20 avril 2019

Le sinistre massacre des agneaux (suite)

Ok, l’archange Gabriel a peut-être sauvé le fils d’Abraham, mais Dieu n’a même pas levé le petit doigt pour sauver son fils soi-disant «unique» de la crucifixion. Un théologien peut-il m’expliquer la logique de ce Dieu tout-puissant?
   Ce Dieu qui, par ailleurs, a donné tout pourvoir à l’Homme sur ses inférieurs : femmes, enfants, animaux et nature.
   Combien d’agneaux faudra-t-il encore massacrer en hommage à Dieu? Ça fait 12 siècles que ça dure!
   Aujourd’hui, en 2019, les agneaux remplacent-ils les enfants qu’autrement des parents offriraient en sacrifice à Dieu pour accéder au paradis – une sorte d’assurance tous-risques?

 


C’est simple, qu’on remplace les agneaux par des hosties!   

À ma première communion, j’avais 6 ans, j’ai dit à ma mère que je ne voulais pas communier. Elle m’a demandé pourquoi, et j’ai répondu que ne voulais pas manger Jésus. En effet, on nous disait que le prêtre changeait pour vrai le pain et le vin en chair et sang de Jésus. Pouah.
   La croyance origine de cette parole de Jésus à la dernière Cène : «En vérité je vous le dis, celui qui mange ma chair et boit mon sang, possède la vie éternelle, et moi, je le ressusciterai au dernier jour. Celui qui mange ce pain vivra éternellement.» (Jean 6, 53-59)
   Les catholiques et les orthodoxes croient à la «présence réelle» du Christ dans les espèces consacrées, présence qui commencerait au moment de la consécration et durerait aussi longtemps que les espèces (pain et vin) subsistent. Voilà pourquoi les prêtres nettoient leur vaisselle après l’eucharistie – les miettes d’hosties retournent au ciboire et tout le vin du calice est bu.

Question logistique pour Frank Einstein : «Combien faut-il d’hosties pour faire un Jésus complet?» (Seth Andrews, The Thinking Atheist)


Je verrais bien Martin Picard offrir l’option aux clients de sa Cabane Au pied de cochon : 


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