Amidst Climate Disasters, Trump and Pruitt to
Scrap Clean Power Plan
Le projet
Mariner East 2 de Sunoco en Virginie occidentale a occasionné trois déversements
de produits chimiques de forage en trois jours sur le site East Goshen. Selon le porte-parole de
Sunoco ces «petits rejets accidentels» ont été contenus – le forage a été
suspendu et l’eau n’aurait pas été contaminée. Ces déversement s’ajoutent aux
nombreuses fuites et accidents reliés à ce projet de 2,5 milliards de dollars qui
fera transiter 275 000 barils de propane, de butane et autres
hydrocarbures, de l’Ohio et de la Virginie occidentale à la Pennsylvanie puis jusqu’à
la côte atlantique.
Controversial Sunoco Pipeline Spills Drilling
Fluid Three Times in Same Area
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Un
rapport d'experts internationaux, publié le 9 octobre, trace les liens importants
entre les pratiques agricoles, l’industrie agroalimentaire et plusieurs
«problèmes de santé parmi les plus graves qui affligent les populations du
monde» (maladies respiratoires, diverses formes de cancer, stress relié à
l’insécurité alimentaire). Toute la chaîne alimentaire est contaminée. Les employés
des usines de transformation et les travailleurs agricoles sont les premières
victimes. La malnutrition coûte 3,5 billions de dollars US par an dans le monde,
et l'obésité coûtera à elle seule 760 milliards de dollars US par an d'ici
2025. Les pertes reliées à l’exposition aux perturbateurs endocriniens (Union
européenne et États-Unis combinés) s'élèvent à 557 milliards $ US par année. On
prévoit que les infections dues à la résistantes aux antimicrobiens pourraient
coûter entre 20 et 34 milliards $ US par année aux États-Unis.
Total Health Costs of
Industrial Food Systems Are 'Staggering'
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Tout ça nous mène droit au
fauteur de trouble : Monsanto.
En mars dernier, un juge a
ordonné à Monsanto de déclassifier 250 pages de documents internes. Ces
documents révèlent les pratiques quasi-criminelles de Monsanto : la
multinationale du toxique sait depuis 17 ans que le glyphosate – l’ingrédient principal du pesticide Roundup – peut
causer le cancer.
Monsanto avait alors lancé une vaste
opération interne visant à étouffer ces révélations terrifiantes afin que le
grand public ne soit jamais informé des dangers liés au pesticide le plus vendu
au monde, le Roundup.
Les documents déclassifiés -- surnommés
«Monsanto Papers» -- ont été rendus publics dans le cadre d’une action
collective portée devant une cour fédérale de Californie par plusieurs centaines
de travailleurs agricoles touchés par un cancer du sang. Ils prouvent que le
géant de l’agrochimie manipule les recherches, complote avec les agences
d’expertises et remet des comptes rendus fallacieux aux agences
gouvernementales, le tout dans le but de réfuter le fait que le glyphosate est
un agent cancérigène.
Monsanto démontre encore une fois qu’en plus de ne pas être digne de confiance, le géant du toxique est un véritable danger pour la santé publique. Alors que Monsanto est sur le point de fusionner avec Bayer, nous avons une occasion unique de le stopper dans sa course.
Pétition (valable
uniquement pour l’Europe)
Une commission du Parlement
européen a tenu une audience sur les révélations contenues dans les documents
le 11 octobre.
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Les produits chimiques dans les aliments favorisent
l'obésité
Une étude
récente du Cedars-Sinai Board of
Governors Regenerative Medicine Institute a utilisé une nouvelle technique
pour examiner jusqu'à quel point les produits chimiques dans nos aliments
pourraient contribuer à l'obésité.
Ce n'est pas la première étude qui établit un
lien entre les produits chimiques et l'obésité, mais c’est la première fois
qu’on utilise des cellules souches humaines.
Deux
choses à retenir sur cette nouvelle méthode de recherche :
– En
utilisant des cellules souches humaines, les chercheurs n'ont pas besoin de
tester sur des animaux.
– Cette
méthode est plus précise et plus rentable que l'expérimentation animale.
C'est une
victoire pour la science et pour les animaux. Dans un communiqué de presse,
Clive Svendsen, PhD, disait que cette «étude décisive améliore considérablement
notre compréhension de la façon dont les perturbateurs endocriniens peuvent
endommager les systèmes hormonaux et contribuer à l'épidémie d'obésité aux
États-Unis». La méthode peut servir à analyser une foule de produits chimiques qui
ont un impact sur notre santé.
