L’infini cycle de la vie - des morts et des renaissances
Après Baraka, Ron Fricke et Mark Magidson nous offre un second périple autour de la terre. La dualité avec ses paroxysmes de lumière/obscurité, amour/haine, beauté/laideur, bonté/cruauté, richesse/pauvreté; tous les excès de grandeur et de petitesse, des espaces grouillants d’humains et des déserts de paix vides d’activité humaine. Encore une fois, l’éloquence du visuel et la musique envoutante peuvent se passer de narration. Et, nous ne sommes pas à Hollywood : vrais décors, vrai monde, vrai cinéma-réalité. À voir…
Bande-annonce, vidéos, info salles de projection en divers pays :
http://www.barakasamsara.com/
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Si tu te crois plus évolué parce que t’es une vieille âme, en réalité, puisque t’es encore ici, c’est que t’as rien compris; et il vaut peut-être mieux ne pas compter tes vies antérieures :-)
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Quand le diable frappe à la porte, on l'invite à prendre le thé.
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- Oui, certes, la vie sans le refuge d’un mysticisme quelconque est une laide aventure. Il y a du mysticisme pour toutes les capacités intellectuelles, comme il y a des articles pour toutes les bourses dans les bazars. Il y a la foi du charbonnier et les rêveries d’esprits agnostiques et sceptiques comme le mien. Il y en a qui sont esclaves de leurs dieux et d’autres qui se savent leur créateur. Nous cultivons des fleurs jolies et parfumées pour le plaisir de nos sens, pourquoi ne cultiverions-nous pas un mental jardin de gracieux mirages… Si nous évitons l’erreur grossière des dévots vulgaires, si nous savons que le mirage est un mirage, il n’y a plus de danger pour nous d’être dévorés par nos chimères.
- Quelle universelle folie! Quelle vaste maison de fous est le monde! De pauvres pantins, d’absurdes marionnettes, c’est là tout ce que sont les plus grands d’entre les humains. Mon Dieu que tout cela est compliqué et que la Paix, le repos sont difficiles à rencontrer si on les cherche en dehors de soi-même dans les circonstances extérieures.
~ Alexandra David-Néel
Le «féminisme rationnel» d’Alexandra (1908). Pour Alexandra, il ne s’agit pas d’entrer en guerre contre les hommes, car ce serait contraire à l’ordre naturel des choses. Plus que les conquêtes d’ordre politique, ce sont les revendications sociales qui doivent rester l’absolue priorité. Le droit de vote ne sert à rien si la femme reste une esclave dont le seul objectif est sa survie et celle des enfants qui souvent lui ont été imposés. Alexandra refusera de jouer les moralisatrices : la nature étant ce qu’elle est, c’est à chacun et à chacune de trouver le modus vivendi permettant de vivre au mieux, selon ses propres aspirations.
«L’homme tient trop de place dans la vie de la majorité des femmes… Je parle de la place qu’il occupe dans la mentalité féminine… Quelle énorme quantité de jeunes filles ne grandit pas avec, pour unique rêve, la rencontre du prince charmant? Les programmes des pensionnats ne se font pas faute de répéter qu’on les élève pour être épouses. Ne vaudrait-il pas mieux les élever tout simplement pour être des femmes intelligentes et énergiques, aptes au mariage s’il se rencontre, ne restant pas, à jamais, désemparées s’il se rompt un jour et sachant s’en passer au besoin. Cet aboutissement à l’homme, en tout et toujours, est le plus funeste des obstacles que nous avons à surmonter… Apprenons à nous faire une vie propre avec un champ d’activité, des mobiles qui nous soient particuliers. Soyons nous-mêmes. Toute la vie là!»
Et Alexandra de conclure sur l’absolue nécessité pour les femmes de parvenir à «l’indépendance économique», le seul moyen de sortir de cette sorte d’incapacité sociale qui accable toutes celles dont la survie dépend d’un homme. Ce texte révèle des conceptions extrêmement modernes et montre une femme capable de dépasser son individualisme forcené pour mettre son énergie au service d’une cause plus générale. Mais, selon cette philosophe bouddhiste, il ne faut surtout pas attendre tout des autres, le vrai combat est d’abord individuel et personnel. C’est celui que l’on doit livrer à soi-même et en soi-même, car «ce qui crée la tyrannie, c’est le consentement passif ou actif des tyrannisés. Cela seul et rien d’autre!». (Alexandra David-Néel, De Paris à Lhassa, de l’aventure à la sagesse; Joëlle Désiré-Marchand, Arthaud)
Le rêve (1940-1950)
La réalité
Possible
1
Possible
2
Possible
3
Le cauchemar 2012
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Fascinant reportage à lire à la veille des élections étasuniennes :
Fascinant reportage à lire à la veille des élections étasuniennes :
Le blogue de Danny Braün
Rêve américain
Instantanés sur la route des États
(21 septembre au 3
novembre 2012)
Un journaliste, une voiture et 5 semaines pour
parcourir les États-Unis en pleine campagne électorale présidentielle. Tout au
long de ce voyage au cœur de l’Amérique nous proposons des rencontres, des
portraits de gens qui nous racontent leurs préoccupations et nous font part de
leurs attentes envers l’avenir. Le rêve américain est-il encore bien vivant ou, comme le pensent
plusieurs, s’étiole t-il en raison du climat économique morose et de
l'essoufflement de cet empire américain?
«Sur la route en revenant d’Arvada, je me dis que
plusieurs automobilistes autour de moi sont probablement armés. Et qu’ils
pourraient utiliser leur arme s’ils se sentent menacés ou s’ils ont une
soudaine crise de rage au volant. Bien sûr, la justice déterminera plus tard si
c’était justifié ou non, mais pour la victime, il sera trop tard. Étrange
sensation. Et bien bizarre culture fondée sur la peur et la crainte de son
voisin.» ~ Danny Braün, 3 novembre 2012
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Vocabulaire politique
Il y a des clichés que je ne peux plus entendre…
Quelques-unes de mes définitions :
- Ligne de partis : …sur la coke
- Plan de match : réseau de rencontres illicite
- Flou politique : coma éthylique
- Croissance économique : une ex-croissance
- Parité : tous pauvres!
- Rétroactif : back to 1929
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Pubs vintage incroyables…
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