23 novembre 2012

À vos plumes sur vos deux pieds!


Suggestion... si l’art-thérapie vous intéresse
 
J’utilise les techniques du journal créatif d’Anne-Marie Jobin au quotidien –  enfin presque, il y a des trous ici et là mais j’y reviens toujours… J’attendais donc avec impatience son dernier livre Exercices créatifs zen. Je viens tout juste de l’acheter, et en le feuilletant d’un bout à l’autre, je prévois qu’en faisant les exercices j’aurai de nombreux moments d’intériorité marquants. Une source d’inspiration et de motivation pour continuer dans cette voix d’expression intuitive.
 
Ces techniques d’autoguérison peuvent aider à réduire la vapeur, laisser retomber la poussière, niveler les montagnes émotionnelles, percevoir autrement les évènements douloureux ou irritants, et à voir plus grand.
 
Prendre du recul nous permet de voir clairement les motivations inconscientes qui ont motivé nos choix avec leurs conséquences; les moments de solitude sont indispensables pour réévaluer ces choix –  les anciens comme ceux qui pointent à l’horizon.
 
Extrait de l’introduction 
 
Pourquoi des exercices créatifs zen?
 
Le choix du titre de ce livre s’appuie sur l’acceptation populaire du terme «zen», et non pas sur le zen à proprement parler [École bouddhique d’origine chinoise implantée au Japon]. Pour la plupart des gens, « être zen » c’est être calme, sans grande charge émotive, serein et décontracté. À mes yeux, ce mot est à la fois léger et porteur de sens, parce qu’il met l’accent sur les effets apaisants et l’aspect méditatif des exercices proposés. Cet ouvrage se veut un complément su livre Le nouveau journal créatif et son contenu vise à équilibrer la pratique du journal créatif par davantage d’exercices permettant la centration et la présence. Ce que je vous propose ici, c’est de vous donner, de façon bien concrète dans votre vie, davantage d’espace pour vous brancher sur le côté contemplatif de votre nature profonde.
       Cependant, ce besoin de nous connecter à notre aspect plus zen n’est pas un simple désir d’équilibre : cela va beaucoup plus loin. Je crois que nous souffrons tous, individuellement et collectivement, d’un profond malaise dû au fait que nous sommes trop souvent dissociés d’avec le présent, le corps et la nature. Cette dissociation crée un vide de sens que nous compensons par le faire et l’avoir. Paradoxalement, ce vide amène une quête de sens, un mouvement intérieur vers le plein, le vivant.
       Et qu’est-ce qui donne du sens? Passer du mode « déconnecté » au mode « connecté », du pensé au ressenti, du mental au corps, du rationnel au plus intuitif. Pour y arriver, il faut ralentir, arrêter, se déposer. Cela implique de ressentir  ce qui se passe ici et maintenant, et parfois de soutenir les moments de vide, d’inconfort. Il faut en quelque sorte arriver à s’aligner « verticalement », au lieu d’être toujours dans une course vers l’avant ou dans une rumination du passé. Il faut donc descendre du mental vers le corps, descendre plus profond en soi, cers cet espace plus vaste dont j’ai parlé abondamment dans mes livres La vie faite à la main et Le nouveau journal créatif.  
       C’est en faisant le pont avec l’espace plus vaste qui est en nous que nous pouvons espérer ressentir enfin qui nous sommes vraiment. Notre vraie nature est spacieuse, infiniment vaste et pleine de ressources. Y puiser régulièrement ne peut que nourrir la vie intérieure et, par le fait même, la vie extérieure. En fait, cette déconnexion que nous ressentons est en quelque sorte un mensonge. Nous sommes toujours qui nous sommes, à chaque moment. Ce sont nos pensées, nos émotions, nos identités et toutes nos petites histoires qui créent un voile qui nous fait perdre le lien. Mais ressentir à nouveau ce qui est derrière le voile est finalement assez simple, et c’est de cela dont il est question dans ce livre.

Chapitres : L’ouverture; Le présent; Le corps; La nature; La vie courante; L’état de relaxation; L’état méditatif; Les rêves; Les mandalas; Le retour. Des outils (80 exercices pratiques) pour explorer ces thèmes : dessin, collage intuitif, écriture (haïku simplifié par exemple), contemplation (flânerie dans la nature), méditation (marchée ou assise), et ainsi de suite.

Site : http://www.journalcreatif.com/
Anne-Marie Jobin est travailleuse sociale et art-thérapeute; elle forme des intervenants au Québec et en Europe.

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