Pour une fois, les algorithmes avaient plus intéressant
à gober que le nombre de cafés que vous achetez chez Tim Hortens.
Devinez qui a dit ça :
«Le budget va se balancer tout seul.» (Oui, offshore)
«Il y a un niveau d’admiration que j’ai pour la
Chine, leur dictature de base leur permet de tourner l’économie sur un 10
cent.» (Notamment celle du Canada...)
«On doit repenser les éléments aussi basiques que
le temps et l’espace.» (MOI et Einstein; pas de selfie malheureusement)
Le premier ministre Trudeau s’est dit satisfait
des «assurances» fournies par le chef
du financement libéral Stephen Bronfman (un ami de longue date), tout en
ajoutant que son gouvernement reconnaissait que «beaucoup de travail restait à faire pour contrer l’évasion fiscale au
pays et que l’Agence du revenu du Canada (ARC) prendrait ses responsabilités
afin de neutraliser les contrevenants aux lois fiscales».
Le pognon engendre les béni-oui-oui.
L’intrigue Paradise Papers ressemble au roman Le Directeur de nuit (The Night Manager) de John le Carré, paru
en 1993.
Résumé du
roman – L'Anglais Jonathan Pyne est devenu directeur de nuit d'un palace suisse
pour fuir ses démons : la mémoire d'un père héroïque qu'il croit mort au champ
d'honneur, sa propre expérience de soldat en mission clandestine en Irlande,
son mariage raté, ses angoisses existentielles. Mais, rattrapé par son passé lorsque
la femme qu'il aime est assassinée, il se laisse recruter par un agent secret
afin de démasquer le commanditaire du meurtre, un milliardaire aussi fascinant
que répugnant, qui se livre impunément à des trafics en tous genres.
Sa
dangereuse traque de «l'homme le plus ignoble au monde» l'obligera à s'inventer
de multiples avatars au risque de se perdre lui-même, et l'entraînera de la
Cornouailles au Québec – en passant par les Bahamas, les Caraïbes et le Panama
– mais surtout au coeur des labyrinthes du pouvoir, où se trament des alliances
contre nature entre la communauté du renseignement et les barons du trafic
d'armes.
Le Directeur de nuit marque un tournant
dans l'oeuvre de John le Carré: premier roman de l'après-guerre froide, il fait
la part belle à l'action, menée tambour battant, tout en dénonçant la décadence
de Services secrets devenus aussi immoraux que les criminels qu'ils ont pour
devoir de pourchasser.
Source :
Le secret
des grands argentiers libéraux
Le chef du financement du Parti libéral du Canada,
Stephen Bronfman, et l’ex-sénateur libéral Leo Kolber ont joué un rôle clé dans
une fiducie de plus de 60 millions de dollars américains aux îles Caïmans. Des
millions pourraient avoir échappé au fisc canadien, selon des experts.
Photo : La Presse canadienne / Paul Chiasson
Paradise
Papers : secrets de familles
Le «cas» Richard
Hay
Le
lobbyiste des paradis fiscaux
Gaétan Pouliot et Gino Harel | Enquête | 8 Novembre 2017
Ils sont
peu nombreux, mais bien organisés. Les cabinets d’avocats dans les paradis
fiscaux ne font pas que gérer des milliards, ils font de la politique. Leur but
: freiner la lutte pour la transparence. Enquête sur un lobby qui a eu des
contacts secrets avec le gouvernement canadien.
1er avril
2009. Des milliers de personnes paralysent le centre de Londres, en
Angleterre. Environnementalistes, anticapitalistes et pacifistes manifestent en
marge du sommet du G20, groupe sélect de dirigeants des puissances mondiales.
La grande récession qui secoue durement la planète alimente la contestation
contre les plus riches... et les politiciens sont à l’écoute. Les paradis
fiscaux sont dans leur mire.