Résultats
Les
chercheurs ont prélevé des échantillons de sang humain (d’adultes) converti en
cellules souches pour faire croître le tissu qui tapisse l’intestin et le tissu
cervical qui contrôle l’appétit et le métabolisme. Puis, ils ont exposé ces
cellules à trois produits chimiques alimentaires courants pour voir ce qui
s'est passé.
Produits
chimiques testés :
– Le butylhydroxytoluène
(BHT) - Un agent pour prolonger la conservation des céréales, craquelins et autres
aliments emballés.
– L'acide
perfluorooctanoïque (APFO) - Vous savez probablement que l'APFO est un produit
chimique toxique commun, utilisé dans les instruments de cuisine antiadhésifs.
Il est également utilisé dans l'emballage alimentaire en papier pour empêcher le
gras de se répandre. L'APFO n'est pas un additif alimentaire, il se diffuse
dans nos aliments durant la cuisson ou dans les produits emballés.
– Le
tributylétain (TBT) - Un polluant qui s'accumule dans les fruits de mer. Comme pour
l'APFO, les entreprises n'ajoutent pas directement du TBT aux fruits de mer. Ce
produit chimique est utilisé dans les peintures et les produits servant à nettoyer
les navires. Le TBT contamine l’eau qui à son tour contamine les poissons, les mollusques
et autres animaux aquatiques que les gens mangent.
Les
chercheurs ont constaté que tous ces produits chimiques interfèrent avec nos
hormones, des viscères au cerveau. Ils endommagent aussi des cellules essentielles
à notre métabolisme. Ils ont prouvé que le problème se transmettait de la femme
enceinte au fœtus; autrement dit, la consommation d'aliments contenant ces
produits chimiques peut avoir un impact sur le métabolisme de l'enfant.
Pourquoi cette méthode est-elle si
importante?
Cette
technique avec des cellules souches pour tester la sécurité des produits
chimiques dans les aliments est moins coûteuse et plus éthique que les méthodes
précédentes. Il y a des milliers de produits chimiques «reconnus sécuritaires»
par la FDA après très peu de tests, généralement effectués par l'entreprise qui
fabrique les produits chimiques.
Les chercheurs espèrent que leur méthode fournira
une image plus précise de la manière dont les substances chimiques ont un
impact sur notre santé. «Tester ces produits chimiques sur de vrais tissus
humains en laboratoire, rend les évaluations plus faciles, précises et économiques»,
dit le coauteur de l'étude Dhruv Sareen.
These Chemicals in Your Food Promote Obesity
These Chemicals in Your Food Promote Obesity
Becky
Striepe (Care2)
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Au chapitre des perturbateurs endocriniens
L’augmentation
de la production de testostérone chez les femmes
Contrairement
à la croyance populaire, les femmes produisent – et ont besoin – de la
testostérone. La testostérone a sensiblement le même rôle chez les femmes que chez
les hommes : elle renforce les muscles et les os, aide le système immunitaire
et stimule la libido.
La différence se situe dans la quantité. La femme produit en moyenne 250
microgrammes de testostérone par jour, alors que l’homme en produit habituellement
10 à 20 fois plus. «L'excès d'androgènes, y compris la testostérone, est l'un
des principaux facteurs de déséquilibre hormonal que je vois dans ma pratique», explique Sara
Gottfried, MD, auteur de «The Hormone
Cure; Androgens are the biochemical underpinnings
of dominance and desire».
Chez les femmes, les indices d'une trop grande
quantité de testostérone sont l’acné, l'excès de poils au pubis et au visage, ainsi
qu’une voix plus grave. (Un niveau trop bas peut se manifester sous la forme
d'un manque de confiance en soi et de libido.)
Les femmes en ménopause peuvent avoir des
niveaux de testostérone élevés, explique Erin Lommen, ND, une naturopathe de
Portland, Oregon. Durant la ménopause, surtout au début du processus, souvent le
niveau de testostérone peut rester stable tandis que l'œstrogène et la
progestérone chutent en raison de l'arrêt de la production ovarienne»,
explique-t-elle. Les jeunes femmes présentent également un taux élevé de testostérone.
«Ce que nous avons compris au cours des 10 dernières années c’est que les
jeunes femmes peuvent produire trop de testostérone en réaction à un
déséquilibre du taux de sucre dans le sang», dit Lommen.
Il est facile d'oublier que l'insuline est
également un membre du milieu hormonal, et si l'insuline va de travers, le
reste suit. S’il y a résistance à l'insuline, les cellules ignorent l'appel de
l'insuline pour qu’elles absorbent le glucose (sucre) dans le sang. Cela
stimule les ovaires à produire plus de testostérone.
