12 juin 2018

G7 : dernier tour de valse pour le «club des riches»?

Pourquoi le monde est-il gouverné par des enfants? Pourquoi ne fait-on pas subir aux aspirants chefs d’état des tests d’intelligence, de santé psychologique, de sagesse, d’humanisme, d’empathie, d’intelligence environnementale, de conscience sociale, etc.? Tous les partis politiques devraient inclure sine qua non des philosophes, des humanistes et des (vrais) scientifiques à titre de conseillers. Cela contribuerait à diminuer l’influence des serpents à cravates qui sillonnent les chambres et les antichambres des gouvernements. Ces individus sagaces et astucieux connaissent la nature humaine; ils savent combien les humains sont esclaves de leurs désirs. Ils savent ce que les gens veulent entendre et ne pas entendre. Ils savent flatter et menacer. Ils savent jouer avec les notions de patriotisme, de liberté et de prospérité (croissance économique). Grâce à leurs services dévoués, l’économie est en train de changer radicalement... (1)  

Caricature : Garnotte, Le Devoir 12 juin 2018

«Votre idée de l'intelligence et notre idée de l'intelligence n’ont rien en commun. Par exemple, vous estimez être une espèce intelligente, pourtant vous êtes dangereusement sur le point de rendre la planète inhabitable sauf par de l'asphalte. Vous avez également réussi à vous placer en haut de la liste des espèces menacées. Disons que même un virus démontre une meilleure compréhension de sa situation. Le seul motif pour lequel un virus est enclin à ravager son environnement vient d’une tentative bien calculée de se maintenir en vie. Nous avons aussi remarqué que vous utilisez le mot "smart" en association avec escroquerie et fraude. Vos gouvernements, vos corporations et vos citoyens commettent des atrocités ahurissantes en raison de la fourberie et de la corruption qui caractérisent tout les échanges commerciaux. De plus, bien que de tels actes soient techniquement des fraudes selon vos lois, la fraude n’est pas un problème tant que vous n’avez pas le malheur de vous faire prendre. Autrement, ces actes restent le produit d'esprits brillants et astucieux. Pour des raisons évidentes, nous sommes perplexes devant votre concept de l'intelligence.» ~ Diana Luppi (Instruction manual for planetary evolution, 1990)

Une analyse très intéressante :

Le sommet de La Malbaie sera-t-il le dernier G7?

François Brousseau, journaliste
ICI Radio-Canada/nouvelles | Le 10 juin 17 h 20

A-t-on assisté au dernier sommet des Sept à La Malbaie? Le G7 : R.I.P. 1975-2018? Cette organisation serait-elle sur le point de rendre son dernier souffle? Ces questions sont peut-être un peu prématurées, mais elles sont légitimes. Et tout à fait dans l'air du temps, à la grande décomposition des piliers de l'ordre international.

On l’oublie, mais le G7 était déjà mal en point avant l’implosion de La Malbaie et la spectaculaire volte-face du président américain. Ce regroupement, issu d’un autre siècle et d’une histoire lointaine, était déjà à la recherche d’un «sens» dans le monde du XXIe siècle, avant même que l’ouragan Donald Trump ne mette les relations internationales sens dessus dessous.

Une crise d’identité

Depuis des années déjà, le G7 «se cherchait» face à l’éclatement des relations internationales, la fin de ce qu’on a longtemps appelé le «bloc occidental» et la multiplication des forums comme le G20, bien plus représentatif des forces économiques actuelles (avec la Chine, l’Inde, le Brésil).
   Un sommet du G7, c’était : quelques positions de principe communes, affirmées et réaffirmées ad nauseam, quelques initiatives ponctuelles valables (annulation de la dette de 14 pays africains, en 2005), une réaction à chaud aux derniers événements (attentats terroristes, crise financière, Corée du Nord), etc. Au-delà, on avait l’impression d’un «machin» sur le pilote automatique, sans inspiration ni objectif.
   Et puis, il y a la crise du multilatéralisme lui-même, cette idée que les grands forums, les traités internationaux, la coopération et les règles convenues par tous représentent la méthode pour affronter les grands problèmes du monde. Une idée battue en brèche par un Donald Trump qui ne jure que par les accords bilatéraux, les rapports de forces individuels et «la lutte de tous contre tous».
   Mais cette critique couplée à la révolte populiste en Europe, au retour des États-nations et à la manie de faire «cavalier seul» de la Russie était déjà dans l’air, indépendamment de Donald Trump.

