Caricature : Garnotte, Le Devoir 12 juin 2018
«Votre idée de l'intelligence et notre idée de l'intelligence n’ont rien en commun. Par exemple, vous estimez être une espèce intelligente, pourtant vous êtes dangereusement sur le point de rendre la planète inhabitable sauf par de l'asphalte. Vous avez également réussi à vous placer en haut de la liste des espèces menacées. Disons que même un virus démontre une meilleure compréhension de sa situation. Le seul motif pour lequel un virus est enclin à ravager son environnement vient d’une tentative bien calculée de se maintenir en vie. Nous avons aussi remarqué que vous utilisez le mot "smart" en association avec escroquerie et fraude. Vos gouvernements, vos corporations et vos citoyens commettent des atrocités ahurissantes en raison de la fourberie et de la corruption qui caractérisent tout les échanges commerciaux. De plus, bien que de tels actes soient techniquement des fraudes selon vos lois, la fraude n’est pas un problème tant que vous n’avez pas le malheur de vous faire prendre. Autrement, ces actes restent le produit d'esprits brillants et astucieux. Pour des raisons évidentes, nous sommes perplexes devant votre concept de l'intelligence.» ~ Diana Luppi (Instruction manual for planetary evolution, 1990)
«Votre idée de l'intelligence et notre idée de l'intelligence n’ont rien en commun. Par exemple, vous estimez être une espèce intelligente, pourtant vous êtes dangereusement sur le point de rendre la planète inhabitable sauf par de l'asphalte. Vous avez également réussi à vous placer en haut de la liste des espèces menacées. Disons que même un virus démontre une meilleure compréhension de sa situation. Le seul motif pour lequel un virus est enclin à ravager son environnement vient d’une tentative bien calculée de se maintenir en vie. Nous avons aussi remarqué que vous utilisez le mot "smart" en association avec escroquerie et fraude. Vos gouvernements, vos corporations et vos citoyens commettent des atrocités ahurissantes en raison de la fourberie et de la corruption qui caractérisent tout les échanges commerciaux. De plus, bien que de tels actes soient techniquement des fraudes selon vos lois, la fraude n’est pas un problème tant que vous n’avez pas le malheur de vous faire prendre. Autrement, ces actes restent le produit d'esprits brillants et astucieux. Pour des raisons évidentes, nous sommes perplexes devant votre concept de l'intelligence.» ~ Diana Luppi (Instruction manual for planetary evolution, 1990)
Une analyse très intéressante :
Le sommet
de La Malbaie sera-t-il le dernier G7?
François Brousseau, journaliste
ICI Radio-Canada/nouvelles | Le 10 juin 17 h 20
A-t-on
assisté au dernier sommet des Sept à La Malbaie? Le G7 : R.I.P. 1975-2018?
Cette organisation serait-elle sur le point de rendre son dernier souffle? Ces
questions sont peut-être un peu prématurées, mais elles sont légitimes. Et tout
à fait dans l'air du temps, à la grande décomposition des piliers de l'ordre
international.
On l’oublie, mais le G7 était déjà mal en point
avant l’implosion de La Malbaie et la spectaculaire volte-face du président
américain. Ce regroupement, issu d’un autre siècle et d’une histoire lointaine,
était déjà à la recherche d’un «sens» dans le monde du XXIe siècle, avant même
que l’ouragan Donald Trump ne mette les relations internationales sens dessus
dessous.
Une crise
d’identité
Depuis des années déjà, le G7 «se cherchait» face
à l’éclatement des relations internationales, la fin de ce qu’on a longtemps
appelé le «bloc occidental» et la multiplication des forums comme le G20, bien
plus représentatif des forces économiques actuelles (avec la Chine, l’Inde, le
Brésil).
Un sommet
du G7, c’était : quelques positions de principe communes, affirmées et
réaffirmées ad nauseam, quelques initiatives ponctuelles valables (annulation
de la dette de 14 pays africains, en 2005), une réaction à chaud aux derniers
événements (attentats terroristes, crise financière, Corée du Nord), etc.
Au-delà, on avait l’impression d’un «machin» sur le pilote automatique, sans
inspiration ni objectif.
Et puis,
il y a la crise du multilatéralisme lui-même, cette idée que les grands forums,
les traités internationaux, la coopération et les règles convenues par tous
représentent la méthode pour affronter les grands problèmes du monde. Une idée
battue en brèche par un Donald Trump qui ne jure que par les accords
bilatéraux, les rapports de forces individuels et «la lutte de tous contre tous».
Mais
cette critique – couplée à la
révolte populiste en Europe, au retour des États-nations et à la manie de faire
«cavalier seul» de la Russie – était
déjà dans l’air, indépendamment de Donald Trump.