Cet excès d'insuline pousse aussi le foie à moins
produire moins de globuline, la protéine qui ligote la testostérone et
l'empêche de causer des problèmes (sex-hormone-binding)», dit Gottfried.
Environ 82
% des femmes ayant un excès d'androgènes ont le syndrome des ovaires
polykystiques, la première cause de l'infertilité. «La bonne nouvelle est que
ce type d'infertilité est facilement réversible si l’on équilibre les
hormones», dit Gottfried.
Si vous luttez contre un taux de
testostérone élevé, vous avez plus de contrôle que vous ne le pensez. Voici quelques
recommandations.
Maintenez un poids santé. En ce sens, les hommes et les femmes sont
semblables : perdre l'excès de poids est un excellent moyen d'équilibrer le
niveau de testostérone. Même une réduction de poids de 5 % peut normaliser les
niveaux hormonaux chez les femmes, explique Gottfried.
Coupez la farine, le sucre et tous les
glucides raffinés. Une
étude a montré que les femmes peuvent réduire les hormones androgènes (testostérone)
jusqu’à 20 % en ayant une alimentation faible en glucides raffinés, et riche en
aliments mono-insaturés et polyinsaturés et en phytoestrogènes, maais à faible
indice glycémique. Coupez le complètement sucre : «Le sucre est un facteur
important dans l'excès d'androgènes», dit Gottfried.
Ajoutez des fibres. Si la testostérone stagne trop longtemps
dans l'intestin, le corps s’en empare et le refait circuler, ce qui ajoute à
l'ensemble des niveaux. La solution? Mangez plus de fibres. La testostérone
s'accroche aux fibres comme des poils du chat sur un chandail : plus vous
mangez de fibres, plus vous excrétez de testostérone.
Évitez les produits laitiers. Tous les produits laitiers sont chargés
d'hormones. Même le lait de la vache la plus heureuse de la planète, élevée
sans hormones ni produits chimiques, est riche en hormones, parce que les
vaches en lactation produisent du lait pour aider leurs petits à se développer.
Ces hormones bovines naturelles peuvent perturber notre équilibre naturel. Un
autre point contre les produits laitiers est que le lait et le fromage peuvent
faire grimper l'inflammation, ce qui augmente le niveau d’androgènes, dit
Gottfried. Elle suggère la suppression des produits laitiers pendant six
semaines pour voir si les symptômes liés à un taux de testostérone élevé
s'améliorent.
Voyez la
section «Sabotage hormonal» dans cet article :
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Damné sucre
On sait
depuis longtemps que le sucre est une drogue de dépendance insidieuse, et que
l’industrie agroalimentaire en met dans TOUT. Les résultats ne sont pas foudroyants
comme ceux du Fentanyl, mais le diabète et la mort prématurée attendent patiemment
le consommateur assidu. On commence à voir les résultats partout dans le monde.
Ne mangez pas de sucre et évitez les
boissons sucrées
Des
études montrent que le sucre a des effets particulièrement nocifs sur la santé
métabolique. Le sucre est à moitié glucose et à moitié fructose, et le fructose
ne peut être métabolisé que par le foie, quelle que soit la quantité ingérée. Quand
vous mangez beaucoup de sucre raffiné, le foie est surchargé de fructose, et
forcé de tout le transformer en graisse.
De nombreuses études ont montré que l'excès
de sucre, principalement à cause de la grande quantité de fructose, peut
aboutir à une accumulation de graisse dans le ventre. Certains croient que
c'est le principal mécanisme responsable des effets nocifs du sucre sur la
santé. Il augmente la graisse dans le ventre et le foie, ce qui mène à une
résistance à l'insuline et à une foule de problèmes métaboliques.
Le sucre liquide est encore pire à cet
égard. Les calories liquides ne sont pas «enregistrées» par le cerveau de la
même manière que les calories solides, de sorte qu’en buvant des boissons
sucrées, on finit par absorber plus de calories au total. Des études montrent
que les boissons sucrées présentent un risque accru de 60 % d'obésité infantile,
à raison d’une consommation quotidienne. Pour réduire la quantité de sucre de
l’alimentation, il faut éliminer complètement les boissons sucrées. Cela
comprend les boissons sucrées, jus de fruits (même non-sucrés) et les boissons
pour sportifs à taux élevé en sucre.
Cela ne s'applique pas aux fruits frais
entiers qui sont extrêmement bons pour la santé et contiennent des fibres
en une abondance qui atténuent les
effets négatifs du fructose. La quantité de fructose que vous absorbez des
fruits est négligeable par rapport à celle d'une alimentation riche en sucre
raffiné.