Ceux qui
gèrent la fortune des mieux nantis sentent le danger et n’ont pas l’intention
de rester les bras croisés. Leur industrie est menacée, tout comme les intérêts
de leurs clients. Les principaux cabinets d’avocats actifs dans les paradis
fiscaux mettent alors de côté leur rivalité pour faire face à un ennemi commun
: ceux qui demandent plus de transparence.
La
contre-attaque prend la forme d’une organisation baptisée IFC Forum, un
acronyme anglais pour centres financiers internationaux. Ces cabinets,
constitués d’avocats, mais aussi de comptables, travaillent pour de riches
clients et de grandes multinationales. Ils ouvrent et ferment des sociétés dans
les paradis fiscaux, loin du regard du public. Le secret et la confidentialité
font partie de leurs produits.
Parmi ces
cabinets, on retrouve Appleby, la firme qui a été l’objet d’une fuite massive
de documents.
Un
lobbyiste bien branché
Pour diriger les troupes, le nouveau groupe de
pression fait appel à un Canadien : Richard Hay. Cet avocat travaille depuis
les années 80 pour le bureau de Londres du cabinet Stikeman Elliot. Il est le
conseiller juridique de l’IFC Forum depuis sa création.
Enquête,
en collaboration avec le Toronto Star, a retracé dans les Paradise Papers des
centaines de courriels et de documents confidentiels détaillant les activités
de l’IFC Forum et de Richard Hay.
Début 2013.
Près de quatre ans après la fondation de l’IFC Forum, le mécontentement mondial
à l’encontre des paradis fiscaux s’intensifie. Le matin du 4 avril, c’est la
surprise. Richard Hay découvre dans les médias de nombreux reportages sur les
îles Vierges Britanniques et les îles Cooks. Le Consortium international des
journalistes d’enquête et ses partenaires ont mis la main sur des documents
confidentiels provenant de ces paradis fiscaux.
Photo
: Canada Club / Amanda Clay
L’avocat canadien écrit aux membres de l’IFC
Forum. Les journalistes, qui sont décrits comme des «ennemis» dans un autre
document de l’IFC Forum, sont dans la mire de l’organisation. Les ONG qui
demandent plus de transparence, aussi.
Pour
faire contrepoids, Richard Hay et l’IFC
Forum orchestrent une campagne de relations publiques et de lobbying auprès des
chefs d’État du G8 et du G20. Selon des documents internes de l’organisation
des rencontres ont lieu dans les semaines qui suivent avec des représentants
des États-Unis, de France, de Russie, du Brésil, du Mexique, du Royaume-Uni, de
Corée du Sud... et du Canada. [...]
En prévision
du G8, en Irlande du Nord, Richard Hay met en garde ses clients. Le contexte
politique, les ONG et les «médias hostiles» sont menaçants, écrit-il. [...]
La
professeure de fiscalité à l’Université de Sherbrooke Marwah Rizqy voit les
choses autrement. «Ces entreprises ne
veulent pas de transparence parce qu’une fois qu’on met au grand jour que vous
faites des milliards de dollars, mais que vous n’avez jamais payé d’impôt au
courant des 30 dernières années, c’est assez difficile de parler d’équité fiscale»,
dit-elle. [...]
Dans un
document interne, les membres de l’IFC Forum disent vouloir mettre en
application les suggestions de Duane McMullen, à savoir «propager l’idée que les centres financiers internationaux lubrifient
le commerce mondial et aident à réduire la pauvreté». Cette idée que les
paradis fiscaux sont des «lubrifiants» de la globalisation se retrouve
aujourd’hui sur le site web du lobby.
«Ce ne sont pas des lubrifiants, ce sont
des cancers», déclare Marwah
Rizqy. «Ce qui me préoccupe, c'est que
j'ai un haut-fonctionnaire qui participe dans la stratégie [...] pour s'assurer que le Canada n'embarque
pas dans le bal vers la transparence. C'est hautement préoccupant. La question
se pose : pour qui travaille-t-il? Le gouvernement ou l’IFC Forum?», dit
Mme Rizqy.
