3 septembre 2011

Êtes-vous libre?

Je refais ce test régulièrement, en particulier lorsque mes pensées tournent en rond, coincées comme des souris en cage. Le plus drôle c’est que le résultat fluctue; parfois je gagne des points dans un thème et j’en perds dans un autre. Hé…

Un test créé par Guy Finley (réf. : Les clés pour lâcher prise).

Pour ceux et celles qui ne connaissent pas Guy Finley, je tiens à préciser qu'il n'encourage nullement l'irresponsabilité, l'indifférence, l'inaction et l'inconscience. Il nous propose plutôt des moyens pour nous libérer de nos dépendances malsaines.

«N'ayez pas peur de voir que la plupart des réponses avec lesquelles vous affrontez actuellement la vie sont les mauvaises, nous dit-il. Doute de soi, colère, déni, anxiété, agressivité, inquiétude, ressentiment, ambition, envie, avidité, arrogance, sarcasme, sentiment de supériorité, exigences, cynisme, fuite, récrimination, dépendance, attentes, contrainte; toutes sont de mauvaises réponses qui peuvent seulement vous infliger des maux secrets. () Chaque fois que vous refusez de choisir les mauvaises réponses dans la vie, vous vous rapprochez de réponses nouvelles et vraies pour vous et jouissez des avantages qu’elles comportent : un esprit paisible, un cœur content et une confiance totale. Encore une fois, cette forme de suspension consciente de soi, qui consiste à mettre de côté sa pensée et ses réponses habituelles, peut sembler effrayante à certains moments. Mais un jour, vous serez enchanté de comprendre que vous n’avez pas besoin de réponses qui provoquent de la peur.»

Extrait du résumé de quatrième :
Ne soyez plus victime de vos peurs, de vos angoisses et de votre imagination. En apprenant à affronter la réalité telle qu'elle est, vous pourrez faire des choix plus conscients qui ne seront désormais plus fondés sur des compromis auto-destructeurs.



Quarante façons de déterminer votre degré de liberté intérieure

Vous voulez savoir à quel point vous êtes vraiment libre?

Vous trouverez ci-après quarante indicateurs internes qui vous permettront d’évaluer la distance que vous avez parcourue sur le chemin de la liberté. Étudiez chacune des libertés mentionnées et décidez si elle vous appartient. Si vous devez faire un effort de réflexion, c’est sans doute que vous n’êtes pas aussi libre dans ce domaine particulier que vous aimeriez le croire. Ne vous en faites pas. Cela est inévitable. N’oublions pas que le but de cette évaluation est simplement de vous apprendre ce qui est vrai à propos de vous-même et non de vous prouver quoi que ce soit.

Certains éléments de la liste vous étonneront peut-être. Si c’est le cas, acceptez-les, puis dites-vous que si vous ignorez l’existence de cette liberté, c’est que, jusqu’ici, vous étiez persuadé de n’avoir d’autre choix que de subir une contrainte à cet égard. Maintenant vous voilà plus avisé! Laissez les quarante libertés qui suivent éveiller et remuer la partie secrète de vous-même qui sait que toute forme d’esclavage est un mensonge. Puis suivez vos antennes naturelles : elles vous guideront vers une vie plus libre.

Vous avez progressé sur le chemin de la liberté si :