Enfin, pour réduire la consommation de sucre
raffiné, il faut commencer par lire les étiquettes. Même des aliments
commercialisés sous forme d'aliments de santé peuvent contenir de grandes
quantités de sucre.
Au début,
scruter les étiquettes est ennuyeux. Mais on finit par connaître la
marchandise. L’autre jour, au magasin d’aliments naturels, j’avais l’impression
d’être dans une bibliothèque – la plupart des clients lisaient attentivement
les étiquettes en silence.
Savoir donne le pouvoir de choisir. Voilà pourquoi les gens réclament l’étiquetage des produits génétiquement modifiés. Ce que le gouvernement fédéral nous refuse. Combien de gens ont mangé du saumon transgénique depuis qu’il a été approuvé par Santé Canada? Nul ne sait. Cinq tonnes de filets de saumon génétiquement modifiés, élevés au Panama, ont été vendues au Canada.
Savoir donne le pouvoir de choisir. Voilà pourquoi les gens réclament l’étiquetage des produits génétiquement modifiés. Ce que le gouvernement fédéral nous refuse. Combien de gens ont mangé du saumon transgénique depuis qu’il a été approuvé par Santé Canada? Nul ne sait. Cinq tonnes de filets de saumon génétiquement modifiés, élevés au Panama, ont été vendues au Canada.
À quand un mutant saumon/bacon? Vraiment psycho.
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Malbouffe et obésité au Brésil : la dépendance aux drogues
alimentaires, ça marche! Un reportage
percutant, documenté sur le terrain. Article
intégral et vidéo :
How Big Business Got Brazil Hooked on Junk
Food
By ANDREW JACOBS and MATT RICHTEL
Photographs by WILLIAM DANIELS for The New York Times
SEPT. 16, 2017
As growth
slows in wealthy countries, Western food companies are aggressively expanding
in developing nations, contributing to obesity and health problems.
FORTALEZA, Brazil — Children’s squeals rang through
the muggy morning air as a woman pushed a gleaming white cart along pitted,
trash-strewn streets. She was making deliveries to some of the poorest
households in this seaside city, bringing pudding, cookies and other packaged
foods to the customers on her sales route.
Celene da
Silva, 29, is one of thousands of door-to-door vendors for Nestlé, helping the
world’s largest packaged food conglomerate expand its reach into a
quarter-million households in Brazil’s farthest-flung corners.
As she dropped off variety packs of Chandelle pudding,
Kit-Kats and Mucilon infant cereal, there was something striking about her
customers: Many were visibly overweight, even small children.
Nestlé’s direct-sales army in Brazil is
part of a broader transformation of the food system that is delivering
Western-style processed food and sugary drinks to the most isolated pockets of
Latin America, Africa and Asia. As their growth slows in the wealthiest
countries, multinational food companies like Nestlé, PepsiCo and General Mills have been aggressively
expanding their presence in developing nations, unleashing a marketing
juggernaut that is upending traditional diets from Brazil to Ghana to India.
“The
prevailing story is that this is the best of all possible worlds – cheap food,
widely available. If you don’t think about it too hard, it makes sense,” said
Anthony Winson, who studies the political economics of nutrition at the
University of Guelph in Ontario. A closer look, however, reveals a much
different story, he said. “To put it in
stark terms: The diet is killing us.”
The story is
as much about economics as it is nutrition. As multinational companies push deeper into the developing world, they
are transforming local agriculture, spurring farmers to abandon subsistence
crops in favor of cash commodities like sugar cane, corn and soybeans – the
building blocks for many industrial food products. It is this economic
ecosystem that pulls in mom-and-pop stores, big box retailers, food
manufacturers and distributors, and small vendors like Mrs. da Silva.
Brazil faces
a stark new nutrition challenge: over
the last decade, the country’s obesity rate has nearly doubled to 20 percent,
and the portion of people who are overweight has nearly tripled to 58 percent.
Each year, 300,000 people are diagnosed with Type II diabetes, a condition with
strong links to obesity.
“When he was
a baby, my son didn’t like to eat – until I started giving him Nestlé foods,”
she said proudly. Ms. de Vasconcellos has diabetes and high blood pressure. Her
17-year-old daughter, who weighs more than 250 pounds, has hypertension and
polycystic ovary syndrome, a hormonal disorder strongly linked to obesity. Many
other relatives have one or more ailments often associated with poor diets: her
mother and two sisters (diabetes and hypertension), and her husband
(hypertension). Her father died three years ago after losing his feet to
gangrene, a complication of diabetes.
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