L’histoire se répète. Au lendemain du passage de Sandy, des Caraïbes au Canada, combien de sinistrés se retrouvent dans les décombres de ce qui était leur environnement familier hier?
Ces bouleversements bulldozeurs nous montrent à quel point nous restons des créatures vulnérables, quels que soient nos efforts pour nous protéger des éléments et de la pollution industrielle.
Dans son ouvrage «In Katrina's Wake, Portraits of Loss from an Unnatural Disaster» [Dans le sillage de Katrina, Portraits des pertes d'une catastrophe invraisemblable], «plutôt que de photographier les gens de la Nouvelle-Orléans, Jordan a laissé leurs possessions évoquer leur malheur... le pouvoir de ses images nous le font ressentir» (Républic, 10 décembre 2006).
Les photographies sont accompagnées d’écrits de Bill McKibben, Susan Zakin et Victoria Sloan Jordan. Distribué par la Princeton Architectural Press de New York, la publication a reçu une généreuse donation de la Fondation Lannan de Santa Fe. La totalité des profits ont été versés aux organismes de bienfaisance Gulf Coast hurricane relief. L’édition est malheureusement épuisée.
Voyez ses divers projets photographiques :
http://www.chrisjordan.com/gallery/katrina/#reddoor
Cette dernière photo d’un cimetière de cellulaires date de 2004. Je n’ose
imaginer à quoi cela peut ressembler en 2012, si l’on y ajoute toutes les tablettes
intelligentes larguées parce que les modèles changent aux six mois. Rappelons-nous
qu’il y a plus de téléphones intelligents que d’humains sur terre. Ahhhhhh,
mais ça fait rouler l’économie… de quoi nous plaignons-nous? D’un autre côté, est-ce
vraiment ce que nous voulons laisser en héritage?
Vous aimerez peut-être :
http://situationplanetaire.blogspot.ca/2011/04/la-revanche.html http://situationplanetaire.blogspot.ca/2012/04/au-tour-de-la-terre.html
Aucun commentaire:
Publier un commentaire