Invraisemblable, mais on jurerait que la
Maison Blanche copie le synopsis de la série à la lettre. Nous savons pertinemment
que ce n’est pas Trump qui gouverne, mais bien l’ultra blanc Mike Pence qui sera
à Ottawa demain. Il s’entendrait à merveille avec Andrew Scheer, si par malheur
ce dernier était élu en octobre.
J’espère
qu’il y aura beaucoup de militant.e.s en faveur de l’avortement qui manifesteront
demain à Ottawa.
Justin Trudeau entend élargir la
conversation [avec le
vice-président américain Mike Pence] et
rappeler son appui au respect des droits des femmes
ICI
Radio-Canada / nouvelles, 29 mai 2019
Le
premier ministre canadien Justin Trudeau serre la main du vice-président
américain Mike Pence, en 2017. Photo: Reuters / Brian Snyder
Ces
derniers mois, le droit à l'avortement, légalisé en 1973 par l’arrêt Roe c.
Wade, a été limité par différentes lois dans plusieurs États américains.
À la mi-mai, le Sénat de l’Alabama a adopté
un projet de loi qui introduit une interdiction quasi totale de l'avortement.
Il s'agit de la loi la plus restrictive du pays.
Les femmes ne pourront notamment plus
avorter en cas de viol ou d’inceste, et les médecins qui contreviendront à la
loi risqueront même des peines d’emprisonnement pouvant aller jusqu’à 99 ans.
Au Mississippi, une loi similaire a été
bloquée par un tribunal.
La Géorgie a elle aussi adopté au début de
mai une loi interdisant l’avortement dès que les battements du cœur du fœtus se
font entendre, soit au bout de six semaines. À ce stade, bien des femmes
ignorent encore qu’elles sont enceintes.
Au total, plus d’une douzaine d’États ont
adopté des lois interdisant ou limitant radicalement l’accès à l’interruption
volontaire de grossesse, ce qui a soulevé de vives réactions.
Le premier ministre canadien avait réagi
après la promulgation de la loi anti-avortement en Alabama.
«Nous
regrettons profondément qu'il y ait encore des endroits dans le monde, y
compris chez nos voisins américains, où [on recule] dans la défense des droits
des femmes.» (Justin Trudeau)
Mike Pence, pro-vie convaincu
Mardi,
M. Pence a applaudi à un jugement de la Cour suprême des États-Unis, laquelle
maintient une loi de l'Indiana qui impose que les tissus des fœtus avortés
soient traités comme des restes humains. La loi demande que les restes soient
enterrés ou incinérés, plutôt que d'être traités comme des déchets médicaux.
M. Pence a lui-même fait passer cette loi en
2016 alors qu'il était gouverneur de l'Indiana.
Dans sa déclaration de mardi, il a espéré,
une fois de plus, que les droits des «Américains non nés» seront protégés
contre la discrimination basée sur le sexe, la race ou un handicap. Pareille
protection, évoquée dans d'autres lois américaines, limiterait davantage le
droit à l'avortement.
Mercredi, en arrivant aux Communes, M.
Trudeau a répété qu'il était «très préoccupé» par le mouvement qui fait reculer
les droits des femmes aux États-Unis et ailleurs. Et il s'est engagé à parler
de ce sujet avec M. Pence.
~~~
M. Trudeau soulèvera la question des
lois anti-avortement aux États-Unis lors d'une rencontre avec le vice-président
Mike Pence jeudi [30
mai] à Ottawa pour discuter de l'ALENA et
de la loi déposée à la Chambre des communes
Peter Zimonjic · CBC News · Posted: May 29, 2019
[...]
Le premier ministre Justin Trudeau a déclaré qu'il évoquera le nombre croissant
de nouvelles lois américaines restreignant l'avortement au niveau des États
lorsqu'il rencontrera le vice-président américain Mike Pence.
«Évidemment, je suis très préoccupé par la
situation concernant le recul des droits des femmes que nous constatons de la
part des mouvements conservateurs ici au Canada, aux États-Unis et dans le monde
entier», a déclaré Mme Trudeau mercredi.
«Aucun projet de réouverture du débat sur
l'avortement», affirme Andrew Scheer.
L'avortement est légal au Canada depuis
1988, année où la Cour suprême du Canada a invalidé les lois contre
l'avortement.
Les libéraux fédéraux ont accusé les
conservateurs de vouloir rouvrir le débat sur l'avortement, ce que le chef du
parti, Andrew Scheer, a insisté pour qu'il ne fasse pas.
«La seule personne qui a soulevé cette
question à maintes reprises est Justin Trudeau, dit M. Scheer. «J'ai été très,
très clair. Les Canadiens peuvent avoir l'assurance absolue qu'un gouvernement
conservateur, après les élections d'octobre, ne rouvrira pas cette question.»
Après la période des questions, mercredi, la
députée du Bloc québécois Monique Pauzé a demandé à ses collègues de réaffirmer
que «le corps d'une femme lui appartient et à elle seule et de reconnaître son
droit de choisir un avortement, peu importe la raison».
Les députés bloquistes, néo-démocrates et
libéraux ont applaudi Pauzé debout, tandis que les députés conservateurs
restaient assis.
(1) In the Great White North, Moira (Samira Wiley) and
Luke (O.T. Fagbenle) argue with a government official, saying that Commander
Waterford, a terrorist, should be arrested for his crimes against humanity upon
arriving in Canada. They don’t get what they want, but they are encouraged to
speak out…as if that will change anything.
And as the
Waterfords drive through the Canadian streets, Serena marvels at people living
normal lives and kissing on the street. (Is that some envy we sense, oh Gilead
devotee?) Soon they arrive at their hotel and meet with government officials.
The Commander shows off his French and one man pointedly says that he and his
husband used to enjoy visiting the States before being gay was considered a
crime. Canada: 1, Gilead: O. The men walk off to begin their round of meetings,
and Serena is given a schedule of her own. Later, protests mount as the
Waterfords and Nick arrive back at the hotel. Luke and many others are there
wielding posters with photos of their lost love ones. Seeing the Commander
makes Luke feel emboldened, so he bursts through the barricades, calls the
Commander out and accuses him of raping his wife. Later, Luke, Moira and Erin
(Erin Way) read the letters. Moira’s not satisfied and says she had hoped for a
bomb or something that would make “Gilead go boom.” Erin pointedly responds
that these could comprise an enormous boom if used in the right way.
So, the next
morning when Commander Waterford and Serena step out for another day with the
government, they’re met with disdain and told they’re no longer welcome in the
Great White North. Turns out Luke, Moira and Erin shared the letters on the
internet and, obviously, the outcry is horrendous. Commander Waterford accuses
them of believing slander and they’re shown the door, but not before a woman
tells Serena that she doesn’t know how she lives with herself.
Protesters
surround Serena and Commander Waterford’s convoy to the airport, pounding on
the cars and preventing them from moving faster than a glacial pace. (www.purewow.com)
Fred
and Serena Waterford are kicked out of Canada!
The Handmaid’s Tale Season 2 Episode 9
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