Qu’est-ce que la Guignolée du Dr Julien?
La Guignolée du Dr Julien permet d’amasser des fonds au profit des centres de pédiatrie sociale en communauté certifiés et membres du réseau de la Fondation du Dr Julien. D’autres centres, en voie de certification, tenaient aussi leur propre guignolée.
La Guignolée du Dr Julien permet d’amasser des fonds au profit des centres de pédiatrie sociale en communauté certifiés et membres du réseau de la Fondation du Dr Julien. D’autres centres, en voie de certification, tenaient aussi leur propre guignolée.
L’argent
recueilli lors de ces guignolées sert à offrir des services professionnels à près
de 5 500 enfants en situation de grande vulnérabilité, ainsi qu’à leurs
familles, à travers le Québec.
Chaque
centre utilise les dons amassés pour financer ses services, incluant des suivis
médicaux, psychosociaux, psychoéducatifs et éducatifs; des thérapies innovantes
(art-thérapie, ergothérapie et musicothérapie) et des services spécialisés
(orthophonie, psychologie, pédopsychiatrie et neuropsychologie). Diverses
activités sportives et culturelles (camps de vacances, cours de musique,
théâtre, spectacles, etc.) sont également offertes aux enfants dans un but
thérapeutique, à la suite du plan d’action établi en clinique.
Différentes façons de donner à la Guignolée
• En ligne : www.guignoleedrjulien.org
• Par téléphone : 1-855-DRJULIEN
• Par texto : Textez DRJULIEN au 20222
• Par la poste : Fondation Dr Julien, 1601, rue Aylwin, Montréal (QC), H1W 3B9
La collecte de fonds se poursuivra la semaine
prochaine.
Pour en savoir plus : www.guignoleedrjulien.org
POURQUOI
FAUT-IL «QUÊTER» POUR OFFRIR UNE VIE ET UNE ÉDUCATION DÉCENTES AUX ENFANTS DÉFAVORISÉS?
Quelques réponses.
Le Canada
riche, mais inégalitaire pour les enfants, selon l'UNICEF
ICI Radio-Canada Économie | Le jeudi 14 avril 2016
En 2015, 19
% des enfants au Canada vivaient dans la pauvreté.
Le Canada est l'une des sociétés riches les plus
inégalitaires pour les enfants, affirme le Fonds des Nations unies pour
l'enfance (UNICEF), à l'occasion de la publication du rapport comparant leur
situation dans les grands pays occidentaux.
Le Bilan
Innocenti 13 : Équité pour les enfants classe le Canada au 26e rang sur 35 pays
dans les quatre principaux domaines utilisés pour comparer le bien-être des
enfants, soit le revenu, l'éducation, la santé et la satisfaction à l'égard de
la vie.
Dans ce
classement des inégalités, le Canada vient au 24e rang sur 41 pays en matière
de revenu, 24e sur 35 en santé, 14e sur 37 en éducation et 25e sur 35 pour la
satisfaction des enfants à l'égard de la vie. Le nombre de pays pris en compte
varie en fonction de la disponibilité des données permettant de les classer.
Selon
l'UNICEF, le Canada compte en fait «parmi les quelques pays où l'égalité a
nettement reculé au cours des dernières années», aux côtés de la France, de
l'Islande et de la Suède. Les dividendes n'ont pas été répartis équitablement,
dit-elle, et «peu de progrès, voire aucun,» a été réalisé depuis 10 ans.
L'agence
note tout de même que pour certains aspects du bien-être, le Canada «ne se
situe pas très loin des pays qui affichent le meilleur rendement».
L'UNICEF
recommande aux différents paliers gouvernementaux d'investir plus tôt et
davantage dans les enfants, d'œuvrer à récolter de meilleures données afin
d'effectuer un meilleur suivi, et de mettre en place des politiques favorisant
des services et des résultats équitables pour tous les enfants.
«En tant
que Canadiennes et Canadiens, nous avons le privilège de vivre dans un pays
riche. Nous n'avons aucune excuse pour les inégalités qui continuent d'exister
entre nos enfants.» ~ David
Morley, président et chef de la direction d'UNICEF Canada
«On n'a
pas investi autant que les autres pays riches pour stimuler les revenus
familiaux, pour offrir suffisamment de services de qualité à l'enfance. On a
besoin d'investir dès le début pour les enfants qui sont au bas de l'échelle.
Parce que les inégalités s'accumulent [pendant] leur vie. Si on investit dès le
début, ça va être mieux pour les enfants en général.» ~ Carleen McGuinty directrice adjointe des politiques et programmes
internationaux à UNICEF Canada
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Plus
d'inégalités encore en 2018?
