Notre ministre de la Santé, M. Gaétan Barrette,
est reconnu pour son manque de tact, pas seulement envers les autochtones, d’ailleurs.
Il n’a jamais appris à tourner sa langue sept fois avant de faire des déclarations
pouvant soulever l’indignation et la colère chez les personnes directement ou indirectement visées. Toute
vérité n’est pas bonne à dire. Ne nous leurrons pas, il est vrai que beaucoup
de communautés autochtones rencontrent des problèmes liés à l’abus de drogues
et d’alcool – ce que les communautés reconnaissent elles-mêmes. C’était peut-être une remarque basée sur des
résultats de recherche. Cependant, pourquoi
tourner le fer dans la plaie?
Dr Barrette : à l’avenir, pensez avant de parler
et
«N’essayez pas de vous justifier, y’a que les menteurs qui font ça.» (Capitaine Marleau)
«N’essayez pas de vous justifier, y’a que les menteurs qui font ça.» (Capitaine Marleau)
ICI Radio
Canada / Espaces autochtones; 21 juin 2018 – Plus tôt ce mois-ci, lors d’un
événement qui se déroulait dans sa circonscription de La Pinière, en
Montérégie, le ministre avait indiqué qu’il pourrait toujours être interdit à
certains parents d’accompagner leurs enfants à bord des avions-ambulances,
malgré une récente modification à cette politique. «[Je] garantis que d’ici six
mois, il y aura au moins une personne qui se verra refuser la permission de
monter à bord d’un avion-ambulance», avait-il affirmé. «Si votre enfant doit
être transporté, que vous êtes le parent et que vous êtes agité ou intoxiqué,
vous ne pourrez pas monter dans l’avion.»
«Je
m'excuse que mes propos aient offensé les communautés autochtones. Jamais je
n'ai eu l'intention de les viser dans les explications que je donnais. J'ai le
plus grand respect envers les communautés autochtones. […] Encore une fois, je
suis désolé si mes propos ont blessé qui que ce soit. Ce n'était pas mon
intention.» Le ministre Barrette a également précisé, comme il l’avait fait plus
tôt à RDI Matin, que ses commentaires ne visaient pas précisément les
Autochtones et que les règles de sécurité sont les mêmes pour tous. «Si une
personne est agitée, intoxiquée ou malade, elle ne montera pas dans l’avion»,
a-t-il dit en entrevue, jeudi matin, rappelant que ce type de situation «arrive
régulièrement» dans des avions commerciaux au pays ou dans le monde.
Allons chez nos voisins – parfois quand on se
compare, on se console...
Je vous suggère de visiter le site The Intercept pour un compte-rendu «équitable»
au sujet des plus récentes politiques américaines et internationales. https://theintercept.com/
Au moins une histoire qui finit bien. D’autres n’auront
malheureusement pas cette chance.
The Intercept -- Ajoutée le 21 juin 2018
The Intercept -- Ajoutée le 21 juin 2018
A
Guatemalan woman whose child was taken from her last month by immigration
authorities in Texas after coming to the U.S. seeking asylum was released after
38 days in detention last week. Immediately after being freed, she went to the
federally funded facility that was managing her 5-year-old son's care and
recovered him.
Immigrants’ rights activists and attorneys
believe this is the first such family – at least in Texas – to be separated and then reunited since Attorney General Jeff Sessions
announced on May 7 that migrant parents and their children at the border would
be split up and the children put into government holding centers and foster
care. On June 19, a Border Patrol spokesperson told reporters that 2,342
children were taken from their parents between May 5 and June 9 as a result of
the "zero tolerance" “prosecution initiative.” There is poor
coordination between Customs and Border Patrol, which takes the children, and
the Office of Refugee Resettlement, which puts them into shelters and foster
care. As a result, many parents and children don’t know one another’s
whereabouts. Mothers and fathers are being deported while their sons and
daughters remain in the U.S. The Guatemalan woman and her child were luckier.
The Intercept channel:
Détention
des jeunes migrants, méthode Gina Haspel
«Gina Haspel a participé à un programme de torture l'autorisant à frapper une femme enceinte (innocente) à l’abdomen, à introduire
dans l’anus d’un prisonnier le repas qu’il refusait de manger, et à congeler
un prisonnier enchaîné jusqu'à ce qu’il en meurt. Elle a personnellement ordonné
la destruction de 92 enregistrements de tortures réalisées par la CIA.» (Edward
Snowden, 18 mai 2018)
Des
adolescents incarcérés dans un centre de détention juvénile de Virginie disent
avoir été menottés et battus
Michael
Biesecker, Jake Pearson and Garance Burke / The Associated Press
WASHINGTON –
Des enfants immigrés de 14 ans hébergés
d’un centre de détention juvénile en Virginie disent avoir été battus, menottés
et enfermés pendant de longues périodes en cellule d'isolement, laissés nus et grelottant
dans des cellules de béton.
Les plaintes pour abus contre le Shenandoah Valley
Juvenile Center près de Staunton, en Virginie, sont détaillées dans les
documents de la Cour fédérale qui comprennent une demi-douzaine de déclarations
sous serment d'adolescents latinos emprisonnés-là depuis des mois ou des
années. Plusieurs détenus disent que les gardes les ont dépouillés de leurs
vêtements et les ont attachés à des chaises avec des sacs sur leurs têtes.
«À chaque fois qu'ils m’attachaient à la chaise,
ils me menottaient», a déclaré un immigrant hondurien qui a été envoyé à l'établissement
à l'âge de 15 ans. «Vous êtes attaché des pieds à la poitrine, et vous ne pouvez
pas vraiment bouger. ... Ils ont un contrôle total sur vous. Ils vous mettent
également un sac sur la tête avec de petits trous pour voir à travers. Mais
vous suffoquez avec ce sac.»
En plus des récits des enfants eux-mêmes, traduits
dans les dossiers judiciaires, un ancien spécialiste du développement de
l'enfant qui travaillait à l'intérieur de l'établissement a dit de façon
indépendante à l'Associated Press cette semaine qu'elle avait vu des enfants
avec des ecchymoses et des fractures qu’ils attribuaient aux gardes. Elle a préféré
garder l'anonymat parce qu'elle n'est pas autorisée à parler publiquement des
cas des enfants.
[...]
Article intégral en anglais – Truthdig
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