiliés à McGill, Concordia et l’Université de Montréal, de joindre leurs différentes expertises, complémentaires les unes aux autres, pour créer un pôle d’excellence dans le domaine de la cognition de la musique.

Les préoccupations principales du BRAMS consistent notamment à répondre à des questions telles que: Pourquoi le cerveau est-il musical? Comment les structures et les fonctions de notre système nerveux nous permettent d’écouter, de nous souvenir, de jouer et de réagir à la musique? Ces fonctions sont-elles liées à d’autres sphères cognitives, telles que la compréhension de la parole? Comment ces processus évoluent au cours de notre développement, et quelles altérations subissent-ils en cas de maladie?

Suite de la description : http://www.brams.org/laboratoire-international-pour-la-recherche-sur-le-cerveau-la-musique-et-le-son?set_language=fr

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Daniel J. Levitin de l’Université McGill

En résumé : Le musicien et chercheur Daniel Levitin a mené une recherche pour identifier les éléments musicaux qui font qu’une interprétation musicale nous émeut ou nous ennuie. Comme il le dit, ce sont les mêmes instruments, les mêmes notes, les mêmes mesures, etc. Qu’est-ce qui fait la différence?

Il a mis au point un piano-robot ainsi qu'un système pouvant mesurer la capacité de communiquer l'émotion des interprètes. Des cobayes ont écouté des versions des Nocturnes de Chopin modifiées par ordinateur - le degré d'expression variant entre 20 et 80 pour cent. Les auditeurs devaient coter entre 1 et 10 le niveau d'expression. Tous ont identifié sans problème les performances plus ou moins expressives. "Pour communiquer l'émotion musicale, le pianiste habile apprend à allonger, écourter, marteler ou effleurer les notes au bon moment - exactement comme nous le faisons dans une conversation." Levitin en a conclu que les variations d'amplitude, d'intensité et de rythme étaient les principaux facteurs pouvant traduire l'émotion.

Measuring how musicians communicate emotion
Posted on Thursday, March 24, 2011
By Katherine Gombay

The piano keys are moving on their own, but this is ain’t no old honky-tonk player piano. The Yamaha Disklavier that sits in Daniel Levitin’s lab is a sophisticated piece of equipment with motors and sensors, connected to a computer, hooked up to the underside of each of the keys. Levitin, from the Dept. of Psychology and the Director of the Laboratory for Music Perception, Cognition, and Expertise has been using the Disklavier for a series of experiments designed to measure how musicians communicate emotion.

The idea for the research came to Levitin when he was attending a disappointing performance of one of his favourite pieces of music, a Mozart piano concerto. “I love the piece, he’s playing all the notes, but I found myself thinking, ‘why is it that some recordings and performances move us to tears of joy, and others to tears of boredom?’”

Levitin remembered learning as an undergraduate that, because of the physics of the piano, all of the subtlety and expressive nuance of a performance could be reduced to just three factors: how long the pianist holds the notes, how loudly he or she plays them, and then there are the pedal positions. Levitin realized that, given this limited set of parameters, this was information that could be manipulated and measured.

Suite de l’article : http://publications.mcgill.ca/reporter/2011/03/measuring-how-musicians-communicate-emotion/

Levitin’s Homepage : http://daniellevitin.com/publicpage/

Dr. Daniel Levitin earned his B.A. in Cognitive Psychology and Cognitive Science at Stanford University, and went on to earn his Ph.D. in Psychology from the University of Oregon, researching complex auditory patterns and pattern processing in expert and non-expert populations.

He completed post-doctoral training at Stanford University Medical School (in Neuroimaging) and at UC Berkeley (in Cognitive Psychology). He has consulted on audio sound source separation for the U.S. Navy, and on audio quality for several rock bands and record labels (including the Grateful Dead and Steely Dan), and served as one of the “Golden Ears” expert listeners in the original Dolby AC3 compression tests. He worked for two years at the Silicon Valley think tank Interval Research Corporation.

He taught at Stanford University in the Department of Computer Science, the Program in Human-Computer Interaction, and the Departments of Psychology, Anthropology, Computer Music, and History of Science. Currently, he is an Associate Professor of Psychology, Behavioural Neuroscience, and Music at McGill University (Montreal, Quebec).

He is the author of the #1 best-seller This Is Your Brain On Music (Dutton/Penguin, 2006), which was published in eleven languages and spent more than one year on the New York Times Bestseller list. His newest book, The World in Six Songs (Dutton/Penguin, 2008) hit the bestseller lists in its first week of release.

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Robert Zatorre http://www.zlab.mcgill.ca/emotion/

Vous trouverez sur cette page les sélections de musique à effet «dopamine» les plus souvent choisies.
Vous pouvez aussi vous amuser à faire le test «absolute pitch» - hiiiiiiii, bonne chance : http://www.zlab.mcgill.ca/emotion/

Emotion and Music
Salimpoor, V., Benovoy, M., Larcher, K., Dagher, A., and Zatorre, R.J. (2011).

Anatomically Distinct Dopamine Release during Anticipation and Experience of Peak Emotion to Music. Nature Neuroscience.

Music, an abstract stimulus, can arouse feelings of euphoria and craving, similar to tangible rewards that involve the striatal dopaminergic system. Using the neurochemical specificity of [11C] raclopride positron emission tomography (PET) scanning, combined with psychophysiological measures of autonomic nervous system activity, we provide direct evidence for endogenous dopamine release in the striatum at peak emotional arousal during music listening.

To examine the time course of dopamine release we used functional magnetic resonance imaging (FMRI) with the same stimuli and listeners, and found a functional dissociation: the caudate is more involved during the anticipation, and the nucleus accumbens during the experience of peak emotional responses to music.

These results provide clear evidence that intense pleasure in response to music can lead to dopamine release in the striatal system. Importantly, the anticipation of an abstract reward can result in dopamine release within an anatomical pathway distinct from that associated with the peak pleasure itself. These findings help to explain why music is of such high value across all human societies.

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