Gérald Fillion | Le vendredi 15 décembre 2017
[Extraits]
Des
promesses électorales au Québec et en Ontario. Des élections majeures
auront lieu au Canada en 2018 dans les deux plus grandes provinces du pays. Je
m’intéresse aux cadres financiers des partis et à leurs promesses. Ces
documents signifient quelque chose et il est primordial que ces engagements,
qui sont un socle démocratique réel, ne soient pas que de vaines promesses.
Pour refaire le lien de confiance entre les décideurs et la population, il est
plus que temps que les bottines suivent les babines. Le Québec nage dans les milliards. Pourquoi ne pas lancer un vaste
projet en éducation pour amener le Québec au niveau des pays scandinaves en
matière d’enseignement, de connaissances, de réussite, avec un taux élevé
d’obtention de diplômes professionnels, postsecondaires et universitaires?
Les impôts
vont baisser en 2018 aux États-Unis. Le président Trump et les républicains
misent sur des allègements fiscaux qui vont profiter à une grande partie de la
population dans les premières années, mais qui, à moyen terme, finiront par
bénéficier très largement aux plus riches de la société. Ainsi, selon le Tax Policy Center, le revenu après impôt
des personnes qui touchent moins de 50 000 $ par année n’aura pas du tout
augmenté. En retour, les personnes qui
font partie du 1 % des gens les plus riches verront leur revenu croître de 2,6
%, selon la proposition de la Chambre des représentants, ou de 1,1 % selon
celle du Sénat. Autrement dit, la
réforme fiscale du président Trump va contribuer à aggraver les inégalités.
«Le problème avec les paradis fiscaux,
ce sont les paradis fiscaux.» C’est ce que nous disait à RDI
économie le philosophe et auteur Alain Denault, début novembre, dans la foulée
des révélations sur les Paradise Papers. Croyez-le
ou non, 63 % des profits des sociétés américaines sont déclarés dans des
paradis fiscaux ou dans des pays à la fiscalité complaisante. N’est-il pas
venu le temps que ce genre de mascarade s’arrête? [...] L’équipe de
chercheurs de Thomas Piketty, dans un important rapport déposé jeudi sur les
inégalités, propose d’imposer les profits des sociétés en fonction de la
proportion de leurs ventes dans les différents pays.
L’environnement, ça vous dit quelque
chose? «On ne va pas assez vite et c’est ça le drame, a dit le
président français Emmanuel Macron cette semaine. On ne pourra pas dire qu’on
ne savait pas.» Deux ans après la conférence de Paris sur le climat, les choses
ne bougent que très lentement. Oui, de plus en plus de banques ont décidé de
cesser de financer les énergies fossiles, oui, des grands fonds ont décidé de
se retirer progressivement de ces investissements. Mais, dans les faits, le
travail de réduction des gaz à effet de serre doit s’accélérer. La France montre du doigt le Canada :
il faut cesser de développer les sables bitumineux, ces énergies fossiles parmi
les plus polluantes de la planète. Le Canada veut-il faire partie de la
solution?
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Une poignée
de milliardaires se partagent la richesse du monde
L’organisation non gouvernementale britannique Oxfam dénonçait cette situation lors du Forum économique mondial de 2017. «Il est indécent que tant de richesse soit concentrée dans les mains d'une si infime minorité, quand on sait qu'une personne sur 10 dans le monde vit avec moins de 2 $ par jour», déclarait la porte-parole d'Oxfam France, Manon Aubry.
L’organisation non gouvernementale britannique Oxfam dénonçait cette situation lors du Forum économique mondial de 2017. «Il est indécent que tant de richesse soit concentrée dans les mains d'une si infime minorité, quand on sait qu'une personne sur 10 dans le monde vit avec moins de 2 $ par jour», déclarait la porte-parole d'Oxfam France, Manon Aubry.
Le
rapport dévoilé par son organisation montrait «comment les grandes entreprises et les individus les plus riches exacerbent les
inégalités, en exploitant un système économique défaillant, en éludant l'impôt,
en réduisant les salaires et en maximisant les revenus des actionnaires».
Les
entreprises optimisent leurs profits, notamment en allégeant le plus possible
leur fardeau fiscal, privant ainsi les États des ressources essentielles pour
financer les politiques et les services nécessaires pour réduire les
inégalités. Dans son rapport, Oxfam Canada faisait en outre des recommandations
au gouvernement pour rectifier la situation dès son prochain budget, dont
l’augmentation des dépenses pour les services publics et autres initiatives sociales.
(Ces hommes qui possèdent autant que la
moitié la plus pauvre de l’humanité, ICI Radio-Canada Économie, janvier
2017)
Mettons fin
aux paradis fiscaux
Signez la pétition!
