Nous devrions, ici-même, adopter des mesures de PRÉVENTION. Les grandes villes chinoises ne sont pas les seules à connaître des problèmes de qualité de l’air et de smog.
Lorsqu’une majorité d’humains (les familles des dirigeants ne seront pas moins épargnées que je sache) souffriront de maladies dues à la pollution (allergies multiples, asthme, bronchites récurrentes, polyarthrite, cancer, etc.), eh bien peut-être que nous réduirons notre dépendance aux carburants fossiles au profit d’alternatives moins ou non toxiques.
Donc aux prochaines élections, il sera déjà trop tard. Les gens voient l’arbre, mais pas la forêt derrière (qui en passant, aura sans doute disparu). Mais on panique avec la souveraineté qui ne se fera pas dans l’heure, à la guillotine ou la baïonnette, enfin, on l’espère. (Voyez l’article «Des référendums s.v.p.!», 25 février 2014)
Matière à réfléchir :
Neuf solutions pour diminuer le smog en Chine
Par Sami Grover
La croissance économique fulgurante de la Chine au cours de la dernière décennie a sorti beaucoup de gens de la pauvreté – mais cette croissance entraîne de sérieuses inquiétudes. Une étude gouvernementale officielle concluait récemment que vivre à Beijing était «à peine convenable» à cause de la pollution de l'air et du smog constants, rapporte Reuters. Heureusement, il existe une multitude de moyens et de stratégies qui peuvent aider à renverser la tendance. Voici certains de nos favoris.
1. Songer sérieusement aux véhicules électriques
La Chine a promis de mettre en circulation 5 millions de véhicules électriques d'ici 2020. Jusqu'à présent, l'adoption des voitures électriques en Chine est regrettablement lente. Mais avec son réseau de recharge EV immense et efficace qui sera en service dans les années à venir, et les subventions du gouvernement gréées d’une extension au-delà de 2015, il y a de bonnes chances qu'il y aura croissance dans ce secteur important.
2. Partage de voitures
Dans les économies émergentes comme la Chine, il y a encore beaucoup, beaucoup de gens qui veulent se procurer leur première voiture. Avec la montée des clubs automobiles et la collaboration de la population, les gens pourraient posséder des voitures à plusieurs. Ces clubs automobiles réduiraient le nombre de véhicules en circulation sur la route, et aussi favoriser l'adoption de véhicules fonctionnant autrement qu’au gasoil et au pétrole. Supposons par exemple qu’il y aurait des parcs de voitures électriques où les citadins pourraient profiter d’une voiture sans les tracas de la propriété.
3. Afficher les données sur la pollution de l'air
Il est difficile de combattre ce qu’on ne peut pas mesurer ou ce qu’on ignore. La pollution de l'air en Chine a longtemps été un sale petit secret bien gardé, mais l'activisme en ligne, dénonçant la gravité de la situation, a obligé les responsables à engager ouvertement un dialogue. Beijing, par exemple, a commencé à publier des relevés horaires sur la qualité de l'air, et on espère que de telles données feront pression sur le gouvernement et le public en vue de trouver des solutions.
4. Utilisation massive des énergies propres
En 2013, la Chine a installé une unité d'énergie solaire de 12 gigawatts. En un an, c'est plus que n’importe quel autre pays a pu faire. On a toutes les raisons de croire que le phénomène augmentera. Et tandis que la Chine continue d'accumuler une incroyable quantité d'énergie de carbone, son acheminement vers des options plus écologiques a déjà commencé à réduire la demande en charbon à travers le monde.
5. Privilégier l’e-bike
La Chine a depuis longtemps été une culture de vélos. Alors que de plus en plus riches banlieusards cherchent une alternative au fidèle vieux vélo, cela ne signifie pas qu'ils vont tous opter pour la voiture. Comme l’indique un sondage, les ventes d’e-bike devraient monter en flèche en Chine – ce qui améliorerait la qualité de l'air et réduirait les embouteillages.
6. Développer un nouvel urbanisme
Étant donné que la population chinoise s’urbanise de plus en plus, de nouvelles villes seront construites et les anciennes s'étendront. Or, le problème le plus grave de la Chine est la pollution de l'air, mais cela pourrait aider les urbanistes à se réveiller. Chris Turner a déjà référé les travaux de Peter Calthorpe, avocat d’un nouvel urbanisme en Chine, qui reste optimiste car des modèles plus sains de développement urbain vont émerger.
En ce qui concerne les mégalopoles instantanées chinoises, Calthorpe faisait remarquer que la planification des grands changements urbains chez les Chinois est plutôt bienvenue et ne rencontre pas de frictions car «contrairement à nous, ils se basent sur des faits concrets». En outre : «L’urbanisme est mieux considéré dans ces densités de population … ce serait difficile de leur proposer des plazzas … ils ne peuvent pas concevoir qu’on puisse réserver de bons espaces publics à des voitures sans vie.»
7. Promouvoir les cuisinières écologiques
Plusieurs problèmes de pollution de l'air proviennent des appareils de cuisson inefficaces qui fonctionnent souvent au charbon. En fait, ces appareils inefficaces sont considérés comme le second plus important contributeur de cancer du poumon, après le tabagisme. On fait déjà des efforts pour appuyer des options plus écologiques, et plus efficaces – mais ces efforts doivent s'accompagner d'une amélioration du concept des cuisinières, et d’une incitation auprès des familles qui en ont besoin de les adopter.
8. Opter pour l'efficacité énergétique
Si les panneaux solaires accrochent davantage les manchettes, l'efficacité énergétique et la conservation de l'énergie sont tout aussi importantes lorsqu'il s'agit de réduire la pollution. Le gouvernement chinois a annoncé des contributions de plus de 3 billions de yuan (494,850 milliards de dollars US) pour lutter contre le smog et la pollution de l'air, dont une grande partie servira à développer l'efficacité énergétique verte dans l'industrie de la construction.
9. Fermeture des usines polluantes
Le style de gouvernement autocratique de la Chine comporte des inconvénients importants, mais il a également des avantages – à savoir la capacité du gouvernement d'agir de façon décisive, si la volonté politique est présente. Selon un rapport de l'agence Reuter, la Chine a fermé plusieurs usines polluantes depuis 2009, et cette stratégie continue. En raison des récentes préoccupations liées à la qualité de l'air, Beijing a promis de fermer 300 usines polluantes cette année, et la ville publiera une liste des projets industriels qui seront interrompus ou suspendus à la fin du mois d'avril.
Inverser la qualité de l'air en Chine est un défi, une tâche monumentale, et il n'y a aucune manière d’y arriver du jour au lendemain. Néanmoins, le problème est maintenant tellement grave que le gouvernement n'a guère d'autre choix que d'agir. Heureusement, il a de nombreuses solutions potentielles, et leur application pourrait tous nous aider à respirer un peu mieux.
Source : Mother Nature Network
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