Un sens
clair… en 1975
Rappelons que ce «club des riches», ce G5 vite
devenu G6 et G7 dans les années 1970, puis G8 pendant une quinzaine d’années
avec la Russie, avait un sens et une mission qui étaient clairs en 1975.
On
sortait des Trente Glorieuses, ces années de croissance ininterrompue de
l’après-guerre qui furent synonyme de démocratie triomphante, de prospérité et
de puissance politique aux États-Unis, au Japon, en Allemagne, au Royaume-Uni
et en France, des pays auxquels on avait adjoint, un peu par politesse,
l’Italie et le Canada.
Le G7 du
début, c’était, oui, l’arrogance des puissants au faîte de leur gloire, la
supériorité de ceux qui font les lois. Mais c’était aussi un ensemble de
valeurs qu’on pouvait projeter dans le monde sans que ce ne soit perçu comme
ridicule : libéralisme économique, démocratie représentative, État social
(Allemagne, France, Grande-Bretagne).
Aujourd’hui,
ce sont des pays qui ont plus que leur part de problèmes, qui sont endettés et
présentent une croissance faible comparée à l’Asie ou à d’autres régions du
monde.
Du point
de vue de sa représentativité, de son poids et de son influence, le G7 n’est
plus du tout ce qu’il a été. L’exemple de la démocratie occidentale ne
représente plus la «destinée manifeste» du reste du monde. L’Occident est
rabaissé.
Le pouvoir
n’est plus là
Le G7 comme ensemble cohérent n’existe plus; il
n’en impose plus au reste du monde. Le pouvoir s’est déplacé, il est de plus en
plus ailleurs.
À La
Malbaie, l'Europe, le Canada et, dans une moindre mesure, le Japon, ont fait
front commun face aux lubies et aux provocations de Donald Trump. Ce n’est
toutefois pas d’hier que le G7 est travaillé par les tensions internes, un
problème d’autodéfinition et des contestations altermondialistes. Or, la
contestation peut aussi venir de l’intérieur et de très haut, par exemple de la
droite isolationniste américaine.
Toutes
ces tensions existaient avant Trump, mais il les a amplifiées et mises au
premier plan, de manière explosive. Et si le sommet de 2018 à La Malbaie
représentait l’éclatement d’un concept qui semble aujourd’hui épuisé, en fin de
course?
(1) Pendant que nous nous divertissons en
regardant des guignols faire semblant de se parler et de régler le sort du
monde...
Le prix
naturel de la cupidité
Sans cette cupidité perpétrée contre vous, il n’y
aurait pas destruction massive. Sans cette cupidité, ni la vie animale, ni vos
grandes forêts ne seraient en train de mourir. Et sans la cupidité, vous n’auriez
pas eu de répression du génie et il y aurait eu davantage de démonstrations
ingénieuses et d’inventions basées sur autre chose que les carburants fossiles.
Vous ne pouvez pas vous permettre de mettre ouvertement au point de nouvelles
sources d’énergie. Les grandes idées sont mises en veilleuse à cause de la
cupidité!
Vous
déversez des poisons dans la mer... la mer qui baigne tout sur terre. Et cela
se fait depuis si longtemps que des bancs complets de poissons en meurent et se
jettent sur vos plages. Sans cette cupidité, vous n’assisteriez pas à la mort
des forêts vierges. Sans cette cupidité, vous auriez un climat normal et la
nature serait en mouvement continu sans éruptions intermittentes. Et vous
pourriez poursuivre votre évolution.
Chaque
fois que vous faites démarrer votre voiture et que vous appuyez sur l’accélérateur,
vous agrandissez les trous dans la stratosphère. Vous êtes accablés, mais que
pouvez-vous y faire? Vous devez continuer de vous déplacer?
Vous êtes
réellement dans le pétrin. Et chaque fois que vous achetez un hamburger, vous
favorisez la destruction des forêts autour du monde. En effet, ces forêts sont
détruites pour que les bestiaux puissent paître dans le but de satisfaire cet
appétit insatiable pour les hamburgers. Et chaque fois que vous jetez le
contenant du hamburger, tous les gaz contenus dans cette boîte se logeront dans
la stratosphère. Mais c’est un contenant jetable. Alors pourquoi s’en faire?
À Singapour, le chef Abraham Tan du Royal Plaza met
la touche finale à l’assiette qu’il allait servir à ses clients mardi pendant
le sommet.