Tous les ans, les États perdent des milliards de
dollars d’impôt parce que des individus fortunés et des multinationales
dissimulent leurs richesses dans les paradis fiscaux.
Chaque
dollar perdu est une occasion ratée de lutter contre la pauvreté et les
inégalités, ici comme ailleurs.
J’exhorte
nos gouvernements québécois et canadien à agir afin de mettre fin à l’ère des
paradis fiscaux.
Pétition 2017 OXFAM Québec https://oxfam.qc.ca/campagnes/a-egalite/
~~~
Les cerises
sur le sundae...
1. Les
criminels s’en tirent à bon compte au Canada
Pouvons-nous faire confiance à un système de
justice aussi dysfonctionnel que le
nôtre? Un de mes amis, lui-même avocat,
disait de la profession : «Pourquoi appeler
ça le Droit, il n’y a rien de plus croche que le milieu juridique!»
L’arrêt Jordan a permis à des tueurs et criminels
avérés d’échapper à leurs procès. À titre d’exemple : «Un ancien
professeur de chimie de l'Université Laval et ses deux fils, tous les trois
accusés d'avoir fabriqué de la drogue de synthèse, n'auront pas à subir de
procès. Daniel Cozak, 68 ans, et ses fils Samuel, 26 ans, et Charles, 28 ans,
ont obtenu un abandon des procédures en invoquant l’arrêt Jordan sur les délais
déraisonnables. La décision a été rendue mercredi au palais de justice de
Québec. La poursuite soupçonnait Daniel Cozak et ses fils d’exploiter le plus
important laboratoire de drogues de synthèse en Amérique du Nord.» (ICI
Radio-Canada, le mercredi 1 novembre 2017)
La
nouvelle suivante n’a donc rien d’étonnant :
L'ex-vice-première
ministre du Québec, Nathalie Normandeau, invoque l'arrêt Jordan pour annuler
son procès
La Presse Canadienne | 15 décembre 2017 |
Montréal
Dans la requête déposée vendredi auprès de la Cour
du Québec, l'avocat de l'ancienne ministre libérale, Maxime Roy, demande
l'arrêt des procédures, jugeant que les
droits constitutionnels de sa cliente ont été «violés».
En vertu
de l'arrêt Jordan de la Cour suprême du Canada, le délai maximal d'un procès – du dépôt des accusations à sa
conclusion – est fixé à 18 mois
pour les dossiers devant les cours provinciales et à 30 mois pour les dossiers
devant les cours supérieures ou nécessitant la tenue d'enquêtes préliminaires.
Si le
procès dépasse ce délai, la Couronne se voit obligée de prouver que le dossier
revêt des «circonstances exceptionnelles», c'est-à-dire qui «sont
raisonnablement imprévues ou raisonnablement inévitables, et qu'on ne peut
raisonnablement y remédier», a expliqué le plus haut tribunal du pays dans ce
jugement important.
Nathalie
Normandeau a été arrêtée en mars 2016; il s'est donc écoulé 21 mois depuis le
dépôt des accusations et son procès doit commencer le 9 avril prochain.
L'ancienne ministre influente du
gouvernement Charest fait face à des accusations de complot, de corruption, de fraude et d'abus de confiance aux
côtés de cinq coaccusés, soit son
ex-chef de cabinet Bruno Lortie,
Marc-Yvan Côté, Mario W. Martel et
France Michaud de Roche ainsi
que l'ex-maire de Gaspé François Roussy.
Le
procès devrait durer au moins quatre mois, selon la Couronne, qui disposait
d'une liste de 139 témoins potentiels en septembre dernier.
2. L’ami
controversé de Brian Mulroney
Dans le cadre des Paradise Papers, une autre révélation sans surprise au sujet de ce promoteur tout azimut du libre-échange, Brian Mulroney :
L’ex-premier ministre Brian Mulroney s’est lié d’amitié avec un milliardaire syrien associé à l’un des plus gros scandales de corruption de l’histoire britannique. L’ami de Mulroney, Wafic Saïd, a aussi la citoyenneté canadienne… obtenue dans des circonstances douteuses, a découvert Radio-Canada. [...]
En mars 2004, au chic Club Colette de Palm
Beach, en Floride, Brian Mulroney organise une grande fête pour célébrer ses 65
ans. De prestigieux invités sont au rendez-vous, dont George Bush, Paul Desmarais,
Conrad Black et Pierre Karl Péladeau [dauphin
ou prince qu’on sort en désespoir de
cause de Pauline Marois, NDLR].
Selon
des articles de journaux de l’époque, Wafic
Saïd et sa conjointe faisaient aussi partie du groupe sélect de convives. [...]
À lire :
Par Frédéric Zalac et Francis Plourde; Enquête 30 novembre 2017
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