30 décembre 2013

Bilan de l’évolution humaine

TOUT-RIEN (1978)
Par Frédéric Back

Résumé :  
Le film Tout-rien est une allégorie illustrant ce désir de l'homme d'accaparer toutes les richesses et les beautés de la nature. Trop longtemps l'humanité a vécu avec le sentiment que tout ce qui existe a été créé pour son usage. Par la disparition définitive d'espèces animales et végétales, le monde s'appauvrit de jour en jour; les forêts, l'eau potable et une nature féconde sont de plus en plus rares. Le film se termine malgré tout sur une note optimiste; Frédéric Back a bon espoir que les générations futures retrouvent le bonheur du partage et la nécessité de vivre en harmonie avec la nature.
http://www.fredericback.com/index.fr.shtml  



Malheureusement, j’ai de la difficulté à partager l’optimisme de Frédéric Back au sujet des générations futures. L’homme est fondamentalement un tueur, un saccageur, et si la nouvelle génération change par un quelconque miracle (car nous l’avons formée), aura-t-elle le temps d’inverser la vapeur avant que tout soit détruit? 

J’aurais plus envie d’ironiser à la Greg Nagan (extrait 5 janvier 2004) :
       L’optimisme est ennuyant. Je pourrais probablement quintupler les clicks sur mon site web si j’écrivais sur la manière dont le monde va en enfer. Ça c'est intéressant. Mais, lentement et monotonement les choses vont de mieux en mieux pour la race humaine. Nous vivons plus longtemps, en meilleure santé, et plus heureux. Le pourcentage de personnes vivant en liberté continue de croître. Les pronostiques les plus durs dont on dispose n’éveille pas le désespoir, mais un optimisme prudent. C’est ennuyant en maudit.
       Ouais, je sais, il y a des guerres et des rumeurs de guerres, et toute cette merde. Il y a de la désolation et de la souffrance et de la cruauté et de l'injustice. Les prisonniers politiques croupissent encore dans des prisons, l'esclavage est toujours un fléau sur terre, des enfants meurent encore de faim et de maladies guérissables, et de simple négligence. On tue encore des innocents au nom de Dieu, de l'idéologie et de l'économie. Je pense simplement qu'une fois de temps en temps nous devrions nous arrêter et reconnaître qu'il y en a de moins en moins à chaque année; que, lentement mais sûrement, nous sommes moins horribles en tant qu’espèce, moins cruels les uns envers les autres.
       Source : http://www.justmorons.com/today_arc.html

[Traduction/adaptation maison]

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