Un sens clair… en 1975

Rappelons que ce «club des riches», ce G5 vite devenu G6 et G7 dans les années 1970, puis G8 pendant une quinzaine d’années avec la Russie, avait un sens et une mission qui étaient clairs en 1975.
   On sortait des Trente Glorieuses, ces années de croissance ininterrompue de l’après-guerre qui furent synonyme de démocratie triomphante, de prospérité et de puissance politique aux États-Unis, au Japon, en Allemagne, au Royaume-Uni et en France, des pays auxquels on avait adjoint, un peu par politesse, l’Italie et le Canada.
   Le G7 du début, c’était, oui, l’arrogance des puissants au faîte de leur gloire, la supériorité de ceux qui font les lois. Mais c’était aussi un ensemble de valeurs qu’on pouvait projeter dans le monde sans que ce ne soit perçu comme ridicule : libéralisme économique, démocratie représentative, État social (Allemagne, France, Grande-Bretagne).
   Aujourd’hui, ce sont des pays qui ont plus que leur part de problèmes, qui sont endettés et présentent une croissance faible comparée à l’Asie ou à d’autres régions du monde.
   Du point de vue de sa représentativité, de son poids et de son influence, le G7 n’est plus du tout ce qu’il a été. L’exemple de la démocratie occidentale ne représente plus la «destinée manifeste» du reste du monde. L’Occident est rabaissé.

Le pouvoir n’est plus là

Le G7 comme ensemble cohérent n’existe plus; il n’en impose plus au reste du monde. Le pouvoir s’est déplacé, il est de plus en plus ailleurs.
   À La Malbaie, l'Europe, le Canada et, dans une moindre mesure, le Japon, ont fait front commun face aux lubies et aux provocations de Donald Trump. Ce n’est toutefois pas d’hier que le G7 est travaillé par les tensions internes, un problème d’autodéfinition et des contestations altermondialistes. Or, la contestation peut aussi venir de l’intérieur et de très haut, par exemple de la droite isolationniste américaine.
   Toutes ces tensions existaient avant Trump, mais il les a amplifiées et mises au premier plan, de manière explosive. Et si le sommet de 2018 à La Malbaie représentait l’éclatement d’un concept qui semble aujourd’hui épuisé, en fin de course?


(1) Pendant que nous nous divertissons en regardant des guignols faire semblant de se parler et de régler le sort du monde...

Le prix naturel de la cupidité

Sans cette cupidité perpétrée contre vous, il n’y aurait pas destruction massive. Sans cette cupidité, ni la vie animale, ni vos grandes forêts ne seraient en train de mourir. Et sans la cupidité, vous n’auriez pas eu de répression du génie et il y aurait eu davantage de démonstrations ingénieuses et d’inventions basées sur autre chose que les carburants fossiles. Vous ne pouvez pas vous permettre de mettre ouvertement au point de nouvelles sources d’énergie. Les grandes idées sont mises en veilleuse à cause de la cupidité!
   Vous déversez des poisons dans la mer... la mer qui baigne tout sur terre. Et cela se fait depuis si longtemps que des bancs complets de poissons en meurent et se jettent sur vos plages. Sans cette cupidité, vous n’assisteriez pas à la mort des forêts vierges. Sans cette cupidité, vous auriez un climat normal et la nature serait en mouvement continu sans éruptions intermittentes. Et vous pourriez poursuivre votre évolution.
   Chaque fois que vous faites démarrer votre voiture et que vous appuyez sur l’accélérateur, vous agrandissez les trous dans la stratosphère. Vous êtes accablés, mais que pouvez-vous y faire? Vous devez continuer de vous déplacer?
   Vous êtes réellement dans le pétrin. Et chaque fois que vous achetez un hamburger, vous favorisez la destruction des forêts autour du monde. En effet, ces forêts sont détruites pour que les bestiaux puissent paître dans le but de satisfaire cet appétit insatiable pour les hamburgers. Et chaque fois que vous jetez le contenant du hamburger, tous les gaz contenus dans cette boîte se logeront dans la stratosphère. Mais c’est un contenant jetable. Alors pourquoi s’en faire?

À Singapour, le chef Abraham Tan du Royal Plaza met la touche finale à l’assiette qu’il allait servir à ses clients mardi pendant le sommet.

