Maladie de la vache folle
Grippe aviaire
Grippe porcine
«D’autres idées pour
que les gens deviennent végétaliens?»
Cartooniste : Dan Piraro
Quand bien même nous aurions les inspecteurs les plus qualifiés du monde, la production de viande est si colossale, qu’il est impossible de contrôler la qualité/salubrité des produits.
Un homme victime de l’E-coli disait dans un reportage de l’émission Enquête que les vagues de crampes intestinales étaient si insupportables et douloureuses qu’il pensait en mourir à chaque fois…
Nous ne pouvons pas nous protéger contre toutes les possibilités de contamination. Les fruits et légumes ne sont pas épargnés. Il y a eu récemment aux USA des cas de contamination avec les laitues Kroger, River Ranch et Dole; avec des mangues et des melons de provenance mexicaine; et même avec du tempeh (soja fermenté).
La pire horreur est sans doute la vente de rats dans les marchés d’alimentation londoniens. Faut l’faire.
Alors… si nous éliminons la nourriture préfabriquée et les produits et sous-produits animaux (œufs, produits laitiers, etc.), nous sommes quand même moins exposés.
N'oublions pas qu'il y a plus d’animaux de consommation que d’humains sur la planète!
Statistiques publiées récemment, mais qui ne sont déjà plus à jour…
http://www.planetoscope.com/elevage-viande/1235-consommation-de-viande-dans-le-monde.html
Selon la FAO, il se consomme plus de 9075 kilos de viande chaque seconde dans le monde. La consommation a progressé de 2,3% par an au cours des dix dernières années. Nombre d’animaux tués depuis le 1er janvier : 232 058 976 341.
En 2010, le monde a consommé 286,2 millions de tonnes de viande et 700 millions de tonnes de lait (sans parler des œufs et des 130 millions de tonnes de poissons), la production de viande de poulet a été multipliée par 6 de 1970 à 2008, celle de la viande de porc a triplé et celle de la viande de bœuf a doublé.
Les pro-viande reviennent souvent avec l’argument que nous sommes des animaux et qu’il est normal que les animaux se mangent entre eux. Ben oui. Pouvons-nous faire mieux? Dommage que la croyance qu’il est indispensable de manger de la viande pour vivre soit encore si ancrée… Mais parfois, il suffit d’une prise de conscience soudaine pour réaliser l’ampleur du problème environnemental, socioéconomique et alimentaire causé par la production de viande et aussi éveiller un sentiment de compassion envers ses victimes humaines et animales.
Articles complémentaires :
http://situationplanetaire.blogspot.ca/2012/10/la-bacterie-e-coli-vous-inquiete.html
http://situationplanetaire.blogspot.ca/2012/10/vegetalisme-et-crise.html
http://situationplanetaire.blogspot.ca/2012/11/refuges-pour-rescapes-dabattoirs.html
Si vous souhaitez réduire votre consommation ou passer carrément au végétarisme, lisez les libellés Végétarisme et Zoofriendly.
Autre source d’inspiration :
L'arche de Socrate
Petit bestiaire philosophique
Éditions ADEN, juin 2012
Résumé de l’éditeur :
De l'âne de Buridan au zèbre de Drestke, les animaux surgissent depuis toujours dans la pensée et les écrits des philosophes, comme dans ceux des romanciers, des fabulistes, des poètes.
Normand Baillargeon* entreprend ici un premier repérage de la présence animale dans l'univers philosophique. On y découvre comment, tout au long de l'histoire des idées, des animaux ont servi de support ou d'inspiration à bon nombre de questions philosophiques sur la nature humaine, le droit des animaux, le déterminisme ou, plus récemment, la mécanique quantique.
Dans ce petit bestiaire, le chat de Schrödinger côtoie les poulets de Singer, le scarabée de Wittgenstein et une trentaine d'autres animaux au cœur d'un parcours à la fois ludique et didactique.
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* Normand Baillargeon est professeur en sciences de l'éducation à l'Université du Québec à Montréal (UQAM), essayiste, sceptique, militant libertaire, chroniqueur et collaborateur de différentes revues alternatives. Depuis 2011, il anime avec Xavier Brouillette la chronique De la philo derrière les gros titres, dans le cadre de l'émission Dessine-moi un Dimanche, animée par Franco Nuovo à Radio-Canada.
Dommage, le nom du peintre n'est pas indiqué dans le pps,
et je n'arrive pas à déchiffrer sa signature…
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