Autres articles à cette adresse :
Pour ajouter aux affronts : les politiques
néolibérales du gouvernement font du Canada un paradis d’exemptions de taxes pour
les géants pétroliers.
Revealed: oil giants pay billions
less tax in Canada than abroad
Martin Lukacs | The Guardian | Thursday 26 October 2017
Data shows companies made much
higher payments to developing countries in 2016 than to Canadian, provincial
governments
Canada
taxes its oil and gas companies at a fraction of the rate they are taxed
abroad, including by countries ranked among the world’s most corrupt, according
to an analysis of public data by the Guardian.
The low rate that oil companies pay in
Canada represents billions of dollars in potential revenue lost, which an
industry expert who looked at the data says is a worrying sign that the country
may be “a kind of tax haven for our own companies.”
The countries where oil companies paid
higher rates of taxes, royalties and fees per barrel in 2016 include Nigeria,
Indonesia, Ivory Coast and the UK.
“I think it will come as a surprise to most
Canadians, including a lot of politicians, that Canada is giving oil companies
a cut-rate deal relative to other countries,” said Keith Stewart, an energy
analyst with Greenpeace.
Companies like Chevron Canada paid almost
three times as much to Nigeria and almost seven times as much to Indonesia as
it did to Canadian, provincial and municipal governments.
Chevron used to run its Nigeria and
Indonesia projects out of the U.S., but after allegations that they evaded
billions in taxes, their operations were moved to Canada.
According to data collected by the Guardian,
Suncor also paid six times more taxes to the UK, and Canadian Natural Resources
Limited (CNRL) paid almost four times more to Ivory Coast. [...]
Even with the low rates, the Canadian
Association of Petroleum Producers has been lobbying the federal government for
more tax breaks to improve their “competitiveness.” [...]
“Publish-what-you-pay was set up to help
fight corruption in the developing world, but ironically this data reveals that
it’s Canada who is getting the short end of the stick when it comes to the
public’s share of oil revenue,” said Keith Stewart. “The Trudeau government should be demanding that oil companies pay at
least as much tax here as they do abroad, and use that money to fund a
transition to green energy.”
According to resource governance expert and
UBC geography professor Philippe Le Billon, neoliberal policies in Canada and
across OECD countries have resulted in lower taxes and royalties for companies.
“Companies in Canada will point to the jobs
they are creating rather than acknowledge they could be sharing more of their
profits, which mostly goes to shareholders who are not even in the country,” he
said. “In key jurisdictions like Alberta, this has come about after decades of
rule by Conservatives who are very cozy with oil interests. The numbers reveal
a poor tradeoff: high emissions for not much revenue. It’s long-past time for
Canada to follow a model like Norway’s, which captures far more revenue from
oil production.” [...]
Justin Trudeau’s Liberal government and the
provinces also continue to give $3.3 billion in yearly subsidies to fossil fuel
producers in the country, despite having pledged to phase them out.
~~~
Ma prochaine lecture :
Ce que les riches pensent des pauvres
Par les sociologues Serge Paugam, directeur de recherche au CNRS et directeur d’études à l’EHESS, Bruno Cousin, professeur assistant à Sciences Po, Camila Giorgetti, chercheure associée du Centre Maurice Halbwachs, et Jules Naudet, chargé de recherche au CNRS. Seuil, septembre 2017
Le sale regard
des riches sur les pauvres
Samia Rhalies | L'Humanité | le
19 septembre 2017
Partant d’un fait divers du début de l’année 2016
où les habitants du 16e arrondissement de Paris se sont fortement mobilisés
contre le projet d’un centre d’hébergement pour accueillir des sans-abri et des
réfugiés, quatre sociologues, Serge Paugam, Bruno Cousin, Camila Giorgetti et
Jules Naudet, ont étudié la question de la perception de la pauvreté des
classes supérieures à travers trois métropoles : Paris, São Paulo et Delhi.