1. Vous ne souhaitez pas changer de place avec qui que ce soit.

2. Vous surmontez les échecs sans vous arrêter ni regarder en arrière.

3. Vous ne pensez pas à votre vie sexuelle.

4. Vous acceptez et appréciez les éloges, mais ne les prenez jamais à cœur.

5. Vous ne faites pas d’excès de table et n’êtes pas porté à suivre des régimes.

6. Vous affrontez et faites ce qui est vrai pour vous sans craindre les conséquences.

7. Vous ne voulez rien de personne.

8. Vous ne pensez plus à l’argent que vous avez ou n’avez pas.

9. Vous ne laissez pas les contrariétés du moment qui vient de passer vous troubler dans le moment présent.

10. Les vieux ressentiments ne vous intéressent pas.

11. Vous passez plus de temps seul et goûtez davantage votre solitude.

12. Vous ne rêvez plus de vacances parfaites.

13. Vous ne cherchez plus du tout à l’emporter sur votre interlocuteur dans les discussions mentales.

14. Les nouvelles du soir ne vous effraient ni ne vous bouleversent.

15. Vous ne concluez plus d’ententes avec vous-même.

16. Vous vous habillez pour être à l’aise et non pour attirer les compliments.

17. Vous ne blâmez personne pour ce que vous ressentez.

18. Vous oubliez le trait qui vous déplaisait chez quelqu’un.

19. Vous êtes sensible aux besoins des autres et les prenez spontanément en considération.

20. Vous voyez la beauté dans la vie là où vous ne pouviez jamais en voir avant.

21. Votre vie devient de plus en plus simple.

22. Vous voyez votre erreur plus tôt que tard et cessez plus vite de vous justifier.

23. Vous exécutez les tâches qui vous déplaisent d’un esprit plus léger.

24. Vous n’avez pas peur de n’avoir rien à dire ou à faire, si c’est vraiment le cas.

25. Vous acceptez les critiques sans fuir les vérités qu’elles renferment peut-être.

26. Vous ne vous souciez pas de l’opinion des autres.

27. Vous cessez de pousser les autres à voir la vie à votre façon.

28. Vous appréciez le son du silence plus que celui de votre voix.

29. Vous voyez en vous-même les mêmes traits déplaisants qui vous incitaient à éviter les autres.

30. Vous dites ce que vous voulez et non ce que vous pensez que les autres veulent vous entendre dire.

31. Vous vous réjouissez du bonheur des autres.

32. Vous voyez de plus en plus à quel point vous et les autres n’êtes pas vraiment libres.

33. Vos sautes d’humeur sont plus rares, plus légères et passent beaucoup plus vite.

34. Vous voyez que la société est en train de se détruire et que la seule solution est de changer soi-même.

35. Vous pouvez écouter les autres sans éprouver le besoin de leur dire ce que vous savez.

36. Aucune peur ne vous stimule.

37. Vous savez que pardonnez aux autres est la chose la plus aimable que vous puissiez vous faire.

38. Vous êtes conscient que le monde est ce qu’il est parce que vous êtes ce que vous êtes.

39. Vous préférez ne pas penser à vous-même.

40. Vous ne voyez jamais de bonne raison d’être inquiet ou effrayé.

J’aimerais souligner un autre point important avant que nous poursuivions notre recherche intérieure : ne vous découragez jamais de votre position!

Le découragement est une émotion négative qui possède plus d’un tour dans son sac. Elle vous pousse à demeurer mentalement ou émotionnellement à l’endroit même que vous voulez quitter. Laissez tomber votre peine pour de bon et osez percer à jour cette supercherie de votre inconscient.

(…) Les raisons pour lesquelles les étudiants se sentaient captifs touchaient la soif de reconnaissance, le désir compulsif d’accumuler des richesses, la recherche de pouvoir sur les gens et les événements et la quête de la perfection physique. Plusieurs reconnurent qu’ils étaient hantés par un ressentiment récurrent à l’égard d’une personne qui les avait dominés un jour ou les dominait toujours.

Nul lien réel ne nous retient ni ne nous empêche d’être tout à fait libres. Nous ne sommes prisonniers d’aucune relation professionnelle ou personnelle, présente ou passée. Pas plus qu’une occasion manquée ne peut expliquer pourquoi nous sommes encore confus quant à notre orientation dans la vie aujourd’hui. Rien de ce que nous avons jamais fait ou négligé de faire ne limite nos possibilités d’être entièrement libres en ce moment même. La vérité, c’est que nous sommes déjà libres.

Ce ne sont pas les expériences que vous faites dans la vie qui vous disent que vous ne pouvez pas être libre. C’est votre façon de voir vos expériences qui fait que vous prenez votre captivité pour une réalité. Rien de réel n’a d’emprise sur vous. Nous sommes captifs de notre conscience non éveillée.

Dix clés pour se libérer encore davantage

1. Rien dans ce monde – ni dans aucun autre monde – ne peut vous empêcher de vous libérer des liens qui vous retiennent.

2. Si vous voulez modifier les situations malheureuses que vous affrontez dans la vie, rappelez-vous que rien ne peut changer dans votre vie… tant que vous ne changez pas.

3. Osez désirer une liberté si grande qu’elle marquera la disparition de tous vos désirs douloureux.

4. Indépendamment de ce qui vous retient captif, cela n’est rien comparé à ce qui veut vous libérer.

5. On commence à se libérer de ses liens quand on en a complètement assez d’être ligoté.

6. Dans les moments où la colère, l’inquiétude ou la peur vous restreignent, rappelez-vous que rien d’extérieur à vous ne resserre vos liens.

7. Cent fois par jour, remarquez à quel point vous ne vous sentez pas libre, puis sentez-vous libre de laisser tomber ce sentiment.