À cause de la soif de pouvoir vécue intensément à
travers la cupidité, l’humanité, hommes et femmes, a abondamment profité des
bienfaits de l’évolution de la technologie. C’est une vérité. Pourtant, en
raison de la progression des événements, votre terre ressemble à un corps couvert
de lèpre, de plaies ouvertes et saignantes, de coupures importantes. Et à
propos de l’air que vous respirez, que feriez-vous s’il était continuellement
nocif et vous rendait malade? Que feriez-vous si l’eau était remplie de poisons
et de bactéries et était en train de dévorer l’intérieur de votre corps
physique? La terre n’est pas différente de votre corps. Et, vous ne pouvez pas
vivre sans elle.
Lorsqu’il
n’y a plus de choix possible, lorsque les choses arrivent à sens unique pour le
monde entier, lorsque votre capacité de choisir s’effondre, et c’est l’objectif
dissimulé du gouvernement mondial unique, alors le temps s’arrête. Ce moment
marque aussi la fin de l’ère des tyrans (gouvernements, rois, monarques, aristocrates).
Personne ne pourra stopper le soubresaut de la nature et sa guérison. Pas même
une nation entière ne pourrait l’arrêter. Il y a des changements en perspective.
Lorsque la terre entreprendra de se nettoyer, en cours de route, elle pourrait
détruire les ordinateurs et le système bancaire mondial. Si la nature doit
entrer en jeu et intervenir, les failles sismiques au-dessus des centrales vont
se disloquer – la faille sismique ne se préoccupe pas de ce qu’il y a
au-dessus. Sur quoi vous tiendriez-vous? Où construiriez-vous votre maison? Les
comportements climatiques sont en train de changer de façon dramatique. Et que
dire des volcans? S’ils entraient en éruption, beaucoup de gens périraient, c’est
toujours ainsi quand la nature gronde. Quel que soit le plan ultime des gérants
de la planète, la nature l’emportera. (La
dernière valse des tyrans, Judi Pope Koteen, 1989)
FUTURA PLANÈTE Volcans à surveiller – Ne
serait-ce qu'en Indonésie, 18 des 139 volcans actifs en 2017 «ont déclenché des
alertes pour cause d'activité sismique plus intense que la normale, de
déformation du sol ou d'émissions de gaz», écrivent trois spécialistes Ralf
Gertisser (université de Keele), Katie Preece (université de Glasgow) et
Sylvain Charbonnier (université de Floride du Sud) dans un article sur les
volcans à surveiller en 2018.
Toutefois, soulignent-ils, «ce sont les éruptions petites à modérées qui
représentent le plus souvent une menace volcanique constante». Surtout qu'en ce
début de XXIe siècle, ce sont quelque 800 millions d'êtres humains qui habitent
à proximité de volcans en activité, à moins de 100 kilomètres. Et, parmi eux,
29 millions vivent à moins de 10 kilomètres.
Si vous
redoutez les volcans, mieux vaut éviter d'aller en Indonésie, dans les
Philippines, au Japon, au Mexique et en Éthiopie. Ces régions «concentrent à
elles seules 90 % du total des menaces volcaniques».
De tous
les volcans actifs qui menacent dans le monde, les chercheurs surveillent de
très près le mont Shinmoe au Japon, le Merapi en Indonésie, l'Öræfajökull en
Islande, le Popocatepetl au Mexique, le Villarrica au Chili, et le Kilauea à
Hawaï (États-Unis).
Sur
Terre, des volcans se réveillent toutes les semaines. Le plus souvent, ils le
font calmement, produisant de petites éruptions, mais, parfois, des géants
entrent en activité... Les trois volcanologues rappellent que des volcans
peuvent aussi se réveiller soudainement, sans prévenir.
Volcans en activité :
Volcanoes
Today, 12 Jun 2018: Fuego (Guatemala), Popocatépetl (Central Mexico), Ibu
(Halmahera, Indonesia), Dukono (Halmahera), Reventador (Ecuador), Kilauea
(Hawaii), Sakurajima (Kyushu, Japan), Sabancaya (Peru)
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Lors d'un événement organisé par le Wall Street
Journal, le conseiller aux affaires commerciales de Donald Trump, Peter Navarro,
a déclaré avoir fait une erreur en déclarant à propos de Justin Trudeau. «Il y
a une place spéciale en enfer pour les chefs qui s'engagent dans une diplomatie
de mauvaise foi avec le président Donald J. Trump, puis tentent de le
poignarder dans le dos au moment de son départ.»
Seul un Born
Again Christian peut dire
pareille sottise.
Voici peut-être un catholique – un cocu content qui croit à l’insémination
divine; son épouse doit s’appeler Marie. Pourtant la religion catholique défend l’adultère.
Via The Thinking Atheist
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