À cause de la soif de pouvoir vécue intensément à travers la cupidité, l’humanité, hommes et femmes, a abondamment profité des bienfaits de l’évolution de la technologie. C’est une vérité. Pourtant, en raison de la progression des événements, votre terre ressemble à un corps couvert de lèpre, de plaies ouvertes et saignantes, de coupures importantes. Et à propos de l’air que vous respirez, que feriez-vous s’il était continuellement nocif et vous rendait malade? Que feriez-vous si l’eau était remplie de poisons et de bactéries et était en train de dévorer l’intérieur de votre corps physique? La terre n’est pas différente de votre corps. Et, vous ne pouvez pas vivre sans elle.
   Lorsqu’il n’y a plus de choix possible, lorsque les choses arrivent à sens unique pour le monde entier, lorsque votre capacité de choisir s’effondre, et c’est l’objectif dissimulé du gouvernement mondial unique, alors le temps s’arrête. Ce moment marque aussi la fin de l’ère des tyrans (gouvernements, rois, monarques, aristocrates). Personne ne pourra stopper le soubresaut de la nature et sa guérison. Pas même une nation entière ne pourrait l’arrêter. Il y a des changements en perspective. Lorsque la terre entreprendra de se nettoyer, en cours de route, elle pourrait détruire les ordinateurs et le système bancaire mondial. Si la nature doit entrer en jeu et intervenir, les failles sismiques au-dessus des centrales vont se disloquer – la faille sismique ne se préoccupe pas de ce qu’il y a au-dessus. Sur quoi vous tiendriez-vous? Où construiriez-vous votre maison? Les comportements climatiques sont en train de changer de façon dramatique. Et que dire des volcans? S’ils entraient en éruption, beaucoup de gens périraient, c’est toujours ainsi quand la nature gronde. Quel que soit le plan ultime des gérants de la planète, la nature l’emportera. (La dernière valse des tyrans, Judi Pope Koteen, 1989)

FUTURA PLANÈTE Volcans à surveiller – Ne serait-ce qu'en Indonésie, 18 des 139 volcans actifs en 2017 «ont déclenché des alertes pour cause d'activité sismique plus intense que la normale, de déformation du sol ou d'émissions de gaz», écrivent trois spécialistes Ralf Gertisser (université de Keele), Katie Preece (université de Glasgow) et Sylvain Charbonnier (université de Floride du Sud) dans un article sur les volcans à surveiller en 2018.
   Toutefois, soulignent-ils, «ce sont les éruptions petites à modérées qui représentent le plus souvent une menace volcanique constante». Surtout qu'en ce début de XXIe siècle, ce sont quelque 800 millions d'êtres humains qui habitent à proximité de volcans en activité, à moins de 100 kilomètres. Et, parmi eux, 29 millions vivent à moins de 10 kilomètres.
   Si vous redoutez les volcans, mieux vaut éviter d'aller en Indonésie, dans les Philippines, au Japon, au Mexique et en Éthiopie. Ces régions «concentrent à elles seules 90 % du total des menaces volcaniques».
   De tous les volcans actifs qui menacent dans le monde, les chercheurs surveillent de très près le mont Shinmoe au Japon, le Merapi en Indonésie, l'Öræfajökull en Islande, le Popocatepetl au Mexique, le Villarrica au Chili, et le Kilauea à Hawaï (États-Unis).
   Sur Terre, des volcans se réveillent toutes les semaines. Le plus souvent, ils le font calmement, produisant de petites éruptions, mais, parfois, des géants entrent en activité... Les trois volcanologues rappellent que des volcans peuvent aussi se réveiller soudainement, sans prévenir.

Volcans en activité :
Volcanoes Today, 12 Jun 2018: Fuego (Guatemala), Popocatépetl (Central Mexico), Ibu (Halmahera, Indonesia), Dukono (Halmahera), Reventador (Ecuador), Kilauea (Hawaii), Sakurajima (Kyushu, Japan), Sabancaya (Peru)

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Lors d'un événement organisé par le Wall Street Journal, le conseiller aux affaires commerciales de Donald Trump, Peter Navarro, a déclaré avoir fait une erreur en déclarant à propos de Justin Trudeau. «Il y a une place spéciale en enfer pour les chefs qui s'engagent dans une diplomatie de mauvaise foi avec le président Donald J. Trump, puis tentent de le poignarder dans le dos au moment de son départ.»
   Seul un Born Again Christian peut dire pareille sottise.

Voici peut-être un catholique – un cocu content qui croit à l’insémination divine; son épouse doit s’appeler Marie. Pourtant la religion catholique défend l’adultère.
 
 
Via The Thinking Atheist

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