Comment les plus riches justifient leur «autoségrégation», à lire ici la
volonté de maintenir une distance géographique, économique et morale avec les
classes défavorisées? Grâce à une longue série d’entretiens, les auteurs ont pu
analyser les discours des classes «supérieures» bourgeoises visant à légitimer
leur souhait de se séparer entièrement des classes populaires. Il en ressort
ainsi un «triptyque de la discrimination» : résultat d’un processus
socio-historique de la représentation de la précarité, propre à chacune des
trois villes.
Si
l’élite brésilienne conçoit la pauvreté comme une classe sociale violente, donc
dangereuse, contre laquelle il faut se protéger, à Delhi, elle incarne
davantage la saleté et l’insalubrité, porteuse de maladies, alors qu’à Paris,
elle est surtout la conséquence – culturelle – d’une mauvaise éducation. Ces
représentations découlent d’un continuum d’argumentaires (ou de préjugés), assez
récurrents dans les rhétoriques d’extrême droite. La naturalisation de la
pauvreté qui utilise des arguments biologiques pour justifier qu’il y ait des
«forts» et des «faibles».
Un
racisme omniprésent, plus ou moins explicite, pour expliquer que nous ne
pouvons pas être bien élevés et distingués dans toutes les cultures. Et, enfin,
l’argument décisif du «quand on veut, on peut» : ce mythe de l’assistanat, pur
produit de l’idéologie néolibérale, qui opère une culpabilisation des pauvres
et qui traverse avec ténacité les beaux quartiers du monde. Sous couvert d’une
fausse compassion pour les pauvres, d’une «solidarité distanciée», les élites
mettent tout en œuvre pour maintenir cet ordre économique et moral afin de
conserver un entre-soi bourgeois et rassurant. Notons qu’il n’est jamais
question pour ces élites de considérer le système capitaliste comme étant à la
source de profondes inégalités. Le lecteur peut y voir en creux l’évocation des
rapports contemporains de domination et d’exploitation.
J’ai l’impression que l’ouvrage témoigne de la
manière dont les riches appliquent la doctrine d’Ayn Rand, la gourou du néolibéralisme de Ronald Reagan et d'Alan Greenspan.
«Ni le gouvernement ni personne ne devrait nous demander de nous intéresser aux pauvres, au gens malades ou aux personnes âgées, et l'on ne devrait certainement pas nous obliger à payer des impôts pour leur venir en aide. Vous pouvez aider autrui uniquement si cela vous rend heureux, et cela ne devrait pas être considéré comme un devoir social; les pauvres nous volent», disait l’apôtre de l’égoïsme et du narcissisme (1). Elle a exercé et continue d’exercer une influence considérable sur la droite américaine – mouvement libertarien, anarchie capitaliste et ultra-conservatisme (Tea Party), ainsi que sur de nombreuses personnalités de premier plan du parti républicain. Le fantôme de Rand hante l’Atlas Network qui subventionne des think tanks partout dans le monde pour promouvoir l’économie libertarienne.
À lire :
«Ni le gouvernement ni personne ne devrait nous demander de nous intéresser aux pauvres, au gens malades ou aux personnes âgées, et l'on ne devrait certainement pas nous obliger à payer des impôts pour leur venir en aide. Vous pouvez aider autrui uniquement si cela vous rend heureux, et cela ne devrait pas être considéré comme un devoir social; les pauvres nous volent», disait l’apôtre de l’égoïsme et du narcissisme (1). Elle a exercé et continue d’exercer une influence considérable sur la droite américaine – mouvement libertarien, anarchie capitaliste et ultra-conservatisme (Tea Party), ainsi que sur de nombreuses personnalités de premier plan du parti républicain. Le fantôme de Rand hante l’Atlas Network qui subventionne des think tanks partout dans le monde pour promouvoir l’économie libertarienne.
À lire :
Sphere of Influence: How American
Libertarians Are Remaking Latin American Politics
Lee Fang | The Intercept | August 9, 2017
[...] Antony Fisher, a British entrepreneur and the founder of the Atlas
Network, pioneered the sale of libertarian economics to the broader public. The
tack was simple: Fisher made it his mission to, in the words of an associate,
“litter the world with free-market think tanks.”