8. Rien de réel n’a de prise sur vous. Aussi, méfiez-vous fortement des parties de vous-même qui sont persuadées que vous devez vivre avec des limitations.

9. La prochaine fois que vous vous sentirez dépassé par une situation difficile, rappelez-vous que le seul pouvoir qu’elle a sur vous réside dans ce que vous voulez en retirer.

10. Votre expérience de ce monde est déterminée par la façon dont vous le voyez, ce qui explique pourquoi, lorsque vous modifiez votre perception de vous-même, vous transformez aussi le monde dans lequel vous vivez.

4 commentaires:

  1. Le chemin vers la liberté croise celui de la maturité...Tout un examen de conscience qui appuie là où ça fait mal...et qui me rappelle que j'ai encore des chaînes à briser et heureusement, aussi, encore du pain sur la planche :) Merci :)

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  2. Bonjour Sylvie,

    J’ai un 10 roues de pain à trancher… hahaha.

    Finley, dans «Les voies de l’émerveillement»:

    Méditation sur la recherche de réponses
    Il n’y a pas de limite aux réponses que nous pouvons trouver quand nous cherchons des façons de nous libérer de nos problèmes personnels. Toutefois, nous ne nous rendons pas compte que la plupart de ces solutions salvatrices ne sont pas efficaces, car aussitôt que l’une d’elles s’effondre, une autre se précipite à sa place. En fait, nous sommes devenus dépendants de ce constant échange intérieur de réponses, car il alimente une raison d’être fluctuante qui nous donne une fausse perception de nous-mêmes. Nous sommes si certains de l’intelligence du chercheur en nous qu’il ne nous vient jamais à l’esprit de mettre en doute nos propres questions; questions dont le seul dessein semble de nous pousser à poursuivre notre quête. Ce qui m’amène à penser…
    … Peut-on jamais trouver la réponse à une question compulsive ou la seule réponse consiste-t-elle à voir qu’il n’en existe aucune, puis à laisser tomber la question?

    1. Ne craignez jamais l’absence temporaire d’une réponse reconnaissable, car si vous dépassez cette crainte, vous serez libéré de la question qui vous tourmente; vous trouverez la réponse de niveau supérieur que cherche votre cœur.
    2. Vous êtes la réponse; ne la cherchez pas ailleurs.
    3. Rien de ce que nous pouvons imaginer ne peut se comparer à ce que l’Esprit nous réserve.

    Méditation sur la pression
    À une époque depuis longtemps révolue, marins et baleiniers, quand ils naviguaient en haute mer, étaient parfois forcés de descendre dans leurs chaloupes pour ramer, remorquant leurs navires de bois, jusqu’à ce qu’ils trouvent un vent favorable. Leur persévérance, alliée à leurs mains endolories et à leurs bras fatigués, les conduisait à l’endroit qu’il fallait au moment où les vents tournaient enfin pour souffler dans leur dos. Or, nous ne sommes pas les créateurs du vent. Il souffle quand il veut et où il veut. On peut le connaître, jamais le posséder; l’attendre, jamais lui commander. Et personne ne peut naviguer contre le vent. Ce qui m’amène à penser…
    … Qu’est-ce qui exerce une pression sur nous dans cette vie si nous ne poussons pas contre le vent?

    1. Rien d’autre que ce que vous croyez devoir être n’exerce de pression sur vous.
    2. Notre sentiment d’impuissance est proportionnel à notre insistance à vouloir que les choses aillent dans le sens où nous le voulons.
    3. Tous les plaisirs nous poussent secrètement à en goûter la satisfaction d’avance… or, la pression est l’ennemie du plaisir.

    ***
    «Si nous prêtions un peu attention à ce qui se passe autour de nous chaque jour, nous verrions qu’une loi supérieure à celle de notre volonté gouverne les événements; que notre pénible labeur est inutile et stérile; et que c’est seulement dans nos actions faciles, simples et spontanées que nous sommes forts.» ~ Ralph Waldo Emerson

    Quand on parvient, de temps à autre, à fonctionner de cette manière, tout baigne, c’est vrai. Et on ne laisse pas de marques de griffes sur ce qui nous lâche…

    Alors, je tombe et je me relève.

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  3. moi aussi :) et là, je m'en vais essayer d'en couper une couple de tranches :)))... Bonne journée à vous!xx

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  4. La «Martha Stewart» en moi a acheté une trancheuse à pain automatique/électrique – épaisseur au choix. Je coche dans le plus épais et ça y va aux toasts! comme on dit… Je ne mange plus mes croûtes non plus. Hi-hi!

    Je recommande chaudement cet achat. Courage! xx

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