Atlas, for
its part, is busy doing just that. It gives grants for new think tanks,
provides courses on political management and public relations, sponsors
networking events around the world, and, in recent years, has devoted special
resources to prodding libertarians to influence public opinion through social
media and online videos.
An annual competition encourages Atlas’s network to
produce viral YouTube videos promoting laissez-faire ideas and ridiculing
proponents of the welfare state.
Free-market ideas – such as slashing taxes on the
wealthy; whittling down the public sector and placing it under the control of
private operators; and liberalized trade rules and restrictions on labor unions
– have always
struggled with a perception problem. Proponents of this vision have found that
voters tend to view such ideas as a vehicle for serving society’s upper crust.
Rebranding economic libertarianism as a public interest ideology has required
elaborate strategies for mass persuasion.
The story of the Atlas Network and its
profound impact on ideology and political power has never been fully told. But
business filings and records from three continents, along with interviews with
libertarian leaders across the hemisphere, reveal the scope of its influential
history. The libertarian network, which has reshaped political power in country
after country, has also operated as a quiet extension of U.S. foreign policy,
with Atlas-associated think tanks receiving quiet funding from the State
Department and the National Endowment for Democracy, a critical arm of American
soft power.
Though recent investigations have shed light
on the role of powerful conservative billionaires, such as the Koch brothers,
in developing a business-friendly version of libertarian thought, the Atlas
Network, which receives funding from Koch foundations, has recreated methods honed
in the Western world for developing countries. [...]
Article
integral :
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(1) Tant qu’à y être, puisque 1% de la population
souffre de narcissisme...
Personnalité
narcissique : 9 façons d'en reconnaître les traits
Le narcissisme, ce trouble de la personnalité
caractérisé par une tendance à être centré sur soi-même, à exagérer ses talents
et à manquer d'empathie, peut devenir problématique pour ceux qui en souffrent
et leur entourage, souligne le psychologue Nicolas Chevrier. Habituellement, le
trouble de la personnalité narcissique se manifeste de neuf façons importantes,
qui varient selon les gens. Mieux reconnaître les traits liés à ce trouble, qui
touche 1% de la population, permet de mieux le traiter.
Le
trouble de la personnalité narcissique se manifeste généralement comme ceci :
– La personne surestime ses réalisations
et s'attend à être reconnue comme supérieure, sans pour autant avoir accompli
quoi que ce soit qui justifierait une telle reconnaissance.
– Elle met aussi constamment de l’avant
certains succès ou certaines forces sans nuance et en amplifiant ces
accomplissements;
– La personne est absorbée par des fantaisies
de succès illimité, de pouvoir, de splendeur, de beauté ou d'amour idéal.
Très souvent insatisfaite de sa vie de tous les jours, elle a un idéal de vie
complètement irréaliste;
– La personne pense être spéciale et unique,
et croit ne pouvoir être comprise que par des institutions ou des gens
spéciaux. Elle n’acceptera pas d’échanger avec des personnes qu’elle qualifie
d’inférieures;
– La personne a un besoin excessif d'être
admirée. Il s’agit d’un moteur important dans sa vie professionnelle ou
personnelle;
– La personne pense que tout lui est dû.
Elle s'attend sans raison à bénéficier d'un traitement particulièrement
favorable et à ce que ses désirs soient automatiquement satisfaits;
– La personne exploite l'autre dans ses
relations interpersonnelles.
Elle utilise autrui pour parvenir à ses propres fins;
– La personne manque d’empathie. Elle
n'est pas disposée à reconnaître ou à partager les sentiments et les besoins
d'autrui. Elle est incapable de concevoir ce que l’autre ressent dans cette
situation;
– La personne envie souvent les autres et
croit que les autres l'envient;
– La personne
fait preuve d'attitudes et de comportements arrogants et hautains. Elle
méprise l’autre et manifeste un sentiment de dominance.
Les éclaireurs | ICI Radio-Canada Première | 23 octobre 2017
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